Chapitre 19 - Reunion and revenge
/!\ ATTENTION scènes pouvant être violentes aussi par les mots !!
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Avengers Facility, New York
Tony's point of view
Nous étions en salle de réunion, avec toute l'équipe. Je leur expliquai tout ce que j'avais trouvé dernièrement et quel serait le plan à mettre en place pour retrouver ma fille et ces ordures qui lui avaient fait du mal.
Or, certains n'étaient pas d'accord, seule Lee-June devait compter. Mais bien sûr qu'il n'y avait qu'elle. Seulement, la venger était aussi mon devoir. Clint intervint aussitôt, se levant brutalement, mains serrées sur la table face à lui.
— Je sais que vous n'êtes pas parents. Mais imaginez que ce soit le cas ! Que feriez-vous si votre enfant disparaissait ? Comment réagiriez si on vous apprend que votre enfant s'est fait kidnappé ? Torturé ? S'il était peut être mort ? Que feriez-vous si la trace de ses agresseurs était sous votre nez ?
Il y eut un lourd silence. L'archer reprit.
— Si l'un de mes enfants se faisait enlevé et torturé, je ferai n'importe quoi pour le retrouver. Si je retrouvai la trace des monstres qui lui aurait fait mal, je les aurais frappé, jusqu'à ce qu'ils me supplient de les achever comme ils l'auraient avec mon enfant.
Personne n'emit de commentaire.
— Alors Tony, quoi que tu décides, je serai à tes côtés quoi qu'il advienne. Que j'ai des enfants ou non, il n'y a pas besoin de se poser de questions, je te suivrai sans discuter.
Steve se leva, faisant grincer sa chaise.
— Quand partons-nous ? Tony, je t'accompagne si tu me le demandes !
Je les regardai tour à tour et hocha la tête, les yeux brillants de larmes. Cette équipe s'était construite, détruite, réformée et s'était battue jusqu'au bout. J'étais fier d'en faire parti.
Je devais me décider : retrouver ma fille ou tuer ses agresseurs. Si seulement je pouvais me cloner pour être à deux endroits en même temps... Mais ce n'était pas possible.
— Tony, je te vois hésiter, on peut se charger de retrouver ta fille et de ton côté, retrouves ces ordures et fais leur payer ! Suggéra Rogers.
— Chéri, tu avais dit que... Rappela doucement Erin.
— Je vais en Angleterre, Steve va m'accompagner. Décidai-je, la coupant. Prévenez-moi si vous la retrouver !
Captain me rejoignit, avant d'être interrompu par Erin, qui me tirait déjà à l'écart de tout le monde. Nous sortîmes de la salle avant de s'arrêter.
— Tony, tu as dit que ta fille était plus précieuse que n'importe quoi d'autre ! Lâcha-T-elle.
— C'est encore le cas ! Certifiai-je. Ils vont la retrouver, j'ai confiance en eux, mais je dois me rendre là bas, je dois la venger. Il s'agit de ceux qu'ils l'ont frappés et violés. Je ne peux rester stoïque, je suis désolé, c'est au dessus de mes forces. Je dois y aller. Je ne serai pas seul, il y aura Steve avec moi.
— Je ne pourrai pas t'en dissuader, hein ?! Souffla-T-elle.
Je lui offris un petit sourire triste, alors qu'elle prenait mes mains dans les siennes.
— Tu es borné, quand tu as une idée dans la tête, tu ne peux plus la lâcher. Railla-t-elle, souriant très légèrement. Sois prudent ! Je ne veux pas vous perdre tous les deux, tu comprends ? Me supplia-t-elle.
— Je te le promets ! Oui je le sais, ma chérie. Vous êtes aussi les deux personnes les plus précieuses à mes yeux. Avouai-je, embrassant ses deux mains. Je t'en prie, reste en dehors de tout ca ! Reste ici, ne vas pas avec eux !
— Je vais rester ici, alors que je pourrai retrouver ma fille ? N'y compte pas, je les accompagne ! Je peux leur être utile. Déclara-T-elle, avant de me laisser pour rejoindre les autres.
