Chapitre 17 - The abandoned house
/!\ Certains moments de ce chapitre peuvent être prenants émotionnellement. /!\
Outskirts of Queens, New York
6:30 PM
Lee-June's point of view
Evan Brown à mes côtés, nous marchions côte à côte, entre deux routes. Nous avions enfin quittés le Queens et nous dirigeions maintenant vers le Bronx, situé de l'autre côté la rivière Est.
Evan n'était pas décidé à abandonner ses boucles brunes, je pris donc les devants. Quelques heures auparavant, je m'étais glissée dans un petit magasin, le laissant caché dans un coin et achetait des bricoles.
Puis, je l'avais tiré par la main dans l'ombre. Sans lui laisser le temps de comprendre, j'avais coupé ses cheveux. Puis, à l'aide d'une tondeuse, j'avais corrigé les petits détails.
— Et toi, tes cheveux sont toujours longs et blonds ! Avait-il rétorqué. Pourquoi moi et pas toi ?
— Je les ai rassemblé en un chignon serré, sous ma casquette. Avais-je répondu. J'ai adapté la tenue pour ressembler à un garçon manqué. Personne ne me reconnaîtra.
Puis, tous deux étions repartis. En vérité, je n'avais pas d'endroit où aller. J'avançai à l'aveugle. Pourtant, nous devions trouver quelque chose, au moins pour la nuit. Je me sentais bête, je n'avais pas pensé à ça. J'avais pensé à tout sauf un abri pour nous cacher, mon ami et moi.
Je sortai mon téléphone et commencai une recherche. Il y avait une forêt à plusieurs vingtaines de kilomètres. Une petite maison abandonnée au milieu des arbres semblait dissimulée. La voilà notre cachette pour la nuit.
Déterminée, j'attrapai une nouvelle fois la main de mon ami et courrai en direction du premier arrêt de bus.
— Qu'est-ce que tu fais ? Questionna Evan, après avoir reprit son souffle, collé à un poteau près de la route.
— Je cherche quel bus prendre pour aller dans cette direction. Annonçai-je, pointant l'écran de mon téléphone d'un doigt. J'ai trouvé un abri sûr pour la nuit et nous allons nous y rendre de suite.
— C'est au centre d'une forêt ! Tu ne crois pas que c'est bizarre ? Une maison au milieu d'arbres comme ça ? Sur un site internet quelconque ? Elle est hantée moi je te dis.
— Quoi, t'as la trouille ? Me moquai-je en lui tapant gentiment le bras.
— Hein ? Non, bien sûr que non ! Rétorqua-t-il. Seulement, c'est un peu louche de trouver une maison comme ça, tout seule, au milieu de nul part.
— Bah on a que ça. Dis-je avant de m'interrompre. Le bus arrive !
Il se tourna et posa son regard sur le véhicule. Je le pris une nouvelle fois par la main et montai avec lui à l'avant.
— Fieldston s'il vous plaît, deux billets ! Demandai-je au chauffeur.
Je payai puis nous nous asseyâmes un peu plus loin, dans le bus.
— Tu ne veux toujours pas me dire pourquoi tu es là ? Pourquoi m'as-tu kidnappé ? Tenta Evan, croisant les mains sur ses jambes.
— Je ne t'ai pas kidnappé, j'avais simplement besoin de te retrouver et de partir. Répondis-je, déposant mon sac à dos entre mes jambes.
— Ce qui est chose faite ! Et je vais devoir encore attendre avant que tu veuilles enfin m'expliquer ? Souffla-t-il.
— Tu as tout compris ! Souriai-je sans croiser son regard.
— En tout cas, ça fait du bien de s'asseoir. À marcher comme ça...
Je ne répondis pas, posant simplement ma tête sur son épaule. Il ne broncha pas ni ne bougea pas. Je m'endormis comme ça.
~ ~ ~
— Eh, mademoiselle ! Appela une voix, tandis qu'une main me secouait.
J'ouvris les yeux doucement et croisai le regard d'un adulte. Il me surplombait de toute sa hauteur. Je me reculai, me collant à Evan, qui se réveilla en sursaut.
— Bon les enfants, descendez ! Vous êtes les derniers passagers, je veux pas faire du rab moi ! Grogna le chauffeur.
