Il était retourné pendant les trois jours suivant mais n'avait toujours eu aucun contact avec l'homme. Ce dernier le regardait toujours d'un drôle d'œil avant de se mettre dos contre le monde et surtout contre Harry qui perdait chaque jours un peu plus de son éclat. Il ne prenait même plus la peine de prêter réellement attention au gens autour d'eux, les jugeant sûrement.

Mais alors qu'il venait de sortir de la libraires Katherine&Jospeh' -telle était son nom- il pensait tenté une nouvelle fois ça chance avec le sans-abris mais fut malheureusement forcé de ce rendre compte qu'il n'était plus à sa place habituelle. Il ne vit qu'un conteneur à déchet et des piles de boites vide à la place. Un grand frisson parcourra son corps en se rendant compte de la vérité, il était partit.

Il prit un certain temps avant de savoir quoi faire, il pouvait tellement être partout, et nulle part à la fois. Il fit la chose la plus logique qui lui passait par la tête et entra dans le restaurant à côté. Il découvrit pour la première fois la décoration sobre, mais chic de l'endroit un restaurant et un bar à la fois. Un homme en costume élégant, mais décontracté s'avança vers Harry avec un sourire commercial sur ses lèvres.

"-Bonjour monsieur, êtes-vous seul ?"

"-Hm' je ne suis pas là pour commander."

"-Très bien. Donc je vous demandez de quitté l'entrée vous bloqué le passage aux personnes."

Il remarqua le trio derrière lui de la même tranche d'âge que la sienne, il les laissa passé mais retenta de demander quelque chose au sujet du sans abris, mais le patron répondit en rigolant jaune que c'était mieux ainsi "comme ça ses poubelles pouvaient enfin avoir leur place habituelle, mais que ce n'était pas son idée de le viré, ce devait être le voisin de l'immeuble." C'était facile de prendre l'excuse de tous mettre sur le dos des autres, comme ça Harry ne risquait pas de faire une sale réputation de son établissement, il quitta les lieux avec un arrière gout amère sur la langue, fixant toujours l'endroit où devait se trouver normalement cet homme.

Zayn Malik était un professeur peintre, il travaillait à l'université et était reconnue aussi bien que pour son talent que pour sa beauté. Il attirait chacun de ses élèves par l'une de ses deux qualités et à ses heures perdues il peignait dans un local pas loin de chez lui. La dedans des centaines de toile de tous style s'entassait dans tous les coins. Et plus particulièrement une catégorie de toile dont celle qu'il était le plus fière représentant Harry dans plusieurs situation de sa vie au quotidien ou comme en ce moment posant exprès pour lui.

Grâce à sa taille haute et son corps svelte Harry était le modèle parfait pour son ami et étant donné que ce dernier allait avoir la possibilité de participer à son propre vernissage il mettait les bouchés doubles pour que cela sois le plus parfait possible.

Et aujourd'hui aussi bien le soleil que la créativité de Zayn était au rendez-vous. Il était concentré devant le corps presque à nue de son ami qui regardait dans l'horizon comme lui avait demander le métis, mais quelque chose manquait bel et bien. La participation d'Harry. Il regardait mollement le mur de brique où était exposés plusieurs petite toiles. Et ça, ça n'avait pas échappé à son jeune ami, qui reposa son pinceau sur son chevalet.

"-Qui y a t'il ? Tu n'es pas du tout dedans."

"-Mmm...Cela va te paraître absurde si je te le dis."

"-Ne fait pas ta mijaurée s'il te plait."

"-Tu te rappelle du sans-abris que j'avais rencontré ?"

"-Oui, il avait refusé ton aide."

"-Et bien je l'ai revue le lendemain et il m'avait enfin adressé la parole pour me refouler. Les jours suivants j'étais retourné, mais depuis je n'ai plus du tout de nouvelle et ça va bientôt faire une semaine que je ne sais pas où il est.."

"-Harry...C'est un sans-abris. Il peut-être absolument dans toute la ville ou dans un centre, voir même dans des lieux abandonnée. Tu ne le retrouveras pas facilement et peut-être qu'il a été viré par les commerces ils n'aiment pas beaucoup la présence de SDF près d'eux."

"-C'est surtout de ma faute. Je n'aurais pas du être aussi lourd pour lui donner cet argent. Mais je voulais vraiment l'aider."

