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Chapitre 29 - Un plan qui ne se passe pas comme prévu

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"On ne monte jamais aux Enfers, on y descends."- P.Sénécal (Hell.com)

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PDV Augustus Avery


- Bon, réveillez vous maintenant ! crie une voix


J'ouvre l'oeil, et me souviens d'hier. Le bal, les drogues. Meredith, en peignoir, essaie de nous réveiller.


- Il est quelle heure ? J'ai l'impression d'avoir reçu un sort, je n'ai jamais autant dormi.. dis-je


- Il n'est que dix heures. Mais il ne faut pas que vous soyez en retard pour la réunion de tout à l'heure, alors bougez vous. Le petit déjeuner nous attends en bas, réponds t-elle


Délicate attention. Je me lève, et j'ai la tête qui brûle. Le dos aussi, car je dormais par terre, tel un clochard moldu. Je vois Bart à côté, encore endormi, la bouche grande ouverte. J'essaie de le bouger, sans succès.

Quant à Alioth, il est toujours en train de dormir, par terre aussi. Un vrai faiblard, celui là. J'ai résisté à de plus grandes doses d'héroïne que cela.


- Où est William ? je demande


- À ton avis, Avery ? On a baisé, puis j'ai balancé ses habits par la fenêtre et l'ai ordonné de ne plus jamais me revoir, dit-elle avec sérieux


- QUOI ?


- Je rigolais, ris t-elle, Je n'en sais strictement rien.


Je sors ma baguette, et lance des jets d'eau droit sur Bart. Il ouvre l'oeil, et semble prêt à m'insulter de tous les noms possibles et imaginable.


- Aller, on se lève Bartholomew Mulciber ! Les affaires nous attendent, je dis


- J'ai un de ces mal de tête.. dit t-il


- Va dire ça au Seigneur des ténèbres, dit Meredith qui a l'air de tenter de réveiller son frère


- J'abandonne, rajoute t-elle, et s'en va                                  


Je tends ma main à Bart, qui s'en saisi et se relève. Il lisse alors sa chemise, et se recoiffe.


- C'était bien une fête hier. Dommage qu'il n'y ait pas eu que nous deux hier soir, dit-il en se saisissant de ma verge


Je déglutis.


- Allons, l'autre est endormi pour mort, il n'aura rien entendu. On pourrait même l'enculer qu'il ne bronchera pas, rajoute t-il





***





- Vous ferez semblant d'être surpris, d'accord ? Pendant cette matinée, j'ai tout mis au point, je vous présenterez tout dans de plus amples détails lors de la réunion de tout à l'heure, dit Meredith pendant que nous mangeons


- Très bien. C'est quel type de mission ? je demande


- Ce n'est pas très difficile. Juste faire parler quelqu'un du ministère. Essayez de pas trop l'amocher, puis effacez lui la mémoire, mais seulement celle de la journée. En la modifiant un peu, je pense que vous parviendrez à lui faire croire qu'il a juste trop bu, réponds t-elle


- Pourquoi nous ? demande Bart


- À ton avis ? J'ai envie que le Seigneur des ténèbres vous considère un peu plus. J'ai plus envie de travailler avec des gens qui ont déjà un pied dans la tombe. Nous sommes le futur de cette association, il serait temps que les gens s'en aperçoivent.


- C'est sympa de penser à nous, Meredith. Tu auras du beau travail bien propre. On sera que nous deux ? j'ose demander


- À vrai dire, il faut encore que j'y pense. Je crains que la cible ait de l'aide du bureau des Aurors. C'est probable qu'ils le protège, car il fait justement une bonne cible, de part son rôle important dans la sécurité du ministère. Donc je ne sais pas trop.


- Et si on demandait à Evan de venir ? demande Mulciber


- Bonne idée, il connaît de très bons sorts d'attaque. Il sera d'une grande aide, je dis


- Euh.. Oui, pourquoi pas, dit Meredith


- Bon, ce n'est pas que je dois vous chasser, mais j'ai quelques affaires à régler, avant la réunion de tout à l'heure. Je dois vous laisser, rajoute t-elle, tandis qu'elle se lève


- On devait partir, de toute manière. Afin que l'attaque ait lieu le plus vite possible, dès la fin de la réunion, nous irons chercher, et interroger jusqu'au bout de la nuit s'il le faut notre cible, dit Mulciber


- Bien. J'aime le travail correctement fait. Mais, je me demande, ça ne vous dirait pas si je venais ? Peut-être que vous auriez besoin de mon aide, car face à beaucoup d'Aurors..


