Sueur froide.

Je m'apprêtais à me retourner, quand, mes jambe avaient violemment cédé sous mon poids. Le sol dur avait rencontré mes genoux et la douleur s'était propagée comme une trainée de poudre, si bien, que je ne distinguais plus d'où elle émanait. Je lâchais un petit cris, sous le choc.

Quelqu'un se trouvait derrière moi, je le sentais et j'entendais sa respiration saccadée :

- Bouge pas !

Sa vois avait un timbre rauque et ressemblait à celle d'un homme. Tremblante, je préférais ne pas répondre, par peur de ce qui pourrait m'arriver.

Un objet métallique avait été plaqué contre ma tempe et j'aurais mis ma main au feu que c'était une arme.

Sous le coup, mes yeux s'étaient dilatés de frayeurs et un hurlement s'était bloqué à temps dans le fond de ma gorge. L'inconnu avait enfoncé ce qui me semblait être la crosse d'un revolver dans la chaire fine de mon visage. Mon cœur battait à la chamade et l'air semblait presque matériel. Je suffoquais. Puis, il s'est de nouveau adressé à moi :

- Un mouvement et je tire.

Son ton était si clame que s'en était effrayant. Mes bras s'agitèrent soudain de convulsion incontrôlables.

- T'as intérêt à arrêter ce que tu fais avec tes bras car je te jure que je n'ai Jamais eu de patience !

La crise de panique n'était pas loin, ma respiration n'arrêtait pas de s'accélérer et je sentais mes muscles se tétaniser un à un.

En une minute, j'étais aussi rigide qu'un bout de bois sec. Mes pupille s'agitaient en tout sens et des larmes incontrôlables avaient dévalé mes joues comme une rivière dans son lit. Soudain, mon cœur, se mit à battre à une vitesse incroyable et ma poitrine était sur le point d'exploser tant j'étais oppressée. D'un coup, mon corps s'affaissa et je glissais  doucement jusqu'au sol :

- Je t'avais prévenu...

L'homme derrière moi avait dis cela d'une vois calme, sans aucune trace de panique.

Dans la nuit, un coup de feu retentit.