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𝟎𝟕. 𝐔𝐧 𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐛𝐨𝐧𝐡𝐞𝐮𝐫 (𝟏)


Dimanche 09 juin, Séoul, Corée du Sud,

Est-ce que je compte réellement aller à cette sortie ? Telle est la question.

Je suis actuellement en pleine hésitation, à regarder sans grande conviction ma garde-robe, en ne sachant pas quoi mettre exactement, ni si j'allais vraiment me rendre à ce parc d'attractions. C'est définitivement la pagaille dans ma tête, un vrai bordel sans nom, incapable de mettre mes idées en place, incapable de savoir pourquoi je suis autant effrayé de me retrouver dans un bain de foule.

Ou plutôt ai-je peur inconsciemment de les croiser ? Peur de revoir leur visage que j'avais partiellement oublié ? Et puis, la principale question était : est-ce que j'allais vraiment m'amuser ?

Je n'aime pas spécialement les attractions à sensation forte. C'est vrai, je ne mens pas. J'ai cette peur insoutenable du vide, un vertige assez difficile à maîtriser, même lorsque je dois monter sur un escabeau pour changer une ampoule, ou bien récupérer un livre qui a été rangé un peu trop haut pour moi dans la bibliothèque. J'ai aussi cette peur de vomir mes tripes durant le tour de l'attraction, victime de haut-le-cœur, comme j'ai pu le voir dans certaines vidéos « gags » qui circulent malencontreusement sur les réseaux sociaux, filmées par des adolescents et adultes.

Comme c'est hilarant.

Je m'imagine déjà le pire de cette journée. Je ne vois pas le positif qui pourrait en sortir, comme me changer les idées, évacuer la pression psychologique, oublier un instant les études, mes parents, et ne plus penser à rien, ne plus penser à eux, à lui.

Cela fait déjà une bonne demi-heure (pour ne pas dire une heure), que je suis debout, comme un pauvre idiot, à fixer ma pendrie. La lumière est allumée, ce qui est une première depuis belle lurette mais je souhaite réellement faire bonne figure pour cette première sortie. Je ne porte qu'un boxer noir, deux fois trop grand pour moi, et lorsque mon regard se tourne vers le miroir, attiré tel un aimant par lui, je ressens cette soudaine envie de pleurer, en voyant le reflet de mon corps.

Qu'est-ce que je suis affreusement laid.

Rien n'est beau à regarder. Tout est flasque, à cause de ma perte de poids fulgurante. Il n'y pas l'ombre d'un semblant de muscles, rien d'attrayant. Même mon ventre ressemble à un vieux pudding abandonné dans le fond d'un placard poussiéreux. Je n'ai rien qui puisse plaire et je comprends mieux pourquoi personne ne veut de moi, pourquoi personne n'est attiré par moi.

Puis, il y a ces marques sur mon corps. Ce que je cherchais à tout prix à éviter. Ces tâches de bleus et de pourpres dignes d'une peinture qui apparaissent et disparaissent dès que je cligne des yeux. Même dans le noir, même quand je me lave et que je dois toucher mon corps, je sais exactement où elles se situent. Mais je ne sais plus comment elles sont arrivées là...

Je suis tellement englouti dans mes pensées les plus négatives, à me rabaisser plus bas que terre, que je ne fais pas attention à mon téléphone portable, vibrant sur les draps de mon lit. Ce n'est qu'une fraction de seconde plus tard, que je réalise qu'il s'agit de mon meilleur ami, dont je me suis empressé de répondre en ravalant mon désarroi.

— Hey Gabriel, ça va ? dis-je en maîtrisant les tremblements de ma voix.

— Coucou, ma vie ! chantonne-t-il, d'une humeur joviale. Tu as bien dormi ? Tu as bien mangé ? Parce qu'aujourd'hui, on va s'envoyer en l'air !

Ses derniers mots me décrochent un faible sourire sur le coin de mes lèvres.

— Je vais être malade Gabi, je le sens bien... lui réponds-je, en sentant mon estomac se nouer, rien que de m'imaginer monter dans une montagne russe.