Au même instant, Rogers me rejoignit. Tous deux decidâmes de prendre l'un des Quinjets de l'équipe afin d'être rendus plus rapidement.
Je laissai Captain se changer et récupérer son bouclier. Puis, nous entrâmes dans l'appareil, s'asseyant à l'avant, saisissant les commandes.
— Où allons-nous Tony ? Demanda-t-il, prêt à décoller.
— London Heathrow Airport.
Sans besoin de répondre, nous partîmes en direction de l'Europe de l'ouest, plus précisément l'Angleterre.
~ ~ ~
In the middle of nowhere, further north of Fieldston
Lee-June's point of view
Un bruit me réveilla en sursaut. J'ouvris les yeux, m'asseyant brutalement. La gorge me piqua soudainement. Portant une main à ma bouche, je toussai comme pour évacuer l'accumulation de poussière dans mes poumons. Je levai les yeux et trouvai une grande pièce couverte d'un epais manteau de poussière, agrémenté de toiles d'araignées d'ici de la.
Cherchant du regard mon ami, je finis par le trouver en train de fouiller dans des placards. Je m'approchai, le faisant sursauter à son tour, après avoir posé ma main sur son bras.
— Eh, ça va pas de me faire peur comme ça ? Grogna-t-il.
— Shhhhht ! Chuchotai-je.
— Ça va... Tu crois qu'il y aurait quelqu'un à cette heure ci ? En plus c'est le desert où on est.
— J'ai cru entendre du bruit au dehors. Chuchotai-je. Ne bouge pas, je vais voir ! Ordonnai-je.
— Mais t'es folle ?! Si y'a vraiment quelqu'un ou même quelque chose, on devrait rester là, à l'abri. Lança-t-il tout bas.
Mais j'étais déjà au pied de la porte, bloquée par mon propre pouvoir. Alors je posai les paumes contre celle-ci et attendis, jusqu'à ce que la partie dure se désintègre. Puis, m'appretant à actionner la poignée, je n'en eus pas le temps, car celle-ci tomba, engendrant un flot de poussière.
Désemparée, je fixai les cendres entre mes doigts. Je soupirai et les laissai tomber au sol. Je décidai de créer une...
Soudain, du mouvement attira mon attention au dehors. À côté de moi, une voix familière me fit les rouvrir avant de croiser ceux d'un Evan debout et couvert de saleté et de poussières.
— Qu'est-ce que...
Je baissai les yeux derrière lui et trouvai la porte à terre, la poussière tournant encore au dehors et la lumière extérieure pénétrant dans l'ouverture menant à la grande pièce.
— Qu'est-ce que t'as fait ? Mais... T'es un idiot c'est pas possible ! Soufflai-je, me résignant aussitôt : pour la discrétion, faudra repasser demain.
— Je viens d'ouvrir la porte mais c'est rien, tout va bien, je n'ai rien de casser, non non je vais bien, de rien au fait ! Ironisa-t-il précipitamment.
Soupirant, je levai les yeux au ciel. Puis, je m'avancai vers l'extérieur, passant simplement ma tête afin d'observer alentour.
— Il n'y a pers... Commençai-je avant d'être tirée en avant.
Je fus jetée à terre. Le choc de la chute me coupa le souffle. Je rouvris les yeux un court instant après, papillonnant pour retrouver une vue non vacillante. Ils tombèrent sur un homme, robuste, à la carrure musclée et une arme à la main. Il ressemblait à un cowboy du Far-West habillé comme il l'était.
— Eh t'es qui toi ? Qu'est-ce tu fais dans ma piaule ? Grogna-t-il, son arme pointée sur moi.
— Ça c'est votre maison ? Lança Evan, derrière lui.
Je posai mes yeux sur lui, l'intimant en silence de se taire, afin de ne pas envenimer la situation.
— C'est chez moi que vous êtes, sales gosses ! Cracha-t-il. Alors vous dégagez d'ici ou je refais la peinture des murs avec votre sang !
