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Chapitre 13


Chapitre 12 : Visite à l'hôpital

KALLY

Debout derrière la porte de la chambre de mon frère et de son ami, je regardais le bouquet de fleurs acheté à la boutique de l'hôpital. J'hésitai à entrer, ne sachant si ma visite activerait leur palpitant.

Une agitation dans le couloir me tira de mes pensées. Je me tournai et je vis les infirmières s'activer autour d'une vieille dame momifiée sur une chaise roulante, qui saignait du nez. Elle semblait avoir perdu connaissance.

- Que s'est-il passé, Samantha ? demanda l'infirmière cheffe à une jeune femme.

Cette dernière avait rougi jusqu'à la racine de ses cheveux. Elle devait être une stagiaire car sa tenue n'était pas blanche mais rose.

- Ne me dites pas que vous l'avez fait tomber comme ce pauvre monsieur Ruter ?

- Oh non, pas du tout, Madame, s'empressa-t-elle de répondre en agitant ses mains.

L'infirmière cheffe se redressa et s'impatienta :

- Mais racontez donc, mademoiselle !

La jeune femme semblait de plus en plus gênée, croisant et décroisant ses doigts nerveusement.

- Nous étions en train de nous promener. Il faisait un peu chaud pour Mademoiselle Milo à cause de tous ces bandages, alors nous restions à l'ombre des arbres. Je lui montrai le petit étang avec les poissons rouges.

« Mademoiselle » ? Cette dame âgée n'avait jamais été mariée ? J'étais très curieuse de connaître la suite de cette histoire. Je m'aperçus que je n'étais pas seule à m'intéresser à leur sujet de conversation. Un gars d'une trentaine d'année adossé contre un mur avait tendu l'oreille. Apparence patibulaire, cicatrice à son arcade gauche, il mâchouillait un chewing-gum d'un air décontracté, près de l'issu de secours.

- Mademoiselle Milo me racontait combien la mort de son petit Pilou l'affectait. Elle m'a même montré une photo de ce doux petit animal. Si vous saviez combien il était mignon ...

L'infirmière cheffe balaya son apitoiement pour l'inviter à accélérer son histoire.

- Et bien, que s'est-il donc passé pour que cette mamie se retrouve avec le nez fracturé ?

La jeune femme se décomposa et elle baissa le son de sa voix, me contraignant à me rapprocher discrètement.

- Mademoiselle Milo a commencé à s'agiter sur son fauteuil, en se remémorant la tragédie de la veille au soir. Vous savez... Il y a un gros pervers dans son immeuble. Il lui a déjà montré sa ...

- Sa quoi ? demanda l'infirmière cheffe tant la voix de la jeune femme était basse.

- Sa... vous savez, sa ... zigounette.

L'infirmière cheffe écarquilla les yeux, outragée. Moi-même, j'étais choquée qu'un individu puisse de la sorte se comporter avec une adorable petite dame.

- Ce voisin serait également un adepte du sa...sa...

- Sa quoi ? questionna son aînée, son impatience grandissante.

- Sadomasochisme.

- Oh ! s'exclama l'infirmière cheffe.

La jeune femme poursuivit :

- Ils ont en parlé aux journaux. Et à ce propos...

Elle se pencha sur le fauteuil et prit un urinoir avec un journal froissé à l'intérieur.

- D'où sortez-vous cela ? demanda l'infirmière cheffe.

- Alors que Mademoiselle Milo me racontait les acrobaties de son voisin avec des prostituées clandestines, cet urinoir a fendu l'air pour traverser les branches des arbres et atterrir sur son nez.

L'infirmière cheffe prit l'urinoir des mains de la jeune femme et l'examina.

- Ce pourrait-il qu'on ait intenté à sa vie ?

- Je pense Madame. Ce ne peut être accidentel tant le tir était précis. Je suppose que nous avons un tueur parmi nos patients.

Bon sang, quelle histoire macabre ! Pauvre petite dame ! Le voisin avait peut-être engagé une personne pour se débarrasser de la mamie.

- Madame, nous devrions en référer à la police, chuchota l'étudiante.

