Point de vue Camille

A chaque fois que je suis devant la demeure des Constantivo, je me demande comment j'ai fais pour y arriver. Et je ne sais pas par quelle moyen j'ai fais pour y arriver. Et comme la première fois Romane m'avait ouverte la porte m'ayant appercu resté figé a l'extérieur. Mais bon le fait était déjà fais Romane était devant mes yeux a m'écouter en suçant un bonbon un peu trop de façon vulgaire en me fixant dans les yeux. Je ne sais pas vraiment ce qu'elle cherche a faire. Ça fait déjà vingt minutes qu'elle ne me lâche pas du regard, même quand nos yeux ne sont pas connecté.

— Tu as suivie ce que j'ai dis ?

— Ouais et c'est vraiment très passionnant.

C'est du sarcasme, je le sais. Et même si elle me disait oui je ne l'aurais pas cru. Tout simplement parce qu'elle n'est pas attentive, tout simplement parce qu'elle ne tenait pas en place tout le temps que j'expliquais. Trop occupé a faire des bruits atroces avec sa sucette de couleur verte citron.

— Non mais sérieux Romane écoute moi. Rend moi la tâche facile.

— Tu voudrais pas qu'on arrête un peu de travailler aujourd'hui ? Et qu'on s'amuse un peu.

— Et que veux tu qu'on face a la place ?

Elle se lève précipitamment comme si elle n'attendais que ça. Comme un feu rouge qui venait de passer au vert dans un embouteillage d'une heure. Ma partenaire d'etudes s'agenouille près de son lit et se penche pour fouiller quelque chose sous celui ci. Dans son shorty ses fesses sont parfaitement rebondis et la peau visible de ses jambes café au lait me donnent l'irrésistible envie... De la touchée ?

— Hey ! Tu me mate la ?

— Non...euh...mais...

— Mais quoi ? Qu'est ce que tu regardais sur mon cul ? T'es lesbienne c'est ça ?

— Mais...mais Non !

— Quoi ?! T'es homophobe ?

— NON !

La métisse éclate de rire sans retenu. Elle me fessait marché et je suis tombé pied joint dans son piège.  J'avais déjà peur d'une mauvaise réaction de sa part ou qu'elle commence à croire que je la mate ou la juge. Putain cette fille me retourne le cerveau littéralement. Ce n'est que quand je me calme que je constate qu'elle a une toute petite boîte de a peine 4cm de diamètre et 3cm de haut entre ces doigts fins avec un briquet. Un briquet ?

— Qu'est ce que tu veux faire avec ?

— M'allumer des joints.

Elle ouvre la boîte et je y decouvre de l'herbe d'un vert sombre. Une fine odeur particulièrement étrange me chatouille les narines et j'ai envie d'éternuer. C'est quoi ce truc ?

— Oh oui j'oubliais.

Elle se releve pour une deuxième fois  cette fois je la suis. Elle sors un petit paquet semblable a un paquet de chewing-gum de son tiroir. Qu'est ce que s'est ?

— Romane qu'est ce que tu fais ?

Elle avait repris sa place en intiale et m'observait être planté au milieu de la pièce comme un enfant qu'on venait de surprendre.

— Je te l'ai dis. Je veux rouler des joints

— Non !

— Quoi "Non" ?

Constantivo se relève dangereusement et contourne de son bureau pour me faire face. Je recule lentement et prudemment d'elle. Putain elle me fait quoi la ?

— Je t'ai posé une question je pense.

— Ow ! Euh... Oui ! Tout simplement parce que c'est pas bien.

— Comment tu sais que c'est pas bien ?

Elle me jete son regard interrogateur et a cet instant mon esprit s'interroge. Comment pouvais-je affirmer qu'une chose était mauvaise si je n'avais jamais essayé. Je secoue ma tête de droite a gauche pour essayer d'effacer toutes ces questions.

— Les médias en parlent chaque jours. Ce n'est pas bien. Ça rends dépendant et ça nuit a la santé.

— Parce que tu crois a ce que raconte les médias toi ? Donc s'ils disent que respirer c'est mauvais tu vas arrêter de respirer ? C'est ça ?

— Mais...non juste que...!

— Mais pourtant c'est exactement ce que tu fais.

