Chapitre 46
Vivre sous le même toit que Meriel et les deux humains était une expérience étrange et épuisante. Mon coéquipier était silencieux mais observateur. Il gardait constamment Ava à l'œil. Cherchant à voir si elle était réellement ce que le classeur disait qu'elle était, probablement.
Par contre, il avait pris Beahan en grippe et je n'arrivais pas à savoir pourquoi. La plupart du temps, il l'évitait. Malgré tout, il était clair qu'il ne l'appréciait pas. Il avait constamment quelque chose à lui reprocher. Dans ces moments, je retrouvais l'être imbuvable que j'avais appris à oublier depuis que nous travaillions ensemble.
Megan, la hacker et amie de Beahan, lui avait envoyé un mail avec une liste d'affaires qui ressemblaient à celles qu'il avait déjà étudiées. La liste était très, très longue. Beaucoup trop. En y regardant plus longtemps, je réalisai que de nombreuses affaires avaient eu lieu à l'étranger. Les démons n'avaient pas chômé.
- Ils sont partout, souffla la sorcière. Dans le monde entier.
Meriel secoua la tête et roula des yeux comme si elle était stupide. Elle acceptait de le dissimuler aux yeux des Dominations et pourtant, il se montrait des plus imbuvables. Je ne comprenais pas pourquoi il se comportait ainsi.
Pour être entièrement honnête, j'avais cessé de le comprendre depuis qu'il était obligé de rester sur Terre. J'avais de nombreuses théories sur ce qui pouvait le mettre dans un tel état. Au vu de son comportement face à ma mort, il était possible qu'il s'en veuille d'avoir échoué dans sa mission de vol du dossier. Je ne pouvais rien affirmer, au demeurant. Meriel était trop fuyant pour que je sache exactement de quoi il retournait.
- Je doute qu'ils soient plus nombreux qu'au départ, dit Meriel, prenant plaisir à toujours parler en enochien devant Ava. Ils agissent mais ils ne pullulent pas.
- À quoi tu penses ? questionnai-je.
- Ils sont très organisés. Ils savent ce qu'ils font et comment le faire pour ne pas se faire attraper. Ils doivent avoir préparé chaque étape depuis des mois voire des années pour être aussi efficaces.
Il prit la feuille imprimée des mains de Beahan qui glapit de surprise. Il pointa sur la fin de la liste.
- Regarde. Ils ont organisé des attaques massives en Nouvelle-Orléans, en Afrique et en Estonie. Chacune à deux jours d'intervalles. Depuis, ils sont silencieux. Soit ils se reposent – ce en quoi je ne crois pas, soit ils préparent un grand coup qui risque de faire beaucoup de dégâts.
- Qu'est-ce qui te fait croire qu'ils n'ont pas grossi leurs rangs sur Terre ?
- Avant ces trois cas, le nombre des victimes n'était jamais supérieur à six. Après un mois de silence, ils frappent trois fois d'affilé avec treize morts. Ils sont doués. Il faut le reconnaître. Ils savent ce qu'ils font. D'abord, ils frappent un peu partout avec un faible compte. Puis, ils disparaissent. Je suis prêt à parier que Cassiel et les autres ont pensé qu'ils avaient reculé et qu'ils avaient un délai supplémentaire. Sauf qu'ils ne sont pas idiots. Ils ont rassemblé leurs forces pour faire un grand nombre de victimes en peu de temps. Pour faire sortir quelqu'un de précis, je pense.
- Tu penses à... ?
Je laissai ma question en suspens, sachant qu'il devinerait de qui je voulais parler.
Il secoua la tête.
- Non. Lui ne sortira qu'au moment de faire face aux Archanges. Jusque là, il mène les opérations.
- Comment peux-tu être aussi sûr de toi ?
- J'ai vécu à la cour royale. Je connais leur mode de fonctionnement. Ils intriguent au milieu de leurs sujets, bien installés dans leur palais. Ils n'en sortent qu'au moment de la grande bataille pour faire face au dirigeant de l'armée opposée. C'est ce qu'il fera. Pour l'instant, il compte sur le traître, les démons mineurs et Crowley. Il a dû faire sortir quelqu'un de très puissant avec ces trois attaques. Reste à découvrir qui.
