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Chapitre 18 - The Chase

Somewhere near Fieldston

Next day

Lee-June's point of view

Je m'eveillai lentement, enveloppée de chaleur. Ouvrant les yeux, je rougis soudainement violemment. Le visage d'Evan n'était qu'à quelques centimètres du mien et mon cœur commençait tout juste à cogner contre ma poitrine. Mais pourquoi cette réaction, après les nombreux baisers que je lui ai donné la veille ?

Peut être que j'ai été trop vite ? On a pas prit le temps d'en parler... Oh d'ailleurs... J'ai promis de tout lui expliquer.

A cette dernière pensée, je m'ecartai un peu de cette étreinte et donc de mon... Ami.

Petit ami ? Me questionnai-je en fixant le plafond délabré.

Je ne pus prolonger mes pensées puisque le garçon a mes côtés se réveilla. Tournant la tête doucement, je posai mes yeux sur lui. Nos iris se rencontrèrent, mes joues se tintant de rougeurs quand j'admirai ses yeux bleus.

—  Salut ! T'es réveillé depuis quand ? Il est quelle heure ? Demanda-t-il, se frottant les yeux.

—  Un petit moment. Il est... Neuf heures. Répondis-je, attrapant mon téléphone près de moi.

La deuxième nuit passée loin de mes parents. Avaient-ils déjà découverts mon départ ? Mon père était-il au courant sur ce qu'il s'était passé ?

—  Je meurs de faim ! Lanca soudain Evan.

—  Les hommes, vous avez toujours faim. Grommelai-je. Bon, il faut qu'on se lève pour partir. On est resté bien trop longtemps au même endroit. Repris-je en m'etirant et me levant ensuite.

—  Attends... Ça veut dire que... Que ce sera la cavale tout le temps ? Me questionna Brown, debout à son tour.

—  On finira bien par trouver un endroit approprié et sûr pour notre sécurité. Le rassurai-je. En attendant, nous devons partir. Alors rassemblons nos affaires et faire comme si nous n'étions jamais venus ici.

Nous nous affairâmes à refaire le lit et le remettre en canapé. Puis nous rangeâmes toutes nos affaires, après s'être habillés.

—  T'es sûre que c'est une bonne idée de cueillir des fruits dont on ne connaît même pas la nature ni s'ils sont comestibles, peut être même mortels ?! S'enquit le garçon.

Je soupirai, attrapant mon sac à dos, l'enfilant sur mon dos.

—  Ouais, je sais pas. On verra sur la route.

—  Mmmh... Grogna-t-il en s'étirant une nouvelle fois. Je serais bien rester au lit un peu plus longtemps.

—  Plus vite on sera sortit de cet endroit moisi, mieux je me porterai. Rétorquai-je en m'avancant vers la porte.

—  C'est toi qui as la trouille maintenant ? Se moqua-t-il. Je te rappele que c'était ton idée, la cabane paumée au milieu de la forêt.

Je ne répondis pas, ouvrant la porte et sortant enfin de cet endroit infâme. J'exagerai peut être, pourtant cette cabane était vraiment d'un triste état.

Après avoir enjambé nos vélos, casques sur le crâne, nous partîmes de nouveau, cette fois entre les arbres. Ce fut plutôt tortueux, secoués par les nombreux caillous et trous sur notre chemin, que nous attaignâmes une clairière.

Evan m'appela, après s'être arrêté près d'un petit buisson. Des mûres. Pouvions-nous en manger ? Oh et puis,  moi aussi j'étais morte de faim. J'aurais dû pensé à prévoir mais j'avais oublié.

Sans réfléchir plus longtemps, je me jetai, tout comme mon ami quelques instants plus tard, sur l'arbre. Nos doigts devinrent rapidement violets mais nous en avions cure.

Puis, rassasiés, nous repartîmes à travers la végétation. Téléphone en main, je suivis les indications données par le GPS. Comment étais-je parvenue à atteindre le réseau ? J'avais simplement retravaillé le téléphone.

