
Chapitre 17
Nda : le début du chapitre est ambiguë sexuellement, je vais mettre des * pour le début et la fin de la scène si certains ne veulent pas lire.
« Je suis tombée amoureuse pendant qu'il lisait, comme on s'endort : d'abord doucement et puis tout d'un coup » - John Green
*Des lèvres. Des kilomètres de peaux. Des souffles éreintés.
Tout n'était que sensations, émotions et fourmillements. Nos peaux s'entrechoquaient, elles glissaient lune contre l'autre, je n'arrivais plus à différencier son corps du mien, il était autour de moi ou peut-être contre moi ou encore à l'intérieur de moi. Je ne savais plus comment distinguer ses caresses des miennes, son souffle du mien, ses gémissements qui étaient peut-être mélangés avec mes propres plaintes.
- Isaac putain, gémit Elio.
Cette façon de prononcer mon prénom était si sensuelle qu'elle me donna le tournis. Il se cambra, poussant nos bassins l'un contre l'autre alors que je mordillai son cou, qui avait l'air dêtre son point faible. Nos deux érections s'entrechoquèrent à travers le tissu de notre seul vêtement encore présent. Nos souffles se coupèrent en même temps et Elio poussa un gémissement silencieux, la bouche entrouverte et la tête rejetée en arrière. Ma main dévala son corps pour arriver à sa hanche et ma bouche descendit peu à peu pour arriver à la limite de son caleçon, je voulais qu'il crie mon prénom encore et encore.
Bientôt plus aucun tissu ne séparait nos peaux et c'est à celui qui crierait le plus fort.
Je n'avais jamais été aussi proche d'Elio mais ce n'était pas pour me déplaire, nous étions peau contre peau, nos respirations dansaient ensemble et ses joues avaient pris une teinte rouge qui fit ressortir ses taches de rousseur. Le désir me consumait, son regard remplit de passion y était sûrement pour quelque chose, ses lèvres rosés et gonflés attendaient les miennes que je ne pu lui refuser. C'était comme une danse, il était parfois au-dessus, parfois en dessous, nos membres se confondait au milieu de ces draps immaculés. Sa voix montait dans les aigus alors que la mienne n'était que grognement, je découvrais une nouvelle facette de lui, érotique, sexy, aguicheuse et j'aimais ce que je voyais.
Son dos, son ventre, ses bras, ses pectoraux, ses fesses et tout le reste de son corps n'était plus un secret pour moi, je les avais parcourus en long et en large, laissant des marques, des baisers, des caresses qui rendis Elio toute chose. Il avait aussi parcouru le mien, passant par tous les lieux, s'attardant sur mes points érogènes. Des vagues de plaisirs me transcendaient, il savait parfaitement où appuyer, où embrasser, où lécher et tout ces efforts finirent par m'amener au septième ciel.*
Le réveil fut quelque peu dur et violent, dur dans tous les sens du terme. Ma tête aurait sûrement mérité une photo quand mon rêve prit fin, me ramenant à la réalité. Autrement dit à Aspen, dans le même lit quElio qui dormait sur le ventre. Ce ne fut pas le plus désagréable rêve que j'avais fait mais probablement le plus déroutant, mon caleçon était humide, ma respiration haletante et j'étais recouvert dun léger voile de sueur.
J'avais honte d'avoir fait ce genre de songe alors qu'Elio était à quelques centimètres de moi, par chance il n'était pas contre moi comme la plupart du temps. Plusieurs émotions me traversaient, la gêne, le désir, l'incompréhension, la peur et le relâchement. C'était beaucoup trop réelle pour n'être que le fruit de mon imagination, je ressentais encore sa peau contre la mienne, les papillons dans mon ventre et la tension chaleureuse.
Mais le visage endormi, paisible et le doux ronflement d'Elio me prouvait le contraire. Heureusement je ne l'avais pas réveillé, je n'aurais pas su quoi donner comme explication à mon trouble. Je me sentis poisseux et malgré l'heure matinal je filai prendre une douche en essayant de faire le moins de bruit possible.