— Mais non, mon cœur ! Ça, c'est parce que tu stresses beaucoup trop ! Et puis, tu n'es pas obligé de faire toutes les attractions ! rétorque-t-il, accompagné de quelques bruits de fond, qui me font penser qu'il est en voiture. Juste le fait de sortir et de t'amuser te fera du bien.

— Connor est avec toi ? lui demandé-je, en commençant à chercher sérieusement un vêtement à me mettre malgré mon envie irrépressible de fondre en larmes.

— Oui, c'est lui qui conduit d'ailleurs, confirme-t-il, entre quelques gloussements.

Sûrement son petit ami qui doit l'embêter.

C'est mignon...

— Tu es prêt, Josh ? Parce qu'on arrive dans dix minutes !

— Quoi ? Dans dix minutes ?! m'exclamé-je d'un air affolé, en regardant l'heure sur mon téléphone. Mais il me faut au moins une demi-heure avant d'arriver au parc !

— Non, tu n'as pas compris, roucoule-t-il, avec un brin d'amusement dans le fond de sa voix. Dans dix minutes, on sera en bas de chez toi, alors magnes-toi le petit cul, si tu n'es pas encore préparé ! À tout de suite, ma vie !

C'est sur ces belles paroles qu'il me raccroche au nez, ne me laissant aucune possibilité de me rétracter. Mais surtout, je suis encore à moitié nu dans ma chambre.

N'ayant plus le temps de réfléchir, je prends le premier pantalon qui me passe sous la main, de couleur marron, et un polo à manches longues aux rayures brunes et blanches. Je n'ai pas cherché à me fouler niveau coiffure, car de toute évidence, j'allais être décoiffé dans ces foutues attractions de merde, laissant mes cheveux cacher partiellement mon regard, me sentant comme protégé sous cette tignasse.

La seule chose à laquelle je n'ai pas pensé, et qui aurait dû être une évidence pour moi, c'est mes parents. Je ne les ai pas prévenus de ma petite escapade entre amis. Ce qui fait que, lorsque je sors de ma chambre pour regagner le hall d'entrée et enfiler mes chaussures dans la plus grande des discrétions possible, mon père vient me rejoindre, sortant au même moment de la cuisine avec sa tasse de café dans la main, et son fameux journal dans l'autre.

— Où est-ce que tu vas, fils ? me demande-t-il, en m'adressant un regard interrogateur, ce qui m'arrache un hoquet de surprise, car je ne l'avais pas entendu arriver, tant il se déplace comme Dracula.

Une vraie vipère.

— Je vais chez un ami pour réviser, réponds-je, dans la foulée, après avoir enfilé mes chaussures. Je ne sais pas encore à quelle heure je vais rentrer.

— Oh ? souffle-t-il, d'un air étonné. Qu'allez-vous réviser en particulier ? Et chez qui est-ce que tu te rends ?

— On va réviser l'économie avec Gabriel.

— Gabriel ? Hartmann Gabriel ?

Je n'ajoute rien, me contentant seulement de hocher la tête à la vue du regard méprisant que mon paternel m'accorde, avant de pouffer d'une manière qui me paraît totalement ironique.

— Je comprends mieux pourquoi tu es aussi nul en économie. Tout s'explique.

Aïe... Celle-là vient clairement de me transpercer le cœur de toute part.

— Tâche de ne pas te laisser influencer par ce genre d'énergumène. Ils ne t'apporteront rien de bon dans la vie, Joshua.

— Tais-toi... marmonné-je, dans ma barbe inexistante.

— Qu'as-tu dit ? commente-t-il, en s'approchant de moi. Je ne t'ai pas bien entendu.

Je déglutis difficilement ma salive, me trouvant désormais dans l'incapacité de répéter ce que je venais de murmurer entre mes lèvres.

Mon père m'effraie. Et il a de quoi en traumatiser plus d'un. Il est de la vieille école et a instauré cette façon de penser au sein de sa propre famille. Cela commence par le vouvoiement. Il n'y a que moi, qui vouvoie mes parents, car selon eux, c'est un signe de respect et de noblesse. Et, je ne vois pas où était le respect dans cette histoire, à la manière dont ils me crachent à la gueule à longueur de journée, me répétant sans cesse à quel point je ne suis qu'un bon à rien, à quel point je ne suis pas comme mon grand-frère.

