Le vide s'installe
Naissance du mal
La douleur s'accroche
S'y creuse l'encoche.
Absences de stimulant
A l'esprit vacant
Éparpillement des idées
Le tout s'en est allé...
Misérable vérité
Qu'à l'être aimé
Le silence corrompu
Détruit de son statut
Le câble qui est rompu
Du calme disparu.

   Je n'ai jamais réellement compris pourquoi le calme et le silence me faisait tant souffrir si la foule et les cris m'y rendaient si mal à l'aise...
   Je n'ai jamais vraiment compris cette complexité qu'à mon être à interpréter chaque mouvements, chaque bruits, chaque sons, jusqu'à s'y mettre en saturation.
   Je n'ai jamais compris cette démesure que prend l'homme au sérieux lorsque la situation ne l'exige à contrario de ce qu'il espérait par simple envie d'y gagner une part dans tout cela.
   Je n'ai jamais compris l'énervement et la déplaisance de certain face à ce qu'ils ne veulent ni voir ni entendre par simple peur de se confronter à leur propre miroir.

   Un à un, les pions se mettent en places sur l'échiquier de notre vie. Le destin s'acharne sur notre persévérance, nous nous éloignons de son traçage.
   Nous prenons le contrôle.
   Préparez vous à lutter...

Survivre...
Un seul mot
Et l'étau
Nous rend ivre.
Libérant ses chaînes  
Que notre coeur
Ne s'écoeure
De cette haine.
A force de poursuivre
Les masquent tombent
Et se creuse notre tombe
Dans les pages de notre livre.
Les fils y sont nés
La manipulation
S'en est encrée au plus profond
Laissant l'être inhabité.
Le tout est à sa fin 
Le rien poursuit sans faim
Ce que chacun se bat pour vivre.
Pour arrêter de survivre.

(11/09/16)