18 décembre 🎄
Il était une fois, la vie. Un super projet de base qui partit vite ne cacahuètes. Non?
Chaque personne a un démon en lui, qu'il refoule plus ou moins, ou le laisse complètement s'emparer de lui. Chacun vit ça différemment, le gère différemment, pourtant la majorité des gens ont la même réaction. Nos démons nous poursuivront toujours, quoique que l'on dise, que l'on fasse. Ils peuvent s'effacer, se faire oublier un temps mais jamais ils ne disparaitront. C'est comme ça, cela fait partie aussi du processus de la vie, c'est un des nombreux prix à payer. Après, certains réussissent à les contrôler. Les démons peuvent se manifester sous toutes formes, peuvent être n'importe quoi. Mais une chose est sûre et commune à tous, ils sont là. Présents à chaque instant, on y pense plus ou moins. Quand une personne a plusieurs démons, ils sont fréquemment relies par un point commun, même infime. Car finalement chaque personne a une peur majoritaire. Si l'on cherche bien, on obtient cette conclusion.
Depuis la nuit des temps, on cherche a les combattre mais c'est peine perdue pour tous. Ils seront toujours plus forts. On peut les battre, vivre avec, coopérer, les accepter, mais jamais les vaincre éternellement. Alors rentrons-nous ça dans le crâne et tout ira mieux. Normalement.
La nuit noire m'enveloppait. Je courais à n'en plus pouvoir, mn souffle se fit court, saccadée. Mes jambes sont de plus en plus lourdes, mais je continues de courir, pour ma vie. Je tourne à gauche, tandis que l'air frais me bat les joues. J'ai peur. J'ai froid. Je suis transie. Je tourne à droite, j'espère tomber sur un lieu public, un cinéma, un parking, quelque chose!
Au lieu de ça, c'est un cul de sac. Je les vois se rapprocher dangereusement, je me colle au mur, peut-être vais-je disparaître ? (Oksa Pollock) Non, je suis conne, putain. Ils m'immobilisent et je connais la suite.James arrivent. Il n'est pas du mauvais cote du cliché. Il n'est pas le cliche typique du badboy. Il est pas mal, mais surtout il dégage une putain d'assurance et il a cette façon de sourire que seule les dragueurs ont. Il me regarde, s'approche et murmure à mon oreille, tandis que des larmes coulent sur mes joues. Froides et glaciales, les larmes. Des larmes de peurs.
"Comme on se revoit..."
Elle se redresse brusquement, en larmes, sa respiration est courte et saccadée. Elle halète un instant, avant de s'en rendre compte que ce n'était qu'un rêve. Qu'un cauchemar. Qui va sûrement se réaliser, d'accord, mais James déteste la vulgarité et faire poursuivre l'amour de sa vie dans une ruelle sombre en fait partie. Alors non, son kidnapping sera plus classe, c'est certain. Ouah! Quelle réconfort!
La nuit s'est installée depuis peu, apparemment, vu l'heure matinale qu'indique son réveil. 0:07.
On est le 18. Elle rentre le 26. Plus que 8 jours a tenir James écartée et elle' pourra s'en aller sans faire de mal à personne. Enfin.
Peureuse, elle retourne sous sa couberure. Elle veut juste dormir.
Pdv Angélie
-Angélie? T'es là?
-Entre!
Je vois Hiro rentrer, dépitée. Mon téléphone n'a pas bouger depuis hier, je n'ose pas aller le voir. Il m'a informée du dernier message, malheureusement.
Pour l'heure, je suis devant le meilleure film du monde communément appelé Nerve, avec des bonbons et un grand pot de Nutella. Je suis triste, alors je teste l'image complètement cliché de série+bouffe. Ma vie normale va bientôt s'arrêter. Je le sais, je le sens, c'est la meilleure solution. Je le sais, mais je n'arrive pas à l'accepter.
Je me rend compte que je suis exactement le style de filles derrière qui le lecteur gueule parce qu'elle se bouge pas le cul. Derrière qui j'ai gueule parce qu'elles étaient trop connes.
Mais j'ai jugée trop vite. Quand on est arrives a un lieu sans issue, que faire? Profiter de ce qu'il nous reste.
