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      Je n'avais pas réussi à bouger depuis que je m'étais installé sur une table de fortune en bois dur, au fond de la salle. La plus petite construite ici. J'étais trop assommé pour ne serait-ce que me lever alors que l'heure approchait.
     Evidemment, je m'étais renseigné sur le prochain transport coûteux qui pourrait me ramener à la capitale. Le dernier était tard ce soir. Je savais lire l'heure, je possédais un gousset aux aiguilles d'argent. Mais je n'avais pas daigné le sortir. Je n'étais pas déterminé à partir.
     Sincèrement, j'étais dans les vapes la plus totale. Mon plan de base était clair : arriver ici inconnu, trouver Anatol, lui acheter la bague et m'en aller aussitôt le bijoux acquis. Alors, qu'est-ce que je faisais encore ici, à boire une de ces bières fines et trop coûteuses que la serveuse m'avait trop gentiment proposé ? Elle m'avait remarqué dès lors que mon pied eut passé le seuil de la taverne aux odeurs de cigares et d'alcool à en vomir. Peu discrète, elle avait tapoté le bras de son amie en gloussant. Un vrai didon.
     Ce fut donc sans surprise qu'elle s'était précipitée à ma table pour prendre commande. Hypnotique, je lui avais offert mon meilleur sourire séducteur en lui demandant poliment la boisson en grande coupe. Et elle se déhanchait un peu trop pour ne pas afficher à tout le monde qu'elle essayait de me séduire comme elle le pouvait. La bague à son doigt ne trompait pas, elle était mariée. Adultère un jour, adultère toujours, les serveuses de tavernes étaient connues pour leurs atouts et beautés sans pareille. N'empêche que, après avoir vu le garçon, elle ne me faisait pas le moindre effet.
     Étrange pourtant, j'adorais passer du bon temps dans des bras bien chauds et un corps bouillant. Et pourtant, lorsqu'elle était revenue avec la pinte remplie jusqu'à ras-bord, le corset plus serré que précédemment et la jupe bien remontée, j'avais bien remarqué tous les efforts fournis pour me faire céder à ses charmes.
     Tout de même pas impoli, je l'avais remercié de mes dents avant de lui donner deux pièces d'or pour son service rapide. Ce fut d'elle-même qu'elle m'avouait qu'elle avait s'était discrètement introduite dans les caves pour obtenir le jus favoris des riches. N'étant pourtant pas ma demande, puisque je m'en fichais pas mal, je l'avais regardé en haussant les sourcils. Clin d'oeil à l'appui, elle s'était lentement détournée pour repartir à ses occupations de serveuses.
     Des heures étaient passées alors que je lisais un livre d'un inconnu, que je cachais dans mon manteau lourd. J'avais à peine touché au breuvage brun, et l'odeur m'écoeurait. Mais j'avais besoin d'un endroit où me poser. La faim me tiraillait l'estomac et ma gorge était trop sèche pour ne serait-ce que penser à faire un cul-sec de la boisson. J'étais affamé. Quand remontait mon dernier repas ? Ça devait dater, parce que je n'arrivais pas à aligner trois mots à lire dans la même page. Je faisais genre de tourner les pages mais j'étais juste en train de bâcler ma lecture. Je ne savais même pas de quoi parlaient les mots qui se suivaient. Philosophie ? Science ? Romantisme ? Recherche du bonheur ? Je n'en avais pas la moindre idée.
     Mon esprit était trop obnubilé par la rencontre précédente. Ce garçon là, comparé aux autres que j'avais rencontré auparavant, était différent. Il m'avait fait faire des choses que je n'aurais jamais imaginé auparavant. Arrêter un voleur, m'occuper des histoires bancales des humains, lui sauver la peau alors que la commande de son âme était passée. Ça faisait beaucoup en une pauvre après-midi. Et je ne savais même pas son nom. Mais il m'avait marqué.
      Au point où, quand des marchands étaient rentrés après leurs labeurs de ventes, s'asseyant plus loin à une grande table, je les avais écouté. Oui, ce n'était pas bien mais leurs discussions avaient immédiatement attiré mon oreille.
     Déjà parce que la serveuse qui avait tenté de me charmer était la campagne de l'un d'eux, mais surtout parce qu'ils avaient par "le voleur de pain, il s'est enfui." J'avais donc de suite abandonné mon ouvrage pour les regarder converser.

"- Miranda l'a perdu de vu.

- Quelle incapable celle-là, se moquait méchamment l'un des grisonnants.

- On l'a payé pour ne pas qu'elle l'emmène aux Protecteurs, pestait le premier qui avait abordé le sujet, elle s'est vu offrir 500 sous net pour qu'il ne soit pas puni.

- 500 sous ?!, s'offusquait un à la bedaine plus grosse qu'une pierre, qui est assez fou pour faire une chose pareil ? Elle ne les mérite même pas !"

