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Chapitre 14

Assis sur un banc sans dossier, en train de déguster leur dîner calmement et accompagnés par l'apaisant chant des grillons, Link et Olympe admiraient silencieusement le coucher du soleil ainsi que le ciel orangé à l'horizon. Le relais était paisible, quelques voyageurs discutaient tranquillement au coin d'un feu et riaient de bon cœur à quelques anecdotes. L'étrangère aimait particulièrement Hyrule pour cet aspect-là. Rarement elle regrettait d'y être venue. Paradoxalement, ce voyage était la meilleure chose qu'elle avait pu vivre. Sûrement parviendrait-elle à son but.

- À quoi tu penses ? lui demanda soudainement Link en la voyant rêvasser.

Elle soupira.

- Je me disais que j'avais vraiment beaucoup de chance de pouvoir découvrir cette contrée. Même si je risque ma vie tous les jours avec toi, je ne peux m'empêcher de me dire que cela pimente mon aventure. Maintenant que j'y pense...

La châtaine releva la tête vers lui et lui accorda un sourire chaleureux.

- Je ne m'attendais même pas à me faire un ami.

Les yeux du jeune homme s'écarquillèrent, ce qui la déstabilisa un peu.

- Enfin... Je sais que l'amitié est vraiment un sentiment très fort. Je n'en parle jamais à la légère. Il nous est arrivé tellement de choses qu'en fin de compte, je crois bien qu'elle se soit installée solidement entre nous. Nous nous faisons confiance, nous nous entraidons, nous soutenons...

- Tu me permets de déguster d'excellents repas.

Elle rit en se sentant flattée.

- Si tu veux ! Avec du recul, je crois que je n'ai jamais vraiment eu d'amis.

- Toi aussi, prononça-t-il paisiblement.

Ses yeux se posèrent sur l'horizon. Les traits de son visage s'adoucirent.

- Toi aussi, tu es ma première amie. Depuis mon réveil. Le hasard fait bien les choses... Si nous ne nous étions pas vus au relais des Alpages, ce jour-là...

Il reçut un coup de poing amical dans l'épaule qui le coupa net et lui fit jeter un regard d'incompréhension à Olympe.

- Je ne pense pas que notre rencontre soit le fruit du hasard. Je ne crois pas non plus qu'elle soit due aux déesses. La vie a fait que nos chemins se sont croisés et que nous avons pu les poursuivre ensemble... Une rencontre fortuite, en définitive.

Un léger silence s'installa entre eux avant d'être comblé par le chant des insectes et des quelques oiseaux qui habitaient dans la paroi rocheuse.

- Ça me rassure, avoua Link qui sentait un léger poids quitter sa poitrine. Pendant quelques temps... j'ai cru que tu interpréterais cela comme un signe des déesses. Après tout, je suis le héros qu'elles ont choisi.

Atteinte qu'il puisse avoir pensé ça d'elle, la châtaine se tourna vivement vers lui, la bouche entrouverte pour répliquer, mais il ajouta :

- Si je t'ai caché que j'étais le prodige, c'est parce je ne voulais pas que tu saches qui j'étais réellement. Si je t'avais dit dès le début que... que j'étais l'élu des déesses, est-ce que tu m'aurais suivi pour les mêmes raisons ? Pour voyager et connaître l'aventure ? Qu'est-ce qui m'aurait prouvé que tu ne m'accompagnais pas juste parce que je suis le héros ?

Les lèvres d'Olympe tressaillirent, ses sourcils se froncèrent plusieurs fois en comprenant la portée de ses mots. Bien qu'elle soit indéniablement blessée par cet aveu, la voyageuse avait conscience de ce que cela représentait pour Link : il ne voulait pas d'un compagnon superficiel. Il avait besoin de quelqu'un sur qui compter jusqu'au bout et qui ne voyage pas avec lui pour en tirer du mérite. Finalement, elle baissa la tête et vint toucher nerveusement ses cheveux, habituellement accrochés sur le côté.

- J'ose croire que ton avis a changé...

Link regarda l'avant-bras droit de son amie puis ses yeux glissèrent lentement jusqu'à son visage pour la détailler. Sa peau commençait elle aussi à prendre de jolies couleurs. Lors de leur rencontre, il se rappelait de sa peau pâle, signe qu'elle n'avait pas pour habitude de sortir beaucoup. La couleur des cheveux et des yeux d'Olympe était plutôt ordinaire. Pourtant, son regard possédait quelque chose que tous ceux qu'il avait pu croiser n'avaient pas. Une sorte de flamme indescriptible. Un regard qui reflétait l'intelligence et toute sa sensibilité.

- J'ai quelque chose sur le visage ?

Link sursauta en sortant de sa torpeur puis papillonna des yeux avant de se détourner, embarrassé.

- Non, répondit-il sur un ton neutre.

Sceptique, Olympe plissa légèrement les yeux avant d'esquisser un sourire malicieux et de se pencher légèrement vers lui.