— Très bien. Conclus-je en me levant, paumes en l'air. Laissez-moi prendre mon sac et après on s'en va ! Déclarai-je, avançant doucement toujours mains en l'air, vers Evan et l'entrée.
— Mouais, faites ça et disparaissez de ma vue ! Exigea-t-il.
— Mais c'est... S'exclama Evan.
Je le dissuadai de parler plus d'un regard noir et courus ensuite rapidement pour prendre mon sac en main avant de revenir et balancer la bombe lacrymogène vers lui.
Aussitôt, il lâcha son arme et porta brutalement ses mains à son visage, gemissant comme un amimal égorgé.
Je courrai ramasser l'arme et la fourra dans mon sac, on sait jamais ça pourrait servir.
— Que m'avez-vous fait ? Grogna l'homme.
Je l'achevai à l'aide de quelques racines qui l'ensserèrent et le clouèrent au sol jusqu'à ce qu'il ne bouge plus. Enfin, je pus relâcher la pression de mes muscles. Avant de poser les yeux sur lui.
J'avais encore tué. Mais il avait menacé de nous tuer. Je ne prenais aucun plaisir, c'était simplement de la légitime défense. Je ne me servai pas de mes pouvoirs par plaisir, mais par nécessité.
— On fait quoi maintenant ? On va pas pouvoir rester indéfiniment ici, il faut qu'on trouve à manger. Lança Evan.
— Déjà, on va rentrer la dedans et on va se poser, car j'en peux plus de tout ça. Puis, tu voulais que je te parle, la voilà l'occasion ! Répondis-je, retournant dans notre cachette.
Il me suivit sans protestation. Puis, je créai une nouvelle porte faite de pierre en granit. Rien ne pourrait la détruire, à part moi.
— Je t'écoute. Entendis-je derrière moi.
Je me tournai et découvris Evan, assit en tailleur, à terre. Saurait été tellement bon de pouvoir se laver, enlever toute cette crasse, cette poussière. Je m'installai, oubliant déjà cette pensée et me tins face à lui.
— Si je suis partie de chez moi c'est parce que... Commençai-je avant de m'interrompre, une soudaine boule se formant dans ma gorge. Parce que j'avais peur. Peur d'être face à mon père... Lui mentir, lui cacher... Ce qu'il... Ce qu'il s'est passé... Avant que... Avant que j'arrive en Allemagne... J'étais... J'étais séquestrée par... Par quatre hommes... Ils m'ont... J'ai subi de nombreux... Ils m'ont frappés...
Je fermai les yeux, sentant encore leur violence se déverser sur moi comme des milliers d'aiguilles sur ma peau.
— Ils m'ont torturé... Je... Je ne comprenai pas... Ce qu'ils voulaient... Je l'ai compris en... En arrivant bien plus tard... Au bunker.
— Que s'est-il... Tenta-t-il, se stoppant finalement. Pardon, vas-y continue !
Je le remerciai d'un signe de tête. Refoulant la vague de frissons qui me menacait, je repris contenance.
— Ce qui m'a poussé à... Partir de chez mes parents c'est... J'étais... Ils m'ont...
Les mots restaient bloqués. Comme s'il m'était impossible de le prononcer, comme si mon corps ne l'avait Jamais accepté.
— Lee, si tu ne peux...
— J'ai été violé. Le coupai-je, brusquement, les yeux baissés.
Il s'arrêta et je sentis son regard sur moi. Il voulut s'approcher mais je le repoussai. Mes larmes commencèrent à tomber.
— J'ai été violé... Repris-je, aspirant maladroitement, engendrant un manque d'air brutal. Quatre fois.
De nouveau, il s'approcha mais je me reculai, me collant dans un coin, ramenant mes jambes à mon cou. Je fermai les yeux et revivai tout.
— J-j'étais en-enceinte... J-j'ai p-perdu... Je me s-suis enfuie... J-j'avais p-peur... Begayai-je, secouée de sanglots, les yeux baissés, baignés de larmes, honteuse.
