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Chapitre 66. Addiction.

Les longues tiges de blés me fouettent le visage au fur et à mesure où je m'enfonce dans ces vastes champs bordant la forêt.
Étant encore fragile à certain point de mon corps, le fait de courir réveille les blessures qui me rongent les articulations.
Une horde de rôdeurs composé d'une quinzaine de pourritures me courent après. En temps normal je les sème sans problème mais la étant mal en point plus le poids de mes flèches et de mon arc accroché dans mon dos ne me facilite pas la tâche.

J'arrive à prendre une dizaine de mètres d'avance sur eux quand soudain une douleur m'arrache un crie de ma gorge.
Je trébuche et regarde mon pied qui c'est pris dans des fils barbelés d'une ancienne barrière.
Pris de panique par le sang sur mes mains, je saisis ses fils à mains nues et essaye de les casser pour me libérer sinon je finis en festin.
Le premier rôdeur apparaît en trombe devant moi, je le plante de ma lame de couteau et tire une nouvelle fois sur les fils et cette fois c'est la bonne.

Les mains complètement déchirées en plus de mon pied, je cours et atterris devant un imposant tracteur.
Sans y réfléchir je m'agrippe et monte sur le toit de celui-ci qui heureusement se trouve en hauteur.
Je soulève mon jean qui baigne dans mon propre sang et découvre une plaie béante sur ma cheville.
Une larme de douleur roule sur ma joue.
"Pourquoi c'est toujours moi qui subis bordel !" Jurais-je en tapant du point sur le véhicule.
Les rôdeurs ont encerclés la machine qui me sert de refuge, ils tendent leur bras en espérant m'attraper pour pouvoir me goûter.
"Aller tous vous faire foutre connard que vous êtes !" Crachais-je en leur faisant un doigt d'honneur.

Je m'allonge sur le toit et essaye de reprendre mon souffle et surtout de trouver une solution pour pouvoir me tirer d'ici car moi j'ai pas tout mon temps contrairement à eux.
Un léger filet de sang coule le long de la vitre du véhicule ce qui provoque une furie chez ses pourries qui essayent tous de le lécher.
Une grimace de dégoût surgit sur mon visage, ils sont ignobles.

Les minutes défilent une à une et je commence à perdre patience avec leur grognement permanent.
Quand soudain un sifflement se fait entendre au loin, j'aperçois au loin une silhouette dessinée dans le contre jour.
Les rôdeurs font demi-tour et se dirigent vers cette personne, quant à moi je saisis mon arc et leur tire un à un quelques flèches dans leur crâne.
Des autres flèches viennent se mêler aux miennes, j'en déduis avec bonheur qu'il s'agit de Daryl.

Une fois le danger écarté, il s'approche de moi et découvre avec stupeur le sang coulant sur la vitre.
-Mais tu es blessé?! Me demandait-il en m'extirpant de mon perchoir.
-J'ai eu des complications. Disais-je en grimaçant.
Il saisit mes mains et les inspecte avec soins.
-Tu m'as fait flipper quand j'ai vu que tu t'étais tirées! Je me suis imaginé les pires trucs possibles! M'engueulait Dixon. Mais qu'est-ce t'as foutu?
-J'ai entendu un crie provenant de ce champs et je me suis fait avoir. En essayant de fuir je me suis accroché le pied dans des barbelés et pour ne pas me faire dévorer j'ai arraché les fils avec mes mains.
J'ai le droit à un regard surpris et un froncement de sourcils. Ça n'indique rien de bon généralement le froncement de sourcils.
-Tu as arraché les barbelés avec tes mains ? Mais tu es folle ou bien? Me demandait-il toujours avec de grand yeux ahuris. Bon aller vient on rentre, grimpe. M'ordoannait-il en tapotant son dos.
Je prends un léger élan et grimpe sur son dos tel un petit singe.
-Aller on bouge. Affirmait-il m'aggripant.
Cependant avant de commencer son chemin, il m'embrasse mon avant bras et me murmure.
-J'imagine même pas si je t'avais perdu.
Je plonge ma tête dans sa nuque et nous commençons notre petit bout de chemin.