Soudain, un bruit de canon résonna en écho tout autour de nous. Surprise, je m'arrêtai brusquement mais au lieu de cela, je passai par dessus le guidon et atterris sur le dos à terre. Evan laissa son vélo pour accourir jusqu'à moi.

—  Ça va ? S'inquieta-t-il.

—  Chut, taie-toi ! Murmurai-je, un doigt sur les lèvres. Il doit y avoir quelqu'un.

En effet, un craquement emplit de nouveau le silence de la nature. Puis, des oiseaux prirent la fuite vers le ciel, non loin de nous.

—  Ne bouge pas ! Ne parle pas ! Ordonnai-je.

—  J'ai quand même le droit de respirer ? Demanda-t-il dans un murmure.

Je levai les yeux au ciel avant d'entendre un nouveau coup de feu. Un chasseur sans aucun doute.

—  On peut pas rester la, on va se faire tuer ! Chuchota le garçon.

—  Tais-toi !

—  Qu'est ce que c'est que ça ? Entendis-je tout prêt. J'ai cru entendre des voix. Reprit la personne.

Aussitôt, je m'allongeai au sol, Evan en faisant de même et attendîmes. Au bout de quelques secondes, une ombre approcha de mon champ de vision. Mon cœur commenca à battre plus vite.

—  C'est quoi ça ? Se demanda-t-il en approchant son fusil de ma jambe.

Poussée par la peur et l'adrénaline, je me levai rapidement et serra les poings. Quand il posa la main sur la gâchette de son arme de chasse, des disaines de branches et racines fondèrent sur lui, l'entourant dans un étau. Alors qu'il s'apprêtait à appuyer une demi-seconde plus tôt, le fusil fut broyé entre plusieurs épaisses racines.

L'homme tomba à genoux, les yeux écarquillés, tendant les mains devant nous. Les plantes serrèrent encore, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de lutte. Il s'effondra raide mort, les yeux grands ouverts.

Je tombai à mon tour, genoux à terre. J'avais tué un homme, innocent. J'avais tué quelqu'un. J'avais tué.

—  Lee, tu t'es défendu ! Il allait nous tuer. Tenta-t-il en posant ses mains sur mes épaules.

Je refoulai la vague de sanglots menaçant de me submerger. Evan avait raison, j'étais plus forte que ça.

La défense, c'est la solution de survie. J'ai sauvé notre peau. Je ne l'ai pas tué, je me suis défendue.

—  Tu as raison. C'était de la simple défense.

—  Tu n'as rien au moins ? S'inquieta-t-il.

—  Non, ça va, un coup de chance. Le rassurai-je, en me relavant à l'aide de sa main tendue. Nous devons partir. J'ai peur qu'avec mon pouvoir que je viens d'utiliser, ils aient réussis à nous localiser.

—  Il existe un appareil ou quelque chose pour localiser les gens comme nous ? Qui ont des pouvoirs ? Questionna Evan.

—  La seule personne capable d'une telle chose est ou était, est-il encore vivant aujourd'hui je ne sais pas, le professeur Charles Xavier. Un télépathe capable de trouver les mutants. Mais tu sais, avec toute la technologie actuelle, ils sont capables de tout. Entre les extraterrestres qui peuvent débarquer n'importe quand, laissant à la porte des humains leurs énergies s'ils parviennent à les détruire. Les Asgardiens. Et j'en passe. Expliquai-je.

—  Comme de te localiser toi, les Avengers et ton père doivent être à ta recherche.

—  Toi aussi, puisque je t'ai amené avec moi, alors que tu étais sous la protection du SHIELD. Dis-je à mon tour.

—  D'ailleurs, tu m'as fait une promesse ! Me rappela-t-il, enjambant de nouveau son vélo.

—  Oui et je la tiendrai. Mais pas tout de suite.

Je fus de nouveau interrompue. Les arbres bougeaient soudainement anormalement. Les feuilles se secouaient comme si une violente tempête s'abattait sur nous. Il n'y avait pas un brin de vent l'instant précédent. Je levai les yeux vers le ciel et remarquai entre quelques morceaux de ciel bleu, une forme bouger.