Mais quand il ne nous reste rien? Ma jument est a des milliers de kilomètres de moi et je pleure rien que d'y penser. Idem, des que je sens l'odeur de mon frère ou entend sa voix, je pense a notre future séparation. Cela ressemble trop a des adieux a retardement et dieu sait comme je déteste les adieux.
Alors je me réfugie sous ma couette et essaye de ne pas tout de suite penser a ma vie actuelle.
Oh trop tard. Mon cerveau est parti.
Je m'appelle Angélie Hunter de mon père Marc. J'ai un Frere, Hiro et une Mere, Sofia.
Mes parents? Inexistants, malheureusement. Ils vivaient ensemble, très heureux, jusqu'à ce que maman soit muté en France, quand j'étais petite. Ils se sont rendus compte qu'il ne s'aimaient plus. Hiro me manquait, mais juste l'idée d'aller le voir ainsi que mon père était réfutée directement par maman. Ils ne s'étaient pas séparées en excellent termes, a vrai dire.
Maman s'est mise à devenir une pute, clairement, mais sans l'argent. Elle changeait tous les deux mois, environ, et cela me répugnait. Je suis même aller chez ma tante trois mois, mais elle a fini par mourir, un des moments les plus tristes de ma vie, et sa famille qui ne m'aimaient pas m'a renvoyée chez moi. L'assistante sociale est venue, une fois, sauf que c'était une période avec un bon. Il était super, comme beau-pere, un des rares. Du coup, ca ete l'unqiue visite de l'assitante sociale. Et puis j'ai rencontrée James. Lui, il ma fait croire a des rêves de princesses. Que j'étais unique au monde. J'y ait cru. James était classe, bourrée de fric, même si il était jeune, 17 ans. Il vivait seule, enfin avec un oncle jamais présent, et un superbe héritage. Mais il trempait dans les combines de drogue de la mafia, car oui il existe une mafia a Paris, comme a Marseille ou en Corse. J'ai même effectuée des courses pour lui, je vivais chez lui, il était mon prince. Je me rendais compte, quand il était pas la, que je préférais mon existence avec ma mère car il me tapait, parfois. Souvent. Les rares fois ou je sortais, c'était pour aller au centre équestre. J'aurais vraiment voulu dire que je me suis rendu compte de ma connerie et que je suis partie. C'est a moitié vrai. Je me suis rendue compte de la merde dans laquelle j'étais, mais j'étais amoureuse, aussi idiote et sot que je suis. Amoureuse du cote bon de mon prince. Je l'appelais double J car il était comme double face, avec feux caractères.
Par conséquent, on ne peut pas dire qu'il m'a violee car j'étais amoureuse. Mais je n'étais pas pour pour autant. Sa m'a brisée encore plus, il a obtenue ce qu'il voulait, un moi qu'il pourrait reconstruire comme il voulait.
Sauf que j'ai vue claire dans son jeu. Un soir où il est parti faire un gros coup, j'ai fait une lettre à la police détaillant tout ce que je savais sur la mafia, c'est a dire beaucoup car il s'en foutait de moi, clairement.
Et je me suis taillée les veines, je n'avais plus d'existence valables. Je ne savais plus où j'en étais. Je ne montais plus, ma jument allait être vendue. Je n'avais plus de famille, ma meilleure amie était un joignable car j'étais sans téléphone. La police et la loi ne l'aiderait pas, ils seraient toujours pour l'argent, donc James. Et je suis morte.
Enfin, apparemment, pas totalement car je me suis "réveillée" quelques semaines après, mon frère en larmes et Grace avec. Et c'est tout. Mon père était occupé et avait promis de passer me voir, ma mère avait zappé dans son nuage d'alcool sa fille. Je ne peux pas dire qu'Hiro et Grace m'ont été inutile, tout simplement car je n'en ai pas le droit et ça serait faux. Je suis toujours pour la vérité, de toute façon
La police, bien heureusement, n'a pas trouvé ma lettre, car un complice à James l'a trouvée avant. Heureusement? Oui, si mon plan avait marché, je n'aurais rien eu à craindre des représailles lors de leur sortie/vasion de prison, des familles encore libre.