- Non. Laisse nous cette petite gloire, Meredith. Et puis, ce n'est plus ton rôle, maintenant. Laisse cela aux bras, je dis


***


Il fait nuit ! Le vent frais qui souffle sur mon visage après cette réunion qui n'en finissait plus me fait un bien fou. J'ai l'impression de ne plus respirer, la pression que je ressens par le fait d'avoir mon père à côté, qui me regarde d'un air dédaigneux, et le Seigneur des ténèbres qui lui me regarde de ses yeux rouges, horribles, me coupent le souffle.

Je cherche des yeux Mulciber, et le vois en pleine discussion avec son paternel. Il ne peut pas crever celui là ? Et Rosier, qui en fait de même. Le mien a juste transplané sans moi. Je ris un bon coup, il a bien fait de se casser.

Je jette un oeil à l'heure qu'il est, je pince les lèvres. On est déjà resté suffisamment longtemps. Notre cible se trouve depuis bien longtemps chez lui, maintenant. Je vais finir par y aller sans eux.

Ils finissent enfin par venir, nous transplanons alors immédiatement à Londres, on a pas de temps à perdre.

Une fois les effets du transplanage partis, c'est à dire l'impression de se retrouver dans un tuyau et de ne plus pouvoir respirer, nous atterrissons au Tower Bridge, où coule la Tamise.


- Bon, les gars, on a tout ? demande Bart


- Nos baguettes, notre cerveau et le.. Merde ! On a oublié le sérum de vérité, je dis


- Ce n'est pas grave, nous n'en avons pas besoin pour le moment. On doit juste le capturer, vivant. J'insiste sur le mot vivant, dit Evan


- Ouais.. Sinon c'est nous qui nous finirons morts. Et il viendra nous hanter en enfer, je dis


Ils rient.


- Ça vous fait rire ?


- Oui, car dans tous les cas on ira en enfer. Là, on retrouvera tous ceux qu'on a tué, et torturés. Et on continuera de les torturer. C'est le cycle de leur misérable existence, sur terre, où quelque part d'autre, réplique Evan


- Allons Avery, regarde cette misérable ville, peuplée de saletés, et où il pleut 200 jours par an. Ne me dis pas que tu ne rêves pas d'un peu plus de chaleur ? demande Mulciber


- Pas au point de vouloir mourir, je dis


- Bien, car nous non plus. C'est pourquoi nous allons chercher ce sale sang-mêlé, dans son miteux quartier de moldus, et allons lui montrer que de nous, c'est bien le premier à mourir. Dès qu'on arrive sur Fair St. , au 22 exactement, gardez votre main sur votre baguette. Des Aurors peuvent être là, réponds Evan


- Evan Rosier, un vrai petit leader. N'oublie pas que nous sommes tes amis, pas tes toutous, ricane Mulciber tandis que nous avançons


- Vous n'êtes pas mes toutous, vous êtes ceux de Meredith, réponds t-il


- Si nous sommes là, et pas à torturer ces saletés au manoir, c'est grâce à elle. Alors si ton travail deviens un peu plus palpitant que d'habitude, tu devrais la remercier, dit Bart


- Surtout que sans elle, on aurait pas eu cette opportunité d'"exister" pour le Maître, je rajoute


- Bien sûr. Vous avez raison. Il n'empêche pas que mon père en a marre de recevoir ses ordres, dit Evan


- Le mien aussi, mais ça, il n'osera pas lui dire. Ni au Seigneur des ténèbres, car ce serait son choix qu'il mettrait en doute. Tant que Meredith l'a de son côté, rien ne l'atteindra. Alors, si on ne veux pas que le Maître se mette à douter en ses choix, allons nous occuper de cette saleté, et faire du bon travail. Elle aurait pu proposer ce travail à des gens plus expérimentés, pourtant elle nous fait confiance. Montrons lui qu'elle n'a pas à le regretter, je dis


- C'est vrai. Mais ta voix pue l'admiration, et tu devrais fermer ta bouche, tu vas baver, dit Evan


- La ferme, Rosier. On est arrivé, je remarque


Devant nous se dresse un immeuble commun, d'une dizaine d'étages. Les appartements se ressemblent tous, on dirait une cage à grandeur nature. Tandis que nous nous préparons à entrer, nous posons nos masques sur nos têtes.

