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𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 𝟐𝟖

Pendant les semaines qui suivirent Armitage évita soigneusement de croiser l'apprenti de Snoke. Il craignait de se retrouver face à lui après l'avoir lâchement laissé tomber.
Mais il semblait que Ben ne soit pas plus affecté par ce qu'il s'était passé. Il ne chercha pas à entrer en contact avec Hux. Il était peut être terré dans ses quartiers, ou alors il ne se trouvait pas sur le Finalizer. Cela restait une possibilité envisageable étant donné que cela faisait très longtemps qu'il ne l'avait pas aperçu dans les couloirs.

De toute manière Armitage n'allait clairement pas attendre qu'il revienne. Il essayait de se convaincre qu'il se fichait totalement de son absence. Mais la réalité était bien différente. Il se demandait dans quelle partie de la galaxie il pouvait bien être. Mais cette pensée fugace s'évapora bien vite lorsqu'il reçu la lame télescopique de Phasma en plein dans l'abdomen. Il tomba en arrière, le dos complètement étalé sur le sol rutilant de la salle d'entraînement.

Il porta la paume de sa main à l'endroit de l'impact et se redressa difficilement en grimaçant :

- J'ai été distrait. Avoua-t-il en grommelant.

- Heureusement que je ne suis pas votre ennemie... Il m'aurait suffit d'une seconde en plus pour vous achever.

- Merci, Phasma... J'apprécie beaucoup votre franchise.

Armitage cru entendre un petit rire étouffé derrière le casque chromé de son adversaire. Il n'y avait qu'en sa présence qu'elle se détendait un peu. Elle lui faisait confiance.

- Reprenez vos esprits et continuons si vous voulez bien.

Le jeune Hux acquiesca et se plaça en position de combat. Phasma fit de même, sa lame brillante protégeait son corps. Il devait faire le vide dans son esprit. Penser à Ben le rendait inefficace. Il prit une profonde inspiration pour se concentrer. Afin d'être à arme égale avec la jeune femme il tenait un bâton électrostatique, désactivé, entre ses mains.

Phasma poussa un cri de guerre pour se donner de la force et fonça sur Armitage. Sa lame vibra à quelques centimètres de son visage, il l'esquiva rapidement avant de profiter de son avantage. Il donna un coup de bâton précis dans les côtes du soldat et recula d'un pas pour parer sa prochaine attaque. Elle arriva bien vite. Il plaça son bâton devant lui pour que sa lame vienne frapper contre. Ils poursuivaient les enchaînements pendant de longues minutes. Malgré leur rude entraînement physique, leurs respirations devenaient de plus en plus erratiques à chaque coups porté.

Phasma profita d'une faille dans la défense de son adversaire pour glisser sa lame derrière ses jambes. Armitage tomba une nouvelle fois, son derrière amortissait la chute. Cela ne l'empêcha pas de pester de douleur. Il se redressa à nouveau, aidé par la main amicale de sa partenaire. Une fois debout tous deux convenaient d'une courte pause. Ensemble ils déposaient leurs armes sur le sol. Ils firent quelques pas et s'installèrent sur un banc.

Armitage souffla un bon coup pour se remettre de ses émotions. Il attrapa sa bouteille d'eau, et lança celle de Phasma pour qu'elle l'attrape au vol. Il but de longues gorgées, les paupières closes comme pour mieux savourer ce simple breuvage. Le liquide glissait le long de sa gorge, rafraîchissait son corps échauffé par l'effort. Pendant ce temps, Phasma retira précautionneusement son casque et le posa tout proche. Son armure faisait partie d'elle, son casque était indissociable de sa propriétaire. Hux n'ignorait pas qu'il était le seul, excepté son père, à l'avoir déjà vu sans cet apparat.

Phasma était une femme immense, dépassant de quelques centimètres le jeune utilisateur de la Force. Armitage se força à chasser la vision du jeune homme de son esprit. Il n'allait jamais le laisser tranquille ! Les cheveux de la jeune Parnassienne étaient courts, d'un blond pâle. Ses grand yeux en amandes étaient légèrement tombants, d'un bleu aussi clair qu'un ciel sans nuage. Sa carrure était sculptée par des années d'escalade de ses falaises natales. Ses bras musclés auraient de quoi donner des complexes à beaucoup de soldats au sein du Premier Ordre. À côté d'elle Armitage se trouvait ridiculement fin.

Son visage dégoulinait de sueur, elle attrapa une serviette pour éponger sa peau luisante. Armitage l'imita en tapotant doucement le tissu sur sa peau délicate. Phasma but une gorgée d'eau avant de se redresser, remettre son casque et déclarer d'une voix enthousiaste :

- Vous voulez une revanche ?

- Je ne peux décemment pas rester sur un échec.

- Moi non plus. Alors nous sommes encore là pour longtemps.

En effet, plusieurs heures après cette conversation les coups de bâtons résonnaient encore dans la pièce. Chacun essayait de prendre l'ascendance sur l'autre.
Tous deux étaient épuisés par leur entraînement. Sans concertation ils s'assirent à même le sol, à bout de souffle, pour retrouver une respiration normale.

- 10 victoires à 7. Il va falloir vous entraîner, Armitage.

