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Chapitre 2 : Rose


Quelques heures plus tard...

La carlingue vibre sous la puissance du géant ailé qui s'élance pour rejoindre le ciel.

Darell serre ma main pour me maintenir en contact avec la réalité. Il est si présent, constamment là pour moi quoi qu'il advienne. Je ne pourrais plus me passer de lui et de ce formidable sentiment de sécurité qu'il m'apporte. En ce moment, il m'est aussi vital que l'air qui emplit mes poumons. Je sais que la situation n'est pas toujours évidente pour lui, mais il n'en parle jamais, comme si aborder le sujet gageait de rendre le risque concret.

Il prend ce qu'il y a à prendre et c'est tout.

J'ai réussi à choper un vol pour l'Écosse dans la journée. Nous devrions même arriver avant Danny et Meghan.

— Tout va bien ?

Je secoue la tête fébrilement et il se penche pour capter mon regard. Je lis tellement de tendresse dans le sien que je laisse un sourire se dessiner sur mes lèvres. Ce mec est un amour. Depuis deux ans, il accompagne toutes mes tempêtes et fait preuve d'une bienveillance inébranlable. Lui, le surfer impatient et volage, l'homme d'une seule nuit, m'a ouvert son cœur et ses bras et contre toute attente, alors que je pensais le mien hermétique à jamais, il a su forcer les barrières et briser toutes mes réticences. Notre projet en commun, sa joie de vivre à toute épreuve et sa tendresse m'ont redonné le sourire et le goût d'y croire.

— Je vais essayer de dormir un peu. Ça va aller ?

— Bien sûr. Ne t'en fais pas, je vais bien.

— OK. Réveille-moi s'il y a quoi que ce soit.

Il embrasse ma main puis ma tempe avant d'appuyer sa tête contre le dossier. Je sais qu'il ne mettra pas longtemps avant de sombrer dans le sommeil.

Pensive, je scrute la lumière sublime qui perce les nuages au-dessus de la Toscane. La fin de l'été approche et cette magnifique région se parera bientôt de ses plus belles couleurs. En attendant, je laisse mon esprit au repos, j'aimerais tant être capable de lâcher prise. Mais l'annonce de la mort de grand-père s'entortille dans ma tête et se mêle à un capharnaüm de souvenirs.

Je me revois sept ans plus tôt, à mon retour de San Francisco. D'un certain point de vue, c'est comme si c'était hier. Et de l'autre, c'était une autre vie...



Sept ans plus tôt... lundi 24 août 2015

En cette fin de journée, accoudée à la fenêtre de ma chambre qui surplombe le parc de la propriété familiale, j'hume l'air marin et profite de la brise vivifiante du climat écossais. L'époque où je faisais partie de ce décor est révolue. J'ai été heureuse ici. Mais cet endroit s'est aussi révélé être une prison quand il a fallu opérer des choix, s'affirmer. Ma docile enfance a brisé l'adolescente que j'aurais pu être. Le décès de mes parents m'a empêché d'éclore et de libérer mes épines...

Mon chardon de vie est resté lisse, s'évitant de piquer pour correspondre à ce que l'on attendait de moi. Maman n'en avait toujours fait qu'à sa tête, mon père était la bête noire de la famille, Danny se rebellait sans cesse...

Il ne subsistait que moi pour porter le poids des espoirs familiales...

Sans la trahison de Richard, je serais peut-être encore à me demander quel menu conviendrait le mieux pour clôturer le tournoi de Bridge de la fin d'été ?

À m'imaginer à quoi ressemblerait ma robe de mariée ? À meubler sur catalogue notre futur nid d'amour ? À cogiter sur le meilleur moyen d'allier mes obligations envers la distillerie et mes envies d'écrire ?

Mais en quelques semaines toutes ces habitudes ont été balayées d'un revers de main.

Le retour de Danny dans ma vie, San Francisco et toutes ces personnes qui peuplent l'existence de mon frère et maintenant la mienne et surtout... Jack.

Cet homme qui a mis du poil à gratter là où j'en avais le plus besoin. Il a secoué mes certitudes et m'a ouvert ses fêlures, m'offrant la porte de son cœur tandis que je lui donnais le mien.

Aucun retour en arrière n'est plus possible, je suis une autre, si différente aujourd'hui.

Je revois son visage empreint d'amour et de résignation au moment de nos adieux. Jack qui m'embrasse dans le parking de l'aéroport, intensément puis avec douceur, me murmurant ses sentiments à sa manière. Sa démarche incertaine quand il m'a accompagné jusque dans le hall avant de s'éclipser. D'un commun accord, nous avions prévu de nous quitter ici. Des au revoir au goût d'adieu, car je ne sais pas quand il me sera possible de retourner à San Francisco. Granny va avoir besoin de moi tout au long du chemin et grand-père ne sera plus jamais le même sans son étoile...