- Vous m'avez l'air bien gêné, monsieur le prodige ! Puis-je connaître le fond de votre pensée ?

Le blond sentit le sang lui monter aux joues.

- No... Non ! s'exclama-t-il en pivotant sur le banc, de sorte qu'il soit dos à elle.

Olympe rit silencieusement, ravie de pouvoir le taquiner ainsi, se leva puis vint lui chatouiller le bord de l'oreille pour l'embêter une dernière fois. Instinctivement, le jeune homme plaqua sa tête sur le côté en étouffant une exclamation puis eut un regard lourd d'interrogations à l'égard d'Olympe.

- Je vais aller me coucher, lui annonça-t-elle en s'étirant les bras. Après tout ce qu'il s'est passé, je suis éreintée...

Elle observa l'horizon où le soleil avait déjà disparu, reporta son regard sur Link puis esquissa un petit sourire.

- Tes cheveux ont des reflets dorés. J'aime bien.

Sur ces mots, elle s'en alla définitivement vers le relais en se retenant de bailler. Elle allait devoir mettre rapidement une stratégie en place pour pouvoir faire entrer le prodige dans la cité Gerudo. La tâche ne serait pas des plus simples...

De son côté, Link ressentait de nouveau quelques palpitations déstabilisantes. Lentement, il huma l'air et les quelques parfums des fleurs qui résistaient à la chaleur, puis il finit par quitter à son tour le banc pour aller nettoyer ses couverts.

o0o

Le lendemain, Link fut tiré du sommeil par les aboiements d'un chien qui désirait manger. Faiblement, il laissa échapper un grognement en grimaçant puis remarqua que le lit voisin, autrement dit celui d'Olympe, était vide. Un peu étonné qu'elle soit déjà levée, le jeune homme sortit à contrecœur du matelas et s'étira en baillant sans se soucier des personnes aux alentours. Pourtant, une inquiétude s'installa en son sein quand il ne vit pas le sac de son amie. Rapidement, il s'habilla en évitant de mettre des tissus épais et s'empressa d'aller voir le propriétaire.

- Si j'ai vu votre camarade ? répéta l'homme en se tenant le ventre. Oui, bien sûr ! Elle a profité que tout le monde dorme pour se changer dehors, je crois. D'ailleurs, elle a déjà payé pour que je prenne en charge vos chevaux. Impossible pour eux qu'ils aillent dans le sable.

Il l'interpella de nouveau alors que Link s'apprêtait à quitter l'immense tente.

- Au fait ! Il grouille de monstres, ce désert. Faîtes bien attention à vous.

Link le remercia pour son conseil même s'il était déjà au courant, puis sortit enfin en scrutant les alentours. Il fit une sorte de moue en ne voyant pas la voyageuse. Soudain, deux mains se posèrent sur ses yeux et le figèrent sous la stupéfaction.

- Tu es là... soupira le héros en se retournant pour faire face à une Olympe en pleine forme.

Il s'immobilisa un instant en la voyant dans une tenue tout à fait nouvelle pour lui : une légère jupe d'un rouge foncé, une sorte de bandeau en cuir terne qui ressemblait à un demi bustier surmonté par un tissu du même rouge que la jupe et qui passait sur une seule épaule. La châtaine posa ses mains sur ses hanches, appréciant le confort que lui apportait sa tenue.

- Comme tu le vois, je suis vêtue pour m'adapter à la chaleur! Je n'ai eu le temps que de prendre ça...

Elle vint tapoter le tissu rouge sur son épaule.

- Je suis fière de porter cet ensemble. C'est la couleur de ma patrie. J'y suis très attachée. Et toi ? Tu ne risques pas d'avoir trop chaud ?

Légèrement hébété, il haussa les épaules en regardant sa chemise de lin.

- Je peux toujours retirer ça, dit-il en attrapant le pan de son haut.

- Non, pas devant moi ! Merci.

Elle eut un faible soupir puis replaça correctement son sac sur ses épaules.

- Alors, tu es prêt ?

Un gargouillement fit installer un lourd silence entre eux. Link passa une main derrière sa tête et l'inclina légèrement sur le côté, mal à l'aise.

- On pourrait peut-être manger quelque chose avant de partir...?

o0o

Les deux aventuriers avaient quitté le relais depuis une dizaine de minutes et le paysage avait radicalement changé : plus de plaines à perte de vue ni même de montagnes enneigées à l'horizon, juste une vaste étendue de sable parsemée de quelques cactus ou autres rares plantes résistant à la forte chaleur. Quelques gouttes de sueur avaient déjà commencé à perler sur leur front et la température augmentait rapidement. Malgré le chemin destiné à rejoindre la cité des femmes, leurs pieds s'enfonçaient dans le sable qui ralentissait leur marche. Ses cheveux lui tenant encore plus chauds accrochés le long de son cou, Olympe les attacha en une haute queue de cheval qui lui donna une agréable sensation de fraîcheur. D'après la carte de Link, le bazar Assek se trouvait à plus d'une heure à pied. Là-bas, ils pourraient se réapprovisionner en eau si jamais elle venait à leur manquer. Et dans le pire des cas, ils se téléporteraient. Les oreilles de la châtaine tressaillirent quand elle entendit un étrange bruit.