Des complices étant passé entre les mailles du filet fautes de preuves. Bah non, car j'aurais été morte et James ne connaissait pas mes amis, Hiro n'as pas le même nom que moi et sait se défendre. Mais maintenant, j'aurais eu à craindre tout cela, ainsi que Grace et Hiro.*
Alors, oui, heureusement. James est finalement partis en prison deux ans pour mon témoignage de séquestration, qui n'as pas cher pesée dans la balance, et pour les quelques stupéfiants doux trouvées dans sa maison. Mais, encore faute de preuve, ils n'ont rien pu faire d'autres.
-Angélie?
La voix de mon frère me ramène à la réalité, loin de cet épisode douloureux.
-Papa n'est pas là, il est injoignable... Je suis allé à la police, ils m'ont répliqué que ce n'était pas leurs affaires, ce n'est même pas le même continent. Ils m'ont expliqué qu'ils pourrait très bien demandé aux douanes de érifier lesnoms des passeports, mais
pour faire quoi après? On doit se débrouiller seul...
-Je te l'avais dit, Hiro... Ne t'inquiète pas. Je m'en suis sortie une fois, non? Je m'en sortirais une deuxième fois.
Ma voix se casse, tellement mon mensonge est gros et faux. Hiro me regarde avait un air dépité, en colère mais surtout triste.
-Quelqu'un veut te voir, Angélie.
-Qui?
S'il vous plaît, pas lui...
-Mike...
-Non.
Non, non, non. Je ne peux pas, je suis peut-être hyper lâche, mais non!
Hiro s'efface et un temps, j'espere qu'il a entendu le désespoir dans ma voix. Soit il l'a zappé, soit il ne l'as pas entendu, mais le résultat est là et ma prière n'est pas exaucée.
Un Mike un peu gêné apparaît à la porte. Tout de suite, je remarque ses cheveux en bataille à leurs habitude mais pas coiffé, cette fois-ci, ses cernes et son expression inquiète, malgré le sourire, raté, qu'il tente d'esquisser. Sans grand succès, il faut l'avouer.
-Salut.
-Salut.
Oulah, moment gênant. Sa voix, rauque et chaude, est elle aussi fatigué. A sa mine, je devine qu'il s'inquiete car Hiro à du lui raconter toute l'histoire.
Ou plutôt les grandes lignes, le connaissant.
Hiro n'aurait jamais divulguée mon histoire sans mon accord a quiconque, meme si je suis inconsciente. Ou il hesiterai longtemps si c'est vital. Il est vraiment adorable, en verite.
La fille qui l'obtiendra aura beaucoup de chance, cela m'etonne d'ailleurs qu'il n'ait pas de copine, pas vraiment en tout cas. Il faudra penser à lui demander.
je vois bien qui avec lui d'ailleurs? Hum. . . Julia. bizarrement C' est elle que se vois le plus approprie pour mon grand frere. Meme si ils ont quelques années d'écart, leurs caracteres sont semblables et se completent à la fois. Parfait, quoi. Mais je m'égare, et un Mike attend toujours sur le pas de la porte. Mike...
Direct je repose les yeux sur lui, je repense à nos baisers, nos promesses... Notre histoire n'as pas duré plus d'un jours, finalement, même si j'aurais tenue volontiers plus longtemps, pour une fois... Je m'arrête tout de suite. Il ne peut rien se passer, le message de James prouve comment cela peut se terminer.
Pdv Mike
Elle relève enfin la tête vers mois, je n'en peux plus. J'ai envie de me précipiter sur son lit défait et de la prendre dans mes bras, comme les autres fois où on dormait.
J'ai à peine entraperçu son rire hier, et il me manque déjà, comme son sourire, le vrai, le sincère, qui lui fait des mini-pattes d'oies au coin des yeux et qui dévoile ses dents dignes d'un sourire colgate. Elle m'a expliqué que sa dent de devant droite est fausse, d'ailleurs, car elle se l'est cassée au cheval.
Elle a été cassé nette et ducoup, ma Jelly port maintenant une réplique parfaite de celle d'à côté, on ne le voit pas même si on le sait.
