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Chapitre 15 - Hacking and flight

Stark's house

One day later

Lee-June's point of view

Un jour était passé depuis mon malaise. Je restai sur mes gardes quant à mon comportement avec mes parents, mais surtout mon père. Rien ne devait laisser penser que je préparai quelque chose. Par des regards, ou quoi que ce soit.

Je me trouvai dans ma chambre, que j'avais d'ailleurs fermé à clé pour garder mon intimité, surtout ne pas être surprise à préparer mes affaires. Il a fallut bon nombre de fois rassurer mon père sur le fait que tout allait bien malgré son incompréhension permanente à ce que je m'enferme. Je lui avais expliqué chaque fois, que maintenant j'avais grandi et je faisais comme les adolescentes normales : interdire à ses parents d'entrer dans SA zone privée. Bon je n'avais pas été jusqu'à coller un panneau de sens interdit, je n'étais pas de ce genre la.

Assise sur mon lit, je tentai d'être discrète puis il me vint l'idée d'allumer ma sono. Mais oui pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ?

J'attrapai mon téléphone et le posai sur le socle adapté, choisissant un défilement aléatoire de chansons, se diffusant déjà dans les enceintes de ma chaîne.

Puis je repris ma tâche, m'activant à trier le strict nécessaire : quelques vêtements chauds, une paire de baskets de rechange juste au cas où, une casquette, une lampe torche qui ne grillait jamais - de ma conception, d'ailleurs -, quelques barres énergisantes, une bouteille d'eau...

Ah oui, avant que j'oublié... Pensai-je en fouillant doucement dans mon tiroir pour sortir un chargeur.

Puis je me rappelai que mon ami maniait l'électricité.

Oh et puis Zut ! Ça pourra toujours servir, on sait jamais.

Je m'activai à terminer mon sac à dos et le planquai ensuite dans ma cachette secrète.

- Chérie, descends s'il te plaît, ta mère et moi voulons te parler ! Entendis-je mon père, à travers la porte.

Je soupirai et tentai à tout prix de calmer le feu ardent qui me submergea, provoquant une accélération instantanée de mon rythme cardiaque.

Arrête ! Calme toi ou tu vas tout faire foirer ! Me sermonnai-je.

Puis je m'avancai doucement vers la porte et retirai le verrou, ouvrant la porte. Mon père me gratifia d'un regard entre l'inquiétude et la lassitude.

- Je n'aime pas trop que tu fermes à clé... Depuis que...

- Papa, ça va je vais bien ! Je suis devant toi, puis avec toutes les caméras que tu as posé autour de la maison, je ne risque rien.

Il ne trouva rien à dire, car il n'y avait rien à dire. Il m'avait donné un nouveau téléphone, mais je me doutais bien qu'il était bien plus sécurisé que le précédent après ce qu'il s'était passé. Je ne l'en blamais pas au contraire. Mais ça n'allait pas me faciliter la tâche dans ce que je m'apprêtais à faire. Mais bon, comme disait mes amis et ma famille, tel père telle fille.

C'est pour cela que j'imaginais déjà mon père fulminer interieurement en voyant tout ce qu'il aura pu créer pour ma protection : juste les caméras de surveillance, paramétrées pour ne pas être piratées, desinstallées et tout ce qu'on voulait. Un traceur intégré dans mon téléphone indestructible, même si le téléphone était amené à se briser en mille morceaux.

L'un de ces derniers matins, je me suis réveillée avec une sensation étrange sur l'un de mes poignets. Je m'étais assise doucement et avait porté ma main à ce dernier, frottant vigoureusement pour tenter de d'enlever cette sensation de picotement. Puis je trouvais un miniscule point lumineux sous ma peau. Ouvrant de grands yeux, je les avaient levés vers la porte de ma chambre.

Puis je m'étais extirpée de mon lit, posant la main sur la poignée. J'avais vu juste : j'avais omis d'enclencher le verrou. Il avait été jusqu'à me mettre une puce ou que sais-je sous ma peau.

Et en ce jour ensoleillé, ce truc était toujours là et je n'arrivais pas à l'enlever. Il fallait que j'y parvienne sinon mon plan tombait à l'eau.

- Ma puce, on t'attend ! S'exclama maman, en bas des escaliers.

Mince ! Je les avais oublié. Va falloir faire attention à rester concentrée et ne pas faire de gaffe.

- J'arrive ! Criai-je a leur attention.

Je soufflai un bon coup. Non mais sérieux ! Ce n'était que mes parents...

Je descendis finalement les marches et les rejoignit. Aussitôt, devant leurs visages renfrognés, je m'avancai pour m'appuyer contre un mur.