- Link, ça va te paraître bizarre mais... je crois qu'un lézalfos nous suit.

Intrigué, le prodige se tourna pour examiner leurs arrières, mais il ne vit rien. Pourtant, il savait que cette espèce de monstre pouvait parfaitement se fondre dans la nature.

- Tu penses qu'il se situe où ? lui demanda Link en attrapant son arc et une flèche ordinaire.

La jeune femme plissa les yeux pour analyser chaque parcelle de sable susceptible d'être la provenance du son, puis pointa une grosse bosse avec un peu d'hésitation.

- Je crois que c'est...

Le lézalfos bondit soudainement vers eux en poussant un couinement. Avant même que la châtaine comprenne la situation, Link décocha sa flèche, abattit la créature maléfique en plein vol puis rangea son matériel avec calme.

- Le propriétaire du relais m'avait averti qu'il y aurait des monstres, l'informa-t-il en la voyant déboussolée. Fais attention.

- Je... Hum... Oui, bien sûr.

Elle se ressaisit hâtivement et ils reprirent la route, plongés dans le pesant silence qu'offrait le désert. La faune était si peu présente qu'Olympe se sentait étrangement mal à l'aise. C'est alors qu'une idée venue de nulle part lui passa par l'esprit et fit écarquiller ses yeux.

- Je sais comment tu vas pouvoir entrer dans la cité Gerudo ! Suis-je bête... J'aurais pu y penser bien plus tôt !

L'incompréhension visible sur le visage du blond l'invita à poursuivre dans sa lancée :

- Tu vas te travestir, déclara-t-elle, fière de son idée.

- Quoi ?! s'écria Link, scandalisé.

Rien que de s'imaginer devenir une femme le fit rougir.

- Ne dis pas de bêtises... souffla-t-il en baissant la tête.

Olympe vint lui donner une tape amicale dans le dos pour l'encourager.

- Voyons, ce ne sera pas insurmontable ! Tu ne pourras jamais aller là-bas, sinon. Dis-toi que tu as déjà vécu pire comme...

Elle revit le moment où Gautier et Conrad furent tués devant Link, et sa peau blêmit brusquement. Son soudain silence surprit Link.

- Oui, c'est vrai, reconnut-il en s'attrapant le menton. Mais... C'est terriblement embarrassant.

Son amie roula des yeux puis esquissa un sourire narquois en l'imaginant dans une robe.

- Tu verras, tu deviendras une innocente Hylienne.

Face à l'expression outrée de Link, elle ne peut s'empêcher d'éclater de rire et de s'en tenir les côtes. Le jeune homme fit un semblant de moue et finit par rire avec elle. Il n'aimait pas se l'avouer, mais il souhaitait bien voir comment il serait s'il était une fille. Une chose était sûre : Link allait devoir se replonger dans le silence pour ne pas qu'on le découvre.

Quand le bazar Assek fut enfin à une centaine de mètres d'eux, Olympe pria son compagnon de l'attendre le temps qu'elle aille lui acheter son futur déguisement. Il valait mieux qu'on ne le voit pas arriver en homme et repartir en femme. Désormais seule, la voyageuse se sépara de Link et rejoignit l'oasis qui regroupait quelques petits commerces ainsi qu'un point d'eau où l'on pouvait se baigner. Une quinzaine de palmiers apportaient des zones d'ombre et rendaient l'atmosphère plus viable. Tout naturellement, elle se dirigea vers une jeune Gerudo rousse qui vendait quelques habits pour mieux supporter la chaleur. Sous une haute toile, elle avait exposé quelques tenues et accessoires.

- Savaak, jeune vaï, lui dit la marchande en l'accueillant d'un grand sourire. Mes marchandises t'intéressent ?

- En fait, mon amie a grand besoin d'un ensemble car ses vêtements ne sont pas adaptés aux fortes températures...

Jusqu'alors assise, la Gerudo se leva et vint se poster près de l'étrangère, prête à écouter sa requête. Elle se renseigna donc sur sa soi-disant amie.

- Quelle taille fait-elle ?

- Elle est un peu plus grande que moi. Et assez musclée pour une Hylienne.

- De larges épaules, par conséquent.

- Exactement. Elle est aussi très timide et préfère masquer son visage.

La marchande gratta sa chevelure abondante tout en réfléchissant, reporta son regard sur une tenue au haut vert et au pantalon bleu, puis elle la présenta gaiement à Olympe.

- Voici celle que j'ai de mieux pour elle ! C'est une tenue raffinée qui saura la mettre à l'aise ! Vraiment, le pantalon est très confortable.

