[POV Felix]

Aux alentours de dix heures du matin, je me lève et je constate que le chantier est en cours de nettoyage. Jeongin est déjà débout, il n'a pas dû dormir beaucoup et Seungmin l'aide dans sa tâche. Dehors papa Changbin et maman Chan boivent leur café assit sur les canapés de la terrasse visiblement ravi de ne pas lever le petit doigt. Les baies vitrées sont grandes ouvertes, ils peuvent ainsi surveiller les deux enfants.

- Ils sont punis ? Je demande la voix plus rauque que d'habitude ce qui les surprends.

- Exactement. Lix je crois que tu as chopé la crève, ça va ? Me demande Chan.

- Ouais, c'est rien juste un peu mal à la gorge. Je dis en m'essayant à côté de Changbin.

- Hum. Vu comme tu t'es baladé, trempé jusqu'aux os hier soir, je pense que c'est plus prudent que tu prennes un cachet. Chan se lève comme pour appuyer ses dires et s'en va sûrement chercher un médicament.

- Hier soir, Hyunjin a expliqué ce qui s'est passé ? Me demande Changbin sans détour.

Je hausse les épaules me remémorant ces derniers instants.

- Je dois y être pour quelque chose de toute évidence. Il m'a surtout dit que j'avais foutu la merde dans sa vie et dans sa tête.

- Il était encore sous l'effet de la colère. Essaie de me rassurer Changbin.

- Ca ne veut pas dire qu'il ne le pensait pas. Je te jure, je m'en veux. Je m'en veux d'avoir craqué pour lui...Si on avait pas succombé à nos instincts, on en serait pas là.

- C'est exactement pour ce genre de phrase qu'il est aussi en colère tu sais.

Je me tourne vers lui, ne comprenant pas où il veut en venir.

- Regretter c'est lui dire que c'était pas important, redevenir ami c'est lui dire que c'est facile d'oublier.

- Mais quand est-ce que ça été facile ? Ça me tue à petit feu si tu savais...Il y a rien de facile là-dedans. Rien du tout.

- Alors dis-lui. Dis-lui ce que tu veux vraiment, à lui ensuite d'accepter ou non.

Changbin, l'homme sage, mon confident secret. Je suis tellement heureux qu'il soit avec Bangchan, j'ai vraiment l'impression d'avoir deux grands-frères protecteur et ça me fait tellement de bien. Chan revient avec un verre d'eau et un cachet. Je l'avale sans rechigner et je bois mon verre d'eau changeant de sujet au passage.

Vers onze heures c'est au tour de Minho et Jisung de nous rejoindre, les voir se tenir la main me fait sourire d'autant que je retrouve le sourire radieux de Sung. Je ne suis pas le seul que ça enchante.

- C'est moi où vous avez l'air encore plus collé qu'avant ? Je demande le nez retroussé.

- T'as jaloux Lix ? Tu veux un bisou ? Me dit Sung en tendant ses lèvres.

J'éclate de rire, surtout en voyant le petit regard jaloux de Minho.

- Chaaaann !!! Pitié laisse-moi appeler une entreprise de nettoyage, je te jure j'en peux plus. Se plaint Jeongin en s'allongeant par terre.

- Tu as organisé une fête, tu l'assumes.

- Et pourquoi moi je suis puni ? S'étonne Seungmin.

- Parce que t'es son complice préféré, tu crois que les filles de Twice ne m'ont pas dit que c'était toi qui les avais invités ?

- Oh ça va ! Des vraies pipelettes celles-là, elles peuvent rien cacher à leur Bangchan chéri.

- A qui le dis tu, marmonne Changbin en buvant son café.

Une petite tension fait son apparition.

- Commence pas, répond fermement Chan

Changbin le fusille du regard. J'ai l'impression que la dispute a déjà eu lieu mais qu'il pas vraiment eu le temps de se terminer et je ne suis pas le seul à le remarquer. Le Minsung aussi semble les observer, sans dire un mot de peur de se prendre une balle perdue. Au même moment nous attendons une porte s'ouvrir à l'étage, Hyunjin descend les marches dans un ensemble blanc, ses cheveux cachent un peu son visage mais j'ai clairement vu une marque violacée sur sa pommette droite et sur l'arrête de son nez. Il attrape un verre de jus fruit et nous rejoins sur la terrasse sans pour autant venir s'asseoir avec nous.

