22 décembre 🎄
Non. Juste non. J'ai ce droit encore ou pas?
Une dépression est vite arrivé, comme une blessure. On met des année a construire quelque chose, quelques secondes à le déconstruire et encore plus a le réparer. Prenons la naissance. On met environ huit-neuf mois en moyenne pour donner la vie, une seconde pour l'enlever. Alors une blessure, physique ou mentale, est plus ou moins dure à soigner. Mais les blessures mentales sont toujours les plus compliquées. Car le physique peut et affecte le mentale alors que l'inverse peut être vrai mais est beaucoup moins général.
Pdv Hiro
Ma soeur me manquait. Cruellement. Je savais que James lui en faisait baver. Mais on avait établi un plan avec l'imbécile qui me servait de meilleur ami et qui lui servait d'amoureux même si c'était un peu flou à ce niveau. Julia nous avait beaucoup, beaucoup, beaucoup aidé.
On était dans la cuisine, a réviser les détails du plan prévu pour dans deux jours. Ça sentait bon, Mike avait fait des crêpes. Lui aussi se morfondait, mais on avançait tant bien que mal. On allait y arriver.
Julia était parti en haut dans sa chambre. Mes pensées dévièrent vers elle a leur méchante habitude Elle était belle, intelligente, supra parfaite. J'entendais la voix de ma soeur me dire:
"Hiro, les rôles s'inverse. Il y a peu, tu me disais que j'étais amoureuse et tu m'ouvrais les yeux. Aujourd'hui, je te le dis, tu es amoureux de Julia."
La galère. Avant, je lui aurais dit concrètement ce que je pensais mais outre le fait qu'elle soit plus jeune, un détail, je n'avais pas envie de lui faire peur et de la perdre.
-Hiro? Va chercher Ju st'euplait! me lança Mike.
-J'y vais.
Je monte rapidement les escaliers et toque a la chambre de Julia. Pas de réponse, je l'ouvre donc et me cogne contre elle. Je m'écarte et sans réfléchir, je pose mes lèvres sur les siennes.
Encore mieux que tout ce que j'avais imaginé. Elle répond, étonnamment, ce qui ne me donne aucune envie d'arrêter. Mais il le faut.
-Désolée Julia... je murmure
-De quoi?
-Bah, de ça.
-Ah, tu veux dire de ça.
Elle me re-embrasse, je suis comme dans un rêve.
Elle se re-ecarte, malheureusement, et je lui lance
-Donc c'est envisageable?
-Hiro, soupire t-elle, apprends a réfléchir et à mettre des mots sur les choses.
-Donc, petite Julia, envisagerais-tu une relations autre qu'amicale avec moi?
-A ton avis?
-Oui.
-Donc oui.
Ok. Tout ça s'est fait si facilement... Je stressais pour rien apparemment. Et apparemment, la petite Julia devant moi n'est plus si petite pour s'exprimer avec tant de facilité. On la prend pour une petite fille mais c'est une vraie jeune femme.
-Par contre, Hiro, on le dit pas tout de suite À Mike, hein? A personne enfaite.
-Évidemment.
Et on descend.
C'est ainsi que miss Julia Kelly Clums a volé mon coeur.
Beurk, trop d'amour en cette phrase.
Pdv Angélie
Il me manque, il me manque, il me manque. Je me réveille une enième fois dans ce lieu détestable. Enfin, c'est la deuxième fois mais c'est déjà trop. Je veux partir. On m'a toujours dit, quand on veut, on peut. Alors je vais y aller. J'ai une idée.
Je me lève, lentement, essuie les larmes brièvement coulée au coin de mes yeux et m'habille. En bas, un James amoureux. Mais préoccupé.
-Qu'est-ce qu'il se passa, James?
-Un léger problème avec Daniel, je vais devoir m'absenter.
Ca ne pouvait pas tomber mieux.
-Oh non... Ce n'est pas très grave, je t'attends sagement ici.
-Tu as interêt.
Il me l'a dit froidement, comme si il s'attendait à ce que je fasse une connerie.
-Ne t'inquiète pas pour ça.
Il me claque un baiser et sort en verrouillant la porte.
Je n'aurais pas cru ça si facile. Maintenant, je vais être égoïste et partir.
L'adrénaline commence à monter, je vais le faire.
Mes affaires sont un peu entassés dans un sac à dos, en vrac et je sort par la fenêtre du premier, toutes les portes fenêtres du bas sont verrouillés. En sautant, je me fais super mal à la cheville, mais respirer l'air frais me fait du bien. Je ne suis ici que depuis deux jours, et c'est déjà trop. Alors je cours à n'en plus pouvoir, ne sachant pas où aller, mais j'y vais. Je ne reconnais pas la ville, évidemment. J'ai un peu d'argent, alors je rentre vite fait dans une pharmacie (en Amérique, une pharmacie c'est aussi une librairie) et achète une carte pré-payé avec un vieux téléphone, ainsi qu'un Mars. Je rabats ma capuche de mon sweat noir pour qu'on ne me reconnaisse pas et je cours encore un peu. Enfin, je retrouve le centre-ville. Mais où suis-je? Bonne question.