- Je crois que c'est parfait. Je la prends.

- Saksak, amie vaï. Cela fera trois cents rubis.

Olympe déglutit en entendant le prix et porta une main légèrement tremblante à sa bourse. Link avait intérêt à la rembourser rapidement ! C'est ainsi qu'elle repartit en courant vers le héros, son déguisement dans les mains et l'air légèrement agacé bien qu'elle tente de garder son calme. Elle le retrouva en train de se ventiler maladroitement en secouant une main devant son visage. Quand il remarqua les vêtements que sa camarade tenait, le blond avala difficilement sa salive.

- Trois cents rubis pour ça, tu te rends compte ? s'indigna Olympe, essoufflée. J'espère que les produits ne sont pas aussi chers dans la cité !

Il s'empressa de la rembourser puis prit à contrecœur son déguisement.

- Mets le pantalon et le haut. Je t'aiderai pour les manches.

Alors dos à lui, Olympe attendit qu'il se change en regardant le ciel. Elle eut un pincement au cœur qui l'obligea à inspirer profondément pour se changer les idées. En proie à la chaleur, la voyageuse avait l'impression que les minutes étaient devenues des heures.

- Voi... Voilà... bégaya alors Link d'une voix mal assurée.

Impatiente de voir le résultat, Olympe se retourna pour l'admirer : le voile qui cachait ses cheveux et le bas de son visage rendait ses traits plus féminins. Ses épaules et son ventre mis à nu dévoilaient une musculature finement travaillée qui s'apparentait plus à celle d'un homme qu'une femme. Sans qu'elle ne le veuille vraiment, son regard se posa sur ses muscles abdominaux et ses joues se mirent ardemment à la brûler sous la gêne. Olympe leva aussitôt les yeux et constata qu'il était tout autant embarrassé qu'elle.

- Je ne m'attendais pas à un tel résultat...avoua-t-elle, encore surprise. Mais ce n'est pas fini.

Link lui redonna les manches bleues et les deux bracelets qui allaient ensemble pour que la châtaine puisse les lui mettre. Elle lui enfila donc les bijoux qui étaient reliés au tissu puis laissa le jeune homme terminer cette tâche. Olympe fut ravie de l'effet général mais elle trouva qu'il manquait, toutefois, quelque chose.

- Et maintenant, la touche finale ! Viens t'asseoir là, lui indiqua-t-elle en montrant un petit rocher qui sortait du sable.

Redoutant ce qu'elle avait derrière la tête, Link alla s'asseoir, méfiant, tandis qu'elle sortait de son sac un fin tube noir. La jeune femme en dévissa le bouchon et en sortit un très fin pinceau. Comprenant ce dont il s'agissait, le prodige voulut se lever d'un bond pour s'enfuir mais elle le retint par les épaules et le força fermement à rester sur le rocher.

- Je ne veux pas de ça ! s'exclama Link en plaquant ses mains sur ses yeux. Tout mais pas ça !

- Oh, ne fais pas l'enfant ! le sermonna son amie bien qu'elle soit grandement amusée par la situation. C'est pour que ton visage ressemble encore plus à celui d'une fille.

Elle essaya d'écarter ses mains mais il avait bien trop de force pour elle...

- Je n'en veux pas ! persista le héros. En plus, tu n'en mets même pas !

Olympe ricana.

- Je n'en ressens pas le besoin. Après tout, je ne m'en sers que pour les grandes occasions... Allez, Link ! Un peu de courage, que diable ! Tu es le prodige, oui ou non ?

L'Hylien s'immobilisa pendant quelques secondes puis se décida à enlever ses mains en évitant soigneusement de la regarder. Olympe hocha la tête, satisfaite, et se pencha vers lui en lui demandant de fermer les yeux, ce qu'il fit sans broncher. Il tressauta en sentant le pinceau passer sur sa paupière.

- Tu verras, la couleur de tes yeux ressortira encore plus.

Il sentait un sourire à travers sa voix. Quelques minutes plus tard, elle finit son travail, observa attentivement le visage du garçon puis rangea son tube avant de croiser les bras.

- J'ai fini.

Lentement, les paupières de Link se relevèrent et dévoilèrent ses iris bleus qui donnèrent de légers frissons à la châtaine.

- Quelle jolie petite Hylienne tu fais ! s'exclama-t-elle en se mettant à rire, ce qui fit d'autant plus rougir Link.

Il quitta la roche et se mit dos à Olympe pour cacher sa gêne. Jamais il n'avait été dans une situation aussi honteuse... Qui aurait cru que le héros, le dernier prodige d'Hyrule, serait contraint de se déguiser en femme ?

- Faisons une photo ! proposa alors la voyageuse, ravie par cette idée. Il faut que tu immortalises ça ! Pour que tu t'en rappelles toute ta vie.