- Jinnie, tu veux pas nous aider ? Lui demande Jeongin en faisant la moue.

- Même pas en rêve.

- Regarde-le, tu vas pas lui demander de travailler ? S'exclame Jisung indigné.

- Mais il s'est battu hier ! Il devrait être puni aussi !

- Il s'est puni tout seul, répond Chan en observant son visage tuméfié. Si ça ne part pas d'ici la semaine prochaine, JYP va péter un câble.

- Espérons que Taehyun ne dise rien aussi. Lâche Minho en prenant une tartine.

- Il ne dira rien, je dis aussi tôt sûr de moi.

Ce qui a priori leur semble étrange vu leurs regards rivés sur moi, je hausse les épaules ne comprenant pas leur réaction et je me sers un café. Je sens Hyunjin pouffer secouant la tête de droite à gauche, il continue de boire son jus de fruit puis il pose le verre et part sur la plage. Je n'avais pas vu mais il tient son calepin à dessins sous le bras.

- Pas malin ça. Me dit Changbin.

- De quoi ?

- Tu es proche de Tae ? Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Demande Minho.

- Je pense juste qu'il n'aimerait pas non plus que ça se sache.

Je regarde Hyunjin continuer de marcher dans le sable, s'éloignant toujours plus. La tête penchée et le vent balayant ses cheveux. Soudainement je me lève et je descends les marches pour le rejoindre. D'un pas rapide j'essaie de le rattraper.

- Hyunjin ! Je l'interpelle.

Il se retourne mais ne s'arrête pas.

- Qu'est-ce que tu veux encore ? Il me dit en continuant de s'éloigner.

- Parler.

- J'en ai marre de te parler.

- Il le faut pourtant.

- Non je crois pas.

- Hyunjin ! S'il te plaît.

- Laisse moi Felix.

Je n'arrive toujours pas à sa hauteur, j'accélère le pas mais je suis vite essoufflé et mes poumons me font mal.

- Je laisserai pas..., je tousse, tomber. Je suis pris d'une quinte de toux qui m'oblige à m'arrêter.

Il fait trois pas de plus et s'arrête. Je ne vois déjà plus la plage de la villa. Nous sommes au bord d'un bras de mer qui s'engouffre dans la roche de l'île, entourée d'arbres exotiques, complètement seuls. Juste le vent, le bruit de l'eau. Je reprends mon souffle et me redresse voyant qu'il s'est retourné. Il porte son regard sur l'horizon, le ciel puis moi. Voir toutes ces marques sur son visage me fait froncer les sourcils. J'ai mal, rien qu'à le regarder. Je m'avance alors, me raclant la gorge. Je m'arrête à deux pas, une distance raisonnable qui m'évitera de forcer sur ma voix pour lui parler.

« Je...Je suis désolé. » Je déglutis voyant qu'il ne réagit pas.

« Je suis désolé si tu as cru que c'était facile pour moi. Je suis désolé de t'avoir repoussé des jours avant de te parler, de ne pas t'avoir écouté, ni avant ni pendant ni après. Je suis désolé de t'avoir insulté. J'ai jamais voulu qu'on en arrive là, toi et moi. C'est dur, c'est toujours dur et ça le sera toujours. Tu as peut-être raison, on n'arrivera peut-être jamais à être ami, j'en sais rien, mais on peut pas passer notre temps se bouffer. J'ai pas envie de te détester, parce qu'au fond je sais que c'est faux, je sais que je t'aimerai toujours, j'espère juste que cet amour soit moins fort avec le temps, parce que je peux pas continuer comme ça. T'aimer sans retour c'est trop douloureux. Alors même si ça va te prendre du temps, j'espère vraiment que tu arriveras à me pardonner, à me parler à nouveau. »

J'ai mal à la gorge, j'ai mal aux yeux à cause du vent, il me brûle les rétines et me cœur tambourine dans ma poitrine par manque d'oxygène. Il n'a pas bougé, j'aimerai voir s'il me regarde mais je peine à relever mes yeux, je préfère fixer un point dans le vide me souvenant d'une histoire trop courte, qui a bien mal commencé et qui s'est terminé dans le même état.

