16 décembre 🎄
Pourquoi nier l'évidence qui se déroule juste sous nos yeux? Car la réalité est trop dur à affronter.
Un doux matin de décembre, mois de Noël et autres réjouissances. On commence ou on finit de faire les magasins, de préparer un bal. Les oiseaux ont migré, les animaux ont hiberner, tout est calme. Même dans les villes qui tournent à plein régime, le temps semble s'être suspendue quand les premiers vrais flocons de neiges sont apparus dans le ciel et qu'ils ne se sont pas écrasés comme l'eau qu'ils sont. La vraie neige, plus personne n'y croyait avec le réchauffement climatique. Et pourtant, dans la ville de Jelly et Mike, ça Existe. La neige tombe doucement depuis quatre heures du matin, se posant délicatement sur la couche où les autres flocons de neiges reposent déjà. Le ciel est bleu, la neige est blanche et réfléchissante.
Rayons de soleil qui traverse les rideaux de la petite chambre, d'ailleurs. Ils sont dans un hôtel, ils n'avaient pas le courage de rentrer après la soirée qu'ils avaient passé. Ils ne l'ont pas fait, car Angélie ne l'a jamais fait avec amour. Elle veut attendre et il comprend. Alors ils se sont contentés de dormir, collés l'un à l'autre, dans les bras l'un de l'autre, dans les draps immaculés de l'hôtel.
Finalement, leur relation reste la même , ils dorment pareil.
C'est Mike qui se réveille en premier. Il a à peine ouvert les yeux que sa bien-aimée se retourne pour planter ses iris dans les siens. Elle a une façon de le regarder qui le chamboule toujours. Il se penche pour l'embrasser mais elle refuse doucement. Il s'inquiète. Regrette t-elle les baisers de la veille? Devant sa mine perturbée, elle lui explique
-Mike... T'inquiète pas. C'est juste que tu pues de la gueule.
Pdv Mike
Ah ok. Sympa, Toujours. Cette fille a le don de me rendre fou. Je vais me brosser les dents, m'habiller puis elle fait de même. On est prêt à partir, et même si le monsieur de l'accueil reluque un peu trop ma Jelly, je suis heureux. Satisfait.
Elle est à moi. Rien qu'à moi. Je comprends mieux l'expression être fou amoureux, maintenant. Je pourrais faire n'importe quoi pour elle.
On a froid tous les deux et on est pressés de rentrer. J'achète deux chocolats chauds et deux pain au chocolats et mets le chauffage à fond dans la vieille voiture. Je conduis, elle mange, cela semble convenir à tous le monde.
Le début se fait dans un silence tranquille. On ne se parle pas parce qu'on en a pas besoin. Elle émergé de son sommeil, fixe la route comme si c'était une boîte de bonbons, ou plutôt un cheval pour elle. Comme hypnotisée. Moi, ce moment me parait magique, je ne peux rien dire, je ne peux rien faire, alors je profite.
Elle a relever ses jolis cheveux en un chignon mal ordonnée, mit son Jean et mon gros sweat. Elle est trop mignonne
On passe quatres heures dans la voiture, les bouchons sont monstrueux.
Je te vois soucieuse et je n'aime pas ça, ma Jelly d'amour.
Pour te changer les idées, je décidé de faire ce qui marche le mieux avec moi et Julia pour se concentrer sur la beauté d'un moment.
Je lance ma playlist magique de mon téléphone connectée aux enceintes de la voiture et la magie opére. On commence à chanter, puis tu mets des chansons en français. Je découvre tes gouts et un petit bout de la culture française, même si tu l'avoue écouter plus du rap français et de la variété espagnole, allemande et anglaise. Tu me passionnés.
Tu lances La Parisienne de Christophe Maé.
Tu m'expliquer que tu ne l'écoute pas énormément en temps normal mais que cette chanson, tu l'affectionnes car elle te rappelle de bons souvenirs.
J'essaye de te suivre dans le refrain, sans succès , et j'avoue que ton rire fabuleux me déstabilise.
Puis tu mets "des vieilles chansons françaises" . Il y en a pour tous les gouts. Je comprends un tout petit peu mais j'aime ça, le son, la mélodie.
Quand tu repasses enfin en anglais, tu mets une musique qui met inconnu, pourtant tu la connait très bien toi. C'est Ride de Lowell.
Suit une des musiques préférées de Julia, C.R.E.A.M de Wu-Tang. Tu m'expliquer que tu m'as découvert avec ton film préfère ,Nerve, et que tu est absolument fan de ce film.
Tu me fait remarquer d'ailleurs qu'Elliot a une légère ressemblance avec JP Guerrero.
-Mike, me demande-tu, ce n'est pas rien, hein?
-Non, ce n'est pas rien, Jelly.
-Promets-le moi. Tu as compris que j'étais réticente, donc promets-le moi.
-Je te le promets, ma Jelly. Tout simplement car tu me fais rire, tu me fais pleurer, je suis heureuse quand tu l'es et je souffre quand tu ne l'es pas. Pas dès que je t'aie vue, quand même pas, mais presque instentanément, je suis tombé amoureux de toi, Jelly, et ça, ce n'est pas rien, je te le promets. T'as peut-être entendue des rumeurs sur moi, tus sais que je m'engage pas trop avec les filles, avec toi je te jure que c'est pas pareil, tout simplement. Tu me rend fou et cette sensation dans mon ventre, je l'ai jamais encore connu. Je pourrais faire n'importe quoi pour toit, tout simplement car je t'aime, Jelly.
Elle me regarde et m'embrasse, tout simplement. Je crois que c'est le meilleur baiser que j'ai jamais eu. Outre le fait qu'elle embrasse super bien, dieu comme c'est agréable de partager un moment de ce type avec la fille qu'on aime.
On passes un superbe après-midi. Quand je me gare devant chez toi, tu ne m'invites pas à rentrer, je m'en fous. Ce qui m'inquiète, par contre, c'est l'ombre encore présente dans tes yeux que je n'ai encore jamais vu sans. Mais je sais qu'elle ne fait pas partie initialement de ce regard. Et elle foncé de plus en plus tandis que tu t'approches de moi.
Tu m'embrasses, doucement, t'éloigner puis vient me re-embrasser. Ce dernier baiser m'inquiète , il ressemble justement trop à un dernier baiser.
Mais je passe outre. Je ne sais pas énormément de choses sur toi, meme si j'ai l'impression de te connaître depuis toujours, ma petite Jelly.
Mais je t'avoue que j'ai une peur bleue, d'un bleu encore plus intense que tes yeux si c'est possible, de te perdre, ma Jelly.
Car je t'aime.
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