Le jeune homme leva les yeux au ciel et poussa un profond soupir agacé. Il supportait mal la défaite. Même si il savait que Phasma était excellente au combat rapproché, il se sentait vexé. Néanmoins il ne se laissa pas abattre, il gagnerait la prochaine fois.
Fourbu par ces heures intensives d'efforts physiques, il se releva afin d'enchaîner une série d'étirements. C'était essentiel pour prévenir les courbatures du lendemain. Il but le reste de sa bouteille d'eau pour réhydrater son corps.

Il étira ses bras vers le haut et laissa ses vertèbres se délasser doucement, il tenait cette pose pendant quelques secondes tout en remuant doucement la tête de gauche à droite, de haut en bas pour détendre sa nuque. Phasma calquait ses gestes sur les siens. Elle avait retiré son casque pour être plus à l'aise. Armitage écarta ses pieds, les mettant dans l'axe de son bassin, et il se pencha en avant pour toucher le bout de ses bottes du bout des doigts. Le tissu de son vêtement remonta légèrement dans son dos, laissant entrevoir ses vieilles cicatrices.

Phasma tiqua en remarquant cette singularité :

- Vous vous êtes battu avec un Gundark ? S'amusa-t-elle

- Comment ?

- Veuillez m'excuser, je n'aurais pas dû regarder. Avoua-t-elle en se rendant compte que le jeune homme venait de rougir violemment.

Il ne savait pas comment réagir dans cette situation. La jeune femme l'avait observé, est-ce que cela signifiait qu'elle le trouvait agréable à regarder ? Ou son regard avait simplement été attiré par ses cicatrices, il fallait bien avouer qu'elles ne passaient pas inaperçues. Il ne trouvait pas de réponses à ses questions, surtout que Phasma continuait de s'étirer comme si de rien n'était. Contrairement à lui qui était resté figé sur place.

- C'est mon père qui a fait ça. Il y a bien longtemps. Avoua-t-il pour briser le silence pesant qui régnait entre eux

Phasma se redressa pour lui faire face, elle pencha légèrement la tête sur le côté, interrogative :

- Dans quel but ? Demanda innocemment la jeune femme

- Parfois sans raisons, parfois pour me punir. Il me déteste depuis toujours.

- Je n'ai jamais vu ça sur Parnassos... Sur notre planète les enfants sont si rares. Nous les protégeons, les adultes n'hésitent pas à se sacrifier si cela est nécessaire à leur survie. Personne n'oserait lever la main sur eux. Expliqua Phasma, sidérée par ce qu'elle entendait. Elle observait le jeune homme et demanda :

- Je ne comprends pas pourquoi il vous déteste. Lui avez-vous causé du tort ?

- Par ma naissance sans doute. Je ne suis pas son fils légitime... Admit Armitage, sidéré par la facilité avec laquelle cette révélation avait franchit ses lèvres. Il n'avait jamais avoué cela à quiconque, même si beaucoup étaient au courant. Les rumeurs se répandaient vite. Pourtant il avait décidé de faire confiance à la jeune femme. Tout comme elle lui accordait la sienne.

- C'est ridicule. Trancha Phasma, ébahie par tant de cruauté gratuite. Et encore elle n'avait pas connaissance des détails. Mais cela la révolta. Elle avait apprit à connaître Brendol, et ses méthodes étaient pour le moins catégoriques. Il avait fait bombardé des villages entiers sur Parnassos, sous les yeux de la jeune femme. Au final, cela n'aurait pas dû l'étonner qu'il décharge sa colère sur son fils.

Le silence s'éternisa entre les deux. Phasma observait Armitage. Ce dernier baissa les yeux, honteux de lui avoir confié un de ses secrets les plus sombres. La jeune femme réduisit la distance qui les séparait et plongea son regard dans le sien. Hux sentait que ses grands yeux fixaient son visage, il redressa la tête. Son expression oscillait entre la gêne et la mélancolie.  Phasma n'avait aucune expression particulière, rien n'aurait pu le préparer à ce qui allait survenir.

Elle avança son visage, ses yeux passaient des siens à ses lèvres. Cela dura une bonne dizaine de secondes avant qu'elle ne pose délicatement sa bouche contre celle du jeune Hux. Ses paupières étaient closes, tandis que celle du jeune homme restaient résolument écarquillées. Il était sous le choc. Pour quelles raisons avait-elle décidé de l'embrasser ? Mille pensées se bousculaient dans son esprit pendant que ce baiser s'éternisait. Il n'osait pas bouger, son corps restait statique, comme si les lèvres de la jeune femme l'avaient gelé sur place.

Soudain, les deux trésautèrent brusquement en entendant la porte s'ouvrir. Puis se refermer aussitôt. Quelqu'un les avait vu. Un sentiment de panique envahissait la poitrine du jeune Hux. Et si c'était son père qui les avait surpris en pleine action ? Il n'avait jamais imaginé la réaction de son père le jour où il apprendrait que son fils entretenait une relation amoureuse. Bien entendu ici il n'était pas question de cela, mais s'il avait vu cette scène c'était exactement ce qu'il aurait pu se dire.

Malgré cette interruption, l'expression neutre qu'arborait le visage de Phasma était toujours la. Ses joues ne présentaient pas le moindre signe de gêne. C'était la pitié qui l'avait poussée à franchir cette barrière. Il en était convaincu. Il eut un mouvement de recul et la jugea un instant.

- Pardonnez-moi. Cela ne se reproduira plus.

- Cela vaudrait mieux. Pour nous deux. Répliqua froidement le jeune homme.

Il rassembla ses affaires et quitta précipitamment la pièce pour se réfugier dans ses quartiers.

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