   
     L'appel du gain, ça rendait les gens vilains et purement méchants. Ce n'était que des pièces d'or, pas de quoi en faire tout un plat. Au lieu de s'occuper de leurs poches remplies ou non, ils devraient plutôt faire attention à ce que leurs progénitures, conjoints faisaient derrière leurs dos. Mais ils voulaient devenir riches et espérer être aux aises des nobles qui passaient par ici par ennui. Ils étaient pitoyables, tout simplement.

"- Amédée l'a même informé que son paquet surprise valait même plus que ses sous. Qu'elle me le cède, je serais plus responsable que cette vieille folle, riait grassement le deuxième aux cheveux d'un ébène particulier, levant sa bière qui jiclait de quelques gouttes sur la table à peine propre."

      Ils avaient tous rigolé à sa suite. Amusé de leurs méchancetés pures, j'avais souris en secouant la tête. Quel égo pourri jusqu'à la moelle, ces hommes étaient ignobles de leurs mots et de leurs êtres. 

"- On devrait s'en prendre plus souvent à ce gosse, qui sait ?, continuait le premier, il est sûrement protégé d'un noble aux richesses exquises, se léchant les lèvres de manières obscènes.

- Tu penses qu'il est comme une poule aux œufs d'or ? Qui le protège ? Serait-ce Pierre de Fontaine Brut ?"

      Quel nom étrange. Les nobles avaient toujours des appellations sans queue ni tête, même ici apparemment.

"- Fontaine Brut ? Il ne pense qu'à se divertir de jeunes filles, il n'y pas la moindre chance qu'il soit derrière tout ça.

- Tu n'as pas vu le visage de cet homme ? Il doit se voir à des kilomètres, à se prendre pour un héros, crachait jalousement le troisième.

- Hum, secouait la tête le plus costaud de tous, je sais juste qu'il était vêtu de sombre et que ses cheveux ressemblaient à de l'or.

- De l'or ? Qu'on vende ses cheveux !"

     Abrutis qu'ils étaient, ils commençaient à raconter des bobards sans queue ni tête. Des cheveux, ça ne se vendaient pas. J'avais décroché de leurs discussions peu constructives et peu détaillées des faits précédents. Point positif, aucun ne m'avait vu. Deux, j'avais déjà payé ma boisson.
      Je la regardais sans envie avant de remballer mes affaires et de me faufiler parmi les tables pour sortir. Personne ne me remarquait vraiment, ils étaient trop obnubilés par leurs compagnies du soir que par un pseudo noble ayant pénétré les lieux.
     Enfin dehors, le froid semblait avoir pris place. Ça ne me touchait même pas, j'étais immunisé maintenant. Content de ce fait, je regardais ma nouvelle bague avec un sourire aux lèvres avant de me figer. La rue portait toujours son odeur. Pas que ce détail soit si surprenant, j'avais retrouvé beaucoup de mes victimes grâce aux effluves de leurs puanteurs dans leurs villages. Mais cette fois-ci, je ne saurais dire comment, c'était différent. J'avais aussitôt relevé le chef quand certains s'excusaient pour rentrer sans me bousculer. Bien qu'éclairée faiblement par les bougies dans les échoppes, la rue était d'un sombre habituel. J'avais aussi cette triste impression que l'odeur s'attenuait à mesure que le vent allait et venait entre les pierres des bâtiments.
     Intrigué, je descendais quand même les dalles de pierres qui me menaient directement à la fin du marché. Je croisais certes des habitants curieux qui me suivaient du regard en se demandant où j'allais comme ça, certains s'accrochaient à mes chevilles avant de vite lâcher prise en sentant la température basse de ma peau. Chose que je ne pouvais dissimuler.
     Aussi étrange que ce fut, l'odeur s'arrêtait là. Elle était cachée par une multitude d'autres qui prenaient le dessus. Je me trouvais donc perdu et comme privé de mes sens pour suivre les effluves et retrouver le voyou. Désabusé, je touchais la bague avant de regarder de partout autour de moi. Habitation délabrée par là, des toits écroulés par-ci, c'était fort insalubre. Mais je ne voulais pas abandonner.
       Enfin, j'aurais aimé ne pas le faire mais une odeur délicieuse enivrait mes narines. Celle de quelqu'un qui venait de se couper la peau et dont le sang coulait sur l'échine entaillée. Complètement affamé, je m'étais laissé précipité par la tension dans mon coeur, l'horrible sensation de ma gorge et mon traître d'estomac qui suivait l'odeur comme si j'étais devenu un sale clébard.
      Ce ne fut pas bien dur de retrouver la trace de la pauvre personne qui venait de se condamner à des minutes de tortures. C'était une femme, jeune de son âge, qui s'était coupé le bras en portant une cagette fragile. Le bois sur le côté s'était rompu et avait tailladé sa peau. La plaie n'était pas bien grande, mais assez pour m'obliger à me rapprocher pour le sentir de plus près. J'aimais bien chassé parfois, c'était excitant et j'avais besoin de me changer les esprits.
     Trottinant jusqu'à elle, alors qu'elle se plaignait oralement de la douleur qui parcourait son avant-bras, j'essayais de paraître le plus innocent et serviable possible. Attrapant délicatement la cagette, je laissais volontairement mes yeux rencontrer les siens.

