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Chapitre 22

— Layla Heartfilia !

— Et à qui ai-je l'honneur ? demanda la dame qui travaillait à l'accueil de l'hôpital.

— Sa fille !

Après quelques secondes de recherches sur l'ordinateur, la jeune femme trouva.

— Chambre 748, cardiologie ! Vous prenez l'ascenseur à gauche, vous montez jusqu'au septième, vous traversez un couloir et vous arriverez dans un autre bâtiment. Vous y serez !

Toute la petite famille suivit les instructions à la lettre. À titre exceptionnel, Nashi et Mizu purent manquer les cours, pour rester avec leur mère. Une fois à destination, Lucy se jeta sur le bureau d'accueil du service, mais elle n'aperçut personne. La panique commença alors à l'envahir, elle chercha dans tous les coins quelqu'un qui pourrait la renseigner, mais toujours rien. Natsu savait que seule la famille proche avait le droit de voir la malade, donc les enfants et lui demeuraient pour l'instant en retrait.

— Je peux vous aider, madame ? demanda une voix féminine derrière Lucy.

La jeune blonde ne put s'empêcher de sursauter, prise par surprise de cette arrivée furtive.

— Oh... Je vous prie de m'excuser, je ne voulais pas vous faire peur.

— Pas de soucis, c'est ma faute...

— Je peux vous aider ?

— J'espère ! Je cherche ma mère, Layla Heartfilia !

— Ah c'est vous ! Très bien, bonjour ! Je suis le docteur Ultia Milkovich, je suis la cardiologue de votre maman !

— Oh bonjour ! Comment va-t-elle ?

— Maintenant, mieux ! Mais venez, je vais vous accompagner jusqu'à sa chambre et nous discuterons en chemin.

Le docteur Milkovich conduit Lucy une vingtaine de mètres plus loin. En passant devant sa famille, Lucy rassura son mari, puis donna un peu d'argent aux petits pour qu'ils aillent s'acheter à manger. Elle savait que ça pourrait prendre un moment, donc qu'ils ne pourraient pas voir leur grand-mère tout de suite.

En remarquant la déception des enfants, Natsu leur proposa d'aller dévorer une gigantesque pizza à quelques rues de l'hôpital. Il eut à peine le temps de saluer sa femme, que Nashi et Mizu couraient déjà en direction de la sortie.

— Attendez-moi ! Et votre maman alors ? Elle aussi veut son bisou !

Trop tard. Pour ne pas les perdre, Natsu se précipita à leur suite et disparut à son tour en quelques secondes.

— Charmante famille, dites-moi !

— Effectivement ! Les petits ont insisté pour venir... Au début, je restais assez réticente, pensant que ce n'était pas un endroit pour des enfants...

— Ils doivent beaucoup tenir à elle.

— Énormément...

Le docteur Milkovich perçut une certaine mélancolie, dans la voix de la jeune femme. Elle décida donc de lui expliquer clairement la situation.

— Par chance, votre maman va s'en sortir.

Lucy sentit alors un poids disparaitre de sa poitrine. Elle put de nouveau respirer normalement. Pourtant, une question continuait de lui trotter dans la tête.

— Je ne comprends pas ! Je connais son dossier sur le bout des doigts, pour parer à toutes éventualités et je n'ai jamais vu de problèmes cardiaques dans les rapports.

— C'est tout à votre honneur, mais le vrai souci aujourd'hui est une conséquence du reste. Elle s'épuise facilement et son corps s'affaiblit, il suffit de peu pour que ça arrive.

— D'accord... Mais alors, que s'est-il passé ?

— D'après moi...

Lucy réfléchit quelques instants, cherchant dans son esprit quel type d'évènement aurait pu la mettre dans cet état, rien ne lui vint. Elle n'avait aucune idée de ce qui pouvait expliquer cette situation.

— Je suis vraiment désolée, mais je ne vois pas comment vous aider. Je ne sais pas ce qui aurait pu causer cela.

— C'est fâcheux, car votre père ne m'a rien dit.

— Mon père ?

— Oui ! Quand l'ambulance est arrivée, il se trouvait avec elle, mais avant que je n'aie eu le temps de lui poser la moindre question, il était déjà parti.

En quelques instants, l'inquiétude, encore un peu présente, fit place à une très grande colère. Qu'importe la situation, pour lui, l'entreprise passait avant tout, même face à sa femme victime d'une crise cardiaque. Lucy ne cacha pas son écœurement.

