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Chapitre 8: L'incertitude

Excusez-moi pour ce temps d'attente, je n'avais plus trop le temps d'écrire ces derniers temps. Je m'y suis remis dernièrement. Mais surtout,  j'ai dû modifier ce chapitre une bonne dizaine de fois car je le trouvais trop complexe. D'ailleurs je pense que ça l'est encore. J'ai eu beaucoup de mal à faire plus simple. C'est juste que je voulais que l'histoire fasse encore plus réelle, comme si c'était un vrai débat entre scientifiques. N'hésitez pas à me dire ce que vous en penser. Mais rassurez vous, la suite sera beaucoup moins difficile à comprendre. Ce n'est que pour ce chapitre, où il y a des thermes scientifiques. La suite sera beaucoup plus plaisante à lire.

N'hésitez pas non plus à relire les chapitres précédents, car j'ai dû changer certains passages pour faire un enchaînement plus réel et surtout une meilleure histoire.

Tim Hawking, un physicien théoricien britannique, âgé de 65 ans était présent lors de la réunion planétaire. Il réfutait la théorie du professeur David Langlois à cause de son père, Stephen William Hawking, qui était comme eux, physicien théoricien. Celui-ci avait émit la conjecture de protection chronologique. Il s'agit d'une formulation traduisant l'impossibilité de voyager dans le temps. Cela signifie que Stephen Hawking pensait que le voyage dans le temps était impossible.

Après que David Langlois eut fini de présenter sa théorie, Tim Hawking se leva et prit la parole:

"Tout ce que vous venez de nous présenter n'a jamais été prouvé. Mon père Stephen Hawking a longtemps démontré que le voyage dans le temps était impossible. Il a longtemps fait des recherches sur celui-ci. Au début, il était comme vous, aveugle. Il était persuadé que le voyage dans le temps était possible et qu'il serait le premier à découvrir comment y parvenir. Mais au bout d'une vie de recherches, ses travaux n'étaient pas concluant. C'est alors qu'il a démontré que la relativité restreinte permettait d'interdire toute tentative de voyage dans le temps à condition que la vitesse de la lumière soit indépassable. Et il n'était pas le seul à penser cela ! Je peux citer l'illustre Étienne Klein comme exemple. 

_Certes, mais la science a progressé depuis, reprit le professeur Langlois.

"Et le principe de causalité qu'en faites vous ?

_Le principe de causalité affirme que si un phénomène produit un autre phénomène, alors l'effet ne peut précéder la cause. Mais comme vous le savez sans doute, Kurt Gödel stupéfia le monde en 1949 en exhibant une solution des théories d'Einstein décrivant un univers en rotation. Ce qu'elle avait d'étrange était qu'il existait à l'intérieur de celle-ci des trajectoires permettant à un voyageur de remonter dans son propre passé ! Et il y avait également Roy Patrick Kerr, qui s'était rendu célèbre en 1963 pour avoir trouvé une solution exacte aux équations de la relativité générale décrivant un trou noir en rotation", enchaîna Langlois.

Avec panache, celui-ci se précipita dans son sac, en sorti une craie et écrivit sur le tableau de la grande salle:

"Mais que faites vous ? "l'interrogea Tim Hawking.

"Ceci est la la solution de Kerr. Selon les valeurs respectives de M et a, on peut obtenir des boucles du temps, violant les exigences de la causalité dans le cadre de cette géométrie de l'espace-temps. Tout ceci n'est qu'une affaire de physique quantique extrêmement complexe. Bien sûr je comprends votre réticence. Mais vous devez vous rendre à l'évidence, Einstein disait vrai. Même si il n'a émit que des hypothèses, sans preuves concernant les trous noirs. Vous devez vous faire à l'idée que de tels ponts existent. Je pense que votre père avait raison concernant ses travaux sur la relativité restreinte, mais je suis persuadé qu'aujourd'hui la vitesse de la lumière a été dépassé et qu'Albert Einstein se trompait en affirmant que la vitesse de la lumière dans le vide a la même valeur dans tous les référentiels Galiléens.

_Et qu'est-ce qui pourrait la dépasser ?