Même une douche froide ou devrais-je dire glacé ne m'enleva pas ces images de la tête, je ne savais pas si j'allais réussir à regarder Elio dans les yeux. Je ressortis de la douche, tremblotant, les lèvres bleutées et les muscles endoloris. Par chance personne n'était réveillé, il devait être cinq heures à peine et vu la journée d'hier personne ne serait réveillé avant neuf heures. Je retournai dans la chambre, me glissai sous la couette pour ne pas mourir d'hypothermie.
- Tu étais parti faire quoi ? demanda Elio d'une voix pâteuse.
Il avait les yeux fermés et était dans la même position, à part sa tête était tournée de mon côté alors que j'étais adossé à la tête de lit.
- Euh... je... je... prenais une douche, bégayai-je.
J'étais troublé qu'il soit réveillé, il tendit une main vers moi et poussa un petit cri quand sa peau entra en contact avec la mienne, ce qui me fit frissonner.
- Mais t'es gelé ! Il y a plus d'eau chaude ? s'écria-t-il en se relevant sur ses coudes.
Il avait l'air beaucoup plus réveillé, sa main sur mon ventre. Je haussai simplement les épaules, n'ayant pas envie d'expliquer pourquoi j'avais dû prendre une douche froide.
- Viens là je vais te réchauffer, déclara-t-il en m'attirant vers lui.
Je me retrouvai contre lui, il s'était blotti contre moi en m'enveloppant de son corps.
Respire Isaac, il faut respirer et ne pense pas à ce rêve.
Plus facile à dire qu'à faire, je suppliai silencieusement tous les dieux pour que ma région sud ne se réveille pas. Ce qui n'était pas chose facile quand vous avez l'objet de vos désirs littéralement accroché à vous tel un koala.
Cela devait faire une demi-heure que je me concentrai sur ma respiration, essayant de penser à autre chose que le petit être chaud contre moi. Mais au moment ou Elio passa sa jambe entre les miennes, ce qui nous colla davantage mit mon self-control à rude épreuve.
J'avais la sensation que je devais m'éloigner au plus vite d'Elio, mon corps et mon esprit n'était pas en raccord. J'eus l'impression que tout mon épiderme était en train de chauffer, j'avais des fourmis sur tout le corps et mon coeur battait plus vite.
Il y avait du bruit qui venait du rez-de-chaussée, ce qui pouvait me donner une excuse pour fuir ce cocon chaleureux. J'étais tiraillé entre l'envie de le serrer plus fort, de rester toute la journée au lit avec lui et celle de m'éloigner, de prendre l'air.
- J'aime bien dormir avec toi, surtout me réveiller avec des câlins, chuchota Elio contre mon cou.
Sa voix était douce et un peu plus grave que d'habitude, un frisson me parcourra lorsque sa voix s'échoua sous mon oreille.
- Ah, c'est cool, on descend déjeuner ? annonçai-je.
Je sentis Elio se tendre avant de relever la tête en se décollant un peu de moi.
- Cool ? On passe un moment mignon et toi tu trouves juste ça cool ? sécria-t-il.
Il avait l'air vexé, ses sourcils étaient froncés et ses yeux me lançaient des éclairs. Je ne su pas vraiment quoi répondre, j'ouvris ma bouche avant de la refermer. Je ne pensais pas que cette phrase aurait pu le blesser et avant que j'aie pu trouver une idée il sortit du lit pour se diriger vers la salle de bain.
Je poussai un soupir avant de descendre rejoindre les autres qui étaient en train de préparer le petit déjeuner.
Lorsque Ayden eu fini de se débattre avec Amy pour les pancakes Elio descendit et s'installa à l'opposé de ma place, nous étions aux deux extrémités de la table alors qu'il manquait Livia et Nino. Il ne me jeta même pas un regard avant de saluer tout le monde et de prendre de la nourriture dans son assiette.