Puis, il posa ses mains sur mes genoux avant de me contourner et me tirer dans ses bras. Je me collai à lui, l'entourant de mes bras et calla mon crâne dans son cou.
— Lee, je suis la, tu n'es pas seule. Assura-t-il. Je serai toujours là pour toi, comme tes parents. Lee, il faut qu'on rentre, je crois que tu as assez fait de mal à tes parents.
— J-je veux p-pas que t-tu retournes en f-famille d'accueil. Sanglotai-je.
— Lee, je n'ai pas le choix, mais je peux te jurer, que je ferai tout pour venir te voir, quitte à ne pas pouvoir sortir pendant des semaines, je ferai le mur, pour toi. Jura-t-il.
Je levai des yeux humides et timides vers lui. J'étais amoureuse de lui et il m'avait tellement manqué. Je ne pourrai pas supporter d'être séparée à nouveau de lui. Je posai mes lèvres sur les siennes, tremblante de la tête au pied et me pressai contre lui. Il enserra son corps le mien et prolongea ce baiser salé et triste.
Nous fûmes interrompus par un nouveau bruit venant de l'extérieur. Nous nous détachâmes l'un de l'autre, se jetant un regard mutuel avant de se lever. J'essuyai mes yeux d'un revers de main, inspirant et expirant doucement, afin de calmer les pulsions violentes de mon cœur.
Je suppliai d'un regard mon ami de se taire avant de me diriger vers la porte. Mais celle-ci vola en milliers de morceaux de pierre. Allongée par terre, Evan tout prêt, j'avais porté machinalement mes bras à mon visage pour me protéger.
La lumière entra de nouveau, révélant une ombre géante au pas de la porte. Les yeux à demi-ouverts, toussant pour ne pas changer, je crus reconnaître la silhouette nous faisant face.
— Bruce... Murmurai-je, la voix enrouée.
A part moi ! À part moi et... Et Bruce ! M'informa une petite voix dans ma tête, pour se moquer.
— Mon bébé ! S'écria une voix plus que familière.
— Maman ? Repris-je, après m'être raclée la gorge.
Aussitôt, la carrure imposante de l'ancien alte ego du scientifique, fut poussée sur le côté, simplement de quelques centimètres. Une tête blonde apparut au seuil de la porte et courrait vers moi.
— Ma chérie ! Reprit-elle, en me prenant dans ses bras.
— Comment... Me demandai-je.
— Nous avons été informé d'une violente altercation à quelques dizaines de kilomètres d'ici. Nous avons ensuite suivis les traces de la voiture que ton jeune ami conduisait. Expliqua Clint, avant de lever les pouces en l'air. Bravo gamin ! T'es sacrément fort pour ton âge !
— Clint ! Gronda Bruce.
Maman lui lança un regard noir, après avoir lever les yeux au ciel, laissant Evan rougir violemment, extrêmement gêné.
— Nous avons trouvé la voiture, calcinée sur le côté de la route. Puis, après avoir fouillé tous les alentours, il ne restait plus que cette trappe. La meilleure cachette, bien vu ! Reprit-il, un autre pouce en l'air.
— Clint ! S'emporta cette fois ma mère. Ne les encourage pas, ce ne sont que des enfants !
— Des enfants, qui se sont débrouillés tous seuls, dans la nature. Signala l'archer. Mais il est vrai, que ce n'était pas très intelligent. Vous auriez pu être morts à l'heure qu'il est !
— Clint, vas-y doucement, s'il te plaît ! Demanda Maman.
Je me levai pour être face à ma mère.
— Maman... Je... Je suis désolée... J'aurais dû... J'aurais dû vous en parler... Plus tôt... Mais je... Je pouvais pas... J'y-j'y arrivais pas... Tentai-je, les larmes au bord des yeux.
— Chérie, stop ! Viens la ! Dit-elle en me tirant dans ses bras.
Les larmes coulèrent d'elles-mêmes. J'avais fait du mal à mes parents en partant comme ca.