Le chevalier soupira, au bord de la détresse psychologique, et attrapa sa tablette, les épaules affaissées. Lorsqu'il alluma l'appareil photo, un bras passa derrière son cou et Olympe vint se coller à lui en souriant, le regard braqué sur l'objectif. Link cligna plusieurs fois des yeux, pris de court, puis fixa à son tour l'écran en essayant de sourire. Il prit un cliché.

- Quelle est cette tête de grand-mère, Link ? s'exclama-elle en se retenant de rire une fois de plus. Détends-toi un peu, ce n'est pas la fin du monde !

Il leva les yeux au ciel puis replaça la tablette sheikah à sa ceinture, soumis à l'air malicieux d'Olympe. Silencieusement, ils se dirigèrent vers le bazar Assek. Le blond ne devait plus parler, sous peine de dévoiler sa véritable nature. Quand ils arrivèrent à l'entrée de cet endroit clé du désert, ils croisèrent une enfant gerudo dont la mère discutait avec un voyageur, plus loin. Quand la fillette vit Olympe, elle s'arrêta brusquement alors que ses yeux s'agrandirent peu à peu, ce qui rendit mal à l'aise la jeune femme. L'enfant s'approcha d'elle, l'air réjouie de la voir.

- Toi aussi, tu es comme moi ! Mais ce sera bientôt fini pour toi, non ?

Elle paraissait inquiète. Perdue par ses paroles, Olympe lui lança un regard interrogateur qui vint appuyer son expression d'incompréhension.

- Excuse-moi mais... je crois qu'il y a erreur sur la personne.

- Oh... Pardon... Tu as préféré oublier.

La petite fille rousse s'inclina puis courut rejoindre sa mère. Discrètement, Link murmura sous son voile afin qu'elle seule puisse entendre :

- Tu la connais ?

- Absolument pas. C'est la première fois que je la vois. Elle doit me confondre.

Les deux compagnons progressèrent au milieu du bazar en observant les alentours. Link ressentait un fort sentiment de nostalgie. Il savait ainsi qu'il était déjà venu ici, cent ans plus tôt. Tous ceux qu'ils croisèrent leur dirent bonjour en pensant avoir affaire à deux jeunes femmes, dont l'une devait être une guerrière... au vu des armes qu'elle portait, de sa corpulence et de ses cicatrices. Ils se rendirent à la petite auberge pour avoir quelques renseignements supplémentaires à propos de la cité, et notamment de la Créature Divine. Ainsi, Olympe questionna la Gerudo qui tenait l'accueil, devenue aigrie malgré son âge peu avancé.

- La cité Gerudo n'est pas ouverte aux étrangers aujourd'hui, répliqua-t-elle froidement en les regardant d'un air hautain. Attendez demain.

- Bon... J'imagine que nous allons devoir devoir passer la nuit ici, Link... Linkia.

La Gerudo toisa cette vaï hylienne au physique peu commun. Elle la trouvait louche.

- Quant à la Créature Divine... osa demanda la châtaine d'une voix timide.

Les yeux verts perçants de son interlocutrice vinrent se planter dans les siens pour l'intimider encore plus.

- Elle dévaste tout sur son passage. Vous pouvez toujours aller à sa rencontre. Pour mourir. De toute façon, nous y passerons toutes un jour ou l'autre.

Brutalement, Link vint écraser sa main sur le comptoir en lançant un regard noir à la Gerudo, puis la retira pour dévoiler quelques rubis. Apeurée sur le coup par sa réaction inattendue, son amie avait sursauté et cru qu'il allait exploser. L'aubergiste s'accapara les rubis, suspicieuse, puis les rangea dans un tiroir.

- Le dortoir des vaïs se trouve au premier étage. Au moindre intrus, vous pouvez toujours crier. Peut-être que quelqu'un viendra vous aider.

Outrée, Olympe s'apprêtait à s'emporter et à répliquer quand Link la prit par le bras et la tira vers les escaliers pour monter à l'étage. Quand ils furent assez loin pour ne pas se faire entendre, la jeune femme explosa.

- Quelle femme désagréable ! Comment peut-elle accueillir des clients ainsi ?! S'il y avait une autre auberge, je sortirais d'ici sur le champ. Et puis pourquoi leur cité serait fermée ? Ça n'a pas de sens...

- Vah'Naboris la menace sans doute, hypothésa Link en chuchotant. Il vaut mieux ne pas trop s'approcher pour aujourd'hui.

Arrivés devant deux lits propres, la châtaine se laissa tomber sur l'un d'eux et souffla fortement.

- Mais est-ce une raison pour cette gerudo d'être aussi froide ?

Elle délaissa son sac, s'assit en tailleur sur le matelas en se tenant les jambes puis regarda Link, toujours debout.

- Pourquoi est-ce que tu restes debout ? s'étonna-t-elle en haussant les sourcils.

Il se gratta nerveusement un bras.

- Je ne vais quand même pas dormir dans un dortoir de femmes...

