Tarée. Cette fille est complètement barge. Siphonnée sur les bords. Et pourtant, qu'elle est belle.

Sa chevelure brune descendant sous sa poitrine rebondit, qui a chaque mouvement semblait venir caresser ses tetons.  Son visage fin, son petit nez en trompette, ses yeux si clairs. Elle est bonne, et belle.

Et ressemble un peu trop à son daron.

Et bordel,  quelle est chiante.

Tentatrice ? Manipulatrice ? Est-ce un jeu, un rôle quelle se donne ? Est-elle réellement comme ça ?

Luna, n'a pas froid aux yeux.

Adélaïde.

Adélaïde à des couilles plus grosse qu'un ballon de baudruche.

J'ai été si surpris lorsqu'elle est entrée dans la salle rouge, et quelle s'est agenouillé face à Kyle. Je pensais que c'était du bluff,  mais non..

Elle a vraiment taillée une pipe de malade mentale à mon pote,  sous mes yeux.

Je bandais comme un taureau.

Et j'essayais de penser à Jessy, en me branlant face à cette scène, mais je ne voyais que cette petite déesse et sa magnifique bouche s'activant sur ma queue. Bon sang, que j'aurais kiffé que ce soit vraiment le cas.

Mais elle m'insupporte, cette pute.

J'ai eu tellement envie de faire la même chose, quand j'ai vu Kyle éjaculer sur son visage, elle s'est juste relevée et m'a balancée un paquet de mouchoir.

Ça voulait dire ce que ça voulait dire !

Démerde toi mon gars, tu te videras seul.

Honnêtement,  il m'a fallut seulement trente secondes de plus à m'imaginer la prenant en leuleu pour venir dans ce foutu mouchoir.

- Tu devrais apprendre à rester calme, Swan, me lance Kyle.

Je pose mes yeux sur lui.

Ah ouais mon  pote, rester calme ET frustré pendant qu'une nana te suce la queue comme une reine, à mes côtés ?

Bien sûr.

Puis cette meuf a une trop grande gueule.

Elle fait la maline, se prend pour la plus parfaite alors que je l'ai vu, moi, sa gueule de déchirée.

Cette nana, c'est une épave.  Je sais, et je comprends, que la vie ne la pas gâtée,  que son père s'est tiré quand elle était toute jeune.

Je sais, que de loin, il les observait. Adélaïde et sa maman. Se foutre en l'air et devenir des personnages pas fréquentables, plutôt détestable. Je sais que Jonah s'en est voulu, qu'il s'en mord les doigts, mais à cette époque, il n'avait pas le choix.

Je pense surtout que Jonah, à choisi la meilleure option,  en se barrant.

- T'as vu comme elle m'a parlé, cette chieuse ?

Kyle ne dit plus rien, mais sa posture et son soupire me donnent la preuve que ma grande gueule le font toujours chier. Forcément, qu'il va prendre sa défense, après la pipe du futur quelle vient de lui faire, cette conne.

J'ai surtout hâte de voir la tête de Jonah, quand il saura que les douces lèvres de sa mioche se sont posées sur la queue de Kyle.

Ça va être explosif.

- On est pas plus avancé,  t'façon, elle veut pas entendre parler du chef.

Comme si je ne l'avais pas remarqué. La façon dont elle s'est braquée en a peine quelques secondes nous a bien prouvé qu'elle ne voulait pas entendre parler de Jonah.  Sauf pour lui péter la gueule.

Je peux comprendre, mais ça me les brise qu'elle ne m'ait même pas laissé m'exprimer. J'ai horreur que l'on me coupe la parole. Alors ouais, j'ai plutôt bien Kiffé son air sauvage,  ouais si j'avais pas un minimum de principe je l'aurais retournée et prise contre le mur pour lui faire fermer sa grande gueule. Mais je touche pas aux putes.

Je touche pas à la fille du patron.

- On y va, on a rien d'autre à foutre ici.
- On a..
- On reviendra la semaine prochaine, je le coupe. Je reviendrais la semaine prochaine, j'suis pas certain que tu seras encore vivant d'ici là.

