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Chapitre 38 - Un cap à passer à deux


Dans la vie, il y a des instants si gênants qu'ils restent à jamais gravés dans notre mémoire. A leur simple pensée des années après, nos joues rougissent et notre regard devient fuyant. Ils nous mettent tellement mal à l'aise que même nos amis les plus proches ne sont pas au courant de leur existence.

Voir débarquer Avianna, dans la chambre d'hôtel que je partage avec les autres garçons, aurait pu être une belle surprise si je n'étais pas uniquement vêtu de mon caleçon aux couleurs de Noël. A son arrivée inopinée, je me fige littéralement sur place. Ce n'est pas son sourire amusé qui m'aidera à me détendre, au contraire, il inscrit ce moment dans l'un des plus gênant de toute ma vie.

Le premier réflexe qui me vient, une fois la stupéfaction passée, est de me couvrir le torse de mes bras. Idée complètement stupide étant donné qu'elle m'a déjà vu sans tee-shirt. Je me précipite alors vers le lit afin de prendre la couverture et tente de m'y emmitoufle, fermant les yeux en espérant que toute cette scène est issue de mon imagination. Malheureusement, lorsque mes paupières s'ouvrent, une chevelure rousse attire toujours mon attention. Avianna est belle et bien devant moi, hilare de me voir paniquer. Je ne peux pas lui en vouloir, je suis ridicule, surtout avec ce caleçon aux motifs de Noël.

— Je n'ai jamais vu un gars aussi sexy, plaisante-t-elle, me mettant encore plus mal à l'aise.

Si seulement je pouvais aller me cacher quelque part et m'habiller pour hotter de sa vue mon sous-vêtement. La salle de bain est juste à sa droite tandis que la commode à sa gauche. Autrement dit, je n'ai aucune chance de parvenir à récupérer mes affaires et de m'enfermer dans la salle d'eau sans qu'elle ne m'y arrête. Je suis piégé comme un lapin, prêt à se faire manger par le renard malicieux qui s'approche de moi.

— En venant ici pour qu'on répète nos chansons avant ce soir, je ne pensais pas te retrouver en petite tenue.

— Tu étais censée arriver dans une bonne demi-heure, me défends-je tout en reculant.

— J'aime être en avance.

Mon dos finit par rencontrer le mur tandis qu'Avianna n'est plus qu'à quelques centimètres de moi. D'ordinaire, je l'aurais pris dans mes bras pour l'embrasser. Mais là, à peine vêtu, je me sens bien trop mal à l'aise pour me montrer avenant.

Les mains de la rousse saisissent la couverture posée n'importe comment autour de mon corps. Elles la font délicatement glisser au sol, laissant à sa vue la quasi-totalité de ma peau nue. A cet instant précis, je bénis mon caleçon ridicule de couvrir mon entre-jambe. Avianna et moi sommes peut-être ensemble, je ne suis cependant pas encore prêt à tout lui dévoiler. Sachant que sortir avec une fille est déjà nouveau pour moi, coucher avec elle est une étape qui me crispe trop pour qu'elle soit agréable. Or, de ce que l'on m'a dit, ne faire qu'un avec celle qu'on aime est quelque chose de magique, fabuleux, inoubliable. Je dois être en bonne condition pour que ça le soit et non aussi tendu qu'un linge.

— Je t'ai déjà dit de ne pas te cacher avec moi.

— Ce n'est pas ça, tenté-je de trouver une excuse. C'est juste que je n'ai pas l'habitude d'être en sous-vêtement devant une fille.

— Je ne suis pas une fille, mais ta copine.

— Oui, et bien ça aussi je n'ai pas l'habitude tu vois, lui fais-je remarquer en arquant l'unique sourcil de mon visage.

D'un petit rire adorable, elle dépose un doux baiser sur ma joue droite. Chaque cellule de mon corps frémit à son touché, provoquant un tsunami de sentiment jusqu'au plus profond de mes entrailles. Malgré l'expression peu gratifiante pour elle, je peux assurer à quiconque qu'Avianna me prend littéralement aux tripes.

