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12h03. Mission exfiltration

Il y a deux entrées pour pénétrer sur le campus, une pour les étudiants et la seconde pour le personnel. Mais peu connaissent la troisième : l'ancienne entrée de service, qui ne sert que très rarement. Elle n'est même pas indiquée sur le nouveau plan.

En m'assurant régulièrement que je ne suis pas suivi, je traverse les bâtiments. Arrivé à proximité du fameux passage, je pousse la lourde porte. Je jette un dernier coup d'œil en arrière, mais personne ne m'a vu. Je suis stoppé dans mon avancée par une main qui m'agrippe le bras.

Merde. Tomlinson.

Il m'attendait dehors, juste devant cette foutue porte. Il fulmine :

- Putain mais t'es même pas capable de respecter une consigne simple. Tu peux pas sortir maintenant, on t'a pas encore interrogé. Tu vas paraître encore plus suspect si les gars de ma brigade te voient.

Mais comment est-ce qu'il connaît cette sortie bordel ? Puis ça me revient.

C'était il y a quelques mois. On avait résolu une enquête difficile tous les deux, elle s'était terminée par une dangereuse course poursuite. Visiblement cela nous avait excité, puisqu'on s'était embrassés comme des fous devant sa voiture. Il ne voulait pas qu'on soit vus alors je l'avais tiré par ce passage secret pour entrer dans l'enceinte protégée du campus. Il m'avait acculé contre un mur pour m'embrasser langoureusement.
C'était devenu moins plaisant quand il avait tout arrêté et s'était barré. Prétextant qu'il était tard et qu'il aimait se coucher tôt en semaine. Il était dix-neuf heures trente.

C'est moi qui lui ai montré ce passage. La seule et unique fois où l'on s'est embrassé. Ça pourrait être un bon souvenir, ça l'est. En partie. 

Je reviens à la réalité.

- Allez, fais demi-tour Harry. Je t'en prie. C'est pour ton bien que je te dis ça.

Ses yeux m'hypnotisent. Je parviens difficilement à m'extraire de son regard. Et je fixe mon objectif : ma voiture garée de l'autre côté de la route.
Je souffle un bon coup. De toute façon je n'ai rien à espérer de cet homme, donc je ne peux rien gâcher, n'est ce pas ? Je peux le faire.

J'envoie mon genou avec force dans ses parties intimes. Il me lâche et geint pitoyablement.
Je sprinte, saute au volant de ma voiture, allume les gaz et fonce.

- Harry ! Non.

J'entends Louis hurler derrière moi. Il me fait un peu de peine. Puis je me reprends, il l'a bien mérité ce batard. Je ne suis pas un garçon qu'on abandonne après l'avoir embrassé comme si sa vie en dépendait. Je le déteste.

Est-ce qu'il va lancer la cavalerie à mes trousses ? Ça serait moins drôle ça.
Après quelques minutes de conduite effrénée, je ralentis. Pas de sirène hurlante derrière moi.
J'espère que Tomlinson n'aura pas de problème avec ses supérieurs à cause de moi.
Bon, je pourrai sûrement lui trouver un travail à la résidence. J'aurai bien besoin d'une secrétaire pour gérer les dizaines de mail insultants que je reçois par heure. Il ferait ça très bien, vu sa rigueur et son sérieux. Mais je serai trop facilement déconcentré par ses yeux.

Je me gare à proximité de la planque de Bobby. Il loge dans un charmant squat. J'annonce ma présence en criant son nom, la sonnette ayant rendu l'âme depuis longtemps.
Mon ami émerge de sa tanière et me prend dans ses bras.

- Harry ! Comment tu vas ? Ça fait longtemps qu'on s'est pas vu mec.

- Bien mieux depuis que je suis là. Ouais désolé j'étais en vacances chez mon père à Aspen.

- Veinard va. Bon qu'est-ce qui t'amène ici ? Pas pour tailler la causette, je me trompe ?

- Enfaite c'est un peu délicat...

- Mais c'est pas la rentrée aujourd'hui ? Comment ça s'est passé avec les morveux ? Ils t'en ont fait voir de toutes les couleurs ?

- Si si. Heum, je, on a eu un petit souci à la résidence. Donc, est-ce que tu peux me dire ce que c'est que ça ?

Je lui sors le petit paquet et lui fourre dans les mains.
Bobby siffle.

- Et bah dis donc Harry.

Il prend un peu de poudre, en met sur son doigt et la goutte.

- De la coke évidemment. De très mauvaise qualité si je peux me permettre. Elle est coupée avec plein de merdes. Celui qui t'a vendu ça t'a arnaqué mon pauvre.

Mon cerveau tourne à mille à l'heure. Je reprends mon bien, remercie mon ami et fais demi tour.
Il m'interpelle :

- Et comment il va ton mec ?

- De qui ? Ho, Tomlinson ?

Il acquiesce, je lève les yeux au ciel.

- Tu sais pourtant que ce n'est pas mon mec, andouille. Il va bien je suppose. Enfin jusqu'à ce que je lui écrabouille les burnes y a un quart d'heure.

Il pouffe de rire et je le suis. C'était sacrément libérateur tout de même.

- Il est venu me voir la semaine dernière.

- Qui ça ?

- Louis. Il m'a dit de l'appeler comme ça.

- Quoi ? Mais pourquoi ?

Qu'est-ce qu'un flic peut bien vouloir à un dealer ? Merde, si Tomlinson est venu lui chercher des noises, il va le regretter. Je pourrai même écrabouiller son beau visage. Bon peut-être pas à ce point. Mais lui cracher dessus.
Je reprends :

- Il t'a fait chier ? Je pourrai lui parler, pas aujourd'hui parce qu'il risque d'être grognon. Mais un autre jour je peux aller -

- Non non. On a juste parlé de toi.

- Toi et Louis ? vous avez parlé de moi ?

- Ouais. Il est marrant. Et il t'aime beaucoup.

- Donc toi Bobby, dealer de renom, t'as discuté avec Louis Tomlinson, l'inspecteur en chef de la police de New York. Et de moi en plus ! Et bien, la vie est pleine de surprises.

- Ton dealer, mais ton ami avant ça.

Je le prends dans mes bras et lui souffle :

- Le meilleur des amis.

Il m'embrasse sur les deux joues et ça me redonne du courage. Je ne sais pas comment je tiendrais sans lui.

Maintenantil est temps de retourner en enfer, je ne suis pas pressé de revoir mondiablotin de service.

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