Ouvrant grands les yeux, j'entendis un bruit assourdissant. Un hélicoptère. Nous devions partir tout de suite. Pourtant à couverts, nous pouvions très bien être rejoints dans l'instant par des hommes. Alors nous nous lancâmes dans une course effrénée, évitant pour le mieux les obstacles nous barrant la route et les arbres.

Cela dura un temps interminable, le cœur cognant à toute allure, les jambes en feu, je pedalai à toute allure. Bientôt nous serions à découverts. Je priai pour qu'il y ait une ville tout proche.

Nous arrivâmes subitement a la sortie de cette forêt immense. Une route la bordait, divaguant en plusieurs virages au loin. Nous nous elancâmes le plus vite possible. Une voiture de sport nous dépassa. Croisant le regard d'Evan, je m'extirpai de mon vélo, courant maintenant sur la route.

Puis j'appelai à moi toute ma force reliée à la terre pour fabriquer un mur de terre, qui s'interposa sur le chemin du véhicule. L'impact fut amorti par la souplesse du mur de terre. Aussitôt, j'ouvris la porte du conducteur pour le faire sortir. Evan me poussa, insistant pour conduire car il était plus âgé que moi.

Grommelant de mécontentement, je m'assis précipitamment sur le siège passager, fermant la porte brusquement. J'attachai ma ceinture maladroitement, tandis que mon ami en fit de même pour démarrer en trompe et appuyer sur l'accélérateur.

—  T'es sûr que... M'inquietai-je.

—  Je sais, j'ai pas seize ans, j'ai pas de permis, je suis donc en effraction. Et doublement, parce que je viens de voler une voiture. Mais, j'ai déjà conduit une ou deux fois, quand j'étais un peu plus jeune.

—  On vient de voler une voiture. Le corrigeai-je.

Au dessus de nous, un rugissement pareil à une tempête nous fîmes trembler.

—  Accélère ! Criai-je, en regardant dans le rétro.

L'hélicoptère nous suivait de prêt. Evan appuya plus fort sur le champignon et la voiture partit dans un vrombissement, dépassant largement la limitation légale.

—  Je parie que dans pas longtemps, on va avoir les flics aux basques ! Grogna Evan. T'as essayé de voir ce qu'il y avait d'écrit sur ce truc ? Le SHIELD peut être ?

—  Non, mais attends je vais regarder.

Je passai la tête par la fenêtre, mais la ramenai rapidement à l'intérieur.

—  Ce n'est pas le SHIELD. Je ne sais pas ce quoi il s'agit.

—  OK. C'est pas grave, faut juste les semer.

—  Faut se mettre à couvert alors. Mais où ? Suggérai-je.

Soudain, des sirènes derrière nous s'invitèrent. Une voiture de police nous suivait, aussi vite. Jurant de toute mon âme, je le vis passer sur notre gauche. Puis lorsqu'il posa ses yeux sur nous, ils s'ouvrirent en grand.

Évidemment ! Un garçon de peut être quinze ans, au volant d'une voiture de sport, sans doute sans permis puisqu'il doit avoir dans les quinze ans, commet une effraction en dépassant la vitesse autorisée, largement dépasser...

Nous fixant, il attrapa d'une main un appareil relié au tableau de bord de la voiture, sans doute pour appeler des renforts. Je grimacai, quand il le déposa pour passer devant nous, nous ordonnant de nous arrêter sur le côté.

L'espace d'un instant, nous avions complètement oublié l'hélico, car celui-ci émit un vrombissement sinistre au dessus de nous. Les barres servant à atterrir avaient frôlées le haut de notre voiture. Evan donna un violent coup de volant pour l'éviter et doubler la police. Puis, après l'avoir dépassé suffisamment, j'appelai la terre à moi de nouveau. De gigantesques racines s'abattirent brusquement sur sa voiture, la broyant. Le policier eut juste le temps de s'extirper avant de ne plus bouger.