- Bon. Maintenant que tu es là, ta mère et moi aimerions discuter de certains points avec toi. Commenca papa.

J'avais peur de la suite, pour mon plan plus précisément.

- Ma chérie, tu nous dirait si ça n'allait ? S'inquiéta maman.

- Maman... Ca va. Mieux maintenant.

Mon père ne me quittait pas des yeux.

- Ma puce... Tu as le même comportement que quand tu étais encore à l'école, quand tes pouvoirs commençaient à se manifester. Tu ne parlais que très peu, tu nous as caché un vérité insoutenable.

- Alors quoi ? Vous allez m'interdire de sortir ? Vous allez confisquer mon portable ? Me planter une puce dans le cou ? M'enfermer dans ma chambre ? Sceller toutes les issues comme à l' armée ?

Tous deux me fixèrent hébétés, puis soupirèrent.

- Pour le portable oui. Dit simplement maman, tendant sa main.

Je soufflai puis attrapai mon mobile dans la poche arrière de mon jean et le posa dans sa paume.

- Ensuite, on ne t'empêches pas de sortir, mais essentiellement autour de la maison. Continua papa.

- Ouais bah c'est tout comme ! Soupirai-je en haussant les épaules.

- Lee, c'est pour ton bien que l'on fait ça ! Avoua maman.

- Papa m'a dit la même chose et il a envoyé Evan dans une putain de famille d'accueil ! M'ecriai-je.

- Baisse d'un ton s'il te plaît ! Tu ne parles pas comme ça à ta mère ! Ordonna-t-il.

- Vous auriez mieux fait de me laisser la bas, c'est la prison ici, ça ne changera pas de la bas ! Lachai-je avant de me rendre compte que j'avais été trop loin.

Mais j'étais qu'une idiote. C'est pas vrai... Cela me rendait méchante et horrible. Je devais vraiment m'en aller d'ici, au plus vite. Mon père me tuerait. Mais quand il apprendrait ce qui m'a fait fuir, il en serait tout autrement. Il sera fou de rage, peut être même pire qu'il l'a sûrement été quand j'ai été kidnappé.

Je m'apprêtai à sortir à l'extérieur pour prendre une bouffée d'air mais c'était sans compter mon père, qui me prit par le bras et m'amena jusqu'à ma chambre.

- Je vais faire comme quand tu avais huit ans, que tu nous tenais tête. Tu vas rester dans ta chambre, jusqu'à ce que tu aies réfléchi à ce que tu as dit ! Je ne veux plus te voir jusqu'à ce soir pour le diner. M'informa-t-il très en colère.

Je le repoussai et entra dans ma chambre, claquant la porte. Je portai mes mains à mon crâne, tentant de contrôler la boule de colère qui grandissait dans ma gorge. Soudain, le sol trembla, mes membres tremblant par les nerfs à vifs, en colère contre moi même et mon père.

- Lee-June, arrête tout de suite ! Je sais très bien que tu peux te contrôler ! Tu vas provoquer une catastrophe ! Exigea mon père.

Je ne répondis rien et chercha tout le self contrôle que je gardais en moi. Puis je me calmai tout comme le sol. Je soufflai un bon coup.

J'avais vraiment des pouvoirs beaucoup trop puissants et dangereux. J'étais imprévisible, je devais me contrôler, mais dur de rester calme quand on est envahi par une colère immense.

Je m'assis brutalement sur mon lit, pris mon coussin en main et criai de toutes mes forces dedans. C'était décidé : je partirai cette nuit. Tout se jouerait cette nuit. Je ne devais pas encore retirer la puce dans mon poignet sinon il se douterait de quelque chose.

Alors je m'allongeai sur mon lit et m'assoupis lourdement, car j'allais passer un nuit blanche dans quelques heures.

~ ~ ~

Several hours later, night

Je me trouvai en pyjama, allongée dans mon lit, faisant semblant de dormir. J'attendai que mes parents aillent dormir. En attendant, je repensai au dîner de ce soir. Silencieux, une tension palpable dans l'air.

Aucun de nous n'avait parlé, c'était lourd et pesant en effet. J'avais hâte de sortir de table. J'avais longuement regardé mes parents chaque fois qu'ils posaient le regard ailleurs, pour ne pas etre soupçonnée de quoi que ce soit. Je n'avais pas envie de le faire mais à l'intérieur de moi, j'étais anéantie, brisée. Je ne pouvais pas leur en parler. Ce n'était pas possible. C'est pour cela que je devais partir, retrouver Evan et m'enfuir avec lui, lui seul m'écouterait et me comprendrait.

J'avais mal de faire du mal à mes parents mais je n'avais pas la force d'affronter leur regard tous le jours et leur cacher la vérité, que moi même je n'arrivais pas à accepter.

