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𝟑𝟓. 𝐔𝐧𝐞 𝐞𝐭𝐨𝐢𝐥𝐞 𝐟𝐢𝐥𝐚𝐧𝐭𝐞 ! 𝐅𝐚𝐢𝐬 𝐮𝐧 𝐯𝐨𝐞𝐮 !


Le confort du fauteuil en cuir chauffant est agréable sous mon fessier. Le vrombissement du moteur, qui équivaut à un bruit blanc, me fait presque somnoler, en plus d'être accompagné par cette douce chanson à la radio ; « It's Beginning to look a lot like Christmas » de Michael Bublé, résonnant en fond sonore. Je suis comme dans un cocon, à admirer les flocons duveteux recouvrir routes et trottoirs. J'ai l'impression d'être dans un rêve, ayant du mal à réaliser que nous sommes en route pour rejoindre notre chez nous... Notre appartement.

Notre jardin secret.

D'une œillade discrète, je fixe sa main enroulée autour du volant, et l'autre qui a élu domicile sur le haut de ma cuisse, toutes deux recouvertes d'un bandage soigneusement mis par les mains de fée des infirmières.

Mon fauteuil roulant se trouve plié en deux dans le coffre de la voiture, me faisant comprendre qu'il va devenir mon meilleur ami à partir d'aujourd'hui, le temps de ma rééducation, et que peut-être qu'un jour, se sera une canne qui prendra le relais, avant que je ne puisse remarcher sans avoir besoin de leur aide.

Au moment où mes yeux se posent sur le ciel aux astres étincelants, une étoile filante traverse mon champ de vision. Je ferme les yeux, souriant inconsciemment du vœu que je venais de faire.

— Qu'est-ce qui te fait sourire, mon ange ?

Sa douce voix se glisse dans mes oreilles. Je rouvre mes paupières pour le regarder, ému.

— J'ai fait un vœu, dis-je la gorge nouée. J'ai vu une étoile filante dans le ciel, et j'ai tout de suite pensé à ma mère.

— Joshua...

— Je suis sûr que là où elle se trouve, elle est en paix. Mais je lui ai adressé quelques mots dans ce vœu, en espérant qu'elle les entende.

Sa main se resserre doucement autour de ma cuisse.

— Elle est fière de toi, mon ange, rétorque-t-il, tout aussi troublé. On ira la voir demain, je suis certaine que ça lui fera plaisir.

Mes yeux s'écarquillent et mon cœur s'emballe dans ma poitrine.

— C'est vrai ? On pourra aller la voir ? prononcé-je en sentant les larmes me submerger. Je n'ai pas pu assister à son enterrement. Je n'ai pas pu lui dire au revoir convenablement... Je n'ai rien pu lui dire...

Mon nez coule, mes membres tremblent, mais pas à cause du froid. Sa main continue de caresser ma cuisse, même si je peux l'entendre renifler, lui aussi.

— Si tu savais comme elle aimait Noël, ajouté-je en regardant le paysage défiler. Les seuls moments où il y avait de la couleur dans notre vie, c'est lorsqu'elle décorait notre appartement avec toutes ces guirlandes lumineuses, et cet immense sapin dans notre salon. Elle était radieuse... Et je l'entendais prier, dans sa chambre...

Cette fois-ci, le timbre de Michael Bublé est remplacé par la célèbre voix de Mariah Carey et de son incontestable titre ; « All I want for christmas is you », qui ne représente en rien l'étrange atmosphère qui s'est installée dans l'habitacle.

— C'est le premier Noël que je vais passer en son absence... Le premier, d'une longue liste...

Je me retiens de fondre en larmes, mes pensées absorbées par les souvenirs de ma mère. A tel point que je n'ai pas senti la voiture bifurquer faiblement vers la droite, ni entendu le fameux clignotant être mis en action. C'est seulement lorsque le vrombissement du moteur cesse et que des bras puissants m'enlacent fermement, que je comprends que l'on s'est arrêté sur le bas-côté de la route.

Je ne tiens plus.