De mémoire, je compose le numéro de Mike, le premier qui me vient à l'esprit.
-Ouais, allo?
Bon dieu, sa voix... Elle m'a tant manquée.
-Ne raccroche pas. Ne décroche pas si on te rappelle ensuite. Ne décroche que si tu entends une sonnerie, que je raccroche puis que je te rappelle. Okay? Parfait. Mike, c'est ta Jelly.
-Jelly? Comment je peux en être sur?
-Putain Mike! Jelly Belly, cliché. Nerve, Nos clichés contraires, putain!
-Jelly! Tu es où? Tu vas bien? Je vais venir. Tu m'as tant manquée... Je dois faire quoi?
-Je suis dans un parc à côté d'un stade, George Mickaël apparemment. Ne viens pas. Je vais juste te demander quelques trucs, ok?
-Oui mais est-ce que tu vas bien?
-En premier, dis à mon frère que ça va mais qu'il faut pas chercher à essayer de faire un plan ou autre chose.
-Jelly! Je lui dirais mais est-ce que tu vas bien?
Aucune utilité, moi je dis il est borgnée, c'est pas possible. Bon, inutile de tout compliquer, autant répondre.
-Non. Bref, on se rejoint demain, trouve des passeports pour la France. Là-bas, je serai en sécurité.
-Attends, ok, mais il t'a fait quoi?
-Oublie tout. Je vois quelqu'un arriver. Au revoir. Et n'oublie pas le code. Salut, je t'aime.
-Jelly, moi aussi.
Je raccroche, brisée, et voit Samuel s'avancer vers moi. C'est le début des emmerdes. Je jette le téléphone par terre et l'écrase en mille morceaux avec mon talon, vérifiant que la carte sim et qu'il est bien foutu. Samuel parvient enfin jusqu'à moi. Il ne me reste plus qu'à survivre.
-Alors, comme ça, on voulait partir? me demande t-il, un sourire narquois en coin.
-Peut-être bien.
-Qui tu protéges comme ça, Angélie?
-C'est ton problème?
-Non, mais ne t'inquiètes pas que James va bien s'occuper de toi.
Il m'attrape par le bras et je me dégage. Je ne me contrôle plus. Je lui balance un énorme coup de pied dans l'entrejambe et tandis qu'il accuse le coup, je cours.
Le paysage défile, les foulées s'étirent, je mets en pratique tout ce que j'ai pu apprendre en cours de sport, pour une fois que l'EPS sert à quelquechose! Bien se projeter, étirer ses foulées.
Je cours pendant bien dix minutes quand un coup me plonge dans l'obscurité la plus totale.
ATTENTION SCENE VIOLENTE QUI SUIT. Je suis consciente de ce que j'écris, donc j'informe.
Quand je me réveille, je suis attachée au lit, James devant moi.
-Alors comme ça, on part sans me prévenir?
-Je serais revenue...
-Ne ment pas.
-Juste pour amocher ta gueule d'ange, amour.
J'ai presque craché ce mot. Entendre sa voix m'a donné du courage alors que j'allais abandonner.
-Tais-toi, ma petite, tu oublie qui est le maître.
Il me gifle et j'ai l'impression que ma tête va se décoller. Puis un coup dans le ventre, un autre dans ma pommette et un dernier dans le ventre. J'encaisse, sans broncher.
-Qui aimes-tu? Qui protège tu?
-Je ne te le dirais jamais.
Plus la peine de mentir, il sait tout, je le sais dans son regard.
-Je trouverais.
-Non. Toute trace de ma vie avec lui est effacé, le téléphone est hs.
-N'oublie pas que tu rêve, Angélie. J'entends tout, je ne dors plus. Je connais déjà son nom. Cela réduit les recherches. Je vais chercher dans ton passé et je vais trouver, miss Boyer.
Sa voix était glaciale, la face sombre de Double J avait de nouveau repris le dessus.
6je ne te dirais rien, répéta la jeune fille.
-Tu vas tout me dire ou, comme je te le disais, je vais lapprendre seul et les conséquences seront dautant plus désastreuses.
Angélie hésita, mais se reprit vite quand elle comprit bien vite que James ne faisait quappliquer ses méthodes dinterrogatoire.
-Dit moi, ma belle, ce Mike aurait-il une relation avec toi ?
-Non.
-tututu. Ne serait-il pas la cause de ton regard amoureux ne métant pas destiné.
-JeEuh
-Tu crois tout savoir, hein ?
-oh ? Angélie serait-elle surprise que jai été lucide ?
-Non.
-Chuuuuut, tu en as déjà trop dis. Alors maintenant, tais-toi, ou alors dis-moi son nom de famille.
-Je ne le connais pas.
-Donc il est moins intime que ce que je crois.
-Cest ce que je te dis.
-Ou alors tu me trompes juste. DIT LE MOI !
-Je ne dirais rien.
-Bien alors. Dors, je m'occuperai de toi demain. Reve de lui, ça m'aidera.
Il afficha un rictus sinistre et me laissa en plan, toujours attachée. Je fondis en pleurs. J'ai mal, j'ai peur, j'ai faim, je n'en peux plus.
Je vais craquer.
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