Je sais que Jack a rendez-vous à 13 heures pour son entretien avec Monsieur Colton. Un coup d'œil à ma montre m'indique qu'il est 19 heures trente. Jack doit donc être en plein entrevue. J'ai hâte qu'il me raconte, qu'il m'appelle, j'ai déjà tant besoin d'entendre sa voix...

Les heures défilent et je m'endors sur le bord de mon lit, assommée par les évènements de ces derniers jours...

C'est la vibration du téléphone qui me fait sursauter, un long moment plus tard. Reconnaissant le visage de celui qui cherche à me joindre, je me jette sur l'appareil et réponds, la voix encore enrouée de sommeil.

— Jack !

— Ma furie...

— Jack...

Un long soupir nous échappe l'un et l'autre. Mélange de soulagement à l'entente de nos voix respectives et de frustration de n'être qu'au téléphone. J'ai tellement envie de le serrer dans mes bras. Je maudis ces milliers de kilomètres qui nous séparent.

— Comment ça va ?

— Bof. Je ne vais pas te mentir, c'est difficile. J'essaie de me réhabituer à cet endroit, mais j'ai l'impression d'y être une étrangère. Comme si je voyais ce qui m'entoure sous un autre jour...

— Ça ira mieux de jour en jour...

— Je ne crois pas. Pas ici, pas sans toi.

Je me sens faible de lui imposer mon mal-être. Il mériterait que je fasse au moins semblant d'aller bien pour qu'il puisse se concentrer à 300 % sur son travail, mais là, j'avoue c'est au-dessus de mes forces.

— Rose... s'il te plaît, je te promets que dès que je peux je prends un avion pour te rejoindre...

Je garde le silence, avalant difficilement ma salive. Les promesses sont délicates à entendre quand elles ne sont pas sûres d'être tenues. Il en est persuadé, moi je suis résignée. J'ai peur de souffrir encore plus si je me laisse aller à l'espoir...

— Rose ? Comment va ta grand-mère ?

Il ne peut pas vraiment se soucier de son état de santé ? Si ? Elle l'a toujours détesté et ne s'en est jamais cachée. C'est certainement un moyen de recentrer la conversation sur un sujet plus terre à terre. Pourtant je n'ai pas envie de parler d'elle. Pas après les révélations qu'elle m'a faites. Il va me falloir du temps pour avaler cette énorme couleuvre.

— Elle est à la maison, grand-père lui a fait installer une chambre. Elle est fatiguée du voyage et doit subir toute une batterie d'examens d'ici la fin de semaine. J'ai peur des résultats, mais au moins nous serons fixés.

— Je suis tellement désolé Rose.

— Tu n'y es pour rien.

— J'aimerais être là pour toi, te soutenir...

— Je sais que tu es là Jack, tu es toujours avec moi.

Jack n'est pas un grand démonstratif. Il sait me faire comprendre ce qu'il ressent quand il est face à moi, mais j'avoue qu'à l'instant, au téléphone, c'est beaucoup plus complexe. Pourtant, je perçois notre connexion, même au téléphone.

— Si seulement c'était vrai, tu n'aurais même plus le temps de parler que je t'aurai déjà dévorée.

J'éclate de rire et je l'entends soupirer de frustration. On en bave tous les deux.

— Raconte-moi ton rendez-vous ? Tous s'est bien passé ? Comment était Colton ?

Alors il me raconte, tout. Cette journée incroyable, ses impressions sur Colton, leurs échanges constructifs et prometteurs.

Et comme d'habitude, je ne peux m'empêcher de lui faire un tas de commentaires élogieux. Je suis si fascinée par son travail, depuis le début, j'ai toujours cru en ses capacités, en son talent inné.

— J'ai un sacré programme pour les jours à venir.

Il m'explique tout dans les moindres détails. Passé l'excitation de toutes ces nouvelles perspectives, je sens qu'il n'ose pas me poser les autres questions qui lui brûlent les lèvres. Il est bien trop inquiet des réponses que je pourrais lui faire. C'est horrible de laisser mon imagination s'autoriser à envisager que mon bonheur égoïste est attaché à la vie ou à la mort de ma grand-mère. Je me vomis de l'envisager.

Situation aussi inextricable et dérangeante.

— Profites-en à fond Jack, j'ai hâte que tu me racontes encore tous les petits détails. Tu te rends compte ? C'est formidable, tu vas devenir un concepteur célèbre !

— J'en suis pas là ma furie...

— Ça viendra bien plus vite que tu ne le penses. Ce qui te faisait défaut c'était l'expérience, les outils, avec cette équipe et bien entouré tu seras le meilleur.

— L'unique chose qui me faisait défaut Rose, c'était toi. C'est toi la pièce manquante qui m'a donné la force de voir en grand, qui m'a ouvert les yeux. Le reste ce n'est que du détail.

