ROMANE

L'incompréhension se lisait trop bien sur son visage. Et depuis que Yvan avait quitté la table, elle semblait moins stressé et plus pensive en même temps. Elle a fait connaissance avec la bande et ses rires sont de moins en moins gênés. Un rire que je n'avais pas entendu depuis cette soirée dans ma chambre.

Si j'ai été silencieuse depuis tout ce temps c'est belle et bien pour limiter les rayons d'approches. On travaille ensemble rien de plus. Je l'introduit dans la bande comme convenu. Qu'elle s'imagine pas qu'on sera des meilleures copines ou simplement des.... Je veux même pas y pensé.

Camille regarde un point invisible vers la porté qu'à emprunté Yvan il y'a quelques minutes. Je me demande bien à quoi elle pouvait pensée en ce moment précis. Ça ne doit même être rien d'autre qu'à quelle point elle l'aime et toute sorte de bêtises rose. Moi je n'ai jamais compris ces personnes amoureuses qui sont près à se mutiler de la pire des façons rien que pour un peu d'amour. J'en dirais presque qu'il la mendille aussi vivement qu'un sans abris avec son nouveau né. Cette scène fait tellement mal. Mais chez les amoureux ça donne tout simplement envie de donner une bonne claque.

- Romane on peut parler 5 minutes ?

C'est la voix suave de la blonde aux yeux poétiques qui me tire de mes pensées. Je la suis sans dire un mot sachant pertinemment ce qu'elle va faire.

Elle me conduit vers les cuisines de la cantine et je l'observe attendant sa prise de parole.

- Si je t'ai demandé de venir c'est pour te parler.

- Oui ça j'avais compris et en suite ?

- Enfaite te poser des questions.

- J'attends toujours.

- Enfaite...pourqu...pourquoi ce silence ?

Je ne dis rien conservé mon regard dans le sien et j'avance d'un pas.

- J'ai pas vraiment compris pourquoi...pourquoi tu me fuyais.

Un autre pas et cette fois mes mains sont dans mes poches. Et j'accentue notre proximitée avec un autre pas

- ...Tu vois...genre...euh...comme ci j'avais fais...fais quelque chose de mal.

Je relève la tête sans me déconnecter et elle panique. J'avance à nouveau.

- Parce que après cette nuit...

- Cette nuit ?

Cette fois je la plaque contre le mur et sa respiration est allaitante, son visage rose et son poul contre mes doigts apposés à son cou est saccadé.
Est-elle excitée ou nerveuse ? La bulle d'osmose que nous partageons est mal aisante et sexy à la fois. La voir sous cet angle donnerai des envies folles à n'importe qui.

Il ne faut pas que je me laisse emporté par elle. Je me décolle et me dirige vers la porte.

- J'attends quand une réponse.

- Ces deux semaines de silences n'était qu'une façon de mettre les choses au claire pour toi et pour moi. Nous avons une attente qui nous lie rien de plus. De plus ce soir nous travaillerons en philosophie si tu es dispo.

J'avais quand gardé le dos tourné et mes mots avaient sonnés comme des mantras que l'on répète encore et encore pour se rassurer. C'est un jeu dangereux mais j'en cours le risque. J'y suis déjà entraîné et je peut pourtant m'arrêter la mais je n'en trouve pas l'envie.

Pourquoi ?

Je n'en sais rien. Et c'est bien là ou se trouve le danger.

Je sais comment ça s'est passé avec Rose. Je ne veut pas que cela se répète : J'en ais même tout l'intérêt.

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Bonjour bonjour désolé pour la patience. Mais si la patience ne vous convient pas vous avez deux options qui ne vous est pas obligatoire. Mais qui serais cool quand même.

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Les deux ne sont pas terminé mais ils seront vos amuses bouches.

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