Zayn vit les yeux d'Harry s'embrumer de larme, ce garçon pouvait être tellement sensible des fois que s'en était absurde. Il caressa tendrement les cheveux de son ami avant de le cajoler dans ses fins bras.

"-Ne dis pas ça, tu as juste un trop gros cœur. Il est possible que tu le rencontre à nouveau ne perd pas espoir, si ça trouve tu le rencontreras dans un coin de rue."

Harry ne répondit quand secouant vivement la tête, celle-ci toujours niché dans le cou de son ami. Un silence reposant planait maintenant dans la pièce. Il se dégagea au bout de plusieurs minutes pour câliner plus fermement son ami qui lui était toujours d'une aide précieuse

"-Mais pourquoi t'attaches-tu donc à ce sans-abris ? Je veux dire, après t'avoir envoyé chier je pensais pas que tu allais essayer de le revoir et surtout pas presque lui courir après."

"-Je ne sais pas, mais j'ai juste l'apprécions que j'ai le devoir d'aider au moins cet homme."

Après avoir calmé les saut d'humeur du plus jeune, ce dernier ce remit en place en aillant un sourire beaucoup plus franc et Zayn put reprendre sa peinture et même la finir le soir même.

Quand Zayn disait que Harry allait retrouver cet homme dans n'importe quelle coin de rue, Harry ne pensait pas vraiment le retrouver ainsi. Il était partit dans un hyper marché assez loin de chez lui voulant refaire le pleins de course, d'habitude il se contentait de sa supérette en bas de son immeuble. Il rangeait ses quelques sacs dans son coffre quand il aperçue cette même forme qu'il l'avait tant troublé la dernière fois, mais cette fois-ci il réussit du premier coup à savoir qu'elle était cette chose. Il rangea rapidement son caddie et s'approcha de cet homme assis dans le fond du parking à l'abris des regards. A son grand étonnement l'homme ne dormait pas cette fois-ci et releva directement la tête en entendant les pas venir en sa direction.

Se trouvant maintenant à quelque pas de lui Harry ne savait plus vraiment quoi faire, devait-il encore lui donner ce billet qu'il essayait de lui refourguer à chaque fois. Ne sachant pas quoi faire il commençait à mettre sa main dans sa poche arrière pour ressortir son porte-feuille.

"-Tu sais, ce n'est pas parce que je suis un clochard que je ne peux pas allé voir les flics pour leur dire que tu me harcèles. "

Même si son habituel linge lui cachait une bonne partit du visage, celle visible montrait l'air sérieux que prenait ce jeune homme. Harry ce mit à paniqué si il se faisait arrêter pour un mal entendue il aurait des retours aussi bien d'un point de vue familial que professionnel.

"-N-non, non je ne veux absolument pas passer pour un détraqué, mais je veux juste vous aidez."

"-Tu ne me connais pas ! Si ça ce trouve je peux très bien être un dangereux fou qui voudrait te faire du mal et tu plongerais la tête la première dedans, laisse moi tranquille."

"-Mais- "

"-Bordel tu deviens lourds là, mec ! "

L'homme caché avait un peu haussé la voix, faisant reculer Harry de quelques pas. Il n'avais jamais été très bons dans les combats et ne voulait pas se bagarrer avec un homme des rues. Voyant l'air apeuré sur le visage du bourgeois il décida de se radoucir.

"-Ecoute, c'est cool ce que tu essayes de faire, mais je ne veux pas de ton aides. Va voir ailleurs si une autre personne en veut bien. Mais pas moi. "

Harry hocha positivement la tête et retourna vers sa voiture la tête pointé vers le sol à tel point il se sentait honteux, il voulait juste faire une bonne action et voilà qu'on le rembarrait à nouveau, toujours devait-il subir ce genre de situation ? Il allait remonter dans son engin quand une idée fusait dans sa tête, il referma la porte et couru à nouveau en direction du garçon qui au bruit que produisait ses pas releva la tête et eu l'air agacé.

"-Avant que vous ne dites quoi que ce soit je vous demande juste une faveur ! Acceptez un repas de ma part et ensuite promis je vous laisserez la paix. "

Il n'y croyait pas un instant que cet homme allait accepter son offre, mais il s'en serait voulu de n'avoir rien tenté, il voyait bien le pour et le contre peser dans la tête de l'homme.

"-O.k, si tu veux. "