- Et si tu as tort ?
- Je n'ai jamais tort.
Il me jeta un regard appuyé. Il rayonnait d'une confiance et d'une certitude que je n'avais jamais eues. Il n'était pas le genre de personne qui se faisait manipuler facilement. Il avait ses connaissances et savait les utiliser.
J'espérais qu'il avait raison.
- Comment on trouve qui il a fait sortir ?
Meriel s'assit dans un fauteuil et ramena ses jambes sous lui. Il observa la bruine tomber derrière la fenêtre.
- Admettons que Asmodeus requiert six âmes pour pouvoir sortir de l'Enfer. Il se trouve au bas de la Seconde Hiérarchie. On peut donc assumer que doubler le chiffre face sortir quelqu'un dans une position supérieure à la sienne. Si cette hiérarchie – il désigna le livre qu'Ava m'avait montré et que j'avais apporté à Meriel – est correcte, j'aurais tendance à penser qu'ils ont fait sortir Belphégor.
Je crus qu'il allait convulser en prononçant le nom démoniaque. Mon frisson m'ébouriffa toutes les plumes.
- Pourquoi ?
- Parce que les Principautés démoniaques influencent les événements mondiaux, les grandes puissances, les leaders du monde. Belphégor les gouvernent. Qui de mieux que lui pour créer la zizanie et amener une corruption massive ? Il lui suffit de murmurer les bons mots aux bonnes oreilles pour créer de véritables génocides. Je peux parier mes plumes qu'on va découvrir une recrudescence des crimes de haine dans le monde entier et que les gouvernements trouveront des moyens subtils de les encenser.
- Si tu as tort, je laisse Ava te les prendre toutes.
Il me fusilla du regard mais un sourire jouait sur le coin de ses lèvres. C'était léger, discret. Quelques semaines plus tôt, je ne l'aurais jamais remarqué.
- J'ai raison.
Contrairement à la majeure partie des personnes, Meriel ne chercha pas à élaborer sur toutes les allégations qui prouvaient qu'il avait raison. Il se contenta de ces trois mots assenés avec une certitude infaillible.
- Qu'est-ce qu'on fait, alors ?
- Ça, c'est à toi de me le dire. Je suis un espion, pas un guerrier. J'ai réponse à beaucoup de choses mais pas à tout.
Encore cette honnêteté brutale et sans filtre. Je demeurai silencieux. Je n'étais pas un guerrier. J'étais un survivant. Ce n'était pas pareil. Je pouvais affronter n'importe quel monstre dans l'espoir de sauver ma vie ou celle de ceux que je devais protéger ou à qui je tenais. Par contre, si je pouvais l'éviter, je serais le premier à me barrer en courant sans me retourner.
Quel guerrier je faisais !
J'avais beau songer à ce qu'il faudrait faire, je n'en avais pas la moindre idée. Il faudrait pouvoir le localiser. Rien que ça, ça serait une avancée. Or, s'il agissait en murmurant dans les oreilles des gens de pouvoirs, nous serions toujours en retard. Même en trouvant un schéma dans ses actions, nous arriverions toujours quand il serait parti. Il fallait agir autrement.
Tout ça en partant du principe que Meriel avait raison. Je préférais garder mes options ouvertes. Juste au cas où.
Le seul moyen de le trouver aurait été ce pendule. Sauf que je ne pouvais pas faire ça à Ava une seconde fois. Je ne pouvais pas prendre le risque de l'envoyer dans le coma à nouveau si peu de temps après qu'elle se soit réveillée. Elle faisait encore des cauchemars sur ce qu'elle avait vu en dépit de toute l'aide que je m'efforçais de lui apporter. Elle était brave mais elle demeurait humaine.
- Comment pourrait-on localiser un démon puissant et très discret ? demandai-je en anglais pour que les humains puissent se joindre à la conversation.
- J'ai toujours mon pendule, souffla Ava.