— Maman... Ne laisse pas papa faire... Je veux pas... Être-être séparée encore de... D'Evan. Sanglotai-je, dans ses bras.
— Je te le promets, ma chérie. Assura-t-elle, embrassant mon crâne. Prévenez Tony, que nous l'avons retrouvé ! Reprit-elle. Que nous les avons retrouvés.
Je me détachai d'elle et me tournai vers Evan, qui tête baissée, fixait le sol.
— Viens avec moi, on rentre à la maison ! Souriai-je en lui attrapant la main, le faisant relever le regard.
— Je n'ai plus de chez moi. Puis le seul endroit... Ils ne voudront plus de moi... Personne n'a voulut de...
Je le fis taire d'un simple baiser, un doigt posé sous son menton. Puis, je le tirai par la main, m'étant relevée, l'embarquant à ma suite. Il offrit un sourire timide à ma mère et à mes amis derrière moi.
— Ta famille c'est nous. Avouai-je.
— Mais et ton père ? Souffla-t-il.
— On s'en fiche de mon père ! Grommelai-je.
Je sentis le regard reprobateur de ma mère et reprit la parole pour changer mes mots.
— Je veux dire, il acceptera. Il a pas le choix de toute façon. Susurrai-je les derniers mots.
Il sourit et je déposai un baiser sur sa joue avant de rejoindre ma famille dehors. Un appareil nous attendait, portant le symbole des Avengers. Je retrounai à la maison, et cette fois, je serai avec Evan.
Une fois assise et attachée à un siège tour comme mon ami et ma famille, à part Wanda et Clint qui dirigeaient l'appareil, je pus enfin réfléchir à la question qui me taraudait l'esprit, en voyant mes amis et ma mère.
— Où est papa ? Pourquoi il n'est pas avec vous ?
Maman blêmit et tenta une réponse qui je le savais était un mensonge.
— Il avait une urgence. Il m'a simplement demandé de l'avertir quand on t'aurait... Vous aurait retrouvé.
Puis elle deriva son attention ailleurs, non sans garder ma main dans la sienne.
Mon père n'était pas là. Que faisait-il ? Une urgence ? Il avait tout simplement appris la vérité. Il devait être au trousse de mes anciens agresseurs. Ce que je redoutais le plus était peut être déjà arrivé. J'avais peur pour lui.
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A few hours earlier
Tony's point of view
L'appareil était sur le point de se poser quand je pus remarquer de nombreux agents en service de l'aéroport courir vers notre jet.
Ignorant complètement les règles, je laissai le bolide toucher le sol et ouvrir la porte principale. Rogers délaissa les commandes afin de rejoindre la sortie, j'en dis de même juste après.
Au dehors, des plaintes fusèrent juste avant de nous voir sortir, Captain... En Captain et moi, en tenue civil. Aussitôt, ils se turent, certains sortant leur téléphone pour prendre des photos. Je levai les yeux au ciel et m'empressai de me cacher sous mon armure afin de geolocalaiser l'avion devant atterrir.
Puis, je m'elancai dans les airs, laissant Captain courir, bouclier en main. Je me posai de l'autre côté du gigantesque bâtiment, de plusieurs kilomètres de long. L'avion venait de se poser. Les passagers sortaient tout juste de l'appareil. Alors que j'appuyai sur mon poignet afin de retrouver le visage de mes victimes, Captain s'arrêta brusquement, le souffle court. Je jetai à peine un regard en sa direction, ressentent le courant d'air qu'il avait créé.
— Ils ne devraient pas tarder. Signalai-je, après lui avoir adressé un sourire en coin.
Je m'avancai, de nouveau en civil, vers la foule de passants, cherchant les visages tant recherchés. Les ayant montrer à mon vieil ami, ce dernier put plus facilement les retrouver.
Aussitôt, j'empoignai deux des quatre par le col et les balança au sol à plusieurs mètres. Captain attrapa les autres mais, ne les envoya pas si brusquement.