- Mademoiselle, ressaisissez-vous ! Nous ne pouvons nous permettre de ternir l'image de l'hôpital ! Gardez-vous bien d'ébruiter cette affaire et gardons l'œil bien ouvert.

S'apercevant qu'elles n'étaient pas seules dans les couloirs, elles me jetèrent un regard suspicieux et je m'empressai d'ouvrir la porte de la chambre où se trouvaient mon frère et son acolyte.

Dès que je franchis le seuil, je refermai la porte derrière moi et je pénétrai dans la pièce timidement en cachant le bouquet derrière mon dos. Les yeux de mon frère s'ouvrirent d'un coup et il grimaça. Il porta une main aux bandages qui recouvraient sa tête et fronça les sourcils, manifestant sa désapprobation de me voir.

Quant à son camarade, il était avachi dans un fauteuil, une télécommande à la main, zappant les chaînes de la télévision. Son visage était criblé de petits trous, stigmates de sa rencontre avec le rosier.

Je m'avançai au milieu de la chambre et le voleur d'épines serra fort la télécommande dans sa main.

- Tiens, nous avons de la visite, Bro ! marmonna Jex avec ironie.

- Certainement pour achever son travail, ajouta l'épineux sans me quitter du regard.

Très gênée, je leur souris.

- Salut les gars !

Harps éteignit la télévision et un silence inconfortable s'abattit dans la pièce. Je râclai ma gorge.

- Euh...

Mes mots se perdirent dans le labyrinthe de mon cerveau quand le pote de mon frère se déplia du fauteuil et s'approcha lentement. Je relevai la tête au fur et à mesure de sa progression. Il n'avait rien perdu de son côté animal. Peut-être même que l'incident avait accentué son aura de prédateur, sa démarche féline, son regard de tueur sauvage. Ou alors, il comptait me dépecer tout simplement pour me mettre sur une pique. Cette alternative n'était pas à prendre à la légère...

Je m'empressai de placer le bouquet entre nos deux corps en signe d'apaisement. Ses yeux se posèrent sur les fleurs et son visage blêmit. Il recula d'un pas et pointa son doigt vers le bouquet de lys.

- Sorcière ! Cria-t-il en me faisant sursauter. Tu cherches à m'achever ! Tu veux vraiment me voir crever, la mioche ?

Mon frère se redressa et fixa le bouquet comme si je pointais un flingue sur son ami. Ses yeux menaçaient de s'éjecter de ses orbites.

- Putain Kally ! Eloigne cette merde de mon pote ! lança-t-il très furieux.

Je n'y comprenais plus rien. J'observai les fleurs, les plus innocentes du monde. Je secouai le bouquet pour montrer que je n'avais rien caché à l'intérieur et son pote s'est écrié en couinant.

- Arrête ! hurla-t-il complètement paniqué, en fixant le pollen tomber des fleurs.

- Ne me force pas à me lever Kally sinon je te jure que tu vas rejoindre l'urinoir que j'ai balancé par la fenêtre !

Ah tout s'éclairait ! La vieille dame sur son fauteuil avec son nez tout cassé ! Le sadomasochiste voisin qui se la jouait exhibitionniste à ses heures perdues ! Le petit chien mort dans un tragique incident ! J'opinai de la tête en fermant les yeux. Bien sûr, le responsable n'était autre que mon tordu de frère !

Je pointai le bouquet dans sa direction et il se recula :

- Tu as balancé ton urinoir sur la tête de ta voisine ? ! l'accusai-je scandalisée.

Il se figea très surpris puis se remit à hurler comme si la rage avait envahi chaque parcelle de son corps.

- Ne me parle pas de cette vieille folle schizophrène ! Elle a même organisé un comité pour me bannir de mon appartement ! Elle est complètement tarée à raconter que j'essaie de la nuire, que je me balade tout nu dans l'immeuble !

- Que tu t'adonnes à des séances de sadomasochisme ?

Il stoppa sa tirade, ne cachant pas son étonnement.

- Comment es-tu au courant ? demanda-t-il suspicieux.

- Oh, rien... des bruits de couloir...

Il se renfrogna et se recala doucement sur son oreiller en grimaçant.

- C'est n'importe quoi, marmonna-t-il en fermant les yeux.