"- Vous allez bien ?"

     Surprise et sûrement sur la défensive, elle ne céda pas l'objet à mes mains intouchables.

"- Je... heu...

- Ça à l'air lourd, et il se fait déjà tard, regardant le ciel comme argument pour l'aider, il ne faudrait pas qu'il vous arrive quelque chose."

     Comme sur toutes les autres, ça avait fonctionné. Elle papillonnait des paupières avant de rire nerveusement et de me laisser la cagette, s'épousettant la robe de fortune.

"- M... Merci beaucoup, je suis maladroite, rabattant ses longs cheveux derrière sa tête.

- Vous êtes blessé ?, comme si je ne l'avais pas senti à des mètres de là.

- Rien de grave, nerveuse en cachant son bras de sa main.

- Alors dépêchons nous avant d'attirer les loups, plaisantais-je."

     Elle avait de suite hoché la tête avant de m'indiquer où aller, le visage impatient de me remercier, elle m'indiquait silencieusement. En tant normal, les personnes de petits villages se méfiaient des nobles qui les aidaient. Parce qu'ils demandaient toujours de l'argent en retour, si elle savait.

"- Je ne vous ai jamais vu par ici, auparavant, sur le ton de la conversation, rabattant une mèche derrière son oreille.

- C'est que je ne suis pas du coin, avec un sourire en coin que je savais ravageur à force de le pratiquer."

      Elle gloussait en cachant sa bouche pour camoufler une potentielle projection de voix. C'était sûrement le genre timide et serviable que les parents adoreraient avoir en tant qu'enfant, dans la famille ou encore en belle-fille. Puis elle n'était pas laide avec ses longs cheveux lisses brun comme l'écorce, des yeux aussi marrons que le crépuscule, elle devait peut-être plaire aux autres. Mais ce que je cherchais, ce n'était pas sa beauté à conquérir.

"- Venez-vous de loin ?, marchant au pas.

- Plus ou moins, un peu partout et nulle part à la fois."


      J'avais les narines en feu et la gorge ultra sèche, l'odeur de son sang si près était une torture. Si j'avais été dans ma première année, je n'aurais pas tenu plus de deux secondes.

"- J'aime découvrir, mentis-je, je voyage à la recherche de quelque chose."

     Pas encore trouvé. Puis je ne savais même pas quand est-ce que je saurais que je l'ai trouvé.

"- Et que cherchez-vous, monsieur...?

- Park Jay, d'un sourire trop grand pour être vrai."

      Mais elle tomba dans le panneau.

"- Chloélia, se présentait-elle par la suite.

- Enchantée, très chère."

      Les mots sortaient si simplement, c'était aussi facile que de respirer maintenant.
     Elle gloussa de nouveau en rougissant de ses joues quelque peu creuses, la famine se lisait sur son visage. Et pourtant, qu'elle sentait bon !

"- Je cherche ce que tout le monde désir le plus, sincère cette fois-ci.

- Et qu'est-ce ?"

      Je la regardais quelques instants, hésitant à répondre. Non, on ne cherchait pas tous la même chose. Elle était désirée certes, mais peu obtenue. C'était même complètement rare de l'obtenir.

"- L'amour véritable."

      Son sourire s'était lentement évanouie au profit de cette étincelle merveilleuse dans ces prunelles. C'était une rêveuse. Elle aussi aurait aimé trouver ce bonheur là. Mais ce fut fort probable qu'elle était promise à un garçon dont elle ne connaissait rien ou qu'elle détestait de par son machisme ou sa cupidité.
      A quoi ressemblait ses pensées à cet instant ? Est-ce que c'étaient ces mêmes rêveries qui la maintenaient en vie ? Comme je la comprenais.
     Elle m'indiquait peu de temps après un petit abri de fortune aussi petit que ma calèche le serai demain matin, lorsque je partirais. Le toit de paille était mouillé d'une pluie la veille, et les cagettes de bois tendres étaient placées devant sa maison. C'était rustique et pauvre à souhait, mais elle ne semblait pas habitée lorsqu'elle n'était pas dedans.

"- Vous rentrez tard, constatais-je en ne voyant aucune bougie allumée de par la fenêtre cassée à l'arrière, vos parents doivent vous attendre.