En réalité, je l'avais perdu, je devrais être soulagée. Mais c'était tout le contraire. J'avais été... L'un de ces enfoirés m'avait... Putain... J'avais que treize ans. Ça n'aurait pas du arriver. Non je devais arrêter de me torturer et rester sur ma décision. J'avais mal Psychologiquement. Je ne savais pas comment m'y prendre... Faire son deuil d'un petit être dont je ne voulais même pas ? Dans des circonstances inacceptables et invraisemblables.

Je fermai mes yeux brusquement pour tenter d'enlever les souvenirs déferlent dans mon esprit, d'effacer les traces sur ma peau, sur mon corps meurtri. J'avais guéri physiquement mais pas psychologiquement.

~ ~ ~

In the middle on the night

Je me réveillai doucement et m'etirai longuement. Puis je posai les yeux sur mon réveil digital. Il indiquait une heure du matin. Ouvrant grand les yeux, je me rendis compte avoir perdu du temps précieux.

Mais au moins je serai sûre que tous les deux dormaient à point fermé, je les connaissais par cœur. Maman s'endormait souvent le nez dans son livre et papa bricolait de temps en temps n'arrivant pas à dormir, mais ces derniers temps il tombait vite de fatigue.

J'avais anticipé, m'étant lavée entièrement, de la tête au pied. Je n'avais qu'à me changer, encore une fois j'avais pensé à tout. Je n'avais pas seulement fait les coussins sous la couette, j'avais aussi intégré un enregistrement de ma voix, enfin plusieurs. Sachant très bien ce qui allait se passer quand ils finiraient par découvrir ma disparition, j'avais programmé des réponses.

Je l' avais glissé sous la couette, coincé entre deux coussins, rechargé à bloc et ça tiendrait pendant un long moment.

Tout cela fait, planqué contre moi sous la couette avant que je ne parte. Je vérifiai que tout était parfait sans aucun défaut et empoignai enfin mon sac à dos, préalablement sorti mais caché au fond de mon dressing.

C'était moi qui rangeait mes vêtements et donc personne d'autre n'accedait donc à ma penderie.

Je sortai mon PC de sa cachette avec la plus infime des precautions et le posa sur mon lit sans aucun bruit. Je commençai par entrer dans le système de sécurité de mon père, désactivant tout ce qui permettait d'être en contact avec Friday et qu'elle me parle ou sache que ce que je faisais.

Ensuite, je fouillai tous ses dossiers pour savoir comment retirer cette foutue puce. Après plusieurs minutes, je trouvai mon bonheur : cela allait être douloureux.

D'abord, je pianotai sur le clavier à toute vitesse tout en restant silencieuse et finit par désactiver le disque. Puis j'attrapai un minuscule outil et avec la plus grande précaution, je sortis la puce de sous ma peau, non sans saigner. Aussitôt, je posai une compresse dessus.

De l'autre main, je prenai délicatement le minuscule circuit à la forme d'un disque et le posa par terre avant de l'écraser avec mon pied. Puis je poussai les morceaux sous mon lit.

Peu à peu le saignement diminua jusqu'à totalement s'arrêter. Je retirai la compresse pour appliquer du désinfectant qui me fit grimacer en silence.

Je continuai d'une main à pirater le système de sécurité, désactivant les caméras. Tout était OK. Je fermai mon PC, et lentement je le rangeai dans son étui et le fourra dans mon sac, entre la pile de vêtements, sans oublier le chargeur.

Enfin, j'ouvrai un autre tiroir délicatement et pris en main mon téléphone prépayé. J'avais économisé pour m'en acheter un nouveau. Je l'avais commandé des mon retour au QG, entrant l'adresse de la maison. Et j'avais récupéré le colis sans que les parents ne s'en aperçoive.

Je l'allumai, activai mon nouveau forfait et laissai le reste se faire. Je pouvai me poser un instant, avant de partir dans l'inconnu.

M'asseyant doucement, j'inspirai et expirai longuement pour calmer les ardeurs que me faisait subir mon cœur, palpitant dans ma poitrine. J'avais hâte de retrouver Evan et en même temps, j'étais morte de touille. De partir en pleine nuit, sans l'accord de mes parents, après avoir piraté tout le système de sécurité de mon père.

Mais maintenant que j'étais la, je ne pouvais pas retourner en arrière.

Mon nouveau portable émit une très légère vibration, m'annoncant que l'installation était finie. J'ouvrai mes contacts pour vérifier que j'avais tout le monde. J'avais toute ma famille, mes amis et Evan. Je préférai avoir les numéros de mon père, ma mère et toute l'équipe. Comme ça je pourrai savoir qui tenterai de m'appeler.