— Tout va bien, madame ? demanda Ultia, remarquant bien que Lucy était perdue dans ses pensées.

— Euh... oui, excusez-moi...

— Mais je vous en prie. Voulez-vous la voir ?

— Vraiment ?

— Bien sûr ! Mais pas longtemps.

Lucy était sur le point d'ouvrir la porte, quand la cardiologue lui dit les mots qu'elle avait espéré ne jamais entendre.

— Votre mère a eu énormément de chance, pensez tout de même, qu'elle n'en sortira pas indemne. Mais surtout... Si ça lui arrive à nouveau, elle n'en réchappera pas ! Je suis désolée, si jamais je peux vous aider...

Ne voulant pas en écouter davantage, Lucy coupa la discussion en entrant dans la chambre. Ce n'était pas poli, elle le savait, mais elle avait besoin de faire une pause dans ce tsunami de mauvaises nouvelles.

Face à sa mère endormie, l'atmosphère qui régnait autour de Lucy changea radicalement. D'un coup, tout redevient plus calme, plus apaisé. La jeune femme n'entendait même plus tous les bruits de sonnette et, que les pas lourds du personnel médical, qui courrait dans les couloirs. Non, seuls les bips du tensiomètre, placé à côté du lit de sa maman, parvenaient à ses oreilles. La voir ainsi, les yeux fermés, Lucy aurait pu croire, que Layla faisait sa sieste de l'après-midi. Malheureusement, ce n'était pas le cas... Hésitant un instant, Lucy décida finalement de s'installer dans le fauteuil.

TTT

Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était assise là, sûrement depuis quelques heures, car son mari l'avait salué en revenant à l'hôpital, depuis un moment déjà. Elle lui avait alors demandé de patienter encore un peu, voulant rester avec sa maman. Tout le monde comprit sans trop de difficulté, puisqu'elle n'avait entendu aucun cri de protestation. De nouveau seule, la jeune femme laissa le temps filer jusqu'à ce qu'on retoque à la porte. Pour ne pas déranger sa maman, elle se leva et alla ouvrir, le plus doucement possible. Elle ne cacha pas la surprise de voir son père, qui fit signe de le suivre.

Tiens, il n'est pas rentré travailler ? Étonnant...

Pour ne pas lui donner le plaisir de la réprimander, Lucy décida de ne pas le faire attendre. Elle se tourna vers sa mère, pour vérifier que tout allait bien, avant de quitter la pièce.

— Que viens-tu faire ici, je croyais que tu étais retourné au manoir ?

— Toi, qu'est-ce que tu fais là ?

Je suis venue voir ma maman, hospitalisée des suites d'une crise cardiaque ! Pour quoi d'autre sinon ?

Exaspérée par cette question stupide, Lucy décida de ne pas répondre et leva simplement les yeux au ciel. Ce qui l'énervait encore plus que le reste, c'était de constater que Jude parlait à sa fille, comme s'il s'adressait à un concurrent en affaires qu'il voulait écraser.

— Et les petits, ils ne devraient pas se trouver à l'école ?

— Ils ont insisté pour m'accompagner et j'ai dit oui ! C'est quand même leur grand-mère !

— Et tu cèdes à tous leurs caprices comme cela ! Je te signale qu'ils ont cours et ce n'est pas un lieu pour eux !

— Alors tout d'abord je te rappelle que je suis leur mère ! C'est à Natsu et moi de décider. Ensuite, je ne suis pas venue pour faire du tourisme, maman s'y trouve parce qu'elle a été victime d'une crise cardiaque, donc sort trente secondes de tes contrats et restes un peu avec elle !

Le ton était clairement en train de monter entre le père et la fille, et ça même de loin Nashi le remarqua. Elle fit signe à Natsu de regarder dans leur direction. Comprenant la situation, Natsu voulut se précipiter à la rescousse de sa femme, mais il sentit que quelque chose l'empêcher de bouger.

— Arrête ! Ne fais pas une scène en public. Je vais l'emmener boire un café avec Mizu. Ramène-la dans la chambre !

— D'accord...

Natsu dut admettre qu'elle avait raison. Il attendit un instant avant de rejoindre sa mère, suivit de près par ses enfants.

— Grand-père, quelle joie de te voir !

— Moi aussi, même si je pense que ce n'est pas un endroit pour vous.