Soupirant de soulagement, mais grimaçant par ce que je venais de faire, je me tournai pour être droite dans mon siège. Evan m'adressa un regard compatissant.

—  Ça va, il est pas mort ! Notai-je.

—  Oui, c'est sûr, mais t'as quand même attaqué la police.

—  Tu voulais que je fasse quoi ? Encore une fois, il est pas mort, c'est le principal.

Nous ne pûmes tergiverser plus longtemps. De nouveau, des sirènes entonnèrent leurs sons stridents. Je trouvai deux nouvelles voitures de police. Ils lâcheront pas l'affaire.

Je jetai un coup d'œil au tableau de bord, nous étions déjà à plus de cent vingt kilomètres à l'heure. Evan ayant comprit accéléra davantage, m'obligeant à m'aggriper à la poignée sur le côté de la portière.

—  Où est-ce que t'as appris à conduire comme ça ? M'ecriai-je, le cœur battent à mille à l'heure.

—  Bah... Des jeux vidéos.

—  Quoi ? Criai-je après quelques secondes de réflexions.

Il grimaca soudainement mais cela ne dura guère longtemps. L'hélicoptère reprit son ascension à nous stopper. Ce dernier s'approcha dangereusement et cette fois, posa brutalement ses barres sur la carrosserie.

—  Mais ils sont malades la haut ! Ils vont nous tuer ! Hurlai-je, les yeux exorbités.

—  Prends le volant deux minutes ! Ordonna-t-il.

—  Quoi ? Mais... Je sais pas...

—  PRENDS LE TOUT DE SUITE ! reprit-il bien plus sévèrement.

Il le lâcha, glissant prudemment le long de la portière, après avoir ouvert la vitre. J'aggripai dans l'instant le volant et ramenai le véhicule sur le droit chemin. Les mains serrées à m'en faire mal, je priai pour que cela ne dure pas trop longtemps.

Je sentis comme un crépitement dans l'air, au dessus de ma tête. Je ne voyais pas ce qui se passait, mais l'imaginai très bien. Evan touchait la base de l'hélico à sa portée et envoyait de l'électricité à travers l'appareil pour le neutraliser. Cela fonctionna, puisque mon ami entra rapidement dans la voiture, fermant la vitre. Au même moment, l'appareil tournoya plusieurs fois dans le ciel, proche du sol, entouré de milliers d'éclairs. Puis il s'ecrasa au sol, avant d'exploser dans une fumée noire et orangée.

—  Et tu les as pas tué ceux là peut être ? Raillai-je, le laissant reprendre le volant, soulageant mes muscles tendus.

—  Je les compte plus, la liste est tellement longue. Répondit-il, d'un petit sourire.

Les voitures de police nous doublèrent soudainement et nous barrèrent le chemin, en quelques secondes. Je les avais complètement oublié. Je ne devais pas perdre de temps. Fermant les yeux, je me concentrai sur la terre, l'énergie qui s'en dégageait. Puis je l'attrapai avec détermination et formai un pont de pierre entre nous et les véhicules stoppés. En un millièmes de secondes, un mur de pierre jaillit de la route, la brisant en deux et s'éleva au-dessus de la police sans pour autant les toucher.

Sans attendre, Evan appuya sur l'accélérateur, le moteur grognant de contentement et gravit les quelques mètres entre le pont improvisé et la route. Puis, arrivés de l'autre côté, nous partîmes à vive allure pour les semer.

Nous roulâmes longtemps. Nous devions trouver un endroit où nous cacher. La voiture était connue maintenant de la police, elle devait disparaître des radars. Et nous aussi.

Je jetai un regard à mon portable, nous roulions depuis trois heures. Nos estomacs réclamaient à manger, maintenant que le danger était passé. Avant tout, nous devions trouver un endroit pour nous abriter. Au milieu de nul part, entourés seulement de verdure et de paysage, cela semblait compliqué. Puis au loin, je trouvai un espace abandonné. Sans doute un entrepôt abandonné.

—  La ! M'ecriai-je. Nous devons laisser la voiture la et rejoindre cet endroit là bas.