Dès que ses doigts gagnent mes pectoraux, tous les souvenirs de nos moments à deux ressurgissent. Je me rappelle la première fois que je me sentis désirable sous son touché. L'avoir si près de moi, elle simplement en soutien-gorge et moi torse nu dans cette chambre de ranch, perdus entre plaines et montagnes du Wyoming. Elle avait gouté ma peau et j'en avais fait tout autant, c'était magique, à couper le souffle même. Et puis il y a eu la scène du camping-car où j'ai caressé ses longues jambes qui, aujourd'hui, se pressent contre les miennes. Enfin, comme si ça avait été l'apothéose de notre comédie romantique, nous nous sommes embrassés à l'abris des regards indiscrets. C'est en découvrant ses lèvres que j'ai su que tout allait être différent après ça, qu'un déclic c'était opéré en moi dès notre rencontre et que là, il parvenait à son paroxysme.

La bouche légèrement entre-ouverte, elle se dresse sur la pointe des pieds afin de m'embrasser. Je crois que je ne me ferai jamais à cette sensation de bonheur qui égaye tout mon corps. En une fraction de seconde je ne sens plus que son odeur me rappelant un magasin de bonbons, la douceur de ses cheveux que mes mains agrippent précautionneusement, la texture de ses lèvres digne des plus gourmandes barbe à papa. Absolument tout chez elle est une tentatrice gourmandise. Un vrai petit sucre d'orge qui est de circonstance en ce vingt-quatre décembre.

Sa langue dance avec la mienne dans une valse presque trop lente à mon goût. J'ai soudainement envie qu'elle intensifie ce baiser, qu'il devienne si fiévreux que même simplement en caleçon, j'aurais trop chaud. Je veux qu'elle se colle davantage à moi, que je sente sa poitrine contre mon torse et surtout, que sa cuisse nichée entre mes jambes entoure plutôt mes hanches. Est-ce ça qu'on appelle une montée de libido ? Si c'est le cas, c'est assez dérangeant comme sensation. Des pensées peu avouables à voix haute s'emparent de mon esprit. La façon dont je m'imagine avec Avianna n'a rien d'orthodoxe, cela va jusqu'à m'en faire rougir.

— Tu penses aux mêmes choses que moi à en juger par la couleur de tes joues, s'amuse la rousse tout en déposant de chauds baisers sur ces dernières.

— Arrête d'utiliser tes supers pouvoirs de télépathe sur moi, Jean Grey, murmuré-je haletant.

J'ignore si elle a compris ma référence sur l'héroïne de la saga X-Men, mais cela semble lui avoir réveillé son côté d'actrice dont je ne connaissais pas l'existence. Elle s'éloigne de moi, les doigts posés sur ses tempes, et me lance un regard charmeur auquel il m'est difficile de ne pas prêter intérêt.

— Là, tout de suite, dis-moi à quoi je pense, me sourit-elle en mordant sa lèvre inférieure.

— Il est hors de question que ces mots sortent de ma bouche.

— Si tu ne les dis pas alors ce sera moi.

— Non ! m'empressé-je de la couper en plaquant ma paume sur ses lèvres. On t'a déjà dit que tu étais trop bavarde ?

Je la regarde me répondre oui de la tête, ma main l'empêchant toujours de parler. Le silence prend possession de la chambre d'hôtel à la décoration rustique, mais chic. Le lit en bois juste derrière elle me fait de l'œil, il alimente tous les fantasmes qui naissent dans mon esprit.

Comme si elle était véritablement Jean Grey, la belle rousse des X-Men pouvant lire dans les pensées des autres, elle m'attire doucement sur le moelleux matelas. Dans des gestes lents et délicats, nous nous retrouvons allongés sur ce dernier, mon corps étant au-dessus du sien et ma main toujours posée sur sa bouche. Soudain, de légères chatouilles titilles ma peau au contact de ses lèvres. Ce n'est qu'en voyant les yeux d'Avianna se fermer et ses doigts venir entourer mon poignet que je comprends qu'elle embrasse ma paume.

Telle une œuvre d'art soigneusement accrochée au mur d'un célèbre musée, je la contemple, fasciné. Les quelques tâches de rousseur qui courent le long de ses pommettes et de son nez sont si légères qu'elles me font penser à de petits flocons de neige colorés qui auraient été délicatement déposés sur son visage. L'envie de les découvrir, savoir s'ils sont tout aussi froid que ces cristaux de glace, me prend. Je viens donc y déposer de doux baisers et réalise à quel point son corps est brulant. Ses joues son en feu, sa main autour de mon poignet est moite, sa respiration se fait haletante et lorsqu'elle rouvre enfin les yeux, je remarque que son océan est en proie aux flammes du désir. Elle me regarde d'une façon qu'elle n'avait encore jamais faite auparavant.

