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Chapitre 1 - Premier contact

PARTIE I : SECRETS MILITAIRES


Elle enfila sa longue robe de soirée pourpre. Le vêtement, pourvu d'un décolleté plongeant, lui seyait à merveille. Elle pivota sur elle-même afin d'admirer son dos nu dans la glace de la penderie puis, satisfaite, envoya un baiser sulfureux à son reflet et se laissa retomber dans un mouvement gracieux sur les draps de soie gris de son lit. Elle s'assoupit peu à peu et perçut à nouveau l'agréable sensation de flottement qui s'était emparée d'elle dans la matinée, lorsqu'elle l'avait rencontré. Il était grand, bien bâti et séducteur malgré lui. Quelques mèches grises parmi ses courts cheveux noirs étaient l'indice de son expérience de la vie. Elle aimait ça. Ainsi, elle se laissa à nouveau envahir par le souvenir de ce matin fatidique...


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— Excusez-moi.

La voix suave et virile se détacha du brouhaha incessant du petit café enfumé, parvenant jusqu'à la jeune femme depuis la porte d'entrée. Puis, comme si elle avait soudain retrouvé un être cher perdu depuis des années, elle se redressa prestement en faisant basculer sa chaise. L'homme se fraya un passage dans la foule compacte et alla directement s'adresser au barman. Il avait rendez-vous avec une dénommée Lisa Milton. La jeune femme s'avança alors et se présenta au fascinant inconnu d'une voix enjouée et presque enfantine :

— Bonjour, je suis le docteur Lisa Milton.

Il apprécia le sourire radieux dont elle l'avait gratifié puis le lui rendit avec amabilité. La main tendue de la belle brune se mit à trembler de façon à peine perceptible. Elle n'avait jamais ressenti un tel trouble face à un homme et cela la perturbait tout particulièrement. Il lui serra la main d'un geste assuré et se présenta à son tour :

— Colonel Jonathan Filips. Pouvons-nous discuter dans un endroit plus... discret ?

— Oui bien sûr, accepta-t-elle joyeusement.

Sans rien ajouter, ils quittèrent tous les deux la salle bondée et traversèrent la rue. De l'autre côté les attendait une imposante Limousine noire dont les vitres teintées ne laissaient rien voir à l'intérieur. Le colonel ouvrit la portière et fit pénétrer Lisa à l'arrière du véhicule avant d'en faire le tour pour passer par l'autre côté. Deux hommes d'un sérieux inébranlable étaient confortablement installés sur le siège en face de la jeune femme, chacun un verre à la main, mais ni l'un ni l'autre ne daigna engager la conversation. Ce ne fut qu'après plusieurs secondes embarrassantes que l'un d'eux rompit enfin le silence pesant :

— Docteur Milton ?

— C'est moi, confirma-t-elle sans parvenir à détacher son regard de la cuisse du colonel Filips qui était assis à ses côtés.

— Général Maxwell Bellhaie, se présenta l'homme au crâne aussi luisant qu'un sou neuf. Je dirige la base dans laquelle vous avez été engagée... en dépit de mon avis défavorable.

— Charmant accueil. Je suis ravie de vous rencontrer moi aussi, commenta-t-elle avec sarcasme. Mais pourquoi autant de précautions ? Je veux dire, la Limousine blindée, les gardes du corps déguisés en civils dans la rue...

— Vous devez savoir, madame, que...

— Mademoiselle, rectifia-t-elle promptement en lançant un regard intéressé au colonel.

— Si vous voulez. Mais de toute façon je doute que vous soyez la personne qu'il nous faille, reprocha-t-il sur un ton relativement agressif.

— Je ne comprends pas.

— Une gamine de vingt ans n'est pas apte à diriger une équipe de chercheurs scientifiques.

— J'ai vingt-six ans, monsieur ! s'indigna la belle. Et mes diplômes...

— Je me fiche que vous soyez diplômée d'une quelconque université à la noix, coupa sèchement le général. J'ai besoin d'une personne expérimentée et de confiance.

— Vous ne me connaissez même pas ! Comment pouvez-vous avancer des idées aussi absurdes ?

— Je vous trouve bien insolente, je vous rappelle que je suis général dans l'armée...

— Je n'ai rien à faire de votre grade, interrompit-elle sèchement à son tour.

— Ah je vois, vous êtes une péronnelle sans cervelle qui croit tout savoir.

— Je vous interdis...

— Vous n'avez pas à m'interdire quoi que ce soit ! Est-ce que c'est clair ?

Le général Bellhaie ne semblait pas vouloir se calmer et ses imprécations résonnèrent bientôt dans tout le quartier. Ce fut finalement son teint écarlate et les gouttes de transpiration sur son front qui firent fuir la jeune femme, elle ouvrit la portière et s'élança sur la route sans tenir compte des voitures.