Elle venait de me clouer le bec. Je ne sais pas trop quoi dire. Tout mon être me criait haut et fort que ce qu'elle fessait était mal, qu'elle avait tord de penser de la sorte. Qu'elle mettait sa vie en danger et tout un tas d'autres choses de la sorte. Mais mon cerveau ne trouvait aucun argument pour répliquer la latine. Mais une toute petite voix me demandais de voir son point de vue. D'essayer de la comprendre, de voir comme elle pour mieux la cerner. Comme ci elle avait remarqué l'agitation qu'elle avait créer dans ma tête, elle se rapproche un peu plus près de moi et prends une grande bouffé d'air avant de pivoter sur elle même. Me frappant vivement avec sa longue chevelure ondulé noir corbeau qui sentent les fruits sauvages. "Sauvages" exactement comme la porteuse de ce parfum pelleculaire. Romane retourne s'assoir sur son bureau où elle avait laissé toutes ces ustensiles éclairé d'une petite lampe de bureau. Je la suis et je prends place près d'elle d'elle comme au tout début de la soirée.

Pourquoi est-elle lunatique ? Un temps elle fait une chose la minute d'après elle en fais une autre.

Elle récupère un bout de papier dans le petit stique qu'elle avait récupéré dans son armoire avant versé une pincée d'herbes. De ses doigts agiles et expertes, elle replie le papier sur lui même. La latine encre ces magnifiques yeux gris dans les miens et passe délicatement sa langue sur le surplus de papier avant de coller la surface humide sur la stick final sans rompre notre connexion. Pourquoi je rougis enfaite ?

Mon interlocutrice baise le regard avec un sourire ravageur perché sur les lèvres et me tends sa cigarette artisanale.

— Je n'ais jamais fumé de ma vie.

— C'est encore mieux. Aller, met le entre tes lèvres.

Je soupire et je m'exécute sous le regard plus que insistant de cette beauté. Elle prend son briquet et enflamme le bout du joint.

— Inspire grandement.

Je ferme les yeux et aspire le gaz de couleur grise qui, en contact avec mes poumons me fait tousser vivement. Et la nuée grise sors de ma bouche et un peu de mes narines ? Romane s'étouffe de rire en m'observant réagir a ma première fois. Elle récupère cette cigarette trafiqué et la prends en bouche d'une façon étrangement séduisante et sexy. Tout ce qu'elle arrivait a faire dégageait-il de la sensualitée ? J'aimerais tellement être comme elle. Le corps parfait, la taille qui va avec, sans oublier le caractère et le courage.

Elle aspire gracieusement le fumet et l'expire délicatement avant de l'aspirer un nouvelle fois et de le faire sortir de ses narines. Son regard Ténébreux se pose a nouveau sur moi et ce n'est qu'à ce moment que je me rends compte que je mattais.

A son sourire, je vois qu'elle a compris et je me met a gigoter dans tout les sens.

— Tiens prends un coup.

Romane n'en dit pas plus et je fini par me calmer et le joint entre en contact avec mes lèvres et je répète l'opération de tout a l'heure. La salive sucrée du a la sucette de Romane et le goût amère de la fumé réussi à me détendre. Ce mélange contradictoire est loin d'être désagréable. Je laisse mon corps se détendre sur la chaise a roulette.

— C'est bien comme ça ?

— Si bien-sûr.

Quelques heures plus tard

La boîte de Romane est complètement vide. Nous avons tout fumé et une folie euphorie nous a prise et ce qu'on fait la toute suite ? On est allongé nu dans son lit comme le premier soir. Nous avons tellement jouer. Exactement comme deux gamines qui ne s'était pas vu depuis longtemps. Passant de la bataille de polochons qui a fait en sorte que présentement nous soyons entourée de plumes. Puis, a la bataille sur nos chaises a roulette, ce qui explique les livres balancé dans toute la pièce  et des chaises renversé. Mais aussi nos glissades sur les escaliers avec les matelas gonflable que nous avons d'ailleurs bousillés. Il est a peut près 23h15 et a cet heure il est claire que je ne peux plus rentrée chez moi. Encore moins dans cette état de défoncée.

— Roro ma puce ?

— Oui Mille ?

— Je dors dans ton lit comme la dernière fois ?

— Hmm ?

— Allez.....!!!! Je peut pas rentrée.

— A une condition...

Nous rions de longues minutes puis elle reprends un peu plus sérieusement.

— Laisse moi goutter a tes lèvres.