« C'est ce que tu veux vraiment ? »

J'affirme d'un signe de tête sans pour autant relever les yeux.

« Rien d'autre ? » Il continue.

Je secoue la tête. J'entends le sable bouger, il se rapproche, lorsque je lève enfin les yeux il n'est plus qu'à un pas.

« Et si je refuse ?

Je hausse les épaules.

- Je ne peux pas te forcer. Je voulais juste que tu saches.

- Alors je refuse. »

Mon cœur se comprime. Je me mords la langue, je ne peux que accepter sa décision.

« J'ai pas envie d'être ton ami Felix. Je te l'ai déjà dit. »

Il franchi le dernier pas, m'obligeant à relever la tête pour le regarder, le souffle court. Même avec ses bleus, il est toujours aussi beau de près. Dans sa tenue blanche, tout droit sorti de mes songes, je détonne complètement dans mon short bleu et mon grand t-shirt blanc.

« Je veux pas que ton amour soit moins fort, je veux qu'il s'enracine, qu'il te prenne entièrement, qu'il te consume, qu'il t'obsède au point de te rendre fou. Tout comme mes sentiments pour toi me rendent dingue.

- Hyun...

- C'est moi qui suis désolé Lix. Je suis désolé de pas t'avoir dit la vérité dès le départ. Mais plus que tout, je suis désolé de pas t'avoir avoué que t'as jamais été un remplaçant, t'as jamais été un second choix. J'ai mis du temps à m'en rendre compte mais tu as complètement envahi mon existence, bien avant Paris. Je t'appartiens complètement, juste toi. Il y a personne d'autre. Rien que d'imaginer que tu puisses t'éloigner ça me fait péter les plombs, j'en viens à frapper des gens sans raison ! Tu dois prendre tes responsabilités, t'as pas le droit de me laisser et décider seul. Je te veux. Je te veux Yongbok. »

Il plaque son front contre le mien, remonte ses mains autour de mon cou, passant ses pouces sur mes joues. Je ne sais pas si c'est la joie immense qui me compresse la poitrine ou la douleur d'enfin être libéré de toute rage, frustration, trahison.

Je ne peux empêcher une larme de rigoler le long de ma joue, s'écraser sur son pouce. Il appuie un peu plus fort et descend ses lèvres jusqu'à frôler les miennes. Légèrement entrouvertes, elles se touchent à peine, aucune pression, sentir juste son souffle contre le mien. Suspendu dans l'incertitude de la décision. Puis franchir la ligne, sans regret, l'embrasser à perdre la raison, l'embrasser encore, partager l'instant qui gonfle le torse, qui réchauffe les âmes. Comme une formule magique, soigner les plaies et renaître de ses cendres la flamme qu'on croyait morte. Je pourrai l'embrasser pendant des jours entiers, sans me détacher de lui une seconde. Je pourrai sentir ses mains sur moi chaque minute, chaque instant, caresser sa peau fine du bout des doigts, serrer son corps contre le mien.

C'est passionnel, déraisonnable, irrationnel. Je pourrai mourir pour lui, à cet instant précis je me jetterai au feu pour lui.

Je sens ses mains appuyées sur la rondeur de mes fesses et les remonter contre son bassin, j'ai les bras emprisonnés contre son torse, j'aimerai les bouger mais il me garde si fermement que je peine à respirer. Je suis totalement dominé, sans possibilité de faire le moindre mouvement. Il daigne me lâcher les lèvres pour reprendre son souffle sans pour autant desserrer sa prise.

« J'ai envie de toi Yongbok. Maintenant.

- Ici ?

- Maintenant je t'ai dit. »

Il passe sa bouche dans mon cou, me mordille la peau et passe sa langue derrière mes oreilles faisant basculer ma tête de plaisir. Il lâche enfin mes fesses pour faire remonter mon t-shirt, il s'écarte profitant de la vue.