Je n'aimais pas savoir qu'il men voulait pour quelque chose, j'avais agi d'une façon stupide à cause de ce rêve qui était assez perturbant. En le regardant de près je trouvais ses taches de rousseur vraiment craquantes, elle était comme la voie lactée déposé sur son doux visage, qui contrastait avec sa peau claire. J'avais envie de passer ma main dans ses boucles, surtout lorsqu'elles étaient humides et retombées sur son front. Ses lèvres roses et charnues me donnaient envie de les caresser, les apprivoiser et même les embrassés.
A ces pensées je me rendis compte qu'il m'attirait, pas seulement physiquement, bien que mon corps réagît en présence du sien, mon coeur s'emballait aussi lorsqu'il était gêné et se serrait quand il était contrarié contre moi. J'aimais la couleur que prenaient ses joues lorsqu'il rougissait, j'aimais sa façon d'éviter mon regard quand il essayer de dépasser sa timidité et j'aimais encore plus quand il venait se blottir contre moi la nuit.
Ses prunelles brillaient d'une façon différente quand elles croisèrent les miennes qui devaient le fixer depuis quelques minutes. Mon coeur se serra, j'avais eu la révélation que j'enfouissais au fond de moi depuis un moment.
J'avais des sentiments pour lui. Et ils étaient en train d'éclore comme un tournesol au soleil.
J'eus l'impression de me prendre un coup dans le ventre, plus rien ne comptait autour de moi que ses yeux dans les miens. Mais lorsqu'il baissa les yeux vers sa nourriture il avait l'air troublé, j'espérais que ce n'étais pas parce que j'étais un livre ouvert.
La seule chose qui me bloquait encore c'est qu'Elio était un garçon et que je n'avais aucune expérience dans ce domaine.
- Il se passe quoi les gars ? Vous avez l'air au fond du trou, ricana Ayden en nous regardant.
Il me fit sortir du fil de mes pensées et je m'aperçus que Livia et Nino nous avaient rejoint. Je recrachai mon jus de fruit quand Ayden prononça cette phrase. Elle n'aurait pas pu être plus adaptée à la situation, on pouvait dire que c'était une histoire de trou en effet.
Tout le monde me fixa avec incompréhension, ce qui me fit rougir, surtout quand Elio haussa un sourcil interrogateur.
- J'ai dit une bêtise ? Ou alors il y a vraiment une histoire de trou et dans ce cas-là je veux tous les détails de vos ébats nocturnes, s'exclama-t-il.
- Quoi ? Non... on n'a pas... on n'a pas... fait ça, bégaya Elio.
Nous étions tous les deux rouges comme des tomates, près à disparaître de la surface de la Terre. Elio se dandina sur sa chaise comme si quelque chose lui piquer les fesses et moi je jouais avec les manches de mon sweat. Tout le monde suivait nos réactions de près, surtout Ayden.
- Alors c'est quoi cette ambiance de mort ? interrogea-t-il.
- Rien j'ai juste dit une connerie.
- Pour changer.
Je m'enfonçai dans mon siège en picorant mon assiette, j'avais l'impression que tout le monde était contre moi aujourdhui.
Mais ce n'était pas très important car j'avais réalisé qu'Elio me plaisait et je ne savais pas quoi faire à partir de maintenant.
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Hey ! Désolé de vous sortir un chapitre tout les 36 du mois mais jusqu'à début juillet ça va être compliqué d'écrire, j'ai pas mal de truc à faire. J'espère qu'il vous a plu malgré l'attente !
N'hésitez pas à voter et commenter ça fait toujours plaisir !
Je vais faire une correction du livre pendant les vacances et peut-être changer la couverture, je vais lui refaire une beauté pendant l'été !
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Des bisous et pleins de madeleines aux chocolats :)
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