Aller il était temps de partir ! J'enclenchai le mécanisme d'ouverture de ma fenêtre et l'entrabailla lentement pour ne pas faire de bruit.

Je posai un pied au bord de la fenêtre et appuya de toutes mes forces sur mes pieds, mes jambes et mes bras pour m'extirper au dehors. Puis, collée au bord de la fenêtre côté extérieur, je la refermai, vérifiant bien qu'elle était totalement fermée.

Puis je me tournai, heureusement je n'avais pas le vertige, alors je pus aisément marcher à pas de loup sur le toit de la maison. Arrivant à l'un des bords de la maison, je me penchai en avant pour faire descendre mes pieds puis mes jambes contre le bois de la terrasse. Je sentis mes pieds rencontrer une surface dure et me tourna dos contre le muret. Je n'étais qu'à quelques mètres du sol.

Après avoir sauté, j'aggripai des deux mains mes bandoulières de mon sac à dos, les resserrant pour ne pas le perdre. Puis je partis en courant sans faire de bruit. Je scrutai le moindre mouvement dans la maison, les lumières qui pourraient s'allumer ou les portes s'ouvrant sur l'extérieur.

Arrivée au bout du chemin attenant à la maison, je me planquai dans un coin, entre un arbre et un buisson et ouvrit lentement la fermeture éclair du sac. Je cherchai à tâtons la casquette et la mis directement sur ma tête par la suite, refermant le sac.

Je la baissai sur mon visage et repris ma route, sac sur le dos.

~ ~ ~

Après une heure de marche, je commençai à bailler à m'en décrocher la mâchoire. À croire que mon corps n'avait profité de mon sommeil un peu plus tôt dans la journée. En fait, d'ordinaire je dormais la nuit, comme la plupart des gens sur terre...

Je ne savais pas trop où j'étais et je n'osais pas utiliser la géo-localisation de peur que l'on me retrouve. Pourtant j'avais un nouveau téléphone donc personne ne pouvait logiquement me pister puisque ce pourrait être n'importe qui.

Avant toute chose, tapie dans l'ombre, je tournai sur moi-même pour identifier où je me trouvais. Une route, de la végétation, quelques habitations. J'étais encore dans la campagne mais je crus apercevoir au loin les lumières de la ville qui ne dormait jamais.

Je cherchai un coin où je pourrai me cacher pour pouvoir chercher sur mon téléphone. Puis, enfin je me posai entre un bâtiment inhabité, une vieille cabine téléphonique et un garage abandonné.

Assise en tailleur, sac posé près de moi, soulageant mes épaules endoloris, j'activai l'écran d'accueil n'ayant pas encore entrer de code. Je cherchai l'appli de géo-localisation. Je me trouvai en ce moment dans un petit village reculé, non loin du Queens.

Je desactivai l'appli et la localisation du téléphone pour ensuite le reposer dans la poche de mon blouson. Puis je fouillai dans mes poches pour prendre en main les feuilles imprimées par mes soins, en douce bien entendu.

J'avais noté l'essentiel sur l'assistante sociale, s'étant occupé du dossier d'Evan. J'ai cherché également plus loin, notant toutes les familles avec lesquelles elle a travaillé auparavant et celles actuellement.

Du coup, cela me permit de réduire la liste à six familles. La seule façon de le retrouver était de le chercher dans chacune de ces familles sans me faire repérer. Je ne pouvai envoyer un SMS au risque que...

Je ne savais pas ce qu'il pourrait se passer à ce moment là. Il pourrait être puni et donc privé de téléphone. Il recevrait le message à sa place et trouverait suspect le texto, en parlerait à l'assistante sociale qui en parlerait à Fury, qui transmettrait à l'équipe dont faisait parti mon père. Enfin ce n'était pas envisageable.

Alors, je décidai de me remettre en route, restant prudente. J'avais prévu le nécessaire pour pouvoir me défendre, ne pouvant user de mes pouvoirs, je serais vite repérée.

Avançant lentement dans la nuit sombre, j'attrapai d'une main tout en marchant, une barre de chocolat dans la poche avant du sac. Je l'ouvris et commenca à la manger pendant que je rejoignai la première maison. Tandis que les premieres lueurs du soleil chassaient les premières étoiles du ciel. Je jetai un regard à ma montre : six heures tapantes.

La journée s'annonçait longue.

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Bonjour, bonsoir,

Alors qu'en avez-vous pensé ?

Lee, qu'en pensez-vous de son départ de la maison ?
Ses parents ?
La raison de sa fuite ?

N'hésitez pas à voter et laisser un avis !

Merci à vous. De me suivre et me lire ^^

Ps: juste pour le plaisir 😅


A bientôt
Dreamlifeix

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