Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 18


–       Oh, je vois que je dérange… Je ne reste pas plus longtemps. Vous allez mieux et c’est le plus important !

–       Oh, mais vous ne nous dérangez pas Monsieur ! Je crois savoir que vous n’avez pas encore eu l’occasion de rencontrer mes parents !

–       C’est exact !

Voyant qu’ils n’avaient pas le choix, Nastu et Lucy se levèrent du lit de Nashi pour aller saluer l’enseignant.

Nastu passa devant et fut le premier à tendre la main au professeur de Mathématiques. Avec une certaine appréhension, Rog la tendit à son tour. La poignée de main fut ferme, Natsu n’hésita pas une seconde à forcer un peu, pour peut-être essayer de lui casser quelques phalanges au passage. Rog tenta de rester le plus neutre possible, mais avec la pression qu’exerçait Nastu ça devenait compliqué.

–       Ravi de vous rencontrer, Monsieur !

–       Moi de même ! affirma-t-il avec une voix en partie étouffée par la douleur

Natsu, lui, n’arrivait pas à comprendre comment il avait réussi à rester aussi calme. Quand il lâcha enfin la poignée de l’enseignant, Rog sentit alors un poids en moins sur lui.

Ce fut alors au tour de Lucy de saluer l’enseignant, elle ne voulait pas, mais elle n’avait pas le choix. Elle n’avait encore rien dit à sa fille et ne voulait pas que ça se sache en sa présence et avec celle d’une autre élève.

La poignée de main fut la plus brève possible, ce que Nashi ne manqua pas de remarquer.

–       Comme vous êtes là, est-ce que ça vous dit qu’on parle un peu de votre fille ? Je ne vous ai pas vus à la rencontre parents-professeurs, donc, ça serait peut-être le bon moment.

–       Euh… C’est-à-dire que nous devions rentrer chez nous et puis autant prendre directement rendez-vous avec le professeur principal, ça sera plus rapide pour avoir toutes les remarques des enseignants.

Lucy ne voulait absolument pas de cette rencontre en face-à-face, plus les minutes s’écoulaient, moins elle se sentait bien. Actuellement ce qu’elle voulait, c’était ne plus se trouver face à lui.

–       Mais maman, c’est Monsieur Chenny mon Professeur Principal !

Le sol se déroba sur les pieds de Lucy, elle eut la plus grande peine du monde à ne pas s’effondrer par terre. Mais elle tint bon et fit comme si rien n’était.

–       Oh, je vous prie de m’excuser. Dans ce cas-là, est-ce que vous pourriez nous laisser cinq minutes pour dire en revoir à notre fille et nous suivons ?

–       Évidemment ! Je vous attends dans le couloir.

Joignant le geste à la parole, il quitta la pièce en refermant la porte derrière lui, laissant la famille seule.

–       Tout va bien maman ? tu es blanche

–       Euh… Oui, ça va. Pourquoi ne pas nous avoir dit que Monsieur Chenny était ton professeur Principal ?

–       Parce que…

–       Arrête Lucy, c'est normal qu’elle ne nous l’ait pas dit, on ne s’est pas intéressés à ça, donc elle n’avait de raison de le faire.

–       Pardon…

Lucy voyait bien que son comportement commençait à laisser transparaître une certaine colère, qu’elle renvoyait à sa fille, alors que celle-ci n’était pas responsable.

–       Ce n’est pas grave… répliqua-t-elle en prenant sa fille dans ses bras.

–       Bon, Lucy, il serait peut-être temps que tu la lâches, on doit y aller.

Lucy le savait très bien, mais elle voulait reculer le plus possible le moment de la confrontation. Elle n’était pas prête et sa fille ne savait rien. Elle lâcha finalement sa fille et laissa à son père la possibilité de saluer Nashi.

Une fois que ce fut fait, le couple était déjà prêt à partir. Lucy laissa encore quelques instructions à sa fille. Nashi roula des yeux voyant que sa maman maniaque était de retour, ce qui en partie la rassura, car ça prouvait qu’elle allait bien. Au moment où ils entrouvrirent la porte, Nashi les interpella une dernière fois.

–       Vous ne vouliez pas me dire quelque chose ?

Lucy stoppa dans son mouvement et commença à avoir une certaine fascination pour la couleur vert pomme de la porte, elle n’osait pas regarder sa fille en face.

–       Ne t’inquiète pas, ça peut attendre, on en reparle plus tard ?