Ses pupilles écarquillées me suppliaient de ne pas accepter cette proposition.
Je secouai la tête ; elle relâcha le souffle qu'elle avait retenu.
- Au lieu de le localiser, pourquoi ne pas tout simplement l'invoquer ? rétorqua Beahan sans lever le nez de son livre.
Ce fut notre silence total qui le fit se redresser. Il orienta la page qu'il lisait vers nous. Un cercle d'invocation. Il haussa les épaules.
- Je peux le faire, reprit-il.
Meriel m'attrapa le bras.
- S'il le fait, siffla-t-il en enochien, son âme sera à jamais corrompue. Les humains peuvent s'en sortir lorsqu'il s'agit de petits démons mais pas lorsqu'il s'agit d'un Péché. Surtout pas un qui siège au milieu de la hiérarchie.
Une chape de plomb me tomba sur les épaules. Si invoquer Belphégor était notre seule solution et que Beahan ne pouvait pas le faire sans vendre son âme, nous étions bloqués. Ava n'utiliserait pas son pendule. En dehors de trouver où ce nouveau démon se cachait, j'ignorais ce que nous pouvions faire.
En parler à Ariel était hors de question. Meriel ne pouvait pas retourner aux Cieux et je ne pouvais pas parler de nos déductions sans que notre patron se doute que mon équipier avait quelque chose à y voir. Ariel n'était pas un idiot. Il saurait que je travaillais toujours avec Meriel et ça reviendrait forcément aux oreilles des Dominations.
Nous devions gérer ça entre nous.
À moins que...
- Daphiel et Maliel. Elles pourraient nous aider. Elles savent déjà ce qu'il se passe puisqu'elles ont combattu avec nous au Texas.
- Et si elles te trahissent ? Es-tu prêt à prendre ce risque ?
Te. Pas nous.J'étais plus blessé par ce choix de pronom que je n'aurais dû.
- Parce qu'on a encore le choix ? rétorquai-je violemment. Tu ne peux plus retourner aux Cieux ! Ava ne peut plus utiliser son pendule ! Declan ne peut pas invoquer Belphégor sans condamner son âme ! À nous quatre, on ne peut rien faire ! Alors si tu as une idée soudaine, mais je t'en prie ! Vas-y ! Dis-moi !
Ses yeux se plissèrent, ses lèvres se pincèrent. Mon ton ne lui plaisait. Je m'en moquais. Il faisait étalage de sa science mais il ne donnait aucune solution. Aussi sûr qu'il soit que Belphégor était celui qui était sorti des Enfers, autant ce savoir était inutile s'il n'était pas accompagné d'un plan d'attaque.
- Alors ? J'attends, Meriel. Puisque aucune de nos idées ne trouve grâce à tes yeux, dis-nous ce qu'il faut faire, maintenant. De nous tous, c'est toi qui a la science infuse, non ?
Il se leva lentement, à la manière d'un félin. Ses ailes vibraient dans son dos, chargées d'une électricité orageuse. Je ne bronchai pas lorsqu'il s'arrêta à quelques millimètres de mon visage.
- Arrêtez ! cria Ava.
Ou, plus exactement, beugla.
- Vous vous hurlerez dessus comme des ânes plus tard ! Si Meriel a raison et que les démons ont fait sortir Belphégor, il faut trouver un moyen d'intervenir.
- Une question sûrement stupide, intervint Beahan. Pourquoi c'est à nous d'intervenir ? Vous êtes des anges et je doute que vous ne soyez que deux. Alors pourquoi ne pas alerter les autres pour qu'ils nous aident ?
Je haussai un sourcil en appuyant mon regard dans celui de Meriel.
- Appeler des renforts. Quelle idée saugrenue. Je me demande d'où elle lui vient ! Ah ! Oui ! De son sens commun !
- Avec ce qu'il se passe aux Cieux, on ne peut pas prendre le risque d'impliquer quiconque.
Ce qui m'énerva le plus, ce fut qu'il s'obstine à parler en enochien. Pourquoi refusait-il à ce point d'adresser la parole aux deux humains ? Pour qu'ils ne réalisent pas qu'il était un lâche ?