Une fois rentré, je m'assois sur une chaise en bois du salon et cogite déjà à ce qu'il va me faire.
-C'est vraiment nécessaire ? Demandais-je en savant déjà la réponse.
-Tu veux que ça s'infecte et que je te coupe les mains? Non alors tient toit tranquille.
Je sers les dents et c'est à ce moment là où c'est la première fois que j'ai littéralement envie de frapper Daryl.
Il me verse d'un seul coup une bouteille de désinfectant sur les deux mains. Je gémis de douleur. J'ai l'impression qu'on me brûle à vif.
-Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Demandait Rick accompagné des autres.
-Elle a arraché des fils barbelés avec ses mains. Répondait Dixon dans la plus grande sérénité.
-Quoi?! Déglutissait Maggie qui venait d'arriver.
-C'est un truc de "Victoria" ça. Ironisais-je.
J'arrive à provoquer un petit rire moqueur de Daryl qui quant à lui m'enroule les mains de bande blanche.
-Bon aller vient la. Disait Dixon en m'attrapant en sac à patate. On va finir dans la chambre.
Tout le groupe le regarde avec une certaine malice quant à moi je dois être rouge comme mon propre sang.

Se rendant compte de l'insinuation qu'on pouvait faire, il se retourne gêné lui aussi malgré tout.
-Pour lui désinfecter sa cheville allez pas vous faire des films. Se justifiait le chasseur avant de nous embarquer dans les escaliers.

Une fois dans notre chambre, je ne peux m'empêcher de m'éclater de rire.
-Arrête de rire toi! Putain il vont s'imaginer des trucs maintenant. Disait-il en s'agenouillant a côté de ma cheville.
-Pourquoi "imaginer" ? Questionnais-je avec un regard plein de sous-entendus.
Sans m'y attendre il me verse une nouvelle fois le liquide de feu sur ma plaie, je gémis une nouvelle fois de douleur en me mordant la lèvre.
-Ça t'apprendra à me lancer des pics. Souriait-il en terminant mon bandage.

Une fois son rôle de médecin terminé, j'agrippe son perfecto en cuire pour l'approcher de moi.
-Ne fait pas trop le malin car je connais ton point faible. Avouais- je en le regardant ses yeux.
-Je ne vois pas de quoi tu parles. Niait-il en me défiant.
-Et la tu ne vois toujours pas? Chuchotais-je dans le creux de son oreille avant de lui lécher la peau de sa nuque.
Des millions de frissons parcourent sa peau. Je le déstabilise et je le vois. Il est démunis de tout contrôle.
-Tu fais chier Maycott. Jurait-il avant de m'embrasser sauvagement.
Il me plaque sur le lit tel un véritable animal sauvage, tout en me mordillant le coup. Il me bloque les mains au dessus de ma tête. Inversement de rôle.
Même à travers nos vêtements je peux sentir sa peau brûlante.
Tout en me regardant, délicatement il retire un à un les tissus qui me recouvrent le corps.

Une fois tout les deux nus, seul les draps blanc nous cachent l'un de l'autre, il me serre contre lui pour parcourir ma poitrine de baisers langoureux.
Sa tête dans mon cou, mes ongles griffant son dos, il prend possession de moi tout en nous arrachant des gémissements de plaisir, il me chuchote des mots doux notamment un qui me provoque des centaines de petit papillons dans le ventre.
-Je t'aime. Avouait-il en m'embrassant le creux de mon cou.


Voilà le chapitre est terminé! J'ai voulu consacrer un chapitre entier sur eux car cela fait longtemps que je ne parle pas assez de leur relation .
J'espère qu'il va vous plaire car j'ai eu énormément plaisir à l'écrire !
Donnez vos avis surtout :)
Ps: vous avez vu l'épisode 1 de la saison 7 de the walking dead ? Il est terrible n'est-ce pas... Venez me le dire en privée on en parle ensemble :)

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