–       D’accord… Nashi voyait bien que sa question avait embarrassé sa mère donc elle n’insista pas outre mesure. Elle laissa ses parents quitter sa chambre pour suivre Monsieur Chenny. C’est alors que Aska entra à son tour dans la chambre.

–       Oh, je croyais que tu étais partie…

–       Les surveillants ont accepté qu’il vienne seulement si je restais avec lui tout le temps où il serait avec toi, question de sécurité.

–       Je vois… Mais dans tous les cas, je suis sûre que Monsieur Chenny ne m’aurait rien fait.

–       Sûrement pas ! En revanche…

Aska hésita une seconde à continuer sa phrase, ce qu’elle avait vu ce n’était sûrement rien, ça l’avait quand même interpellée.

–       Qu’est-ce qu’il a, tu me fais peur… ?

–       Quand le professeur était dans le couloir, il n’a pas arrêté de se ronger les ongles et au moment où la porte s’est ouverte, et que sa mère a dit que quelque chose pouvait attendre et que vous en reparleriez plus tard, il s’est figé comme une statue et j’ai cru voir des gouttes de sueur sur son front.

–       Tu exagères peut-être un peu.

–       Alors explique-moi la réaction de ton père quand il a serré la main de ce Monsieur Chenny, j’ai cru qu’il allait lui casser la main. Et ta mère était aussi blanche qu’un cadavre. Je te le dis, il y a quelque chose de pas net là-dessous.

–       C’est vrai que c’était bizarre…

–       Ça veut dire quoi à ton avis ?

Nashi repensa alors à ce qui s'était produit et se dit que malheureusement Nashi avait peut-être raison. C’est vrai que le comportement de ses parents avait subitement changé quand le professeur est arrivé.

Il fallait qu’elle en ait le cœur net ! Tu viens avec moi ?

–       Où ça ? demanda Aska, inquiète du plan que son ami pouvait avoir en tête.

–       Écouter la réunion de mes parents.

Aska avait vraiment raison de s’inquiéter, c’était définitivement un mauvais plan.

–       Non, tu ne vas pas faire…

–       Pourquoi pas, si ça a un lien avec ce que mes parents voulaient me dire, c’est encore mieux si je sais ce qu'ils n’auront plus besoin de me dire.

–       Oui, et si tu l’apprends, mais que tu n’as pas toutes les informations et si tu te fais prendre ?

–       Calme-toi ça va le faire, on ne va pas se faire prendre !

Nashi tentait du mieux qu’elle put de rassurer son amie, mais Askaavait légèrement tendance à s’inquiéter, même pour la plus petite chose.

–       Bon d’accord, j’y vais seule… Tu claqueras bien la porte en repartant !

En voyant la jeune blonde quitter sa chambre, Aska se précipita à sa suite en faisant bien attention de fermer la porte.

–       Attends ! C’est ma faute si tu vas écouter cette conversation, donc si tu te fais prendre autant que je sois là, vu que c’est aussi un peu ma faute.

Nashi prit Aska dans ses bras en signe de remerciement.

–       Dis-moi… Tu as un nouveau chapeau à ce que je vois !

–       Enfin, tu l’as vu. Oui ! Mes parents me l’ont offert pour Noël et je le trouve magnifique en cuir blanc !

–       C’est vrai qu’il est pas mal ! Ça ne te fait toujours pas bizarre d’être tout le temps en style cow-boy ?

–       Franchement, non, avec leur vie, mes parents se sont toujours habillés comme ça donc j’ai l’habitude et j’aime.

–       Toi, tu as les parents en style cow-boy et moi un oncle exhibitionniste… Chacun sa famille…

–       Tu ne serais pas en train de nous faire un complexe d’Œdipe ? demanda-t-elle en rigolant.

–       J’ai dit mon oncle pas mon père !

Nashi et Aska avaient beau n’être amies que depuis la rentrée, Nashi l’appréciait vraiment pour son mélange de franchise et de second degré. Même si parfois ses idées pouvaient être vraiment étranges.

–       Vu comment tu me l’avais décrit, je ne pensais qu’il serait comme ça Zeleph.

–       Ah, mais non je ne te parlais pas de Zeleph, mais de Grey, le meilleur ami de mon père que je considère comme mon oncle.

–       Ahhh d’accord…

À peine Nashi avait exprimé son désespoir de voir son amie enfin comprendre ce dont elle parlait depuis cinq minutes, que les deux filles arrivèrent à l’entrée du bâtiment de l’internat.