Il dit cela dans un murmure qui faillit faire rire Olympe. Sa pudeur la touchait.

- Pour le moment, il n'y a l'air d'avoir que nous. Si jamais quelqu'un devait dormir ici, tu n'auras qu'à rester dans cette tenue, tant pis.

- Par les déesses, je n'aurais jamais dû me travestir...

- Tu es pourtant très mignonne, tu sais !

Un lourd silence s'ensuivit, l'étrangère guettait la réaction de Link, qui ne tarda pas.

- Cesse un peu de m'embêter, veux-tu ?

- Je ne peux pas, c'est plus fort que moi.

Le héros eut un soupir d'exaspération avant de tourner les talons.

- Je sors, annonça-t-il soudainement. Je dois me changer les idées.

Olympe ne le retint pas malgré sa méfiance. Elle espérait qu'il ne fasse aucune erreur. Le jeune homme revint au rez-de-chaussée puis sortit rapidement sans même prêter attention à la Gerudo de l'accueil. Dehors, il vit une marchande lui faire un clin d'œil : elle avait compris qu'elle était "l'amie" dont lui avait parlé Olympe. Le prodige vint s'asseoir près du point d'eau, à l'ombre d'un palmier pour profiter du calme qu'offrait le désert. Malgré la lourde chaleur, l'ambiance restait agréable.

- Mais... quelle délicieuse rencontre !

Link leva le visage vers un homme brun d'une vingtaine d'années et fronça les sourcils.

- Je ne m'attendais pas à rencontrer une si jolie Hylienne dans un trou aussi perdu... Mon nom est Tuska !

À la fois ennuyé et ne sachant pas trop comment agir, Link détourna la tête et Tuska prit cela pour de la gêne.

- Je ne voulais pas vous importuner, jeune demoiselle ! Vous permettez que je m'assoie près de vous ?

L'absence de réponse de Link lui fit croire qu'il en avait le droit, et bientôt il fut à ses côtés, souriant. Au moins, le déguisement marchait à la perfection.

- Puis-je oser demander votre nom ? continua Tuska en s'inclinant vers le blond.

Sous son voile, il grimaça et se décala sur le côté pour garder une limite avec cet homme trop encombrant. Tuska crut qu'il troublait cette jeune inconnue.

- Seriez-vous muette ?

Contre sa volonté, des rougeurs apparurent sur le visage de Link, ce qui n'échappa pas à son interlocuteur, ravi.

- Est-ce que je vous trouble ? Oh, mais ! Nous pourrions manger ensemble, ce soir ! Nous apprendrons à mieux nous connaître, vous ne pensez pas ?

Quand il posa sa main sur son épaule, Link sursauta et se leva d'un bond, les yeux écarquillés et outré. Il avait envie de lui crier d'arrêter de l'importuner de la sorte, mais il ne pouvait pas. Le prodige savait que des hommes insistants comme lui existaient, mais il ne pensait pas en rencontrer un ici alors qu'il était lui-même déguisée en Hylienne. Tuska se mit à son tour debout.

- Voyons, nul besoin d'être aussi distante ! Je ne vous veux aucun mal...

Link porta alors sa main sur la fusée de son épée qu'il avait tout de même gardé sur lui, et le brun déglutit.

- Je... Je crois que j'ai mieux à faire ailleurs, finalement...

Il s'en alla presque en courant et lança plusieurs regards derrière lui pour vérifier que Link ne le pourchassait pas. Le héros se sentit de nouveau respirer librement. Mais sans Olympe avec lui, dehors, il avait l'impression d'être vulnérable sous cette apparence car il ne savait pas comment se comporter. Il n'avait aucune envie que des hommes viennent l'aborder pour une quelconque raison. Pendant une trentaine de minutes, il se promena pour découvrir un peu mieux le bazar Assek, ses visiteurs, ses marchandes, ses quelques animaux... Il revint finalement à l'auberge. Quand il monta les marches très silencieusement au cas où son amie se serait endormie, il entendit alors sa voix, ce qui le surprit un peu. Parlait-elle à quelqu'un ? Il profita qu'elle parle pour que ses pas soient recouverts par sa propre voix, puis il s'arrêta devant l'encadrement menant au dortoir, fermé par un rideau de style gerudo.

- Oui, et puis comme je le disais, c'est une tradition que respectent les futurs fiancés. Juste au creux du cou, ici...

Link ne sut ce qu'elle fit pour qu'elle arrête de parler durant un instant. Mais Olympe reprit rapidement.

- La marque laissée est très symbolique, chez moi.

- Mais en faisant cela, c'est comme si vous associez l'autre à un objet, non ? Un peu comme "tu m'appartiens".

- Quoi ? Non, non ! Loin de là. En fait, cela représente une promesse. La personne qui fait la marque veut ainsi dire "Je me donne à toi, en tant que personne".

- Ah !