— Nous y voilà ! Grondai-je, enjambant l'un des deux. Quel est le salop, l'enfoiré, l'ordure qui a violé ma fille ? Demandai-je, d'une voix calme mais dangereuse et menaçante.
Sans répondre, les trois autres se mirent à rire d'un sourire malsain. Quant à celui sous mon emprise, me defia du regard.
— Je me demandais quand vous viendriez nous tuer ?! Railla-t-il. Le grand Iron Man, milliardaire, créateur d'une multitude d'armures, a mordu à l'hameçon, pour sa petite fille adorée.
— QUEL EST LE FILS DE P*TE QUI A VIOLE MA FILLE ? Reiterai-je, l'empoignant par le col.
Il me ricana au visage, tout comme les autres.
— Qui vous dit que ce n'en est qu'un ? Pouffa-t-il.
Lâchant brutalement son col, je me reculai, heurtant mon ami derrière moi.
Qui vous dit que ce n'en est qu'un ? Me répétai-je dans ma tête.
— Je vous croyais plus...
Je lui enfonçai mon point dans le visage pour le faire taire. Crachant du sang sur le côté, il me nargua superbement. Serrant mes mains fortement, je m'approchai de lui avant de me stopper. Il pointait sur moi une arme factice en apparence mais évidemment, c'était une arme.
Les trois autres en firent de même sur Captain. Je levai les yeux au ciel devant tant de stupidité. Puis, j'appuyai naturellement sur mon torse et reprenai l'apparence d'Iron Man.
Les balles fondirent sur nous la seconde suivante. Dans un profond soupir, je desintégrai une à une leurs armes d'une simple pulsion de mes paumes.
— Tu nous auras pas ! On est riche ! S'epoumona l'un d'eux, en se relevant.
— C'était si bon de la voir comme ça, à terre, crier et se débattre ! Cria un autre, le sourire aux lèvres.
— Elle était si jolie. Si tendre...
— LA FERME ! Explosai-je, envoyant le dernier à plusieurs mètres, après l'avoir frappé de mon point d'acier.
— Tony ! Appela Steve.
Je l'ignorai, m'extirpant de mon armure pour avancer vers un autre, sachant très bien que l'autre avait succombé au coup porté par mon armure.
Arrivé à sa hauteur, je l'empoignai par le col et le frappa violemment au visage. Il s'effondra au sol et je le frappai à nouveau au crâne.
— Tu vas connaître ce qu'elle a vécu ! Promis-je. Je veux que tu sentes chacune de tes articulations craquer et te faire mal ! Je veux que tu souffres autant qu'elle a souffert ! Je veux que tu creves pour ce que tu lui as fait !
Je continuai de le frapper au visage et dans l'abdomen. Derrière moi, j'entendis un bruit de craquement. Je me retournai furtivement. Captain se battait avec l'un des hommes. Ce dernier avait du vouloir se jeter sur moi, mais c'était mal connaître mon vieil ami, qui avait sûrement paré le coup et l'avait frappé en retour.
Alors qu'il se battait pour le mettre hors d'atteinte, je repris possession de mes moyens et me tournai, mais me trouvai vite à terre, le souffle coupé. L'autre était à califourchon sur moi et me frappai déjà. Je bloquai ses poignets et lui fit une clé de bras avant de le plaquer au sol. Puis je passai un bras sous son cou et serra.
Il se débattit longuement avant de lâcher prise, mort sur le coup. Je relachai la pression et m'extirpai de son corps, répugné. Je me tournai de nouveau et trouvai Steve en mauvaise position. M'appretant à l'aider, je fus tiré en arrière et plaqué au sol, des mains enserrant mon cou.
Serrant les dents, je portai une main à mon torse et l'armure s'activa autour de moi. L'homme lâcha prise et se dégagea alors que je me libérai, propulsé par mes pieds d'acier.
— Tu veux me tuer, pourriture ? Viens te battre à la loyale ! Déclarai-je gravement, me posant à terre, à nouveau en civil.