Pas aussi prodigieux et intellectuel que lui.

Cependant, mon frère ne vit plus avec nous. Il a déménagé à l'étranger, plus précisément en France, où il a épousé une italienne deux ans plus tard.

Quel euphémisme.

Mais il me manque, car lorsqu'il vivait encore avec nous, j'étais inexistant aux yeux de mes parents, et c'était les meilleurs moments, comme les pires instants de ma vie, de me sentir invisible au sein de ma propre famille.

Les meilleurs, parce que je ne subissais pas tout ce qu'ils me font subir à présent. Et les pires, parce que je souffrais affreusement du plus profond de mon être de me voir être rejeté par mes propres géniteurs, mis de côté, comme si je n'étais qu'un pauvre clébard insignifiant à leurs yeux.

Même les chiens ont plus d'intérêt que moi.

C'était ce que mon ex m'avait dit, quelques années plus tôt.

— Tu ne vas pas me répondre ?

Je réalise que je me suis laissé emporter par des songes lointains, en entendant la voix grave de mon père, qui s'est penché près de mon oreille, m'informant de sa présence à mes côtés.

— Je n'ai rien dit, père, finis-je par répondre d'une voix légèrement fébrile. Je... Je vais y aller, sinon, je vais être en retard. Passez une bonne journée, vous et mère.

Je me sens tellement mal, pris d'une sorte de blocage, d'oppression dans la cage thoracique, au niveau de mon plexus, que je me suis rapidement enfui de la maison, en claquant la porte derrière moi.

Malgré la précipitation, je n'ai pas oublié de prendre avec moi mon sac à bandoulière, qui contient ma batterie externe, mon porte-monnaie, mais surtout, deux-trois fioles d'huiles essentielles, dont leur parfum m'aide grandement à apaiser mes crises d'angoisses.

En m'évadant de l'immeuble dans de grandes enjambées, comme si je craignais de me faire poursuivre par mon père avec une chaussure à la main, une voiture s'arrête à quelques mètres de moi, avant qu'une petite tête blonde ne sorte de la fenêtre côté passager.

— Josh ! On est là ! s'écrit-il, en secouant son bras au cas où que je ne l'aurais pas remarqué.

Juste au cas où. Parce que Gabriel est loin de passer inaperçu.

Je souris, en m'avançant vers leur voiture pour les rejoindre. Connor m'adresse un simple regard, me faisant un petit signe de la main pour me saluer. Je stress inconsciemment de passer une bonne partie de la journée en sa compagnie, après la conversation que j'ai eue avec Gabriel, quelques jours plus tôt.

Mais en montant dans le véhicule pour m'installer sur la banquette arrière, je ne ressens aucune mauvaise onde s'attaquer à moi.

— Plus de retour en arrière, mon cher Jojo ! me préviens mon meilleur ami, dans un gloussement diabolique. On va passer une super bonne journée et faire plein de photos souvenirs !

Dès l'instant où je m'attaché, nous sommes déjà partis en route pour l'Everland Theme Park. Je suis resté silencieux durant le trajet, observant le paysage défiler sous mes yeux, tout en écoutant les discussions des tourtereaux, qui agissent déjà comme un couple datant de plus de dix ans.

Je n'exagère pas en disant cela !

Je crois même que Gabriel a trouvé la perle rare, sa moitié, celle que l'on cherche désespérément au cours de notre vie, pour ne faire qu'un à nouveau. Connor est quelqu'un de bien, j'en suis plus que certain. Et aujourd'hui, allait être une merveilleuse journée.

J'en suis également convaincu.


❃ ❃ ❃ ❃


Quelle idée de merde. Rappelez-moi pourquoi j'ai accepté de monter dans ces montagnes russes ?

Si je vous dis que cela fait déjà une minute que l'on est en train de gravir cette montée qui me semble interminable, secoués par les chaînes qui émettent ce bruit particulièrement effrayant, avant de se bloquer au sommet de l'attraction, pour nous faire patienter et augmenter notre dose d'adrénaline avant la chute.