— Oh ne t'inquiète pas, nous soutenons seulement maman ! affirma Nashi en se rapprochant de Lucy, pour passer ses bras autour d'elle.

— C'est bien joli tout cela, mais je te rappelle que les études c'est très important. Ta mère n'est plus une enfant, elle devrait pouvoir gérer cela comme une grande.

D'un coup, l'adolescente ressentit le même relent de colère que sa maman, mais s'abstint de dire quoi que ce soit de méchant et lui sourit.

— D'accord... Est-ce que ça te rassurerait qu'on quitte le service, pour aller boire quelque chose à la cafétéria ensemble ?

— Oui, beaucoup !

— Très bien ! À tout à l'heure.

Nashi embrassa furtivement la joue de sa mère, avant d'attraper le bras de son petit frère et de se diriger vers les ascenseurs.

— C'est moi où ça va de mieux en mieux entre vous en ce moment, affirma Natsu en se rapprochant de Lucy.

— Je me disais aussi, mais...

— Mais quoi ? demanda Natsu soudainement surpris, par le changement de ton de sa femme.

— Rien, j'ai simplement un mauvais pressentiment...

— Ça concerne ton père ?

— Je n'en sais rien...

— Alors tu n'as pas à t'inquiéter.

Natsu ouvrit la porte de la chambre à Lucy, avant de retourner s'assoir dans le couloir.

***

— Quoi de neuf, comment ça va les cours ?

— Grand-père ! S'il te plait...

— J'ai accepté de venir boire quelque chose avec vous, pour que vous puissiez vous changer les idées. Donc je choisis les sujets de conversation !

Nashi ne savait pas vraiment comment réagir, elle ignorait s'il plaisantait ou non, dans les deux cas elle avait appris à se méfier.

— Pour l'instant, tout va bien.

— Les notes ?

— Ça va !

— Et les professeurs, ils t'enseignent des choses intéressantes ?

— Oui !

— Et les mathématiques ?

— Ça va ! M. Chenny m'aide bien. Il semble même plus attentif, avec moi, qu'avec les autres élèves.

Chenny n'a pas l'air aussi idiot que je l'imaginais. Il a réussi à créer un lien de confiance avec Nashi et le moment venu, il lui racontera toute la vérité. Nashi ne pourra alors que le remercier et détester Natsu. En somme, que des bonnes nouvelles... À part peut-être, Layla... Énervée, elle m'a dit connaitre mes projets. Elle n'a rien voulu entendre, même quand je lui expliquais que c'était pour le bien de notre petite-fille. Son cœur n'a pas supporté toutes ces émotions et il s'est emballé. Au moins maintenant, je peux agir à ma guise !

— Tout va bien grand-père, tu as l'air perdu dans tes pensées ?

— Oui ma puce. Tu as fini ton verre ? Tu en désires un autre ?

Au lieu de le jeter dans la poubelle, Mizu remarqua que Jude rangea le gobelet dans la poche de son manteau. Il le donnera à un ami pour comparaison d'ADN, en partant. Il prit ensuite une pièce dans sa veste, et sélectionna les mêmes boissons. Il servit chacun de ses petits-enfants, avant de racheter la sienne. Il eut à peine le temps de boire une gorgée de café, qu'il reconnut une vieille connaissance un peu plus loin.

— Je suis désolé, mais je vais devoir y aller.

Jude jeta son café à moitié entamé et laissa les petits seuls, devant les distributeurs, dans l'ignorance la plus totale. Les choses lui paraissaient de plus en plus bizarres, mais Mizu décida de ne rien dire. Une imagination débordante peut causer des ennuis.

Ne se formalisant même pas d'un « bonjour », Jude suivit le scientifique. Après quelques couloirs, les deux hommes s'arrêtèrent devant une porte, avec un écriteau, Laboratoire.

— Je suis désolé, mais vous ne pouvez pas aller plus loin, monsieur.

— Je comprends sans problème, je veux que vous étudiiez ses échantillons pour moi.

Il sortit deux objets de la poche de sa veste. Deux verres, celui de Nashi et un dans lequel Jude avait bu quelques heures plus tôt. Il les tendit au jeune homme qui les récupéra avec beaucoup de précautions.

— Je vous analyse ça au plus vite !

— J'espère bien ! J'ai juste besoin d'une confirmation sur un lien de parenté entre ces deux ADN ! Et ne vous faites pas repérer, sinon...

— Je sais... Monsieur !

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