—  Et après ? On fait comment ? On n'a plus de vélos, plus de voitures ? À pieds, on va mettre des jours pour rejoindre la prochaine ville.

—  On n'a pas le choix. Sors de la route et arrête la voiture !

Il se dirigea vers le bord de la route et la stoppa au milieu de nul part. Nous sortîmes de la voiture, j'attrapai mon sac à dos. Puis, Brown grilla le véhicule à l'aide de son électricité. Nous nous eloignâmes de la carrosserie calcinée et rejoignîmes le bâtiment abandonné.

—  On va être retrouvés ici, il faut qu'on trouve un sous-sol.

Je ne dis rien et avancai prudemment, au cas où un malade se jetterait sur nous. Sortant une bombe lacrymogène de mon sac, je me préparai à toute éventualité, tout en cherchant une trappe ou n'importe quoi conduisant à un sous-sol.

Puis, après plusieurs minutes à faire le tour du bâtiment vide, Evan trouva une porte attenante à l'entrepôt. Bien entendu, elle était fermée. Cela aurait été trop facile sinon.

D'un coup de pied, elle s'ouvrit brutalement, dévoilant un escalier poussiéreux et emplit de toiles d'araignées. Sans attendre, j'entrai dans l'entre du diable, suivis d'Evan. Au bout de cet escalier d'une disaine de mètres, se trouvait une petite pièce. Deux lits à chaque extrémités, enfoncés dans les cloisons de pierre. Une table poussiéreuse comme tout ce qu'il s'y trouvait. Je remontai et fermai la porte, la bloquant pour de bon. Elle ne pouvait être ouverte que de l'intérieur, personne ne pourrait nous retrouver ici.

Puis je m'assis à terre, après avoir rejoint mon ami. Sans un mot, reprenant mon souffle, je rengeai ma bombe lacrymogène et sortit deux barres de chocolat.

—  Tiens !

Il la prit en main, me remerciant d'un hochement de tête. Puis tous deux mangeâmes, assis dans la poussière.

~   ~   ~

Avengers Facility, New York
8:00 AM

Tony's point of view

Toujours assis derrière mon bureau, dans mon atelier, j'alternai entre écrans de surveillance et localisation. J'avais passé la nuit à chercher, sans jamais ressentir la fatigue.

En vérité, je m'étais glissé sous les draps aux côtés d'Erin, sans jamais trouver le sommeil. Je ne pensai qu'à ma fille et à ces hommes qui avaient détruis son innocence, l'avaient enlevé et livré à une organisation dangereuse et aux activités douteuses.

Alors, m'extirpant doucement de notre lit, pour ne pas la réveiller, je m'étais glissée vers la porte pour rejoindre ensuite mon espace personnel. Au final, j'y avais passé toute la nuit. Non pas à bricoler, mais à chercher, la trace de ses agresseurs.

Je devais les retrouver. Pour ma fille. Pour la venger. Ils devaient mourir. Mais avant, je les ferai souffrir comme ils lui ont fait du mal. Pour cela, les localiser était ma première mission.

J'attrapai machinalement le gobelet posé à mes côtés, regard fixé sur les écrans face à moi. Dégustant distraitement mon jus de fruits, j'ignorai les grondements de mon ventre.

Où êtes-vous bon sang ? Me demandai-je.

Comment allais-je les retrouver ? À quoi ressemblaient-ils ? Puis, je me décidai à fouiller l'administration de la police, peut être auront-ils des informations sur de quelconques individus suspects.

Lâchant mon gobelet, l'éloignant même loin de moi, histoire de ne pas faire disjoncter tout mon matériel, je piratai rapidement le système de sécurité puis cherchai les différents dossiers concernant des agressions sur mineurs, des viols, des enlèvements.

Après de nombreuses minutes, je trouvai enfin quelque chose. Cinq hommes. Tous les mêmes crimes, accusations, condamnations. Le hasard ?

Je poussai un peu plus loin mes recherches, fouillant cette fois les données sur leurs identités. Leurs personnalités correspondaient en tout point. Ces hommes étaient bien ceux que je cherchai.