Sans émettre de réponse, il se jeta sur moi mais je l'attrapai la gorge et le plaqua au sol. Il tendit les mains vers mon visage mais je l'en dissuada en le cognant violemment dans la gorge après avoir libéré ma main. Il sembla tressauter et s'étouffer. Je lui assenai un nouveau coup à la poitrine cette fois et au visage.
— Tony ! Appela la voix de Steve. Arrête, il est mort, il ne bouge plus ! Certifia-t-il.
Je me levai, rouge de colère et rouge aussi par l'effort. Un dernier coup de pied cette fois dans son visage attisa la rage bouillonnant en moi.
— TONY, DERRIÈRE TOI ! Cria Rogers, en courant vers moi.
Je me retournai et un autre me prit par les cheveux, me faisant tomber par surprise. Il commença à me frapper dans le dos, me coupant la respiration. Steve arriva au bon moment et l'assomma avec son bouclier. Ce dernier tomba inerte sur moi. Je m'empressai de sortir de cette position et n'attendis pas pour le tuer, même s'il semblait évanoui. Aucun ne devait survivre.
Son tortionnaire allemand d'Hydra était mort, ceux la devaient l' être aussi. Alors je le frappai de nombreux coup de pieds dans le ventre et au visage.
— Tony ! Reprit Steve.
Je continuai, de plus en plus fort, le sang bouillonnant et cognant à mes tempes.
— TONY, ÇA SUFFIT ! Hurla-t-il, en me tirant brusquement en arrière.
Je lui fis face et m'apprêtai à le frapper mais il stoppa mon poignet, dans une prise ferme. Aussitôt, je m'eloignai de lui, honteux de ma stupidité.
— Tony, calme toi ! Ordonna-t-il plus doucement.
Je ne l'écoutai plus. Je reculai puis m'arretai, avant de me tourner et d'observer les corps couverts de sang de mes victimes. Froncant les sourcils, le cœur se serrant violemment, je me mordai la joue.
Ils ont violés ma fille... Des victimes ? Non... Certainement pas !
— Tony, j'ai reçu un message de Clint ! Annonça le blond.
— Quoi ? Demandai-je brutalement sans me retourner.
— Ils ont retrouvés Lee-June et le petit Evan.
Mon cœur accéléra la cadence dans ma poitrine et mes yeux s'humidifierent aussitôt.
Ma chérie... Ma puce... Ma Lee...
— Tony ! Reprit Steve.
— Allons-y, rentrons ! Dis-je en me retournant.
Ignorant les nombreuses larmes inondant mon visage, je me cachai derrière mon armure et vola jusqu'à mon appareil, suivit de près par le Captain qui n'emit pas le moindre commentaire.
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Avengers Facility, New York
A few hours later
Lee-June's point of view
Assise dans la cuisine, je devorai un plat préparé par ma mère, en compagnie de mon nouveau petit ami. Ce dernier, rouge de timidité, se faisait tout petit au milieu de tous les héros se trouvant dans la pièce.
Amusés, certains ne se gênaient de faire des commentaires. Wanda nous trouvaient mignons. Clint continuait d'encourager Evan. Bruce disputait doucement l'archer. Thor, jouait les gentlemans et s'occupait de moi comme si j'étais sa petite sœur. Bucky boudait dans son coin pour je ne sais quel raison. Rhodey surveillait l'arrivée de son meilleur ami, inquiet.
Au même moment, un bruit retentit au dehors. Comme un appareil se posant. Je me stoppai et tendis l'oreille.
— Friday ? Appelai-je.
— Mademoiselle Stark, votre père est accompagné de Monsieur Rogers. Ils se trouvent en bas du bâtiment, ils s'apprêtent à prendre l'ascenseur.
Sans lui laisser le temps de finir sa phrase, je glissai de la chaise haute adaptée au bar et courrai en direction du couloir pour rejoindre les escaliers et les descendre quatre à quatre.
Courant à perdre à l'aine, oubliant presque de respirer, je parvins enfin à rejoindre le rez-de-chaussé. Papa et Steve s'apprêtaient à entrer dans l'ascenseur mais j'appelai mon père.