— Jack...

— Je t'aime.

— Oh moi aussi, tu me manques tellement...

— Je suis avec toi bébé. Toujours. C'est toi qui l'as dit.

Il arrive à me faire sourire malgré ce sentiment de frustration qui m'envahit à chaque seconde. Je voudrais me faufiler dans ses bras, humer son odeur et me repaître du goût de ses lèvres, de sa peau. Que cette séparation va être compliquée !

— Bébé, je pense à toi à chaque instant, mais ce soir, quand je serais seul au fond de mon lit, je peux t'assurer que je vais me souvenir de chaque centimètre carré de peau, du toucher de tes lèvres et je vais me donner du plaisir en pensant à toi. J'espère que tu en feras autant...

Personne ne peut écouter notre conversation et pourtant, à cet instant, je sens que je rougis jusqu'à la pointe de mes oreilles.

Je l'entends rire à l'autre bout du fil et je souris de plaisir, de complicité et de bien-être.

Nous passons encore de longues minutes au téléphone, prétextant des questions tantôt futiles tantôt réelles pour rester le plus longtemps possible en communication.

Je lui apprends que Dan doit me rejoindre d'ici quelques jours en Écosse pour soutenir la famille. En vérité, je sais que ce qui l'inquiète le plus c'est l'éventualité que je croise Richard, qu'il tente de m'atteindre ou de manigancer pour me récupérer, mais il n'a vraiment rien à craindre à ce sujet.

Quand vient le temps où je dois retourner prendre soin de ma grand-mère, je l'abandonne à contrecœur.

Nous n'avons pas de mal à nous avouer nos sentiments, mais les au revoir ne sont définitivement pas ma tasse de thé.

La voix du commandant de bord qui résonne dans les haut-parleurs me ramène à l'instant présent. Darell dort profondément et ma vue se perd dans l'immensité de la mer de nuages que nous surplombons.

Et mon esprit s'évade encore...



3 mois plus tard...

24 novembre 2015

« Chers passagers, le vol n° 5467653 à destination de San Francisco va amorcer sa descente. Il est actuellement 7 h 10 du soir heure locale et la température au sol est de 14 degrés. Nous vous remercions de boucler vos ceintures et de patienter calmement jusqu'à ce que le voyant rouge s'éteigne pour détacher vos ceintures. Nous espérions que vous avez effectué un vol agréable sur notre compagnie et espérons vivement vous revoir prochainement. »

Fébrile, je suis à la fois impatiente et un peu anxieuse de poser à nouveau le pied sur le sol américain. Trois mois et des poussières que je n'ai pas remis les pieds à San Francisco. C'est à la fois exhalant d'être de retour et terriblement frustrant de ne pas y retrouver celui qui fait battre mon cœur et me manque chaque jour.

Il faut dire que depuis son embauche chez Colton Enterprise, il travaille comme un acharné. Il ne veut pas que son talent soit sous-estimé alors il en fait deux fois plus pour prouver qu'il a entièrement sa place.

Je l'encourage de toutes mes forces, mais j'avoue que quelquefois, celles-ci viennent à manquer. Je suis épuisée. Épuisée de manque, épuisée de ce retour contraint en Écosse, de mener de front mes études, les prises de décision pour la distillerie et le soutien à ma grand-mère.

J'aime ma terre natale, profondément. Mais je n'y ai plus mes repères, amputée de cette force de vie qui m'animait aux côtés de Jack. Le poids sur mes épaules devient trop lourd et je manque de souffle. J'aime ma Grand-mère, je veux être présente pour elle, mais je suis épuisée de ces émotions ambivalentes qui me tenaillent chaque jour.

J'avais plus que besoin de ce voyage.

Je traîne ma carcasse fatiguée le long du couloir jusqu'à ce que j'aperçoive Danny qui me sourit dans le hall d'accueil des arrivées. J'ai l'impression qu'une vie s'est écoulée depuis la première fois que je suis venue ici...

Il s'approche rapidement et me serre dans ses bras à m'étouffer.

— Petite sœur ! Tu m'as tellement manquée ! J'avais pris l'habitude de t'avoir avec moi !

— Pffff tu parles, à peine j'étais arrivée la dernière fois que tu m'as abandonnée au bras de ton meilleur pote !

Nous nous écartons et l'amusement s'empare de nos visages au souvenir des étapes que nous avons traversé. C'est si bon d'en parler librement aujourd'hui. Malheureusement, il aura fallu des évènements graves pour que nous prenions tous la mesure de ce qui est vraiment important. La vie est tellement courte...

Rapidement, le visage de Dan se transforme en une moue plus mitigée. Il détaille mes traits, je le sais et il n'a pas de mal à lire en moi le malaise et l'extrême fatigue.