La femme, avec qui elle parlait, parut réfléchir. Pendant ce temps, Link pensait avoir compris ce qu'elle expliquait et sentit sa poitrine se gonfler légèrement. Il eut peut-être même quelque peu de gêne pour respirer.

- Et c'est la raison de ton voyage ? Nos jeunes femmes gerudos partent souvent au même âge que toi.

- Non, absolument pas, répondit Olympe d'une voix assurée. En fait, mon périple a une portée philosophique. Et surtout parce que j'adore découvrir ! Une fois que l'on a goûté à la liberté que nous offre Hyrule, il est difficile de s'en défaire...

Le rideau s'ouvrit brusquement, faisant sursauter les deux jeunes femmes, et Link apparut sur le seuil, l'air un peu perdu. Olympe pâlit alors et bredouilla, visiblement surprise de le voir :

- L... Link ? Enfin, je... Je veux dire Linkia...

Le regard du chevalier se porta sur une grande et musclée Gerudo, en plein centre de la pièce, qui avait les bras croisés.

- C'est donc elle qui fait route avec toi ?

- Ou... Oui.

- Je vois. Belle musculature, pour une vaï. Même si elle est bien insignifiante comparée à la mienne. C'est très rare de voir des vaïs hyliennes guerrières. Tu es la première que je rencontre.

Machinalement, Link hocha la tête sans trop savoir pourquoi et resta à la même place. Il avait honte d'avoir écouté aux portes mais sa surprise avait été fulgurante.

- Hum... fit Olympe, mal à l'aise. Si ça ne te dérange pas, j'aimerais passer le reste de la journée avec Dianah... On se retrouve ce soir, ici ?

Le prodige, dépité, opina légèrement et dut se décaler pour les laisser passer. Olympe semblait s'entendre si bien avec cette Gerudo que cela le laissait d'autant plus sans voix. Quelque part, il se sentait un peu abandonné même si la voyageuse était loin de vouloir lui faire de la peine, ou autre. Ce fut donc tout seul qu'il resta dans le dortoir frais, à s'occuper du mieux qu'il put...

o0o

Olympe resta des heures avec sa nouvelle rencontre pour discuter à propos des traditions gerudos et des divers voyages qu'elles avaient faits respectivement. Elles purent partager leur expérience et l'étrangère s'en réjouissait. La nuit tombante, elles revinrent au dortoir mais Link n'était plus là. En arrivant à l'auberge, la châtaine avait entendu une faible mélodie qu'elle connaissait désormais, et elle quitta la Gerudo pour monter sur le toit qui était aussi une terrasse. Olympe le trouva là.

- Je ne sais pas si tu le sais mais quand tu joues de la musique, on sent que quelque chose ne va pas.

Link retira ses lèvres de sa flûte de pan. Elle vint le rejoindre en s'asseyant sur la chaise la plus proche. Leurs regards ne se croisèrent pas.

- Tu peux me dire ce qui te tracasse, Link. Je suis là pour t'écouter.

- Tu sais bien ce qui ne va pas, répliqua-t-il d'une voix grave.

Il posa ses coudes sur la petite table devant lui et se tint la tête en fixant l'étendu de sable.

- Plus nous approchons de la Créature Divine, moins je suis serein. Ça a toujours été comme ça. Et en plus, je dois me déguiser en femme... Un type m'a abordé tout à l'heure. C'était horrible.

- Je vois... Je suis soulagée, je pensais que tu m'en voulais pour t'avoir laissé.

Il secoua négativement la tête.

- Je ne vais pas t'empêcher de vivre ta vie. Comme tu l'as souligné tout à l'heure, ta liberté est bien trop importante.

La bouche d'Olympe s'entrouvrit tandis que ses poings se fermèrent, mais elle finit par esquisser un sourire chaleureux qui exprimait son état d'âme.

- Merci... souffla-t-elle, reconnaissante. De me comprendre.

Elle s'essuya brièvement les yeux.

- Les miens me manquent tellement... Mais ma mère ne serait pas contente de me voir pleurer pour ça. " Tu ne seras jamais assez prête pour affronter ce que le destin te réserve. Mais tu arriveras à le surmonter, comme tout humain de ce monde." Telles furent ses paroles, un jour. Je pense que c'est aussi valable pour toi.

Link leva enfin la tête vers elle et la dévisagea. Il essayait de comprendre ce qu'elle pouvait ressentir. Toutefois, il aimait bien les quelques leçons de sagesse qu'elle pouvait lui donner. Cela l'apaisait.

- Dianah nous accompagne demain. Elle pourra nous donner les renseignements nécessaires sur la cité et Vah'Naboris.

Le chevalier opina. Une aide extérieure serait la bienvenue. Il se leva pour s'étirer puis regarda sérieusement Olympe.

- Tu as l'air fatiguée. Allons nous coucher.

- Oui...