Il grimace.  Il sait que si Jonah apprend ça, il va prendre cher. Mais en même temps, c'était une idée de ce taré de nous envoyer sur le lieu de travail de sa progéniture, il sait que sa fille est une chaudasse qui danse en montrant son boule. Il aurait pu nous donner d'autres façons de l'approcher, mais il a préféré nous envoyer à son taf.

J'aurai pu baiser sa fille, j'ai pas forcément peur de lui, mais je le respecte assez pour ne pas toucher Adélaïde. C'est pas parce qu'on a une vie de dingue à cent à l'heure que je suis qu'un connard sans respect bourré de defaut.

Mais ouais que j'aurais aimée lui mettre un petit coup, à cette nana. Juste pour qu'elle utilise sa bouche pour autre chose que me faire chier à piailler.

Quelques heures plus tard, assis dans le salon de Jonah, on attend que monsieur daigne se montrer. Je sens la tension de Kyle, il secoue son pied, en regardant partout, sauf vers le portrait géant du patron.

Je sais que Kyle lui, est terrifié par le boss. Faut dire qu'il en impose avec sa carrure de gros ours.

Il se demande comment il va annoncer à Jonah qu'il n'a pas pu résister à la bouche de sa progéniture. 

De mon côté,  je me félicite d'avoir su me contrôler. L'envie de la faire mienne ne manquait pas, mais la simple pensée des représailles faisait déguerpir mes couilles. Pas envie de me faire chier en me mettant dans de sales emmerdes.

La simple idée que Jessy l'apprenne me fichait la gerbe.  Elle est relou et bien trop jalouse. Elle me taperais une crise de fou malade, trop la flemme.

Je sais même pas pourquoi je m'emmerde avec cette nana,  mais bon. Elle a des petites qualités qui apparaissent une fois dans la chambre à coucher. De toutes les nièces de Jonah, il a fallut que je choisisse cette Jessy. Ouais, elle est sympa, mais un peu trop collante et eprise de moi.

Je ne l'aime pas, c'est juste le confort d'être en couple,  qui me plaît. Évidemment que j'ai déjà essayé de la jeter, mais le fait de tremper mon pinceau régulièrement, sans trop d'effort est bien trop tentant.

Je peux avoir des tonnes de nana à mes pieds, mais flemme d'avoir à faire le beau pour les appâter.

Et flemme d'être un connard qui trompe. Un connard,  c'est ok.  Tromper ça l'est pas.

J'aime pas ça. C'est lâche.

Si j'avais pas de valeurs, Jessy aurait pu être trompé avec sa cousine la pute. Mais je tiens à rester dans le droit chemin avec ma meuf.

Meme si elle est grave relou.

Et quelle ne me fait pas bander en un regard.

Comme Adélaïde.

Putain, son regard.

- Swan. Kyle.

La voix grave de Jonah se fait entendre. Je ne prends pas la peine de me relever, je suis éclaté, j'ai juste envie de rentrer chez moi et de me pieuter. Le fait que j'ai même pas réussi à discuter avec Adélaïde, ça me fout la haine, parce que je sais que le patron va s'agacer.

J'ai juste pas envie de subir sa mauvaise humeur, alors que je suis moi même d'une humeur exécrable.

J'ai besoin de sortir, et rentrer. Me poser sur mon canapé, rouler, fumer et me coucher. Dormir quinze heure d'affiler, baiser pour décompresser,  et dormir de nouveau après ça.

- Comment ça s'est passé ?

Un coup d'œil vers Kyle, et je vois qu'il commence déjà à pâlir.

J'ai envie de rire, mais ce serait presque vendre mon pote,  j'ai déjà conscience qu'il va se faire monter en l'air par Jonah,  pas besoin d'en rajouter.

- Qu'est-ce que t'as foutu encore, Johnson ? Soupire le boss.

Kyle pince les lèvres.