Mes nerfs lâchent.

— Elle me manque tellement, bafouillé-je en me blottissant dans son étreinte. J'aimerai pouvoir la prendre dans mes bras et lui dire à quel point je suis désolé. Désolé de ne pas l'avoir cru, désolé de l'avoir fait souffrir !

— Elle le sait, mon amour, me chuchote-t-il à l'oreille. Elle le sait et elle ne t'en voudra jamais pour ça, crois-moi. Ta mère s'est battue pour te protéger. Elle vivra toujours à travers ton cœur et ne cessera jamais de t'aimer.

Il embrasse mon front, puis mes joues couvertes de larmes.

— On ira lui rendre visite, autant de fois que tu le voudras, ajoute-t-il en glissant sa main sous mon menton, et relever le visage vers lui. Et on lui apportera autant de bouquet de fleurs que tu le souhaiteras.

Je hoche la tête à ses mots qui font battre plus rapidement mon cœur dans ma poitrine. Bordel ce que je l'aime ! Puis, je rapproche mes lèvres des siennes, en les effleurant, sans pourtant les toucher.

— Est-ce que je peux t'embrasser ?

Il sourit, attendri.

— Tout ce que tu veux, mon ange. Je suis tout à toi.

Suite à son approbation, je viens unir nos lèvres dans un doux baiser, me plongeant dans cette bulle que j'apprécie tant, loin de la réalité. Mes yeux clos, mon souffle lourd et saccadé, je me laisse emporter dans cette embrassade qui ne nous laisse pas indifférents. Jaekyung approfondi le baiser, il me dévore. Ses mains me caressent. D'abord mes joues, effaçant les dernières traces de mes larmes, puis mon cou, avant de descendre avec lenteur jusqu'à ma taille, redessinant de ses doigts les courbes de mon corps.

Je n'entends plus que le son de nos bouches se séparer, nous permettant de reprendre notre souffle, avant de se retrouver, plus fiévreuses, plus féroces. Je sens des picotements dans mon bas-ventre, une sensation encore inconnue. Mon palpitant s'affole, mes cellules sont en ébullition, je...

Soudain, une sonnerie de téléphone — qui n'est pas la mienne — me coupe subitement dans mon élan. Nous nous séparons, à bout de souffle, le visage rougis. La sonnerie persiste, jusqu'à s'arrêter. On ne se quitte pas des yeux, ou plutôt des lèvres. On pense la même chose, on désire la même chose, et on laisse nos âmes nous guider. Mais au moment où ses lèvres touchent les miennes, la sonnerie reprend de plus belles.

— C'est ton deuxième petit copain ? grommelé-je, en plissant les yeux d'un air taquin et suspicieux.

— Mince, serais-je démasqué ? rétorque-t-il, sur la même intonation.

Je lève les yeux au ciel en faisant claquer ma langue contre mon palais.

— Ne sois pas jaloux, il n'est pas aussi parfait que toi, ajoute-t-il en gloussant d'amusement.

Il en profite pour sortir son téléphone de sa poche, curieux de savoir qui peut bien le déranger. Puis, ce sourire que j'aime contempler illumine ses traits d'une douceur et d'une beauté égale à celle d'Adonis.

— C'était la mère de Connor, me dit-il en rangeant son cellulaire. Elle nous souhaite à tous les deux de passer un bon réveillon de Noël et qu'elle a hâte de pouvoir te rencontrer.

— Oh ? C'est vraiment adorable de sa part, commenté-je avec étonnement, lorsque mon estomac se met à gargouiller, interrompant le fameux refrain de ; « Jingle Bells », interprété par Sinatra.

Jaekyung se pince les lèvres pour réfréner un gloussement dans le fond de sa gorge.

— Ça fait partie de la musique, m'exclamé-je, en le dévisageant avec amusement de la tête aux pieds. Tu n'avais jamais fait attention avant ?

— Pas le moins du monde, déclare-t-il en humidifiant ses lèvres que je désire tant embrasser, encore une fois. On devrait se remettre en route, avant que la neige ne nous bloque sur le trajet.