- Tu as peur, persiflai-je en anglais. Tu es traqué par les Cieux et tu as les foies à l'idée que Daphiel et Maliel disent aux Dominations où te trouver. Tu fais toujours le paon mais, en vérité, tu as autant la trouille que moi.
Ses mâchoires se crispèrent. Je pouvais deviner le mensonge au bout de sa langue. Son envie de nier, de cacher cette faiblesse.
- Maintenant, je vais aller dehors prier Daphiel et Maliel. Toi, tu gardes un œil sur eux au cas où. Ava pourra te dissimuler au besoin.
La sorcière hocha la tête lorsque je lui jetai un regard.
- Vous vous installez dans le salon et moi, je vais chercher des renforts.
Je n'attendis pas de réponse pour tourner les talons et sortir de la maison. Il pleuvait encore. Une fine pluie glacée qui aplatit mes plumes. Était arrivé un moment où j'avais renoncé à les dompter. Mes frissons incessants et incontrôlables me faisaient ressembler à une boule de plumes au nom de Belphégor. Lutter ne servait à rien.
Je m'en voulais un peu d'avoir perdu patience avec Meriel. Qu'il ait peur était normal. Pas qu'il s'interpose quand nous essayions de trouver une solution.
Je m'éloignai suffisamment de la maison pour qu'elle ne soit pas visible lorsque Daphiel et Maliel arriveraient. Je n'étais pas totalement inconscient.
Je ne cherchai pas à m'abriter. La pluie était un avantage. Elles ne verraient pas tout de suite que nous allions parler de très puissants démons. Sans compter que ça m'épargnerait les moqueries. J'en avais déjà bien assez avec les deux énergumènes que j'avais pour colocataires. Heureusement que Beahan ne pouvait pas me voir. Ça faisait un moqueur de moins.
Daphiel, priai-je.
Je sentis le moment précis où elle perçut ma prière.
Rahel ?
Sa surprise était audible. Elle me fit sourire.
J'aurais besoin de discuter de quelque chose avec toi. Et Maliel aussi. C'est vraiment important.
Il y eut un court silence.
Je suppose que je peux laisser ma charge une heure ou deux. Je vais chercher Maliel et nous te rejoignons là où tu es.
Je patientai jusqu'à ce qu'elles arrivent. Elles n'avaient pas changé depuis que je le savais rencontrées. Les cheveux flamboyants de Maliel détonnaient sur le paysage monotone autour de nous. Elle m'offrit un large sourire. Les deux femmes vinrent m'enlacer.
- Tu aurais dû t'abriter quelque part ! m'apostropha Daphiel, maternelle. Nous t'aurions trouvé !
- Ce n'est rien, assurai-je en retirant les cheveux blonds qui s'étaient collés à mon visage durant l'étreinte de Daphiel.
Elle me relâcha et sourit.
- Nous étions vraiment inquiètes. Nous avons entendu parler de ce qu'il s'est passé avec Baskiel. C'est horrible, qu'il ait pu nous trahir ainsi.
- Sais-tu ce qui se passe aux Cieux ? poursuivit Maliel. Là-haut, c'est devenu très bizarre. J'étais plus qu'heureuse de prendre une charge. C'est devenu très électrique.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Les Archanges sont agités. Les Dominations patrouillent sans cesse. Tout le monde sait que l'on nous cache des choses. Il y a ceux qui tournent la tête de l'autre côté pour ne pas voir qu'il y a un problème et ceux qui tentent d'obtenir des réponses. Sauf qu'ils n'en trouvent aucune. Depuis l'éclat de Meriel, tous les bureaux sont verrouillés. Sans oublier les patrouilles à toute heure du jour ou de la nuit.
- Tu oublies que l'Archange Michael est tellement sur les nerfs que tous les Cieux bourdonnent d'électricité, pesta Daphiel. Dès que je mets un pied là-bas, j'ai les cheveux qui se dressent sur la tête comme si j'allais me prendre un éclair sur la tête.