- Hum, niais-elle, ils sont morts d'une maladie l'année précédente, personne ne m'attends."

     Malgré le fait que j'allais l'affaiblir pour les jours à venir, elle me fit de la peine au point où j'eus presque envie de rebrousser chemin pour m'attaquer à quelqu'un d'autre. Mais en y réfléchissant bien, tous seraient pareils ici.

"- Je suis désolé pour vous, dis-je sincèrement en voyant son regard nostalgique fixant la petite batisse.

- Ils auraient aimé que je ne m'abattent pas sur mon sort d'orpheline. J'ai du bétail à entretenir, désignant trois pauvres moutons affamés derrière, je ne peux pas les laisser à leurs tristes sort."

       "Plus triste que celui-ci ?", pensais-je. Mais je n'en dis rien, je la comprenais. J'aurais aussi pensé à mes bien avant de me laisser mourir dans un coin de ma maison.

"- Alors, posant la cagette derrière, sous la fenêtre brisée, je suis encore plus désolé."


     Interloquée, elle tourna son regard de biche vers moi avant de tenter de hurler de peur. Qui ne l'aurait pas fait si un inconnu se jetait sur vous, les yeux rouges et des canines aussi aiguisées que les meilleurs couteaux du pays ? J'aurais très certainement eu la même réaction si je ne lui avais pas couvert la bouche avant que sa voix n'ameute tout le village. J'aimerais bien manger en paix.
     Et quel délice, il était aussi sucré que pétillant sur mes papilles, envahissant chaque partie de ma cavité buccale, soulageant considérablement ma gorge avant de réchauffer mon poitrail comme durci par la pierre de ma condition de mort-vivant.
     Elle tentait de se débattre, de me reculer de toutes ses misérables forces, de hurler à la mort, qu'on lui vienne en aide. C'était peine perdue, elle avait le ventre vide de six jours et la force d'une mouche en fin de vie, elle se battait contre un moulin à vent. Certes affamé, je restais plus fort qu'elle. Elle commençait à sangloter alors que ses genoux lâchaient de ses dernières brides d'énergie, elle me suppliait donc silencieusement de l'épargner.
     Je n'étais pas un monstre, les massacres m'écoeuraient et  je fuyais ceux de mon espèce dont la réputation de tueur sanguinaire me gardait bien à l'écart.
     Je ne m'étais pas attardé à goute run peu plus de son flux vital, j'étais rassasié pour une bonne semaine. Pourtant, à peine avant que je ne la lâche à son triste sort, elle avait cessé tout bruit et sa poitrine secouée de spams précédents s'était calmée soudainement. Les babines chaudes de sa chaleur de vivante, je me léchais la lèvre supérieure en regardant ma victime du jour qui avait les yeux révulsés, la tête pendouillant macabrement vers l'arrière, la bouche ouverte comme dépourvu du moindre muscle. Seule sa gorge ensanglantée prouvait qu'elle vivait encore, quelques secondes auparavant.
     J'avais abattu le mauvais bovin. Abattu puisque, affamée au possible, sans avoir potentiellement bu depuis des jours, elle s'était laissée emporter par la mort certaine de mes dents dans sa chair. Malgré mes précautions multiples, Chloélia venait de rendre son dernier souffle contre ma paume glacée.
     Dépité que la situation m'ait échappé à ce point, je soupirais en roulant des yeux. Quelle poisse qu'elle n'ait pas tenu quelques secondes de plus. Attendait-elle finalement la faucheuse ? Probable. Ses pauvres moutons allaient devoir se trouver un nouveau propriétaire.
     Et j'entendais déjà des voix, trop fortes pour être de simples passants, se diriger vers moi. Je n'avais clairement pas envie d'écouter ce qu'elle disait, je ne prendrais le risque de me faire prendre pour une inconnue trop faible pour supporter le trauma de mes dents.
     Rigoureux, je crachais les preuves en griffant le pauvre devant de sa robe, entaillant sa gorge de son large, je répartissais aléatoirement et rapides des traces de sang sur son vêtement avant de filer à la vitesse de l'éclair quand j'entendis des pas de course se rapprocher dangereusement. Je l'avais laissé tomber comme le vulgaire torchon qu'elle était maintenant. Quelle fragilité pitoyable, ces vivants.
     Je m'étais enfuis par delà la forêt derrière les enclos de fortunes des villageois. Personne ne s'aventurerait là-bas en pleine nuit, c'était trop dangereux et les rumeurs trop nombreuses. J'y serais en sécurité avant le matin levé.
     En attendant, déjà quatres hommes s'étaient retrouvés près de son corps sans vie, devant sa précédente maison maintenant inhabitée. Et les odeurs m'étaient inconnues. Je ne les avais jamais croisé auparavant. 

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