Il connaît déjà la réaction que va avoir Jonah. 

Je trouve ça dingue quand même. Un type comme lui, qui a abandonné sa famille, et qui pense avoir des droits sur le corps de sa fille, qui pense avoir le droit de décider de qui aura le droit de coucher avec elle. Ok, à l'époque quand il s'est barré,  il avait ses raisons et je peux tout à fait les comprendre, mais il n'a jamais cherché à les recontacter, même lorsqu'il les voyaient se déchirer et se briser.

Adélaïde est surtout adulte, et à le droit de décider de qui lui passera sur le corps.

Son corps, ses choix.

Si elle veut planer et grimper aux rideaux sous coke, c'est son soucis. Pas celui d'un géniteur déserteur, quasiment fantôme et presque voyeur sur les bords.

La folie, c'est leur trait de famille, bordel.

- Jonah, j'voulais vraiment pas..
- t'as foutu quoi, petit enfoiré ?

Je me redresse. Honnêtement, que Byrne soit le boss ou pas, je n'hésiterais jamais à me mettre entre lui et Kyle.  Je n'hésiterais même jamais à lui foutre mon poing dans la gueule s'il le faut.

Kyle avant tout. Mon pote de toujours avant le reste.

Mon pote semble trembler, pâlir de plus en plus, limite au bord de la crise. Je roule des yeux, parce que.. ouais autant il a des couilles,  autant avouer ça au boss s'avère bien trop compliqué pour lui.

- Ta môme l'a sucé, je balance.

Je le vois faire un pas et je me place aussitôt entre les deux, un début de flamme dans les yeux.

Vas-y papi,  pense à toucher mon pote, et je te fais ta fête.

- Bouge de là, Swan.
- Carrément pas. Et puis tu veux mon flingue aussi? Tu veux que je tire à ta place ? Toi, bouge, Byrne.

Dans son regard à lui, un début de tempête fait rage. Et j'aurais presque envie de rire, mais j'aime pas ses accès de colère, j'aime pas qu'il se prenne pour Dieu, qu'il se croit tout permis, qu'il pense être au dessus de nous.

Ouais, j'ai dû respect pour lui, j'admire le cran qu'il a eu, à certains moments, mais son comportement et sa grosse tête me font chier.

Il tente de passer sur le côté et j'attrape son col, pour le remettre à sa place. Je sais qu'à moi, il n'osera pas me cogner, parce que je ne me demonterai jamais face à lui. Face à personne. J'ai assez de couilles pour lui coller une patate s'il le faut.

- Sérieux, arrête.
- Il a touché ma gamine ! Il hurle.

Je ferme mes yeux pour m'empêcher de lui cracher à la gueule. Flemme.

Mais j'aimerais qu'il arrête de gueuler comme ça, parce que monsieur nous fait un caca nerveux.

- Ta gamine qui a vingt quatre balais, mon vieux. Et de toi à moi, c'est une sacré salope qui s'est foutu à quatre pattes devant lui en le voyant. Alors stop. Crois moi, tu aurais réagis de la même façon que lui face  à n'importe quelle chienne.
- La chienne dont tu parles,  Swan, c'est ma fille donc mesure tes propos !

Il me pousse,  et clairement je me contiens de lui mettre mon poing dans la tronche.

Je resserre ma poigne sur son col et approche son visage du mien.

- Ta fille est une pute, Jonah. Toi même tu le sais. Alors fait pas genre de la défendre, fait pas genre d'être un père exemplaire.
- ta g..

Je le repousse et enleve la poussière inexistante sur ma chemise,  puis je le fixe de nouveau.

- Je vais rien dire pour cette fois, Jonah, mais toi aussi mesure tes propos, et réfléchi bien avant de piailler quand tu t'adresses à nous, parce que je n'hésiterais pas à foutre le feu à ta putain de vie parfaite. Sur ce, à demain mon pote, je tenterai d'aller causer à ta gosse. Viens, Kyle.

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Petit chapitre vite fait, avec un point de vue de Swan.