— Quel heure est-il ? Demandai-je d'une voix légèrement ensommeillée.
— Bientôt vingt-heures trente. Répondit-il. Aller on se dépêche !
Je posai une main sur celle du brun, attrapant mon sac de l'autre et tous deux partîmes vers la sortie, adressant un rapide signe de la tête à l'homme.
Quand nous fûmes en dehors du véhicule, ce dernier disparut rapidement, nous laissant seuls au bord de la route.
Je jetai un coup d'œil autour de nous : une petite ville de proximité. Je sortai une nouvelle fois mon appareil et entrai la situation géographique de cette forêt.
Durant de longues minutes, main dans la main, nous avançames parmi les ruelles et longues routes bordant les habitations et autres commerces. Puis nous arrivâmes à la sortie de l'agglomération.
— Lee, ça va nous prendre des heures ! Grommela Evan. Faut trouver un moyen d'aller plus vite !
Je me retournai et parcourai des yeux alentours. Des bâtiments, des logements, un commerce, des voitures et des vélos. Mais oui, des vélos.
— Viens ! Lâchai-je avant de me diriger vers les quelques moyens de locomations à deux roues. Attrape un casque et un vélo !
— Ils sont attachés, comment veux-tu que...
Je soufflai exaspérée et tirai deux vélos en arrière, ainsi que deux casques.
— Pas ceux la ! Assurai-je avant d'enjamber le mien après avoir posé le casque sur mon crâne.
Grognant légèrement, il en fit de même et tous deux prîmes la route en direction de cette forêt.
— N'empêche que t'es complètement folle ! Partir comme ça de chez toi... Avoua Evan, essoufflé par l'effort.
— Tu ferais mieux de te taire, tu vas manquer d'oxygènes ! Conseillai-je, pédalant loin devant lui.
— En plus, je meurs de faim ! Grogna-t-il. À part des baies sauvages ou du miel comme Winnie L'ourson, je vois ce qu'on va manger d'autres...
— Et mon père dit que je parle trop... Soupirai-je. Non en fait, c'est ma mère qui dit ça. T'inquiète pas tu mangeras à ta faim idiot !
— Chaque fois que tu m'as dit ça, tu m'a embrassé ! Je serais pas contre un autre...
— Taies toi et avances ! On arrive bientôt ! Ralai-je en pédalant plus vite. Tu cours vite mais à vélo, t'es une vraie limace !
— Sympa ! Me voilà limace maintenant... Dit-il vexé. Et c'est pas plutôt l' escargot qu'on utilise pour cette expression ?
J'ignorai ses derniers mots et aperçus au loin une petite bâtisse en bois. Nous étions enfin arrivés.
Approchant à pas de loup, après être descendus de vélos, nous avançames vers l'entrée. À première vue, rien d'anormal, mais de plus près, cette... Cabane donnait à l'air un atmosphère sinistre, comme dans un film d'horreur.
Je ne devais pas succomber à la peur, après tout, ce ne sont que des films. Je tirai Evan par la main jusqu'à moi et tous deux poussâmes la porte qui s'ouvrit toute seule, dans un grincement aiguë. Je grimacai à l'entente de ce bruit et entrai avec mon ami.
— Il fait noir la dedans, on voit rien. Marmonna Evan.
— T'inquiète, j'ai pensé à tout ! Le rassurai-je, ouvrant d'une main mon sac et prenant deux lampes torches d'une autre. Tiens, prends en une !
Puis, lampes en main, nous avancâmes un peu plus loin, laissant courir nos lumières sur les murs.
— Tu veux vraiment dormir dans ce taudis ? Grimaca Evan.
— Tu préfères dormir à la belle étoile ? Lâchai-je.
— Non, il fait froid dehors ! Grommela-t-il. Attends, je vais bien trouver le compteur !
Je le suivis, ce genre de chose se trouvait caché, loin de toute humidité. Victoire ! Evan le vit dans un coin, dissimulé dans un placard, quelques mètres carré.
— Tu vas te faire électrocuter ! M'ecriai-je, inquiète.
— Je ne peux pas puisque mon pouvoir c'est l'électricité. Me rassura-t-il, avant de poser sa main sur le boîtier.