« Je te l'ai pas dit encore mais ta peau bronzée me fait carrément bander à chaque fois que je la regarde.

- Tu auras tout le temps de la regarder maintenant. De la toucher », je dis en passant ma main lentement sur mon ventre, puis mon torse.

« De la caresser », ma main remonte sur mon cou.

« L'embrasser , mes doigts touchent mes lèvres.

- T'es démoniaque », il me dit en arquant un sourire en coin.

Je souris à mon tour et viens jouer avec l'élastique de mon short. Il se mord la lèvre de frustration, me regardant baisser le reste des tissus qui me couvrent encore. Totalement nu, je ressens la brise sur ma peau, tentant vainement de le rafraîchir sous le regard brûlant de Hyunjin. Il ne se fait pas prier et m'entoure à nouveau de ses bras pour m'embrasser langoureusement. Je retire sa chemise blanche, dévoilant sa peau immaculée sous les rayons du soleil, il se débarrasse de son pantalon fluide et me soulève comme une brindille, m'obligeant à m'agripper à ses épaules et encercler sa taille avec mes jambes.

Il me porte et s'avance dans l'eau, tirant la langue pour venir quémander sa maîtresse que je ne tarde pas à lui offrir. Il continue de s'avancer, sentant l'eau attendre mes pieds, puis de plus en plus, jusqu'à recouvrir mes hanches, mes jambes toujours autour de lui. Les vagues me frappent le dos dans un rythme lent et réguliers, je sens ses mains sur mes cuisses remonter, empoignant, écartant mes fesses, ses doigts viennent en chatouiller l'entrée.

Je passe mes propres mains dans ses cheveux, découvrant son front le faisant lâcher ma bouche et reprendre notre souffle. Nos respirations saccadées s'accélèrent tandis que j'entame de petit mouvement de bassin, pressant mon érection contre son ventre et frottant la sienne contre la fente. Ses yeux parcourent mon visage, ses sourcils se froncent sous le désir impérieux qu'il ne peut plus retenir. Très vite, je sens la pression de son sexe s'enfoncer un peu plus me faisant serrer les dents de toute mes forces. Je plante mes doigts dans ses épaules, retenant un cri de douleur, alors qu'il finit de rentrer totalement en moi. Le sentant au plus profond, j'expire bruyamment, épuisé, fiévreux. Il demeure immobile un instant, observant la moindre de mes émotions d'un air inquiet.

« Est-ce que ça va ? Il me demande voyant que je peine à reprendre mon souffle.

- O-Oui.

- Tu es sûr ?

- J'en suis sûr », je dis plantant mes yeux dans les siens.

La préoccupation, la culpabilité se lit dans ses prunelles. Je lui offre un sourire rassurant, attrapant son visage entre mes mains comme pour finir de le convaincre. A cet instant précis, j'ai l'impression de ressentir toute l'intensité de l'amour qu'il me porte, il m'emplit totalement jusqu'à me redonner vie. Cette peur de me faire du mal est si douce à contempler, je me sens protéger, important. Enfin, je le sens. Je sais qu'il m'aime.

Je dépose un nouveau baiser sur la pointe de ses lèvres et bouge légèrement pour le signifier qu'il peut continuer. Mon baiser se fait alors plus audacieux, passionné, à nouveau j'entraîne sa langue dans une danse que nous connaissons bien. Je bouge encore plus rapidement ne voyant pas de réaction, il peine à reprendre ses esprits, hypnotisé par notre échange. Un nouveau balancement semble l'électriser, ses mains se resserrent sur l'arrière de mes cuisses pour mieux reculer et me pénétrer violemment. Sous la surprise, je laisse échapper un cri de plaisir, ce qui semble le ravir car un sourire satisfait trône sur son magnifique visage. Un nouveau coup de rein malicieux, puis un autre, se délectant de me voir gémir sous ses vas et viens vigoureux. Je ne retiens aucun cri, aucun râle de jouissance souhaitant qu'il sache à quel point il me fait tourner la tête, à quel point j'aime le sentir se gonfler à l'intérieur de moi, me combler d'extase. Je veux qu'il voie tout, qu'il ressente tout, que je sois le seul qui puisse le faire vibrer et lui faire perdre ses moyens.