À l'aide d'un simple Alohomora, la porte s'ouvre. Personne ne se trouve dans les couloirs, mis à part une vieille que je stupéfixe immédiatement. Nous montons les escaliers au deuxième, mais n'arrivons pas à ouvrir sa foutue porte. Evan recule et l'enfonce, elle tombe nette.

Baguette devant nous, nous avançons à pas de loup, et observons les choses qui pourraient paraître suspectes.

Le lieu semble vide, pourtant il devrait être arrivé depuis longtemps.

Et là, cinq individus armés sortent de nulle part. Des aurors ! Ils sont trop nombreux !

Je contre immédiatement un petit sort de magie classique qu'un d'eux m'a lancé. De la simple magie qu'on apprends à Poudlard. Laissez moi vous montrer de la magie noire.


- AVADA KEDAVRA !


Je m'amuse à lancer ces sorts en tous sens. Bart me crie d'arrêter, car je pourrais les toucher. Merde merde merde !

Ils les ont bien évité, continuent leurs sorts, pas si innocents que cela finalement.

Quant à nous nous continuons notre combat. Je leur lance les sorts les plus noirs que je connais. Un d'eux tombe. Plus que quatre.

Je me focalise sur celui devant moi, un petit homme filiforme avec un béret. Il est bon, mais je vais le détruire.

Je récite la formule dans la tête, et pointe ma baguette droit vers son coeur. Une pique géante en sors, et finit son chemin en plein dedans. Il suffoque quelques instants, puis meurt.

Je jette un oeil rapide à mes frères, Mulciber s'occupe de deux en même temps, et semble surmené. Ce combat dans un si petit appartement n'est pas simple.

Je pense à l'enfer, non, je n'ai pas le droit, je n'ai pas le droit de mourir. Ni de laisser mes amis y aller.

Je prépare donc mon sort, le lance entre les yeux de l'auror, mais manque ma cible. Il a réussi à l'arrêter d'un protégo, à deux centimètres de sa peau, de sa fin.

Haineux, il se dirige vers moi, et m'envoie des sorts que je ne reconnais même pas ! D'où il sort celui là ?

Klarsfeld. J'ai déjà entendu parler de lui. Il serait fort, très fort..


- Trois petits mangemorts tombés entre nos mains.. Que c'est drôle, rit t-il


Je ne me laisse pas déconcentrer, et lui envoie encore et encore des sorts, qu'il contre tous. Le seul sort qui ne peut-être contré.. Le sortilège de la mort. Mais je ne peux le lui lancer sans risquer de toucher mes amis !

Il semble avoir aperçu mon moment de doute, alors je vois une lumière droit vers moi, et me lance sur le côté. Ma baguette tombe, j'essaie de la rattraper, mais elle est loin, trop loin..

Jusqu'à ce que je vois une lumière orangée puissante englober la pièce, qui semble être en feu. Une lumière intense, de quoi brûler la rétine. Je reste donc à terre, et tire la cape de celle qui semble appartenir à Mulciber, et nous mettons donc ainsi, jusqu'à ce que ça semble s'arrêter.

Une fois que j'ai l'impression que c'est fini, je me relève immédiatement, et perdu, je cherche la source de ce qui semblait être un feu géant.

Je vois ce qui reste des aurors, des cendres. Je me retourne, et je crie :



- Meredith !


Elle s'avance vers moi , tiens ma veste, un bout de cape de Mulciber, et Rosier, puis nous transplanons.





***





Nous atterrissons dans ce qui semble être un parc, vide.


- Vraiment ! Suis-je en train de rêver, ou vous avez vraiment fait ça ? crie Meredith


- Fait quoi ? je demande bêtement


- Fait quoi ? Eh bien vous être baladés dans la ville entière avant d'aller à Fair St. ! Vous pensiez que personne ne reconnaîtrait des mangemorts parmi ceux qui sont les plus recherchés dans ce pays ? Pourquoi ne pas avoir transplanés directement, hein ? Vous vouliez profiter un peu de la vue, auparavant ? dit-elle en criant, essoufflée