La neige. J'ai oublié à quel point il tombe de nombreux flocons plus épais et duveteux les uns que les autres, au point de former une épaisse couche blanche sur la route goudronnée.

Sans plus attendre, le moteur de sa Range Rover rugit et nous reprenons le trajet jusqu'à notre appartement, que je ne connais pas encore visuellement parlant, mais dont je sais par avance, que je vais m'y sentir merveilleusement bien, aux côtés de mon petit-ami.


❃ ❃ ❃ ❃


Wow ! C'est ma première réaction lorsque nous sommes arrivés au niveau du porche d'entrée du parking souterrain. Le lieu est très différent de ce que j'ai pu côtoyer par le passé, mais le building n'en reste pas moins somptueux, se dressant fièrement dans l'un des quartiers les plus fréquentés de Gangnam. Le parking est privé, et un concierge s'approche de nous, pour nous autoriser l'accès, après avoir vérifié l'identité de la personne.

— Bonsoir, monsieur Jeon, dit l'homme âgé en lui accordant un sourire respectueux, avant de se pencher pour rencontrer mon regard. J'imagine que vous êtes Monsieur Kim ?

Il obtient sa réponse lorsque mon visage devient aussi rouge qu'une tomate.

— Je vous souhaite une bonne soirée et un bon réveillon de Noël.

— À vous aussi, monsieur Park. N'attrapez pas froid en restant sous la neige, répond Jaekyung avec bienveillance.

La barrière de sécurité se lève, nous permettant de rejoindre la porte métallique, qui s'ouvre automatiquement dès qu'une voiture s'y approche.

— Est-ce que tu fais partie de la mafia ou d'une organisation douteuse ? lui demandé-je avec méfiance, sous le regard amusé de Jaekyung.

— Peut-être, qui sait, commente-t-il avec un clin d'œil, en attrapant la perche que je lui ai lancée. Tu finiras par le découvrir tôt ou tard, mon ange.

Autant vous dire qu'à cet instant, mes pensées s'égarent, l'imaginant en tant que mafieux ou gangster, équipé d'une arme sous sa longue veste, vêtu tout de noir et ses cheveux plaqués en arrière, mettant en évidence son regard passionnément noir et énigmatique, ainsi que la petite cicatrice qu'il a au niveau de sa joue. Mais mon esprit ne s'arrête pas là. Il divague sans que je ne puisse le contrôler, me rendant compte que je me suis mis à imaginer la façon dont son corps peut être façonné sous ses couches de vêtements.

Mon dieu, Joshua ! Quelle honte ! m'écrié-je silencieusement dans mon for intérieur, avant de me taper les joues pour reprendre mes esprits, effaçant ces visions obscènes vis-à-vis de mon petit-ami qui ont la fâcheuse tendance à surgir sans crier gare.

Ces derniers temps, elles sont assez récurrentes. Plus notre relation avance, plus j'en viens à me demander à quoi il peut bien ressembler, une fois toutes ces couches de tissu retirées. Comme si mon propre corps essayait de me parler.

Je le désire, oui, mais je comprends que ce n'est pas seulement sous l'aspect physique, pas seulement contre moi, peau à peau. Mais aussi sexuellement parlant.

Sexuellement... Rien que d'y penser, mes muscles se raidissent sur le fauteuil chauffant, les mains inconsciemment crispées en forme de poings.

— Joshua ? Tout va bien, mon ange ?

Sa voix s'éclaircie dans mon esprit, et la sensation de sa main si chaude, caressant délicatement et prudemment mon avant-bras, parvient à faire détendre mes muscles et poser mon regard — encore perdu dans le vide — sur sa personne.

— Tu as mal quelque part ? me demande-t-il avec de l'inquiétude discernable dans son intonation. Tes jambes te font mal ?

Mes jambes ?

Ah oui. Il m'arrive par moment d'avoir des douleurs musculaires insupportables, au vu du fait que mes jambes sont la partie que je fais le plus fonctionner quotidiennement pour ma rééducation, et ainsi éviter que les muscles ne s'atrophient avec le temps.