Ses beaux cheveux ne sont pas dans leurs meilleurs jour non plus, mais ils sont toujours sublimes même emmelés. A son habitude, elle les a ramenés dans un chignon très vite fait, sur le point de lâcher, avec des mèches s'échappant de partout. Ses beaux yeux bleus clairs se sont foncés et sont embués de larmes, de tourment et de... je ne sais pas, et cela me trouble. Elle est vêtue d'un pyjama tout simple, à so habitude, sa simplicité sophistiquée lui va si bien..
D'ailleurs, je n'en peux plus. J'ai besoin de la prendre dans mes bras, là maintenant. Elle m'a trop manquée. Evidemment, Hiro m'a tenu au courant dans les grandes lignes de ce qu'il m'avait raocntée dans les grandes lignes. Je sais qu'il prend des précautions, ne connaissant pas exactement la volonté de sa soeur.
Mais je sais, même si il ne m'a l'as pas forcément dit, qu'elle est allée à l'hopital, et pas deux heures. En même temps, Hiro est un bon ami et il a un mur dédié à sa soeur. Ok, ça peut faire un peu glauque dit comme ça, mais c'était sa première afafire en tant que journaliste, métier qu'il veut faire. Moi, je ne sais pas du tout ce que je veux faire. Quelque chose avec l'enseignement, je crois, ou la restauration.
Pdv Angélie
Je le vois hésiter, réflechir, hésiter, puis s'approcher et m'enlacer. Punaise, il m'avait trop manqué. Je n'ai pas le droit, je sais, mais je n'arrive pas à lutter contre... contre ça. Je me blottis au mieux contre lui, trouvant ma place facilement, et on échange un calin desespérée, triste, protecteur, solidaire,
Un peu de tout ça. Amoureux? Un peu, aussi, je suppose.
Finalement, il s'écarte quand le ding de mon téléphone me fait sursauter. Gentiment, il va le chercher sans lire le message, ce que j'apprécie, au pied du mur,
et me le ramène. Tremblante de ce que les lettres pourraient former comme mots qui pourraient m'annoncer des nouvelles plus ou moins, surtout moins, bonnes
je le lis du bout des lèvres.
De James
Salut mon chaton,
Je prend l'avion demain à 8:00. Vient me chercher à l'aéroport, s'il te plaît. Comme tu veux.
Ou alors, attends-moi chez toi, c'est peut-être plus pratique pour les bagages. Pressé de te
retrouver, j'ai des surprises, bientôt le roi et sa reine pourront reprendre leurs affaires...
Double J.
L'ultimatum est lancée, le coeur de la jeune fille bat à cent à l'heure dans sa poitrine. Au bout de ce cellulaire, celui qui l'aime, elle croit, et qu'elle redoute, celui qui a occupée son adolescence et, en quelque sorte, lui as permis de forger son caractère. Celui qui fait partie de son passé et bientôt de son présent, apparemment. A côté d'elle, celui qui a démontré qu'elle était quelque chose pour lui, celui qui est en train de la réconforter, son présent et dans une autre vie, son futur, éventuellement. Celui qu'elle croit aimer.
Si elle devait choisir, le choix serait tout fait. Mais le choix ne dépend pas que d'elle, à leur plus grand malheur.
-Tu devrais partir, Mike.
-Je sais pas... Promis, pas de conneries, ok?
-Promis. Tout bien réflechie, reste dormir... Ce sera plus pratique.
-Juste plus pratique?
-Pff, arrête. T'as compris.
-Mouais, je vais prendre ça pour un "Mike, tu m'as trop manqué, je veux dormir avec toi ce soir."
-Si ça te fait plaisir. Mais juste dormir.
-Je vais préparer à manger, à tout de suite.
Il déposa un baiser furtif sur les lèvres d'Angélie qui leve les yeux au ciel, mais apprécia le geste.
Et voilà. Le mal était fait. A peine était-il arrivé que toutes ses belles résolutions étaient envolés et qu'elle avait envie, très envie, d'être égoïste, pour une fois. Mais elle n'en avait pas le droit.
Bien plus tard, une fois les pizzas mangés et le film finit, ils allèrent se coucher. Hiro était allée dormir chez Mike pour que Julia ne soit pas seule.
Tandis qu'il se couchait à ses côtés et qu'il l'enlaçait, une question taraudait Angélie. Alors que le sommeil l'emportait, elle résonna plus fort dans ses pensées.
"Je l'aime. Mais est-ce que je suis amoureuse?"
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