Aussitôt, de petits crépitements firent étinceler l'appareil et la lumière s'initia dans toute la pièce. Je blemis tout de même en voyant le décor. Des murs en bois sombres et défraîchis, du mobilier également en bois dans un état lamentable, enfin toute la maison l'était.
— Bon, je crois qu'on va être obligés de dormir ensemble. Annonça Evan, posant les yeux sur un lit retroussable en canapé. En fait c'est une maison à une pièce.
— Ça me dérange pas, du moins pour dormir. Assurai-je. Bon c'est pas tout ça, mais moi j'ai faim.
Je m'installai sur une chaise et sortis les affaires de mon sac.
— Sandwichs poulet, frites, tomates. Et des petits sachets de ketchup et mayo au choix. Ah et le plus important, deux bouteilles d'eau. Je suis désolée, si tu voulais du soda, pas avec moi. Du moins en ce moment juste de l'eau, car c'est ce qui désaltère le plus.
— M'en fiche, j'ai tellement faim que je pourrai manger n'importe quoi ! S'exclama-t-il en empoignant son sandwich et un sachet de moutarde. Merci Lee !
Je lui répondis d'un sourire et commençai à manger mon repas de fortune. Une ambiance particulière pour dîner tout de même. Une pièce lugubre, heureusement ramené un peu à la couleur par la lumière, mais quand même flippante, vu l'état des murs et du mobilier.
— Promis, demain matin tu m'avoues tout ? Demanda Evan, tentant un sourire.
— On verra. Chaque jour est différent, Evan. Répondis-je en terminant mon sandwich.
Puis nous nous preparâmes à dormir dans ce lit/canapé miteux. Enfin, je m'attelai à le préparer, puisqu'Evan était sous la douche. Oui, il y avait une salle de bain dans ce taudis. Minuscule mais il y en avait une. Je n'osai imaginer dans quel état elle se trouvait ni les bestioles qu'il devait y avoir.
Quand enfin j'eu fini de me débattre avec les couvertures et le matelas, je me laissai tomber dessus, essoufflée. Je ne savais pas qui habitait ici, mais franchement ce ne devait pas être quelqu'un qui courrait sur l'or.
— Tu peux y aller Lee, grace à moi il y a de l'eau chaude ! Annonça Evan, en sortant vêtu d'un simple caleçon. J'ai même pas de pyjama, je vais avoir froid comme ça.
— T'inquiète j'ai pensé à tout, mon sauveur électricien ! Le rassurai-je, tendant des vêtements légers et un calecon de rechange.
— Oh t'es un ange ! S'écria-t-il.
Il s'approcha, hésitant. Mais pourquoi ? Je savais ce qu'il s'apprêtait à faire, mais il n'osait pas. Mais pourquoi ? On s'est embrassé plusieurs fois.
En y pensant... C'est moi qui l'ai embrassé.
— Hum... Ça-ca va ? Begaya-t-il.
Je reportai mon regard sur lui avant de lever les yeux au ciel. J'avais l'impression d'avoir mon père devant moi.
Idiot ! Pensai-je, un sourire en coin.
Face à sa mine timide et hésitante, je levai une nouvelle fois les yeux au ciel. Je l'attrapai par la main et le tira à moi, pour m'emparer de ses lèvres.
Il étouffa un gémissement de surprise et s'abandonna finalement au baiser. Glissant mes bras autour de son cou, je me pressai contre lui, afin de le réchauffer et de me réchauffer par la même occasion.
— Woh... OK ! Lâcha-t-il après un petit moment. Bon je crois que... Je vais me changer. Reprit-il, les joues rosies.
— Et moi, prendre ma douche. Dis-je, les joues également rosies, un sourire appreciateur sur les lèvres. En plus, la place est déjà chaude.
Il ne marqua aucune remarque et s'habilla dans un coin, après avoir changé de calecon.
— Au fait... Commençai-je.
— Non, c'est bon, t'inquiète, y'a rien dans la salle de bain. Pas de bestioles rien. Tu peux te laver tranquille ! Me rassura-t-il.
Je hochai la tête et le laissai pour aller me laver.
Propre et en pyjama, nous nous glissâmes sous les couvertures, chacun de son côté. C'était bizarre tout de même, après l'échange que nous avions partagé tout à l'heure.