« Ne te retiens pas », je murmure à son oreille.

Je sens son cœur s'accélérer contre la paume de ma main, il se mord les lèvres d'excitation et redouble d'effort pour faire grimper la tension, toujours plus haut, toujours plus loin, je n'arrive même plus à penser, à parler, je n'arrive qu'à prononcer son nom, encore et encore. Jusqu'à sentir l'apothéose de l'extase m'envahir dans un dernier élan de jouissance, ma tête tombant en arrière. Je sens ses dents se planter dans mon épaule dans une dernière pénétration, ses muscles tendus à l'extrême puis se relâchant lentement.

Quelques secondes de silence où ne me parviennent que le bruit des vagues, les respirations puissantes et des palpitations douloureuses. J'ouvre enfin les yeux, ramenant ma tête lourdement vers l'avant, me cachant dans son cou. Hyunjin me tient toujours, son front contre mon épaule. Je sens son corps glissé un peu plus dans l'eau, jusqu'à nous engloutir jusqu'au cou. Je le tiens fermement profitant de cet instant de calme, profitant de cette éternité où nous sommes seuls au monde.

« Tu dors Felix ? Il me demande

Sa voix retentit comme venu des cieux, je ne bouge pas pour autant, gardant mon visage contre sa peau.

- Hum. » Je marmonne pour toute réponse.

Il laisse échapper le plus beau des rires discrets, me gardant contre lui.

Nous restons encore plusieurs minutes, jusqu'à sentir mes membres engourdis par mon immobilité. Lorsque je le sens revenir sur la terre, je relève la tête et me laisse enfin glisser hors de ses bras. Cette distance me donne un frisson qui a le don de me réveiller. Je cherche mes vêtements jeter un peu plus loin sur le sable, je me rhabille tant bien que mal, frigorifié par le petit vent qui s'engouffre dans la cavité du bras de mer nous servant de lieu secret.

Les vêtements de Hyunjin collent à sa peau humide, ils en deviennent transparents ce qui me fait lever un sourcil alors que je l'observe sans gêne.

« Tu te rinces l'œil ? Il me demande sans détour.

- Sans vergogne.

- Je vois ça. Il s'approche, se penche quémandent une récompense.

Je claque un baiser rapide sur ses lèvres à demi sourire.

- Qu'est-ce qu'on va dire aux autres ? Il me demande

Je hausse les épaules.

- Qu'est-ce que tu veux leur dire ?

- Je sais pas. J'ai pas forcément envie de faire de déclaration comme Chan et Changbin mais j'ai pas non plus envie de le cacher.

- Alors ne disons rien. Ils le comprendront bien tout seuls.

Il semble toujours préoccupé.

- Mais...on est bien de nouveau ensemble ? Il demande faiblement.

- On jamais cessé de l'être. » Je lui réponds plein d'arrogance.

Un franc sourire cette fois illumine son visage, il me donne un baiser sur la joue et m'attrape la main. Nous revenons sur nos pas, en direction de la plage de la villa sans se presser, profitant encore de cet instant d'intimité. Juste cette connexion de nos doigts entrelacés, du soleil qui réchauffe nos peaux salées et sèche nos peines passées.

« Merci Lix. Il me dit voyant la villa se rapprocher. Merci de ne pas avoir abandonné.

- Jamais je t'abandonnerai Hyunjin. »

Sur ces mots nous rejoignons enfin la plage privée, j'aperçois au loin les garçons sur la terrasse.

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Alors ? Heureuses ? :D

Le prochain chapitre sera toute en fraîcheur et décontraction ! Une sorte de petite parenthèse dans la vie du groupe.

Je commence peu à peu à réfléchir à la fin. J'ai encore pas mal de chapitres mais à vue de nez je dirai que l'histoire fera environ une trentaine de chapitres. Donc vous avez un peu de marge, pour rire et pleurer...

A bientôt !

D.