Ce bref entretien l'avait terrifiée plus qu'il n'aurait dû. L'expression hargneuse sur le visage du général lui avait rappelé son père les soirs où il avait trop bu. Même si elle fournissait des efforts surhumains pour donner d'elle l'image d'une femme déterminée et téméraire, elle demeurait intérieurement encore fragile et désorientée.

Une demi-douzaine d'hommes arborant chemise à fleurs et lunettes noires laissèrent tomber le journal qu'ils faisaient semblant de lire depuis l'arrivée de la Limousine, prêts à intervenir au premier signe du général Bellhaie.

— Docteur Milton ! Attendez s'il vous plaît ! l'interpela le colonel Filips en slalomant entre les voitures pour la rattraper.

Lorsqu'elle le vit à ses trousses, ce fut plus fort qu'elle et elle s'arrêta net, au milieu de la route. L'homme la rejoignit bientôt et la saisit par les épaules. Un frisson parcourut sa colonne vertébrale. Sa mâchoire se crispa. Ses lèvres frémirent.

— Je suis désolé, le général n'est pas de très bonne humeur ce matin. Mais les ordres viennent de plus haut que lui, vous êtes engagée quoi qu'il en pense. J'aimerais vous mettre plus au courant de la situation et des conditions de votre emploi, mais pas maintenant. Pouvons-nous nous rencontrer... ce soir, par exemple ?

— Oui, je... suis, euh... je... balbutia-t-elle.

— Vous êtes descendue à l'hôtel Demars, je me trompe ?

— Oui. Enfin non, vous ne vous trompez pas, c'est bien mon hôtel.

Il la salua d'un signe cordial de la tête puis retourna auprès de la Limousine, la laissant seule au beau milieu d'une dizaine de voitures bloquées par sa faute. Elle resta un moment paralysée là, puis le concert de klaxons se transforma progressivement en une insistante sonnerie de téléphone...


*

*

*


Ainsi fut-elle tirée de sa rêverie. Elle ferma les yeux, comme pour se replonger dans ses agréables pensées, mais l'agaçante sonnerie ne semblait pas prête à se taire. Très lentement, elle roula sur le ventre puis tendit le bras pour attraper le combiné.

— Allô... répondit-elle d'une voix lasse.

— Salut Lisa, répondit une voix d'homme relativement juvénile.

— Oh... soupira la jeune femme avec agacement. Comment m'as-tu retrouvée, Marc ?

— C'est moi qui pose les questions, trancha-t-il. Quand je me suis réveillé avant hier, tu n'étais plus auprès de moi. Qu'est-ce qui t'a pris de partir comme ça, sans prévenir ?

— Et alors quel est le problème ?

— Je croyais qu'on était bien ensemble. Cette nuit était formidable.

- Bof, j'ai vu mieux. Mais au moins ça m'a évité de dormir seule, c'est tout ce que je voulais, de la compagnie, une présence. Tu ne m'intéresses pas et tu ne m'as d'ailleurs jamais intéressée. Tu n'es qu'un gamin, un passe-temps, un jouet. Et je vais te faire une confidence, tu ne vaux rien au lit. Ça va, tu es suffisamment démoralisé comme ça ? Alors ne t'accroche pas et fiche-moi la paix. Bye.

Sans même attendre de réponse, Lisa raccrocha. Elle soupira avec satisfaction, passa la main dans ses longs cheveux sombres, puis eut un petit rire moqueur à l'égard de Marc. C'était un jeune homme de dix-neuf ans qui l'avait abordée en boîte de nuit et elle s'était laissée séduire pour un soir. Il lui arrivait souvent d'avoir de telles aventures d'une nuit. Juste pour s'amuser. Mais aussi par peur de la solitude, elle devait le reconnaître. Et c'était au tour du colonel Filips, elle le voulait dans ses draps, et cela à n'importe quel prix.

Elle passa une nouvelle fois devant le grand miroir et admira la parfaite harmonie de son corps, sa jambe gauche se dévoilant avec suggestivité sous la robe de velours fendue. Lisa était très fière de son allure de femme fatale, ce qu'elle était indéniablement, et elle était persuadée que le colonel ne lui résisterait pas longtemps. Ce soir, ils partageraient la même couche.


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Note : Ceci est mon premier roman écrit pendant mes années lycée. Je crois que je n'assume le scénario plus qu'à moitié (⁄ ⁄•⁄ω⁄•⁄ ⁄) mais je trouve que l'écriture était déjà assez correcte alors peut-être que cette histoire saura amuser quelques lecteurs aventureux ^^ Bonne lecture si vous êtes curieux  (^‿^)




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