Je ne dis rien, du moins directement. Mais il n'y avait rien à faire, à part fixer le vide et écouter le silence. Cela devenait pesant. Alors, je me tournai vers lui.
— Evan, je voudrais discuter de tout à l'heure. Commençai-je.
Mais je me stoppai puisqu'il dormait déjà. Affichant un regard blasé, je me laissai tomber à plat sur le matelas, faisant trembler le lit et grogner mon partenaire.
Un sourire apparut sur mes lèvres, amusée. Puis un baillement prit place, tentant de rester silencieuse, pour ne pas obtenir un nouveau grognement.
Je fermai les yeux et attendis que Morphée me prenne dans ses bras. Ce fut dans un sens le cas, mais pas le sommeil, ou du moins pas tout de suite. J'ouvris un œil et trouvai les bras d'Evan enserrant ma taille. Je posai ma tête contre son épaule et me laissai enfin porter vers les rêves de Morphée.
~ ~ ~
Avengers Facility, New York
22:00 PM
Tony's point of view
— Tony, notre fille est intelligente, elle aura trouvé un endroit pour s'abriter et dormir. Tenta Erin pour me rassurer.
— Moui, mais avec ce garçon, elle pourrait faire des bêtises. Grommelai-je, dévoré par l'inquiétude. En plus, on ne peut pas pas la contacter. Ne serait-ce qu'une nouvelle ! Elle est introuvable, elle a bien joué sa partie.
— Chéri, arrête de te torturer, ça ne sert à rien !
— C'est beau de dire ça, mais c'est pas ça qui va la ramener. Soufflai-je. C'est ma faute si elle est partie, j'aurais pas du envoyé ce gamin en famille d'accueil. Mais qu'est ce que j'aurais dû faire ? Repris-je, en m'asseyant brusquement.
— Tony, arrête, ça n'aurait rien changé, elle... Dit-elle avant de se stopper.
Je levai le regard vers elle.
— Elle quoi ? Qu'est ce qui n'aurait rien changé ? M'enquis-je suite à cette intervention de sa part.
Bien sur, elle ne répondit pas.
— Erin, que me cache-tu ? Reiterai-je.
Elle ouvrit la bouche mais se ravisa. Pourquoi ne voulait-elle pas me le dire ? Cela concernait pourtant ma fille.
— Je ne peux pas. Tony, je ne peux pas. Lâcha-t-elle enfin.
Je fermai les yeux pour calmer la colère qui montait en moi. Je ne devais pas m'énerver.
— Tony, s'il te plaît, ne m'oblige pas à te le dire ! Je ne peux pas. Pour notre fille, je ne peux pas. Pour la protéger, je ne peux pas.
Je tapai du point sur la table face à moi. Putain, mais il s'agissait de ma fille. Pourquoi ? C'était quoi le problème ? Pourquoi ne pouvais-je pas savoir ? La protéger de quoi ? De moi ? Non absurde !
— Il y a un problème ? Demanda soudainement Steve, accourant.
Erin lui adressa un sourire pour lui assurer que tout allait bien.
— Non, ça ne va pas bien ! M'emportai-je. Pourquoi tu ne veux rien me dire ? Putain ça concerne ma fille aussi ! Dis moi s'il te plaît ! Je veux savoir.
— Tony je... Je peux pas. Ne m'oblige pas ! Dit-elle, en s'éloignant légèrement.
Je baissai la tête pour contenir ma colère grandissante.
Putain mais merde quoi !
— Si je te le dis... Commença-t-elle. Je ne peux pas... Parce que... C'est trop... Oh mon dieu... Bafouilla-t-elle, entre deux sanglots.
— Oh, excuse moi, chérie ! L'implorai-je en m'approchant d'elle pour la serrer dans mes bras.
— Tony, j'y arrive pas, c'est trop dur à porter, à garder ce poids. Sanglota-t-elle.
— Je suis prêt à tout entendre pour protéger ma fille, notre fille. Assurai-je, en l'enserrant dans mes bras.
— Je suis pas sur que tu acceptes ce que tu vas entendre... Avoua-t-elle d'une voix rauque et faible.
— Tu me fais peur ! M'inquiétai-je.
Elle baissa les yeux et fut secouée de tremblements.
— L'autre jour... Dans la salle de bain... Elle...