Mon frère n'avait jamais été aussi mal, même après son accident dans la cuisine de ma tante Gore quand il avait voulu dérober un bonbon dans le bocal interdit. Ce jour-là, il avait plongé sa main dans le bocal, pendant que j'attendais sagement avec ma peluche Foupi le lapin. Mon frère m'avait placé au poste important de guetteur derrière la porte, un rôle qui m'avait semblait-il sauvé la vie. Mais du coup, aux premières loges, j'avais été spectatrice de sa mésaventure.

A peine sa main avait-elle disparu dans le bocal que Jex s'était mis à hurler et il avait glissé du tabouret sur lequel il était perché. Il avait tenté de se rattraper à une énorme poêle accrochée sur le mur. Celle-ci s'était arrachée de sa fixation et avait frappé avec violence sa tête, puis il avait atterri sur le sol dans un bruit terrible. Je m'étais avancée en tremblant de peur car j'avais pensé qu'il était mort. Une tapette à souris lui avait presque sectionné quatre doigts et son bras avait eu une drôle de position le long de son corps. Son visage était caché par la poêle mais du sang coulait sur le carrelage. Tante Gore avait débarqué avec son fidèle balai et avait contemplé la scène de crime avec un sourire machiavélique aux coins des lèvres. J'avais juste eu le temps de bafouiller que j'étais innocente dans cette affaire et j'avais filé comme le vent jusqu'à ma chambre. Mon frère était resté une quinzaine de jours hospitalisé, le bras dans le plâtre, les doigts recousus. Mais son visage avait été miraculeusement épargné.

Aujourd'hui, sa pauvre tête ressemblait à une grosse pomme de terre difforme tombée d'un camion. Le malheureux ne pouvait masquer sa souffrance tant il devait déguster.

Harps éternua si fort que je sursautai. Je l'observai du coin de l'œil : ses yeux avaient rougi et il commençait à se gratter le cou.

- Kally, débarrasse-toi de ce fichu bouquet, murmura Jex. Harps est allergique aux lys.

Intéressant cette histoire... Avec un sourire, je secouai à nouveau les fleurs pour en faire tomber le pollen et l'épineux serra ses poings avec rage.

- Je t'avertis la mioche..., menaça-t-il en avançant d'un pas.

J'arquai un sourcil et mon sourire s'élargit en continuant de secouer le bouquet.

- Sale petite peste ! lança-t-il en éternuant à nouveau.

- Putain Kally, ne me force pas à contacter Matt pour lui raconter dans quel état je suis par ta faute.

C'était incroyable comment le prénom de mon frère aîné avait le don de me rappeler à l'ordre et ce chameau connaissait ce point faible. Je grimaçai au biker hérisson et ouvrit la porte de la chambre pour jeter le bouquet qui m'avait coûté une petite fortune. Je tombai nez à nez avec le drôle de type qui mâchouillait un chewing-gum et il sursauta quand je lui tendis les fleurs. Il les prit avec grande surprise, balbutia un remerciement et se précipita en direction des escaliers. Je haussai les épaules et refermai la porte.

Il fallait que je me fasse pardonner pour ce terrible incident de robinet. Après tout, j'étais responsable de l'accident de Jex et si je voulais esquiver un aller sans retour dans le sombre cottage à Pincloyd où m'attendait une brute sanguinaire au service de mon bien-aimé frère Matt, j'avais tout intérêt à calmer l'ours mal léché.

Je m'approchai de son lit et je sortis des biscuits au citron de mon sac. J'avais déballé le grand jeu de la prosternation pour quémander son pardon. Je me penchai sur son visage et je posai mes lèvres sur sa joue pour l'embrasser.

- Je suis vraiment désolée Jex.

Il grogna et s'empara de la boîte de biscuits. L'affaire était conclue, mon frère ne pouvait résister à ces pâtisseries. J'entendis un ricanement dans mon dos et je me retournai pour fusiller le malotru qui tentait de perturber mes plans.

HARPS

Mais regardez-moi ce cinéma sur pattes ! Un véritable sketch cette nana ! Voilà que sans une once de remord, elle tentait d'amadouer mon pote avec une boîte de biscuits pourris, juste après avoir encore essayé de me tuer avec son bouquet de lys.