Et devinez quoi ? Nous sommes aux premières loges de la pente qui se dresse droit devant nous.

Merci Gabriel.

— Tu es prêt, Joshua ? s'écrie cette petite merde, qui est déjà dominé par l'adrénaline.

— Non ! Je veux descendre ! crié-je en retour, en agrippant fermement les deux poignées qui sont installées de chaque côtés sur les harnais de sécurité. Faites-moi descendre !

Je hurle ces mots en ayant les larmes logées dans le coin de mes yeux. Que j'ai bien évidemment fermé pour ne pas avoir le vertige. Erreur de débutant. Si on m'avait dit plus tôt qu'avoir les yeux clos durant le layout d'une attraction, décuple la sensation des secousses, les ressentis des loopings et les haut-le-cœur, je les aurais gardés ouverts dès le départ.

— Tes désirs sont des ordres, ma vie ! répond-il, dans un fou rire, au moment où on est lancés dans la pente.

Et je crie.

— Je vais mourir !

Je hurle à la mort, comme si ma vie en dépendait.

— Je te déteste !

Pour couronner le tout, comme si le tour n'a pas été suffisant pour m'achever, je n'ai pas remarqué que ce qui me sert de meilleur ami, a pris une caméra GoPro avec lui, pour filmer toute la descente de l'attraction, et ne rien manquer des loopings qui ont été particulièrement bien serrés. Quel choc ne fut pas, lorsque j'ai vu les images une fois l'attraction terminée, où on ne voit que moi, et mes expressions de visages grotesques.

Quelle honte... Mais c'était drôle. Je dois bien l'admettre.

— On le refait ?! demande Gabriel, avec son air attendrissant, en papillonnant des paupières pour faire les yeux doux à son amant. S'il te plaît, dis oui !

— Moi, ça ne me dérange pas, lui répond Connor, en venant lui remettre en place quelques mèches des cheveux derrière l'oreille. Par contre, je ne suis pas sûr que Joshua le veuille.

Leurs regards se tournent vers ma personne et je crois que je suis devenu aussi vert que le feuillage des arbres.

— Euh... Est-ce que tout va bien, Josh ?

— Ouais, nickel, dis-je d'un air nauséeux, en levant mon pouce en l'air. Mon âme est restée au sommet de l'attraction.

Connor émet un rire discret à ma réponse.

— Je pense qu'on devrait faire le tour du parc et s'acheter un truc à manger, avant qu'il ne tombe dans les pommes.

— C'est une bonne idée, oui, glousse Gabriel à son tour, en s'approchant de moi pour enrouler son bras autour du mien. On fera des attractions moins fortes après avoir rempli nos estomacs !

— Si je ne meurs pas avant.

— Quelle drama queen, taquine Gabriel.

Nous nous sommes mis en marche tous les trois vers un stand de burgers, prenant quelques encas pour ensuite aller s'installer près d'une étendue d'herbes et manger tranquillement nos repas. Je suis assez étonné que mon ventre accepte ce cheeseburger et ces quelques frites, malgré la torture que je lui ai infligé quelques minutes plus tôt.

Et je dois dire que ça fait tellement du bien de manger un repas complet, après tout ce temps à ne manger que le déjeuner à la pause méridienne de l'université. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point mon corps en avait besoin. Peut-être que le fait que je me sente si bien à leurs côtés, m'a ouvert l'appétit. Je ne remarque pas non plus les minutes défiler, me rapprochant peu à peu du moment fatidique où j'allais être contraint de rentrer chez moi.

— Je vais aux toilettes ! Ne bougez pas, je reviens ! déclare Gabriel.

Une fois parti, c'est devenu soudainement silencieux, entre Connor et moi. Je n'ose pas prendre la parole et encore moins détourner mon regard vers sa personne.

— Tu sais, il m'en a parlé, dit-il pour briser ce silence irritant. Je suis désolé si je t'ai donné une mauvaise impression, ce n'était pas volontaire de ma part.

— Ce n'est pas grave... commenté-je, en rencontrant son regard. J'ai peut-être un peu exagéré, aussi...