— Oui, tout va bien, menté-je, en esquissant un faible sourire. Ça m'a pris d'un coup, mais ça va mieux... La douleur est partie, tu n'as pas à t'inquiéter.

Bravo. Magnifique. Tu reproches à ton petit-ami de ne pas se confier à toi, et toi tu lui mens encore ouvertement, m'adressé-je à moi-même. Sombre naze.

— Je m'occuperai de te les masser avant d'aller dormir, dit-il, en se penchant pour écraser ses lèvres contre ma joue. Détaches ta ceinture, mon ange, je vais sortir le déambulateur du coffre, j'arrive.

Son souffle caresse mon épiderme, m'arrachant une vague de frissons, avant que le froid ne s'installe. La porte claque derrière lui, pour m'ouvrir quelques secondes plus tard, accompagné de mon deuxième meilleur ami, qui lui est à roulette. Toutefois, mon cerveau met du temps à traiter l'information, bloqué sur le massage qu'il compte me faire ce soir, jusqu'à ce que je n'entende quelqu'un toquer à la vitre, me faisant sursauter d'effroi.

— Arrête de rêvasser, mon ange, glousse-t-il en se penchant pour me détacher. Viens, donne-moi ta main, mon ange.

— Je vais le faire moi-même, réfusé-je poliment en lui adressant un doux sourire. Merci pour tout ce que tu fais déjà pour moi.

J'ajoute ces paroles qui sont importantes pour moi, avant de poser un premier pied au sol, puis le deuxième. Je prends une grande inspiration, pousse tout le poids de mon corps sur mes deux jambes, me tenant au toit de la voiture pour ne pas perdre l'équilibre, avant de pivoter sur mes talons - avec l'aide de Jaekyung - et de m'asseoir sur le fauteuil.

— Parfait, sourit-il en m'offrant un nouveau baiser contre ma tempe. Je suis fier de toi. Maintenant, rentrons à la maison.

— Attends, pose le sac sur mes jambes, dis-je en le voyant chargé comme une mule. Ce sera plus simple à transporter.

Le sac de sport contient quelques-unes de mes affaires, que Gabriel était allé récupérer dans mon ancien appartement, avec l'aide de Connor. Il y a même mon ordinateur portable, que je n'ai pas allumé depuis ce jour.

Je m'étais même convaincu que mon père l'avait détruit, ce soir-là.

— Ça va aller ? Tu es sûr ? s'enquiert-il, dubitatif face à ma proposition. Je ne veux pas que ça te fasse mal aux jambes.

— Je ne suis pas en sucre, mon lapin !

N'essayez pas de savoir le pourquoi du comment. Même moi, à ce jour, je continue de me demander comment « mon cœur », que j'ai fortement pensé, a pu se transformer en « mon lapin », en sortant de ma bouche.

Jaekyung glousse, en ayant cette drôle de lueur lascive dans son regard. Il pose soigneusement le sac de sport sur mes cuisses, que je fixe avec insistance, les joues gonflées et brûlantes de honte, en souhaitant que le sol s'ouvre sous mes pieds.

Ou plutôt, sous mes roues.

— Notre appartement est au sixième étage, j'espère que tu n'as pas peur des ascenseurs, mon ange, murmure-t-il dans le creux de mon oreille, en poussant ma chaise roulante jusqu'au dit ascenseur. Peut-être qu'on va se retrouver bloqués entre deux étages, pour le réveillon.

— Arrête ! ralé-je, en lui tapant le haut de la cuisse, après que l'on soit entrés dans l'élévateur. Ne porte pas la poisse ! Je suis claustrophobe !

Il se met à rire, au moment où les portes se ferment devant nous, le cœur materlant comme un fou contre ma poitrine. Je commence à prier, lorsque l'ascenseur monte, pour que l'on ne se retrouve pas coincés comme deux pauvres idiots le soir du réveillon.


❃ ❃ ❃ ❃


— C'est juste ici, dit-il en s'arrêtant devant une porte décorée d'une magnifique couronne de Noël. Attends, je vais entrer le code et...