— J'ai vraiment envie de toi, Shawn.

Sa voix est incertaine, elle doit sans doute se demander si elle a le droit de me dire une telle chose. Avianna me connait, elle sait que je n'ai jamais eu de moments intimes avec une fille et qu'il faut y aller en douceur avec mon cœur peu habitué à tant d'affection. Jusqu'ici, elle a été parfaite, mais elle devait certainement se contenir. Aujourd'hui, elle exprime enfin ce dont elle rêve. Chose que, pour l'heure, je ne peux lui accorder.

Face à mon silence, un voile de tristesse recouvre ses yeux. Aussitôt, je m'en veux d'avoir trop d'appréhension pour lui offrir ce qu'elle désire. Comme un enfant, je me cache dans son cou, me blottissant contre son corps afin qu'elle ne remarque pas l'amertume et le dégout de moi-même qui crispent mon visage. Je ne me suis jamais senti aussi minable, ne pas pouvoir lui donner ce qu'elle veut, alors que j'en suis le seul capable, me procure un sentiment d'impuissant. Il me fait mal au ventre.

Les bras d'Avianna passent par-dessus mes épaules, elle me sert contre elle tout en caressant mes cheveux. Un soupir s'abat sur mon crâne, créant la goutte d'eau qui fait déborder mon vase. Mes yeux deviennent humides et rapidement, des perlent de larme s'en échappent. Voilà que je pleure comme un bébé à présent, je suis lamentable. Me mettre dans un état pareil alors qu'au fond, je sais que je ne suis pas le coupable, que ce blocage est dû à un mauvais passé et qu'il n'est que temporaire. Mais me rejeter la faute est devenu un automatisme, c'est plus fort que moi.

— Shawn ? m'interpelle la voix cotonneuse de la rousse.

Rapidement, elle comprend que je suis en train de pleurer dans ses bras. Elle se précipite alors sur mon visage et l'attrape entre ses mains pour me forcer à la regarder. Malgré ma vue brouillée, je discerne de l'inquiétude dans ses yeux.

— Oh, Shawn, pardon, s'excuse-t-elle la gorge nouée. Je n'ai pas dit ça pour te presser. Je voulais juste que tu saches à quel point je te trouvais désirable. J'attendrai autant de temps qu'il le faut.

Comme pour finir de me rassurer, elle presse ma nuque pour avoir accès à mes lèvres. Je sens à travers son baiser tout l'amour qu'elle me porte, ses caresses le long de ma joue apportant la touche de sécurité qu'il me manquait. Peu à peu, elle me réconforte, entourant mon corps d'une bulle rassurante. A l'abris dans ses bras, je mesure l'importance de ses mots tout en ne quittant pour rien au monde sa délicieuse bouche.

Dans un geste naturel que je ne maitrise pas, mon bassin vient se coller au sien, provoquant chez elle un gémissement adorable. Réalisant ce que je viens de faire, mes joues se mettent à rougir et bientôt, mon corps devient aussi brulant que le sien. C'est la première fois que ma peau n'est pas froide comme de la neige et étrangement, mes cicatrices ne me font pas souffrir. J'en viens même à les oublier. La façon dont Avianna les touche, comment elle en prend soin, est si attentionnée qu'elles deviennent simplement la continuité de ma peau saine.

Tandis que mon pouce caresse délicatement le coin de ses lèvres, ses doigts viennent s'enrouler autour des miens. Nos mains liées, elle entraine la mienne dans sa chute. Doucement, je la sens glisser le long de sa joue, de son cou, de sa clavicule, de son flanc droit, jusqu'à arriver au niveau de son bassin. C'est alors qu'elle met fin à notre baiser pour me regarder droit dans les yeux.

— Tu me fais confiance ?

— Évidemment, lui assuré-je.

— Alors laisse-toi guider.

Sa voix mielleuse me plonge dans un état cotonneux et tout en dévorant ses yeux de mes iris chocolat, je la laisse guider ma main sous son éternelle jupe. 


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Nouvelle scène à deux et celle-ci est bien plus intime que les précédents, mais ce n'est encore rien comparé au prochain chapitre. Attention, ce sera loin d'être un lemon car je suis incapable d'écrire de telles choses, mais je vous promets du chou. 

Pour le moment, quel est votre instant préféré de cette histoire ?

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