J'avais un GRAND rêve ! Celui d'abattre une pelle sur sa tête de vipère et de traîner sa dépouille jusqu'à une falaise pour la jeter et la voir disparaître dans les profondeurs de l'océan.

Je détaillai avec dégoût l'ennemi à abattre : une fine silhouette dans une petite jupe couleur crème et son crop top marron. Sa peau avait la couleur du miel et ses yeux... des yeux bleus, comme le ciel en plein été. Mes lèvres se retroussèrent en un rictus : elle était moche, très moche. Si elle participait à un concours de beauté, elle décrocherait la médaille de la nana affreuse avec son sourire de poulpe. Une petite voix s'immisça dans mes pensées pour me signifier que je n'étais pas sincère mais je la fis taire sur le champ.

Je m'approchai de la démone et je la surplombai en me redressant de toute ma hauteur. Elle était si menue que je pouvais facilement enrouler mes doigts autour de son cou pour dévisser sa tête. Patience, le temps viendrait où ses jours heureux seront radiés. Bientôt, ce serait une vie au purgatoire pour expier tous ses péchés. Cela m'avait pris des heures pour concocter un plan de génie. Alors à nous deux, sorcière ! Ton règne allait prendre fin !

Je pointai mon doigt dans sa direction :

- Dès demain matin, la mioche, tu vas bosser au Angel Club. Il est temps de gagner ta croûte !

Elle fronça les sourcils, prête à en découdre en se lançant dans un combat de coqs. Cette nana avait du cran pour tenter se mesurer à mon gabarit. J'avais connu des gars qui se chiaient dans leur froc, juste en croisant mon regard assassin. Mais cette nana, rien ne pouvait l'intimider. Enfin je rectifiais. Un seul pouvait la faire flipper : son frère Matt. Et pour avoir rencontré une fois ce grand taré, je comprenais les raisons.

Nous nous mesurâmes du regard et je sentais sa fureur contenue. Soudain, mon pote gémit et elle se recula en se frottant le menton nerveusement.

Elle se mit alors à sourire avec tout plein de sous-entendus, du genre « Ok bonhomme ! Mais ne crois pas que je serai docile. Tu vas chier dur ». Je lui rendis son sourire moqueur. « Ne t'inquiète pas ma cocotte, je suis préparé. Ta vie va devenir un cauchemar ».

KALLY

Qu'est-ce que monsieur le tatoué tentait de faire en se dressant sur ses pattes ? Essayait-il de m'impressionner ? Bon, il fallait avouer que ce mâle était particulièrement intimidant et sa beauté rebelle ne m'était pas totalement indifférente. Cependant, il y avait une règle quand on était en présence d'un tel spécimen : camoufler son attirance ou le gars gonflerait des chevilles. Sa prétention était si démesurée qu'il n'avait pas besoin de savoir que je bavai devant son corps que j'imaginais bien parfait.

Il fallait absolument que je remette à sa place ce paon mal poli, tout en ménageant la santé psychologique de mon frère. Pas question de retourner à la case de départ avec un bracelet électronique pour compagnie. Je n'avais nulle envie de revoir si rapidement mon frère Matt et son cerbère de pote. S'ils continuaient à graviter autour de moi, je finirai très certainement dans un couvent.

Matt n'appartenait à aucun club de motos. Il était diamétralement l'opposé de Jex : toujours très sérieux, impitoyable. Rien ne pouvait être négocié. Les règles devaient être suivies et si vous aviez le malheur de vous en écarter, vous preniez cher, vraiment très cher.

Il était souvent en déplacement car il avait l'entreprise familiale à gérer mais il déléguait toujours sa surveillance à une espèce de grosse brute barbue dont il avait entièrement confiance. Je serai les dents en me souvenant de sa carrure impressionnante obstruant la porte d'entrée. Je maudissais cette montagne qui m'avait gâché mes soirées.

Vous comprendrez aisément que ma vie fut un enfer et que je ne grillerai pas mes dernières chances de rester loin de cette prison. Alors je n'avais pas d'autre choix pour l'instant que d'accepter le nouveau job de ce biker épineux.