- Mais nous ne savions pas, des moldus.. dit Mulciber


- Oui, mais parmi eux des sorciers à votre trousse ! Vous croyiez que le ministère ne mettra pas toutes les chances de son côté pour vous capturer ? Vous pensiez qu'il n'y avait pas des aurors engagés à regarder toutes les allées et venues des rues moldues afin de protéger ces saletés ? Devinez de qui ? DE VOUS ! Alors que fait l'un d'eux quand il aperçoit les têtes les plus recherchées du pays ? Il prévient des aurors ! rajoute t-elle


- Comment as-tu su ? demande Bart


- Ce n'est pas ce qui importe. J'ai un espion, au bureau des aurors. Sans mon initiative d'en avoir un, vous seriez morts. dit-elle


- Pas spécialement.. Nous les maîtrisions bien, dit Mucliber


- Ferme la. Il y en avait un qui allait exploser Avery, rajoute t-elle


- C'était un beau Feudeymon. Il faudrait que tu nous apprennes ce sort, dit Evan


- Non. Il m'a fallu des années pour le maîtriser. Il vous en faudra alors des dizaines. Peu importe, rentrons, soignez vous, et laissez moi aller à la recherche de l'employé du ministère, SEULE.


J'ai l'impression d'être un enfant, et d'être puni.


- Non, laisse nous t'accompagner. Je t'assure qu'on a retenu la leçon, je dis, gêné


- Je ne sais pas.. Bon.. D'accord. Mais faites attention à vous, soupire t-elle


Nous transplanons tous les quatre encore une fois, seule Meredith sait où. L'allée est sombre, sinueuse, et cette sensation sordide doit sûrement être amplifiée par le fait qu'il fasse nuit. Nous avançons donc, masqués, vers une petite porte en bois. Elle s'ouvre à l'aide d'un simple Alohomora, ce qui donc semble trop facile.

Nous entrons donc, méfiants. Meredith avance la première, suivie de Mulciber, puis nous faisons en sorte d'être sûrs qu'il n'y ait pas de personnes indésirables.

Au vu de l'heure avancée, l'endroit le plus probable où le type doit se trouver est sa chambre.

Dès que nous sommes surs qu'il n'y a personne en bas, nous montons les escaliers, en garde.

Arrivés en haut, je me mets à rire, tandis que Meredith lance l'Avada Kedavra.

Le futur détenu est endormi, avec pour garde du corps un auror sur un fauteuil, qui ronfle terriblement fort.

À la réception du jet de lumière verte, plus un bruit. Bien. J'aime quand c'est calme.

Donc, il ne reste plus que le petit protégé, qui se retrouve immédiatement ligoté, suite à un sort de Mulciber.

Il se réveille instantanément, et crie :


- Je ne vous dirai rien ! Rien, vous m'entendez ! Assassins !


Nous rions bien volontiers. Evan réplique :


- Ils disent tous cela, cependant dès que vous êtes entre nos mains, vos langues se délient immédiatement. N'est-ce pas étonnant ? Rit-il machiavéliquement


Il est beau, le petit Rosier quand il joue au méchant. J'en ferais bien mon quatre-heure, or il ne semble pas vouloir de relations avec un homme. Dommage, car Mulciber aurait été mort de jalousie.


- Bon, voici les directives, dit Meredith, Mulcy, toi qui l'a attaché, je te laisse l'emmener au QG. Je te fais confiance, et saches qu'à mon retour, je veux voir de la douleur dans ses yeux. Augustus, passe chez toi ramener la potion.


Je transplane immédiatement.



***

Maison Avery, Londres.

Pas immense, ni digne d'un chateau, mais une petite maison de ville suffisante. J'entre, et entends des bruits de verre, de casse. Je monte rapidement, croyant à une invasion, or c'est juste mon père qui casse la vaisselle, avec ma mère par terre en sang.

Une image habituelle.


- Bonsoir père, bonsoir mère, je dis poliment.


- Fils, salue t-il tandis qu'il semble quitter la pièce


- Où allez-vous ?


- Je redescends au pub. Ne pose pas trop de questions, je n'aime pas ça. Et surtout ne t'occupes pas d'elle, je veux la voir se vider de son sang.


Une fois la porte claquée, je me dirige vers ma mère, touche son pouls. Bien. Je la porte, puis la dépose sur un canapé.


- Mon enfant.. Soignes donc ta pauvre mère, gémis t-elle. Donnes moi un verre d'eau.


J'appelle le seul elfe de la maison, qui me réponds qu'il n'a pas le droit de nous aider. Saleté d'animal !


Je ramène de l'eau, un espèce de kit de secours, et me mets à lui panser ses blessures.

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