Complainte nocturne
Envie de hurler
Pour te délester,
D'un cri dans la nuit
Pour seul ami.
Avoir comme l'impression
De toucher le fond,
Tout se bouscule
dans ton esprit,
Le tout bascule
Dans la niaiserie.
Celle qui pollue tes pensées,
Qui te fait ressasser,
Qui t'empêche de dormir,
Qui t'embourbe dans les souvenirs,
D'un mal qui te ronge de l'intérieur
Et qui te saigne le cœur.
Impossible de t'en débarrasser,
Il ne fait que t'user.
Mais tu brides cette rage,
Prisonnière dans une cage,
Fermée à double tour,
Sans aucun recours.
À deux doigts d’exploser,
Tu cherches le sommeil,
Afin de te reposer,
Pour être opérationnel.
Faire semblant d'avoir ta vie en main,
Même si tu n'es qu'un simple pantin,
Tu cacheras tes failles
Pour éviter les représailles.
Tu afficheras comme chaque matin,
Ce masque tel un fond de teint,
Pour travestir tes doutes
Et poursuivre ta route.
Il est tard et le sommeil s'enfuit,
Tu es seul dans le noir sans bruit.
Tu te retiens pour ne pas pleurer,
Perdu dans l'immensité de l'obscurité.
Alors tu t'égosilles en silence,
Malgré la somnolence,
Tu évacues par les larmes,
La colère qui te désarme.
Demain est un autre jour,
Qui sera peut-être moins lourd,
L'avenir nous le dira,
Mais pour l'heure sonne le glas.
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