_Et bien la vitesse de la lumière elle-même, mais sous différentes phases. On l'appelle Vitesse supraluminique. Comme par exemple lors de l'effet Vavilov-Tcherenkov ou encore avec des particules allant plus vite que la lumière : les Tachyons. Bien sûr ce ne sont que des hypothèses. Mais imaginez une seconde que tout ceci soit réel, cela remettrait en cause un bon nombre de théories scientifiques. Ceci nous montrerait que nous sommes loin de tout savoir sur l'univers et qu'il nous reste encore beaucoup à apprendre. Bien-sûr cela dépasse de loin nos compétences, mais il faudrait que l'on trouve un moyen d'étudier ces trous noirs.

_Si ils existent", rétorqua Tim.

"Je dois avouer qu'il reste un bon nombre de mystères à résoudre. Mais comment vous y prendriez vous pour étudier ces ponts, si toute fois ils existent, j'insiste bien là dessus!" enchaîna le professeur Arnold.

"Je ne sais pas trop. J'aurais besoin d'en voir un se matérialiser puis disparaitre. Mais pour cela, il faudrait que l'on trouve un moyen qui nous permette de prévoir quand est-ce que l'un de ces ponts se matérialisera sur Terre, à quelle date, à quelle heure et à quel lieu", reprit Langlois. 

"Autrement dit, vous voulez créer une sorte de détecteur d'énergie.

_Oui, exactement, c'est une solution envisageable.

_Combien de temps vous faudrait-il pour réaliser un tel engin ? "repris le président mexicain.

"Je ne sais pas trop, cela dépendra des moyens financiers que vous nous accorderez", continua David Langlois.

Tout le monde se dévisageait. Puis un autre chercheur, plus vieux, se leva. Les caméras changèrent une nouvelle fois de position. Il était un peu énervé.

"Comment osez-vous ? aboya-t-il en pointant du doigts le professeur Langlois.

"Comment j'ose quoi ?

_Comment vous osez vous servir de la situation pour clamer vos théories ahurissantes sur un sujet qui fait débat depuis plus d'un siècle et qui n'est toujours pas clos. Vous êtes soit complètement fou soit un idiot. Et croyez moi, je mesure mes mots. Si vous persistez je veillerais personnellement à ce que l'on vous retire votre poste à l'université.

_Surveillez vos propos. Je peux admettre que vous soyez en désaccords. Mais m'insulter et me faire des menaces, cela je ne le tolèrerais pas.

_Langlois vous n'êtes qu'un raté.

_Professeur Langlois

_Peut on savoir ce qui vous donne droit à ce titre ronflant ?

_Je suis titulaire d'une thèse de doctorat obtenue avec les félicitations du jury. J'ai également une formation d'ingénieur, un post-doctorat à l'IRD (Institut de Recherche et de Développement). J'ai aussi passé et obtenu le concours de maître de conférences en université et j'ai été recruté par plusieurs établissements supérieurs.

_Je vois. Ce n'est pas la peine de prendre cet air méprisable lorsque vous me parlez. Sachez que la plupart des chercheurs présents dans cette salle ont autant de qualifications, si ce n'est plus, que vous. Moi y compris.

_Allons, allons, messieurs, ne nous fâchons pas. Je vous rappelle que la situation est critique et qu'il nous faut agir. Ce n'est pas en vous querellant que les choses vont s'arranger", intervint le président chinois.

"Personne n'a d'autres hypothèses à soumettre ? " reprit-il.

Un silence s'empara de la salle. 

"Très bien. Grâce aux informations nouvelles qui nous ont été transmises, nous allons délibérer dans la salle voisine. Nous reviendrons après en vous faisant part de notre décision." commenta le président américain.

Voilà le chapitre 8 de "A la conquête du temps". J'espère que ça vous a plus. Votez, donnez-moi vos avis, partagez ! Et n'oubliez pas de mettre l'histoire dans votre bibliothèque, afin de pouvoir la consulter même lorsque vous n'avez pas internet. Merci à vous tous.Et excusez moi encore pour ce temps d'attente.



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