— Ne t'inquiètes pas, je peux utiliser mes mains pour faire tourner les roues, le coupé-je en lui adressant un tendre sourire affectueux.

— Évidemment, réplique-t-il avec une douce affection dans le timbre de sa voix.

Les touches émettent un petit bruit lorsqu'il tape le code, suivi d'un petit clac, lui permettant d'ouvrir la porte. Jaekyung se met sur le côté pour me laisser entrer dans l'obscurité régnant dans l'appartement — ou du moins — faiblement éclairé par les guirlandes lumineuses du sapin de Noël qui trône dans le salon.

Il fait bon. Si bon dans ce cocon qui est désormais le nôtre. Mais, il n'y a pas que ça...

C'est étrange, car je sens comme...

— Surprise !

La lumière s'allume, au même moment où des confettis explosent en ma direction. Je réprimande un hoquet de surprise, en voyant mes amis sortir de leur cachette.

Mes amis... Ils sont tous là, réunis, chez nous, pour le réveillon de Noël.

Tous, sans exception.

En prenant conscience de cela, en les regardant un à un de mes yeux ébahis, touchés et émus, je cache mon visage à l'aide de mes mains.

— Oh non, non, mon trésor ! Ne pleure pas ! réagit aussitôt Gabriel, en se précipitant vers moi pour m'enlacer et me bombarder de bisous. Bienvenue chez toi, mon cœur.

— Je sais que je suis beau gosse, mais de là à faire pleurer mon poulain, je suis flatté, ajoute Jason dans un gloussement ironique, avant de se prendre une claque derrière la tête par Brice.

Ce dernier lève les yeux au ciel, excédé par l'humour limité de son meilleur ami.

— Ferme-la, bouseux. C'est surtout la fatigue et l'émotion qui le font pleurer, et non ta sale gueule.

Connor s'avance vers moi et s'accroupit en posant ses mains sur mes cuisses, rencontrant mon regard encore brouillé par mes larmes.

— Comment vas-tu ? me demande-t-il avec douceur. Pas trop fatigué ?

Je secoue légèrement la tête, incapable de prononcer un seul mot, en sachant pertinemment que si j'ouvre la bouche, je vais éclater en sanglots de tous les voir ici, présents, pour le réveillon.

Pour moi.

Brice s'avance à son tour, les mains dans les poches, le sourire aux lèvres.

— Tu ne pensais pas nous voir, hein ? commente-t-il, comme s'il lisait dans ma tête. Tu croyais vraiment qu'on n'allait pas fêter ta sortie le soir-même ?

— Mais... c'est le réveillon... balbutié-je comme je le peux, en tentant de maîtriser mes sanglots.

— Nos familles sont au courant et l'ont très bien compris quand on leur a expliqué qu'on ne fêtera pas le réveillon avec eux, expose Jason avec une sarbacane dans les mains. Ce soir, c'est notre réveillon, à nous six. Mais surtout, ta soirée, Joshua !

— Bon retour parmi nous, ajoute Connor avec une vive émotion dans le timbre de sa voix.

Soudain, je sens une main se glisser sur ma nuque, la caressant avec douceur.

— Il est temps d'aller dîner et de fêter ça, n'est-ce pas ? déclare Jaekyung, en faisant remonter sa main jusqu'à mon visage, pour venir essuyer mes larmes à l'aide de son doigt.

Je renifle, pas très glorieusement, pour retenir ma morve de couler. J'esquisse un large sourire définissant parfaitement la joie et le bonheur que je ressens à cet instant, dans cet appartement chaleureux, imprégné de l'amour de mes amis, et de mon petit-ami.

Pendant que la neige continue de tomber en un amas de gros coton nuageux sur toute la ville, nous avons dîné un repas soigneusement préparé par les mains expertes culinaires de Brice, mélangeant éclats de rires et pleurs en écoutant les anecdotes de chacun, avant de déballer les cadeaux, lorsque les douze coups de minuits retentissent.

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