- Mais je suppose que ce n'est pas pour ça que tu as prié Daphiel pour que nous venions ici. Que sais-tu, Rahel ?
C'était le moment de vérité. Soit elles étaient avec nous, soit elles tentaient de nous trahir. J'inspirai profondément.
- Vous savez déjà pour les démons qui rôdent. Sauf qu'il y a pire.
- Pire comment ? questionna Maliel, mal à l'aise.
- Laisse-le parler, intervint Daphiel.
Les deux amies échangèrent un long regard. La main de la blonde pesa sur l'épaule de l'autre.
Je commençai par le début. Par l'enquête de mon protégé, par la gravité graduelle qu'avaient pris les choses. Par les mensonges des Cieux, la réalité de ce qu'il se passait. Je terminai avec la théorie de Meriel en évitant soigneusement de prononcer son nom ou de lui faire référence.
Lorsque j'eus terminé, Maliel avait l'air un peu verte et ça tranchait avec ses cheveux roux. De son côté, Daphiel semblait songeuse.
- C'est une bonne chose que tu travailles avec Meriel, dit-elle.
J'avalai ma salive de travers. Elle haussa un sourcil.
- Je ne suis pas idiote et je reconnais une déduction de Meriel quand j'en entends une. Il a l'esprit le plus organisé que je connaisse. Sa façon d'exprimer ses idées est aussi très reconnaissable.
- Qu'est-ce que vous allez faire ? questionnai-je, brusquement sur la défensive.
Elles sourirent.
- Vous aider, évidemment ! se récria Maliel.
Je soupirai de soulagement. Nonobstant, ce n'était que des mots. Elles pouvaient nous trahir dès qu'elles sauraient où se trouve Meriel. Elles avaient peut-être conscience que je travaillais avec lui mais ce n'était pas assez. Si elles voulaient être écoutées, il leur faudrait le localiser.
- Après ce que tu viens de nous dire, on ne peut plus détourner le regard, Rahel, insista Daphiel. Et je suppose que tu nous as priées parce que vous avez besoin d'aide.
- En même temps, ils sont coupés des Cieux, releva Maliel. Plus personne n'ignore que vous collaborez. Si tu montes quémander de l'aide, tu finiras en prison.
- Mais nous ? On peut t'aider. On peut remonter aux Cieux comme bon nous semble et pas mal de monde nous doit des faveurs. S'il vous faut des informations, on peut les obtenir.
J'hésitai. Il nous fallait empêcher Belphégor d'agir. Si c'était bien lui.
- Vous avez besoin d'aide, Rahel. Je sais que tu veux protéger Meriel et que te promettre que l'on veut juste vous aider ne changera rien mais c'est la vérité. Tout ce que l'on veut, c'est empêcher les démons de faire plus de dégâts et protéger les humains. C'est pour ça que nous passons tant de temps sur Terre. Nous ne restons pas plus que nécessaire aux Cieux.
J'avais envie de la croire mais étais-je prêt à prendre ce risque ?
- Il y a une solution, réalisa Maliel. Dis-nous ce dont tu as besoin et nous te l'apporterons à toi dans un endroit neutre. Tu peux en discuter avec Meriel avant de nous prier à nouveau pour nous dire ce qu'il te faut.
- C'est une très bonne idée ! se réjouit Daphiel. Qu'en dis-tu ?
Il y avait peu de risques à suivre l'idée de Maliel. Au pire, je serais celui qui devrait assumer les conséquences face aux Cieux et Meriel pourrait continuer à protéger Declan et Ava.
- Faisons ça, décidai-je.
Elles sourirent à l'unisson.
- Prie l'une de nous deux dès que tu sais ce dont tu as besoin.
L'escalier apparut derrière elles et les emporta avec lui.
Je m'ébrouai pour me débarrasser d'un maximum d'eau qui alourdissait mes ailes. Il était temps de retourner à l'intérieur et d'affronter la réaction de Meriel.
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NdlA : Alors ? Des avis ? Des théories ? On avance dans l'histoire alors vous devriez avoir des prévisions sur ce qui va se passer, non ?!
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