Ce dernier se retourna et m'observa un instant. De mon côté, je n'osai bouger, dévoré par le remord. Il prit les devants et accoura jusqu'à moi avant de m'attirer entre ses bras protecteurs.
— Oh mon petit ange ! Oh mon bébé, ma chérie, mon amour, ma puce chérie ! Émit-il, pleurant soudainement.
— Papa, je-je suis d-désolée... Je... Sanglotai-je moi aussi, la joue collée contre son torse.
— Chut ma puce, ne dis rien, c'est finit ! Tout va bien ! Plus personne ne te fera de mal ! Je te le promets ! C'est définitivement finit ! Assura-t-il, embrassant mon crâne et mes tempes.
— Papa... Tu as... Tu le sais ? Demandai-je en tremblant.
— C'est finit, chérie, je te le jure, c'est finit ! Repeta-t-il caressant mes cheveux.
— Papa... Tu n'as pas... Fait... De bêtises ? Begayai-je, en me reculant pour le regarder dans les yeux.
— Chérie... Je devais te protéger. Ils ont... Ils t'ont... Je ne pouvais pas le supporter, je devais le faire.
— Papa... Dis-je simplement, le cœur cognant violemment.
Il plongea son regard dans le mien, attrapant mes mains dans les siennes.
— Ils sont morts. Ils ne te feront plus jamais de mal. Ni le docteur, ni personne. Je te le promets, ma puce !
— Tu... Tu les as tués... Lançai-je plus pour moi même.
Il ne dit rien et me reprit dans ses mains. Je me collai à lui, avec l'idée que mes geôliers étaient vraiment partis de la surface de la terre. J'étais là avec mon père, j'avais retrouvé ma famille, c'est tour ce qui importait.
Et Evan était la.
— Papa... Evan... Il... Il va devoir... Papa... Je-je veux pas... Repris-je, en m'eloignant de nouveau.
— Ma chérie, c'est moi qui suis désolé. J'ai été un parfait idiot. Oui, j'étais jaloux. Jaloux de voir ma fille avec un garçon. Parce que je t'aime et que... Je te voulais juste pour moi. Car j'adore fabriquer des trucs avec toi. J'adore manger des bâtonnets de glaces quand l'un de nous ne va pas très bien. J'adore tout faire avec ma petite fille adorée. Tu me manques ma puce.
— Papa... Dis-je au bord des larmes. Je t'aime papa... Tu sais que... Je veux revivre tout ça avec toi, car c'est nos moments à nous, personne peut nous les enlever. Mais, j'ai besoin d'Evan. J'ai besoin...
— Je sais, mon cœur, je sais. C'est pour ça qu'il va venir vivre à la maison. Je vais juste besoin du temps pour m'y faire. Mais il n'a plus de famille. Alors nous serons sa nouvelle famille. Il t'a protégé, il a prit une balle pour toi, alors je sais qu'il te protégera toujours. Même s'il est timide, il est loyal et tient énormément à toi.
— Papa... Merci ! M'ecriai en me collant à lui. Je t'aime, papa.
— Moi aussi, mon bébé ! Murmura-t-il. S'il te plaît, ne grandis pas trop vite ! Susurra-t-il, m'enserrant plus contre lui.
— Papa... Soufflai-je, un petit sourire sur les lèvres.
Puis, nous montâmes ensemble à l'étage rejoindre les autres, ma main dans la sienne, la serrant doucement.
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Bonsoir,
Chapitre très long je le conçois 😇
Qu'en avez-vous pensé ?
Assez mouvementé mais bon, c'était obligé dans un sens 🙄
La décision finale entre les avengers ?
Tony et Erin ?
Lee et Evan ?
L'arrivée des Avengers au "désert" pour les retrouver ?
Les retrouvailles ?
Tony et Steve à l'aéroport ?
La fin ?
Merci pour votre soutien 💋❤️
N'hésitez pas à voter et laisser un avis ! ^^
A bientôt
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