- Je suis d'accord, répondis-je en maugréant.

Les deux comparses me fixèrent avec un sourire moqueur au coin des lèvres. « Savourez votre victoire messieurs. Il n'y en aura pas d'autres ».

L'épineux se frotta les mains de satisfaction comme s'il avait gagné à la loterie et je sentais qu'il tramait quelque chose dans sa petite tête d'oursin.

Je fronçais des sourcils et m'approchais de lui pour observer les centaines de petits trous qui tapissaient son visage. Des souvenirs affluèrent rapidement dans ma tête : le biker exécutant un plongeon parfait dans les rosiers pour se planter comme un piquet, ses amis Gary et Jack tentant de le déloger des épines en tirant sur ses chaussures. Harps s'était transformé en hérisson géant.

J'étais drôlement surprise qu'il restât endormi de la sorte avec toutes les épines sur son corps. Peut-être qu'il était fatigué ou pire, je soupçonnais qu'il prenait de la drogue. Hier soir, Jack avait refilé une boîte au médecin et celui-ci avait changé de couleur.

Je me râclai la gorge car j'étais un peu gênée. L'épineux se recula en position de défense.

- Tu... enfin, je veux dire...

Son expression changea et il devint méfiant, attendant que je m'exprime.

- Tu te drogues ?

Il serra ses poings et tout son corps trembla de rage. Je sentais une animosité qui ne pouvait plus se contenir et dans quelques minutes, la soupape lâcherait. Le sujet était, semblait-il, très sensible.

- Je ne veux pas me montrer indiscrète mais ta chute a été spectaculaire. Nous avons tous pensé que tu étais mort.

Une chape de plomb s'abattit dans la chambre et l'atmosphère s'électrisa. La voix menaçante et fatiguée de mon frère coupa notre duel du regard.

- Barre-toi Kally !

Je n'avais dit aucun mal ! J'étais curieuse de connaître les raisons de ce malaise. Ce plongeon dans les rosiers avait été extraordinaire. Le gars était resté figé entre les branches, les jambes légèrement écartées. Fallait-il avouer que j'avais immortalisé l'instant en prenant une photo ?

Sentant que ma question resterait sans réponse, je poursuivis.

- Bon, l'important est que les infirmières aient pu t'extraire les deux-cents-huit épines de ton corps.

Je ne pus retenir mon rire qui éclata devant le biker mourant d'envie de m'étrangler.

- Si tu avais vu le rosier après ton passage ! Il était nu comme un ver !

- Ça suffit ! cria Jex en se redressant sur son lit.

Mais qu'est-ce qu'il pouvait être de mauvais poils ! La situation était amusante et mon frère pouvait en rire ! Il était temps de mettre les voiles avant que je ne passe par la fenêtre.

Je me tournai vers son pote qui restait figé sur place, une grimace mauvaise défigurant son visage. Je lui souris et je tentai de lui transmettre un message subliminal « Alors le hérisson ? Toujours aussi content de m'imaginer travaillant dans ton bar ? Tu viens de signer ton aller aux enfers ! A moins que nous trouvions un accord : ma liberté contre la paix dans ta vie ! »

HARPS

Cette nana... elle se fichait de moi sans vergogne. Je fixai son cou et mon envie de l'étrangler était si puissant que j'avais du mal à garder mon sang froid. Respire Harps. Pense à ton plan, ta revanche. Il n'y avait aucun grain de sable dans le rouage. Tout se mettrait en place et tes potes te soutiendront.

Je me détendis en adressant un sourire à la démone. « Ne t'inquiète pas poulette, ce sera très bientôt ta fête ».

Jex se leva péniblement de son lit et prit le bras de sa sœur pour l'entraîner vers la sortie. Il l'embrassa sur le front et l'invita à disparaître. Quand la porte se referma enfin, un sourire fendit son visage.

- Mec, je me sens mal. Je crois que la chute a été plus grave que ce que le médecin pensait.

Je posai une main sur son épaule.

- Tu n'aurais pas une petite perte de mémoire ?

Nous nous checkâmes avec nos poings et je rejoignis mon fauteuil en soupirant. Le temps était radieux, pas un nuage à l'horizon. 

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