–       C’est quoi ce bruit ?

–       Aucune idée…De l’intérieur du bâtiment, on pouvait entendre un bruit strident venant directement de derrière la porte. Ça ne rassura pas forcément les deux jeunes femmes, mais si elles sortaient d’ici, c'était le point d’accès le plus rapide. Nashi s’approcha de la porte et mit toutes ses forces pour l’ouvrir, mais rien n’y faisait, elle ne bougeait pas.

–       Je crois qu’elle est coincée…

–       C’est étrange, on est passés par icitout à l’heure avec Monsieur Chenny, il n’y avait aucun problème et puis c’est quoi ce bruit ?

–       Je ne sais pas, mais je sens un énorme courant d’air…

–       Une tempête ?

–       Probablement… Attends, je regarde sur mon téléphone.

Nashi prit son téléphone dans la poche arrière de son pantalon, elle n’eut même pas le temps de l’allumer qu’il sonna.

–       Allô maman ! Tout va bien ?

–       Oui et toi ? Tu es où dans ta chambre ?

–       Non, dans le couloir pourquoi ?

–       Reste où tu es ! Il y a une tempête dehors. Est-ce que ton amie est toujours avec toi ?

–       Oui !

–       Bonne nouvelle ! Quelqu’un viendra vous chercher quand ça se sera calmé, d’accord ?

–       Bien, mais et vous comment vous allez repartir ?

–       On va aussi attendre que ça se calme.

–       Très bien !

Alors qu’elle allait raccrocher, Nashi s’abstint en voyant que sa mère ne l’avait pas reccrochée, si le téléphone était bien placé, elle découvrirait sûrement quelque chose d’intéressant.

–       Nashi… J’ai un mauvais pressentiment…

–       Mais non, arrête de dramatiser, tout va bien se passer et puis on n’écoute que quelques secondes.

Cette remarque ne calma pas pour autant pas la jeune femme, plus les secondes avançaient,  plus elle s’inquiétait.

C’est alors que les deux entendirent un énorme fracas qui les fit sursauter. Ne comprenant pas ce qui se passait, elles se regardèrent, espérant que l’autre ait  la réponse.

–       Si tu as touché à un seul cheveu de ma fille… Je te le fais payer au centuple !

Nashi se pétrifia sur le coup d’entendre de tels propos dans la bouche de son père. C’était rare qu’il menace ainsi les gens. Mais surtout ce qui la stupéfiait, c’était le ton familier que Natsu employait avec son enseignant.

Ils se connaissent… Mais pourquoi ne m’ont-ils jamais parlé de lui ?

–       Pourquoi t’en parler ? Visiblement ils ne s’entendent pas donc ça n’aurait pas servi à grand-chose… En revanche à l’air de te concerner.

Nashi était toujours stupéfaite de voir à quel point on pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert, enfin notamment Aska.

–       Ta fille…

La voix de l’enseignant, elle aussi, changea du tout au tout, elle était devenue beaucoup plus froide. Même à travers le téléphone, elle effraya Nashi et Aska.

–       Lucy, on s’en va !

Il ouvrit alors la porte de ce qui semblait être la salle de classe de Rog, car elle grinçait toujours quand on l’ouvrait. D’un pas rapide, elle rejoignit son mari, sans même saluer l’enseignant.

–       Natsu…

Il n’entendait visiblement pas.

–       Natsu !

–       Quoi ?! Oh ma chérie…

Nashi ne voyait pas ce qui se passait, mais elle n’avait pas de mal à imaginer que sa mère devait être dans le même état qu’au moment où Rog avait débarqué chez elle.

–       Ça va aller… Tout va bien se passer… C’est fini…

Natsu tentait du mieux qu’il pouvait de réconforter sa femme et heureusement ça avait l’air de marcher.

–       Appelle Nashi ça te fera du bien…

À cet instant, la jeune adolescente raccrocha.

Elle ne savait plus ni quoi dire, ni quoi faire. Encore plus de questions que de réponses, elle était complètement perdue. Les secondes s’écoulèrent et Nashi crut qu’elle allait s’effondrer au sol, ça faisait beaucoup en une seule fois. Elle se posa contre un mur, pour finalement se laisser glisser et s’asseoir par terre.

Tout était flou dans sa tête, elle entendit à peine les quelques mots d’Aska, dont elle avait l’impression qu’elle se trouvait à des années-lumière d’elle.

–       Non mais, qu'est-ce que c'est que cette histoire ?!

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro