Ce que j'y vois - 3
La danse
Un petit pas
En talon de verre
Se balance et s'en va
A découvert...
Quand est il de tout ce que nous voyons, de tout ce que nous faisons, de tout ce que nous entendons, de tout ce que nous comprenons, de tout ce nous disons, de tout ce que nous pensons ?
Il n'en est rien de plus que le passage de quelques pensées et envies subitent agitant nos sens afin de mieux, ou mal, nous faire réagir face à l'environnement nous entourant.
Il n'en est rien de plus que l'agitation de notre être face à notre congénère, à toute personnes opposés ou à un simple interlocuteur direct comme indirect.
Il n'en est rien de plus que le fruit de nos faits et gestes, le fruit de nos mensonges, le fruit de nos envies, le fruit de tout depits.
Le moindre geste ne deviendra que trahison.
La moindre parole ne deviendra que manipulation.
Le moindre regard ne deviendra que punition.
Que se lève ma voix
Vers les esprit aux abois.
Que se lève mon âme
Au ciel versant mes larmes.
Que se lève mon regard
Vers la lumière si noire.
Que se lève mon corps
Vers ces cités d'or.
Que se lève ma main
Au poignard de demain.
Que se lève mon esprit
Vers la philosophie.
Que se lève mes mots
A jamais toujours plus haut.
Que se lève ma vie
Ouvrant les yeux d'un air averti.
Que se lève le monde
Pour ne plus qu'il ne gronde.
La parole s'est tue.
Au fil des années sa liberté et son enchaînement s'y firent à deux temporaire se léguant à chacun une part dans l'histoire.
Les voix s'éteignaient telle des bougies laissées au bord d'une fenêtre en pleine tempête. La feu n'y volait plus, laissant place à la mèche accueillante le privilège d'être tuée par les gouttelettes d'eau venant détruire cet embout si important au feu. Laissant le vent s'occuper de la torture du feu en lui laissant entre chaque torrent de vent glaciale le temps au feu de reprendre pour ainsi mieux l'éteindre avec plus d'entrain.
Qu'allez vous faire...
Simplement vous taire ?
Quelle tristesse
De vous voir ainsi
Tenue en laisse
Tous ébahis...
Vos yeux noircit
Par tant de cruauté
Aveuglé et détruit
Par cette voie lactée.
Mais que direz vous
Lorsqu'il n'y aura plus de nous ?
10/09/16
Le silence et l'indifférence sont, je le pense bien, la pire des tortures.
Pesant et oppressant chacun d'entre eux amenaient par leur passage la désolation et l'obscurité.
Laissant sur leur trace le vide immense qui s'installait, manque d'inertie, manque de vie, et le tout était à sa destruction.
Promet moi.
Les paroles sont sans fin
Et les mots sont incertains
Sans y voir les détails
On y cache les failles
Aveuglé et naïf
On y cherche le positif
Sensible et curieux
On y lâche nos aveux
Assoiffé et égoïste
On y efface nos pistes
Les erreurs du passé
En un choeur irrégulier
Se perpétuent en ronde
Dans une danse d'ondes
Les mots tissent leurs toiles
En des paroles si fatales
La douleur s'est rependu
Là où ça n'aurais pas du
Le supplice l'empare
Sa demande se prépare
Promet moi d'oublier
Ton unique passé...
-- - 09 - 16
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