Ensemble, ils retournèrent au dortoir où les attendait leur future compagne de route.

o0o

- Vous allez enfin m'apprendre à me battre, mon oncle ?

Marchant au côté du membre de sa famille, une jeune fille châtaine traversait d'une pas rapide une des rues les plus fréquentées de Panahpolis en veillant à ce qu'une capuche la dissimule efficacement. Elle ne pouvait permettre de s'exposer clairement en public.

- Ne dis pas d'inepties... Tu n'es vraiment pas faite pour ça, lui fit remarquer le petit homme chauve et au ventre rebondi.

Voyant que sa nièce l'avait mal pris, il lui tapota gentiment l'épaule en souriant.

- Allons, Olympe. Je vais quand même te montrer comment tenir le glaive que je t'ai offert pour tes dix-sept ans.

- Oui, tu me l'avais promis !

Il acquiesça et l'emmena dans un espace dégagé de la forêt immense qui bordait la ville. Là, le chauve s'empara d'une branche d'arbre et se mit face à Olympe pour lui enseigner le peu de connaissances qu'il lui restait. Elle tira son glaive de son fourreau, finement forgé mais qui, néanmoins, correspondait plus à un objet de décoration qu'à une véritable arme de combat.

- Bien, je vois que tu aurais été droitière en tant que guerrière.

- C'est peu commun ?

- Les soldats sont majoritairement droitiers.

Olympe grimaça, elle qui avait cru un instant avoir un talent caché ou une quelconque particularité.

- Il y a différentes façons de donner un coup, commença son oncle en effectuant une suite de gestes. Déjà, il y a l'attaque en coup droit, le coupé, surtout utilisé pour ceux qui aiment les rapières, et enfin l'attaque en revers comme j'aime bien l'appeler. Très instinctive, les débutants ont tendance à la faire n'importe quand et n'importe comment.

Il trancha horizontalement l'air avec sa branche, imitée par Olympe. Le chauve soupira.

- Quelle mollesse... La vigueur ne semble pas être ton fort.

- Oncle Norbert ! s'indigna-t-elle en tapant du pied. Je ne peux accepter une telle affirmation, infondée qui plus est !

Il ricana et se contenta seulement de répéter ses mouvements pour qu'elle puisse l'imiter le plus correctement possible. Mais apparemment, le résultat n'était vraiment pas à la hauteur de ses attentes.

- Je pense que nous devrions nous arrêter ici. Oublie cette idée de vouloir apprendre à te battre. C'est inutile pour ce que tu comptes faire plus tard.

- Mais...

- Non, non ! Ne compte même pas devenir comme Astrid. Votre différence de niveau est astronomique.

Les épaules de la jeune demoiselle s'affaissèrent sous la déception. Jamais il n'aurait pensé que cela puisse être aussi catastrophique. Pour la consoler, Norbert dut réfléchir à un moyen de lui changer les idées. Ses yeux s'agrandirent alors en trouvant quelque chose.

- Mais bien sûr, comment avais-je pu oublier ? s'exclama-t-il en se tapant dans la paume d'une main. Les sélections pour le championnat commencent aujourd'hui, non ? Il ne faut pas rater ça !

- Les courses d'elvëschs ?! Par Maurdrid, je l'avais oublié aussi ! Il faut dire que mes études ne m'ont pas permis de sortir depuis quelques jours...

- Alors ne perdons pas plus de temps ! Nous devrions aller voir qui participe. Cette année encore, je compte bien parier sur Jean le preux.

o0o

- Olympe, réveille-toi ! chuchota fortement une voix à son oreille.

La jeune femme rouvrit brusquement les yeux en hoquetant puis se redressa d'un coup avant de heurter Link, penché sur elle pour la sortir de son sommeil. Les deux jeunes gens poussèrent une plainte en se tenant le front et Olympe se laissa retomber sur son oreiller en gémissant.

- Link, ne me réveille plus jamais comme ça, grogna-t-elle encore sonnée.

- Mais il est temps de partir... Le soleil est levé depuis deux heures et Dianah nous attend dehors. Elle n'a pas l'air contente...

-Ah !

La voyageuse secoua la tête en se frottant une dernière fois la peau puis se redressa une nouvelle fois pour sortir du lit. En remarquant que son ami restait toujours là, elle se sentit alors gênée et lui demanda :

- Link... Tu veux bien sortir un instant ? J'aimerais me changer...

Il ne se fit pas prier plus longtemps et quitta le dortoir. Plus le temps avançait, plus il se rapprochait de son combat contre la dernière Ombre de Ganon.


oOo

Voilà, j'ai sûrement dû vous le dire une fois, déjà, mais je compte faire une histoire qui se veut un peu mâture. Je sais que la romance commence à prendre une place importante dans les chapitres mais je respecte quand même la quête de Link. Chronologiquement, nous sommes arrivés au milieu de la fic, et je compte bien la terminer avant la fin de l'été ! Mi-août, même. Ça devrait être possible 🤔

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