— Comment vas-tu Rose ?

J'exhale un soupir las. C'est presque au-dessus de mes forces d'en parler. Ma vie est loin d'être passionnante en ce moment. Étudiante en manque et garde-malade résignée.

— Il y a des jours avec et des jours sans. Granny ne réagit pas toujours bien au protocole antidouleur et il faut sans arrêt adapter les doses avec tous les effets secondaires que ça implique. Mais je fais tout ce qu'il faut pour qu'elle se sente le mieux possible.

— Je n'en doute pas petite sœur, mais ma question n'était pas pour Granny, elle était pour toi.

J'ai un moment d'hésitation. Je ne veux pas encore paraître faible et m'accrocher à lui comme une naufragée. Alors je réduis l'espace entre nous et pose ma tête contre sa poitrine. Je le respire quelques secondes le temps de trouver l'apaisement nécessaire pour ne pas craquer.

— Je suis fatiguée, mais ça va aller...

Il dépose un bref baiser sur le haut de mon crâne avant de caresser tendrement mon dos. Sans parler, il m'accompagne récupérer mes bagages et nous nous engouffrons rapidement dans un taxi pour rejoindre le loft. J'ai à la fois hâte d'y être et un pincement au cœur de ne pas y retrouver l'homme que j'aime. Je sais qu'il n'y est retourné qu'une seule fois pour voir Mamina le mois dernier.

Lorsque je passe la lourde porte en ferraille, que je pénètre définitivement dans ce lieu chargé de souvenirs, son odeur caractéristique m'interpelle. Mélange de bois et d'acier, d'épices et de musc, elle sent Jack en partie, même s'il n'y vit plus vraiment. Je caresse l'îlot central machinalement avant de poursuivre mon avancée à travers le salon jusqu'à la baie vitrée du jardin. À l'approche de l'hiver, il semble bien différent, dénué de l'ambiance qui y régnait cet été.

J'ai beau tenter de réfréner mes émotions, je sens l'humidité aux coins de mes yeux et une unique larme ne tarde pas à s'échapper. Finalement pas si orpheline que ça quand ses grandes sœurs se mêlent à la fête.

Dan a dû m'entendre renifler, car il s'approche et pose ses mains sur mes épaules afin de m'apaiser.

— Ma puce, je n'aime pas te voir comme ça...

— Je suis désolée, la dernière fois j'étais déjà dans tous mes états. Je voulais être forte, je ne veux pas être un poids pour toi, mais je suis juste fatiguée Dan... tellement fatiguée...

— Tu ne seras jamais un poids ma puce, tu es ma petite sœur, je serais toujours là pour te soutenir, tu le sais.

Trop émue pour parler sans libérer encore un peu plus le torrent qui menace, j'acquiesce d'un sourire et réitère un câlin dans ses bras rassurants. Nous restons un long moment enlacés, nous nourrissant du réconfort que nous nous procurons mutuellement.

Finalement, Dan s'écarte doucement en gardant sa main sur ma joue avec tendresse.

— Je vais déposer tes bagages dans ta chambre, va dormir, je crois que tu en as besoin.

Je tente un sourire pour le remercier.

— Ça ne te dérange pas si je vais dormir dans la chambre de Jack là-haut ?

— Tu es ici chez toi petite sœur...

Après un dernier échange de regard, j'emprunte les escaliers. Quand je passe enfin la porte de sa chambre, mon cœur, cet imbécile s'emballe. Ma tête tourne. Si bien que je la referme d'un coup de pied avant de me précipiter sur le lit, légèrement froissé où un sweat à capuche traîne encore. Je m'en empare et le respire comme une camée. Tremblante, je m'enroule dans les couvertures et profite de cette odeur si familière qui me manque terriblement. Presque apaisée, je me laisse couler dans un sommeil peuplé de songes...

Coucou mes brioches !

Le rendez-vous de ce début de semaine avec un nouveau chapitre. 

Vos réactions m'ont fait sourire et rire. Je me doutais bien que vous ne seriez pas enthousiastes de découvrir que 7 ans ont passé, que Rose et Jack ne sont plus en couple et qu'un autre homme a pris sa place.

Mais les histoires d'amour sont aussi faites de chemins détournés. Si j'avais dû les épargner, je me serais arrêtée au premier tome. Oui il s'est passé plein de choses que vous allez découvrir au fur et à mesure...et vous n'êtes pas au bout de vos surprises ! Mais vous vous en remettrez, je vous le promets. D'autres anciens personnages vont refaire surface et quelques nouveaux aussi vont apparaitre !  

Ce second tome sera parsemé de surprises !

Je vous souhaite une très belle semaine, je suis déjà impatiente qu'elle se termine car je vais accueillir samedi un nouveau venu dans notre famille : Ulysse, un petit golden retrouver de 2 mois !

Bisesssssss

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