— Qu'est-ce qui t'a donné cette impression ?

À cette question, je sens cette familière sensation s'installer dans le creux de mon estomac, me donnant cette désastreuse impression de mourir intérieurement.

— Eh... eh bien... quand j'avais dit que je n'aimais pas les attractions à sensations et que je risquais de ne pas en faire, tu as levé les yeux au ciel, et tu m'as regardé assez froidement juste après... dis-je, en étant assez étonné de moi d'avoir réussi à lui dire le fond de ma pensée. J'ai donc conclu que tu ne m'aimais pas, ou que je te dérangeais...

De la confusion s'installe sur ses traits, avant que ses yeux ne s'écarquillent, et qu'il ne finisse par être emporté dans un fou rire.

— Oh merde ! s'exclame-t-il, en passant une main sur son visage, me laissant à mon tour dans la confusion la plus totale. Ce n'était pas toi que je regardais, je suis sincèrement désolé ! Il y avait mon meilleur ami un peu plus loin, derrière toi, qui me faisait des signes pour m'emmerder.

— Ton... ton meilleur ami ? répété-je, avec étonnement.

— Ouais, un petit con, ajouta-t-il en souriant grandement. Depuis que je me suis mis en couple avec Gabriel, il aime bien venir me taquiner à ce sujet, encore plus lorsque je suis en sa présence. Et ce jour-là, il ne m'a pas épargné.

Je n'arrive pas à croire que je m'étais fait des films, et que mon impression avait été si mauvaise jusqu'à présent.

— Alors, ce n'était pas par rapport à moi ?

— Pas du tout ! réfute Connor dans la foulée. Je sais que parfois on me reproche d'avoir un regard froid et méchant, mais si je n'aime vraiment pas quelqu'un, je lui fais savoir tout de suite. Je ne suis pas un hypocrite non plus.

Je m'en veux à cet instant de m'être imaginé tout et n'importe quoi à son sujet. Je l'ai jugé trop vite, me méfiant de lui à cause des mots, des paroles qui m'étaient restées gravés dans ma tête.

— Donc je tenais à m'excuser sincèrement pour ça et pour toutes les remarques que j'ai pu te faire aussi, que je ne le pensais pas méchamment. Je te le promets, me dit-il, avant de détourner son regard vers la silhouette de Gabriel. Bah alors bébé, tu étais tombé dans le trou ?

— Tu le vois celui-là ? fit Gabriel en lui faisant un doigt d'honneur. Tu te le fous dans le cul et bien profond.

Connor pouffe à sa réflexion, tout en écartant ses jambes pour que son amant vienne s'installer entre ces dernières.

— Tu as repris un peu de force, Joshua ? Tu te sens mieux à présent ?

Je fais un mouvement de tête pour accompagner mes mots, tout en lui adressant un sourire.

— Oui, ça va mieux. Je te remercie.

— Tu es encore plus beau quand tu souris, commente-t-il d'une intonation sincère.

Mes joues s'empourprent lorsque je rejoue ses mots dans mon esprit. C'est doux à entendre. Délicat pour mon cœur.

— On devrait se faire des sorties comme ça plus souvent, propose Gabriel, en tournant sa tête vers Connor. Tu devrais demander à ton meilleur ami de nous rejoindre la prochaine fois ! Ça pourrait être sympa !

— Ce petit con ? réagit aussitôt son compagnon, en arquant un sourcil. Pourquoi pas, je lui demanderai.

— Parfait ! se réjouit Gabriel, en lui volant un baiser, avant de me porter à nouveau de l'attention. On va au cinéma ce soir, c'est toujours ok pour toi, Josh ?

— Bien sûr, avec grand plaisir !

Je ne veux pas que ça s'arrête. Je me sens terriblement bien à leur côté, ne désirant en aucun cas les quitter pour rentrer chez moi. Certainement pas pour y retrouver mes parents, et cette atmosphère oppressante qui m'attend de pied ferme.

Je me sens libre à cet instant. Loin du stress. Loin des études. Loin de mes démons. Mais comme cet adage le dit si bien...

Toutes les bonnes choses ont une fin.

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