Chapitre 58. Toxic smoke.
Le soleil m'éblouit violemment, la seule réaction que j'ai c'est de placer mes mains en face de moi pour pouvoir ouvrir peu à peu un peu plus mes yeux pour qu'ils s'habituent à la lumière.
Je vois tout un tas de gens qui se lèvent les uns après les autres pour me scruter du regard.
Une femme se lance et décide de venir vers moi, d'un pas hésitant, elle m'enlace timidement et me regarde droit dans les yeux.
Je soutiens son regard, ne sachant quoi dire car il faut que je l'admette elle ne me dit rien, pourtant tout ses gens, j'ai l'impression de les connaître mais rien y fait mon subconscient refuse de s'en souvenir.
-Comment tu vas ma belle? Demandait-elle en me caressant les cheveux.
-Bien je crois mais je te connais? Répondais-je en levant un sourcil.
J'ai littéralement l'impression de lui avoir foutu une claque, elle manque presque de pleurer mais se retient pour faire bonne figure j'imagine.
-Tu te souviens pas de nous? Demandait-elle au nom de toute les personnes restantes.
Je les regarde tous un par un en essayant tant bien que mal de me souvenirs du moindre petit instant mais rien y fait.
Je dis non de la tête et provoque un regard de tristesse dans tous les yeux de ses personnes qui ont l'air si gentil pourtant.
Soudain je vois arriver au loin un grand roux avec une carrure imposante, pas besoins de vous donnez son nom car je me rappelle très bien de se traite.
Je sors la lame de mon couteau et descends les escaliers d'un pas sûr, je suis bien déterminé à le faire souffrir de martyre.
Je commence a accélérer ma marche au point de courir.
Je vis ce moment comme une scène de film au ralentit: Je me jette sur lui pour le planter dans le bras.
Il hurle de douleur cependant j'affiche un sourire sadique.
Je sens une pression autour de mon ventre, on me lève d'un seul coup pour m'enlever et lâcher l'emprise que j'avais sur lui.
-Je te tuerai ça je te le garantis! Surveille tes arrières! Disais-je en balançant mon couteau pour le laisser se planter dans l'herbe à 10 cm de son bras.
-Arête Victoria c'est pas toi putain! Me disait au creux de l'oreille, l'homme qui me tient la taille.
-Toi tu me lâches! Ordonnais-je en lui infligeant un coup de coude dans les côtes. D'où tu me touches comme ça. Crachais-je en le regardant de haut en bas.
Je reprends mon couteau et regarde Abraham avec des yeux d'assassin, je rêve de le voir souffrir comme moi j'ai souffert.
Je poursuis ma route en laissant derrière moi le petit peuple, choqué par ce que je venais de faire.
"Je risquais pas de t'oublier sale pourriture." Pensais-je intérieurement.
J'ai une rage en moi qui demande que de sortir car elle est en train de me bouffer de l'intérieur.
Je serre la lame tellement fort que le sang coule le long de mes doigts pour venir s'écraser sur l'herbe.
-Tu as toutes les raisons de le détester mais putain calme toi un peu.
Je me retourne et découvre l'homme de tout à l'heure, il me saoule avec ses réflexions.
-Aufaite moi c'est Daryl au cas où.
J'acquiesce de la tête et reprends ma balade, j'ai aucune envie de bavarder.
-Vu que tu te souviens pas de moi, je peu me permettre de te faire bien chier. Affirmait-il en marchant à mes côtés.
-Je vois pas le rapport. Soufflais-je sèchement.
-Il y en a aucun c'est ça qui est drôle.
Je fronce mes sourcils et le regarde dans ses yeux bleus intense. "Comment ai-je pu oublier de tel yeux?" Demandais-je à moi même.
-J'en reviens pas que tu mets oublié, personne m'oublie en général. Ironisait-il.
Je souffle, désespéré pas son comportement puérile.
Il attrape une cigarette dans sa poche et l'allume a l'aide son briquet usé, cependant l'envie de fumer n'est pas parti, elle.
-Tu m'en files une?
-Dernière, t'as qu'à avoir les tiennes.
-Tu te fais pas chier toi? Déjà que tu me les brises en me suivant depuis tout à l'heure mais en plus tu es pas foutu de me faire tirer ? Disais-je surprise.
-Dur loi de la vie. Soufflait-il en levant ses épaules.
Sans s'y attendre je lui pique sa cigarette et la cache derrière mon dos.
-Dépêche toi et file là moi. S'énervait-il en tendant sa main.
-Va crever!
Je commence à me taper un sprint je ne sais où mais je sais que mon but est de le fuir tout en lui piquant sa clope.
Je l'entends me poursuivre à mes trousses tout en grognant dans sa barbe.
Je cours de plus en plus vite pour ensuite me cacher derrière un cabanon en bois, sûrement un bazars à outils.
Mon coeur bat vite même très vite et j'essaye tant bien que mal de contrôler ma respiration.
Je tire une latte puis une deuxième tout en fermant les yeux et en laissant la fumée s'échapper de ma bouche, quand soudain, en ouvrant une nouvelle fois les yeux, Daryl se trouve en face de moi à me regarder avec colère.
Je finis la dernière grande taffe de la cigarette, d'un mouvement sec et jette le mégot par terre.
Je garde la fumée dans ma bouche pour ensuite m'approcher de lui et lui souffler près même très près de ses lèvres.
Je le vois en avaler légèrement, sûrement pour se rappeler du goût.
Je pousse son torse a l'aide de mes deux mains tout en laissant échapper un rire nerveux avant de m'éloigner de lui.
-Je pense que je devais bien aimer te faire chier aussi. Haussais-je le ton au loin.
Point de vue de Daryl:
Je me mords la lèvre tellement j'ai eu envie de la dévorer. Elle se souvient peut être pas de moi mais elle a très vite retrouvé ce qui me fait péter un cable.
Elle reste toujours la petite chieuse qu'elle était.
Je m'assois contre le mur en bois et m'allume une deuxième cigarettes, je rigole rien qu'à l'idée de penser à la tête qu'elle ferait si elle me voyait sortir cette clope de mon paquet. Je pense que sa serait épique.
Je fume paisiblement, cette fois-ci et pense à comment je vais m'y prendre pour qu'elle retrouve la mémoire.
Est-ce que ça va se faire naturellement? Ou alors elle sera perdu à jamais.
C'est peut-être pas plus mal après tout, plus de souvenirs des mauvais moments, adieu les disputes, adieu les pleures et les bagarres.
Je tire une deuxième lattes mais un sentiment de tristesse vient m'envahir, je n'avais pas pensé à ça.
Et nos bon moments? Envolés... Les baisers, les soirs où je la rejoignais dans son lit, cette fameuse nuit où elle m'a fait péter une durite dans mon cerveau et pour finir le plus important, le moment où elle m'a dit qu'elle était amoureuse...
Voilà mon chapitre est terminé ! J'espère qu'il vous plaira car j'ai juste kiffé l'écrire mais vraiment, l'inspiration était au rendez-vous! Aller donnez vos avis les chats et je vous dit à bientôt! ❤️N'hésitez pas à aller voir ma nouvelle fiction je prends un grand plaisir à l'écrire ❤️
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