—  Chéri, depuis quand es-tu la ? Entendis-je derrière moi. Tu n'as pas dormi ?

Je sursautai, quand une main glissa de mon épaule dénudée à ma main gauche, sur le clavier. Son torse se colla à mon dos, sa tête se posant contre mon épaule.

—  Tu as mangé au moins ? Reprit-elle, penchée à regarder ce que je faisais. Qui sont ces hommes ?

—  Je ne suis pas fatigué, je n'ai pas faim. J'ai enfin retrouvé ceux qui ont fait du mal à ma fille. Je ne vais pas rester sans rien faire. Ils doivent payer. M'expliquai-je plus ou moins calmement.

—  Ce n'est peut être pas eux. On ne les a jamais vu, pas une seule fois sur les caméras.

—  Attends ! Le seul moyen d'être sûr c'est de le voir par nous mêmes.

Sur ces mots, je demandai à Friday d'ouvrir les vidéos de surveillances sauvegardées. L'I. A. nous montra plusieurs vidéos. Je stoppai plusieurs fois les images, zoomant d'un geste de la main et comparai avec celles des dossiers de chacun.

Puis, je confirmai qu'il s'agissait bien de mes hommes. J'enchainai sur ma vérification de leurs identités, afin de savoir où ils se trouvaient aujourd'hui.

Ils opéraient encore ensemble, fuyant chaque fois l'état dans lequel ils volaient des banques, enlevaient des enfants, retrouvés quelques temps après, abandonnés. Aujourd'hui, ils venaient de fuir les États-Unis pour l'Europe, plus précisément le Royaume-Uni. Je venais de trouver l'avion qui les amenait en Angleterre.

Je me levai, prêt à les accueillir à leur atterrissage. Mais Friday m'interrompit dans ma lancée.

—  Monsieur, je reçois un signal venant de la police. Annonça-t-elle.

—  Développe, s'il te plaid ! Demandai-je, me rasseyant brusquement.

—  La police a retrouvé la trace de votre fille. Plus précisément, une voiture calcinée au bord d'une route, à plusieurs cinquantaine de kilomètres de New York.

—  Comment être sûrs que ce soit eux ? S'enquit Erin.

—  Un policier a survécu à l'accident de sa voiture. Il a pu témoigner. Il a confirmé avoir vu deux enfants à l'avant d'une voiture de sport. Tous deux avaient détruits un hélicoptère et trois voitures de police. Le témoignage a été transmis au SHIELD, étant donné l'avis de recherche de votre fille.

—  Tony, nous devons retrouver notre fille ! S'exclama-t-elle.

—  J'ai retrouvé ses agresseurs. Je dois aller en Angleterre pour les tuer.

—  Tony, il y a plus important, la vengeance peut attendre. Puis tout compte fait, est-ce vraiment une bonne idée ? On la retrouve, on la ramène et tout est oublié. Reprit-elle.

—  Allons la chercher ! Mais je ne laisserai pas tomber l'idée de leur faire vivre un enfer. Ils doivent payer.

—  Allons retrouver les autres, pour juger ce qui est le mieux à faire. Suggéra Erin, attrapant doucement mon poignet.

Soufflant un bon coup, pour calmer les violentes palpitations de mon cœur, je me levai et retrouvai mes coéquipiers.

Elle avait raison, notre fille avant tout.

_________________________________

Bonjour, bonsoir,

Voici un nouveau chapitre.
Bon plus de 15 jours d'attente, je suis désolée d'avoir mis tant de temps. Mais bon il est là, c'est le plus important.

Qu'en avez-vous pensé ?
Lee-June et Evan ?
Leur fuite et la course poursuite ?
Tony et Erin ?

N'hésitez pas à voter et laisser un commentaire !

Merci à vous de suivre cette histoire depuis le tout début. Merci de la lire , ça fait plaisir de voir qu'elle plaît.

A bientôt, pour la suite
Dreamlifeix,.

Ah oui 😀😅

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