Elle se stoppa et porta une main à sa bouche pour étouffer un nouveau sanglot bien plus violent que les précédents.
— Calme toi, tout va bien ! La rassurai-je, caressant son dos doucement.
— Non ça va ! S'exclama-t-elle. La voix peu assurée par les tremblements. Elle... N'allait pas bien... Elle... Oh mon dieu... Reprit-elle avant de lever les yeux au ciel, implorante. Elle... Elle a perdu... Elle s'est fait... Quand elle était...
Ses yeux deversaient un torrent de larmes, s'ecroulant dans mon cou. La voir comme ça me faisait mal.
— Quand elle était... Captive... Elle a été... Reprit-elle une énieme fois. Je peux pas... Je peux pas. Lâcha-t-elle, le cœur serré, en se penchant en avant.
— Chérie, arrête, ne te fais pas mal pour moi, je ne le mérites pas ! Dis-je, prenant son visage entre mes mains.
Elle pleura longuement, secouée de spasmes, se tordant douloureusement par visiblement une douleur lui serrant la poitrine. Elle devait parler, pour que ce poids cesse de l'écraser si durement.
— Erin, parle moi ! Je t'en prie, je ne supporte pas de te voir comme ça. La suppliai-je, en la reprenant dans mes bras.
Elle hocha la tête, prit d'un nouveau sanglot, qu'elle tenta de refouler. Elle se détacha de moi un instant, reprit à plusieurs fois de l'air pour remettre ses idées en place. Puis, elle rouvrit les yeux, toujours rougis et bouffis par les larmes.
— Lee a été... Pendant sa captivité... Ces hommes l'ont...
Elle s'interrompit pour calmer son cœur fou cognant contre sa poitrine.
— Elle a été... Elle a été violé. Réussit-elle a dire. Et... Ce jour là, dans... La salle de bain, elle... Elle était... Elle était enceinte. De... De quelques... Se-semaines... Et... Dans la salle de bain, elle... Elle a perdu... Je... Non je-je peux pas... J-je p-peux pas...
Puis elle s'écroula à terre, en larmes. Abasourdi dans un premier temps, j'assimilai ses aveux. Puis, machinalement, je la pris dans mes bras et la serra très fort contre moi.
Je n'arrivais pas à pleurer. Pourquoi devrais-je pleurer ? Ma fille... Je fermai les yeux avec force, à m'en faire mal. Je ne pouvai penser ça.
Mon cœur battait à tout rompre, tout comme le cœur affolé de ma femme contre mon torse. Elle pleurait tellement que j'en avais mal au cœur. Et moi, j'étais perdu... Entre le désespoir, l'incompréhension, la colère et la peur. Que devais-je faire ?
J'étais en colère, un tourbillon de ténèbres dans mon âme qui menaçait de me faire tomber. La colère était telle que je pourrais faire n'importe quoi.
Ils devaient payer. Pour ce qu'ils avaient fait. Je ne laisserai pas passer ça. Je devais retrouver ma fille. Mais je devais les tuer aussi.
Lee, je vais te venger, sois en certaine ! Il s'en tireront pas comme ça ! Je vais te retrouver ma chérie ! J'ai été trop bête pour t'écouter, savoir ce que tu voulais vraiment. Je t'ai surproteger, pardonne moi ! Mais je vais les trouver, je vais les faire payer. Ils vont connaître la mort à petit feu. Une douce torture qui va les amener vers la faucheuse. Sois en sûre ! Je te vengerai.
Sur cette dernière pensée, je serrai encore plus Erin contre moi, laissant tout le poids qui pesait sur ses épaules disparaître. Je serai la pour toutes les deux. Je les protégerai.
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Bonjour, bonsoir.
Bon chapitre au début "doux" et fin très dure. C'était inévitable de toute façon.
Sinon, qu'en avez-vous pensé ?
Evan et Lee ?
Tony et Erin ?
L'aveu ? La réaction de Tony ?
N'hésitez pas à voter et laisser un avis ! Merci à vous de lire cette histoire, elle est prenante par moment mais c'est l'histoire.
Pour remonter un peu le moral des troupes :
Bon c'est surtout pour Thor que j'ai choisis celle ci 😅😅
Bonne soirée, ou selon l'heure, bonne journée.
Dreamlifeix.
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