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Chapitre 5 : L'attaque du Kraken


Cela faisait maintenant des heures que nous marchions sans même que je ne susse où nous allions. Nous n'avions depuis échanger aucun mot et j'étais soulagée dans un sens. Je m'étais dis que je ne saurais pas comment réagir si je rencontrais un jour l'homme qui me fascinait depuis plusieurs jours, et maintenant qu'il s'avérait que lui et Monsieur Cliché étaient la même personne, j'étais encore plus perdue. Cela ne m'étais jamais arrivé, étant donné le fait que je n'accorde jamais une grande importance aux personnes qui m'entourent. Et étrangement, ces derniers jours, deux personnes étaient venu perturbé les courants. Et ces deux personnes étaient là même.

Je ne savais pas par où réellement commencer.

J'avais vite fait le lien entre plusieurs choses cela dit. J'avais compris de par Iruka que Kakashi s'en allait vers des missions très dangereuses, et je comprenais maintenant pourquoi il m'avait tant demandée si j'étais prête. Mais il ne m'avait pas réellement dit ce qu'on allait faire non plus. Cependant, cela ne m'inquiétait guerre. Comme je me l'étais toujours si bien dit, je n'ai pas réellement peur de la mort.

Je me demandais aussi pourquoi il ne m'avait jamais clairement dit qui il était. Il aurait très bien pu me dire qui il était le jour où il avait lu son propre nom par-dessus mon épaule. Je me mis à rougir a mon insu. J'avais déblatérer tout un monologue vantant ses mérites faisant comme si je le connaissais, alors qu'il se trouvait devant mes yeux. Je l'avais même insulté d'arrogant alors qu'il s'était du coup, lui-même dévalorisé. De ce que j'avais lu, c'était un Ninja exceptionnel. En y repensant, sa voix était devenue très sérieuse quand il m'avait prononcée ces mots. Un peu comme si il s'en voulait pour quelque chose.

Je m'efforçait à m'accrocher au mat de mon nouveau voilier mais le vent ne faisait que de me faire chavirer là où j'avais peur d'aller : l'intérêt. Je ne pouvais décemment plus nier que j'avais porter beaucoup d'intérêt à ce Kakashi ces derniers temps, ni même me mentir à moi-même en m'affirmant que Monsieur Cliché n'avait rien réveillé en moi. Il y avait donc un mélange explosif d'intérêt et d'agacement qui explosait telle une tempête dans mon fort intérieur.

Et puis, ce qui me faisait le plus peur, c'était ce que j'avais ressenti à l'instant même où il m'avait avouée qui il était. Je l'avais trouvé beau. Mais que signifie beau ? Comment pouvais-je trouver quelqu'un beau sans même savoir ce que cela signifiait ? Je pestai contre moi-même de m'être délesté de mon dictionnaire. Peut-être qu'il m'aurait apporter des réponses. En attendant, je continuais de le trouver beau, et ça m'agacait. Je savais que c'était physique. C'était sa beauté physique qui m'avait frappée mais cela semblait être encore plus invraisemblable. Avais-je oublié qu'il cachait les trois quart de son visage ? Que trouvais-je beau au juste sur ce morceau de visage se résument à... un œil sombre.

Aussi noir que l'encre du Kraken. Peut-être était-ce ça ? Peut-être avais-je inconsciemment l'envie de me laisser dévorer par le Kraken ? Je ne pourrai de toute façon rien n'y faire s'il décidait de m'attaquer. À bord de mon voilier de fortune, je deviendrai ainsi une naufragée à la dérive, et alors ma seule embarcation serait un morceau de bois m'empêchant de me noyer. Ou peut-être le Kraken aurait pitié de moi et m'inviterai sur son navire ? Non, ça n'a pas de navire un mollusque.

Et puis pourquoi aurait-il pitié de moi après m'avoir attaquée ?

« A quoi tu penses ?

- Au Kraken. Répondis-je pensivement en regardant autour de moi. »

Il s'était arrêté au bord d'une rivière alors que je vis la lune refléter dedans. Mes métaphores marines avaient une nouvelle fois pris possession de mon esprit toute la journée.

« Tu crois qu'il existe ? Me demanda Kakashi en installant le camp. »

Je fis de même. Je répétais machinalement les mêmes gestes que lui jusqu'à ce que le camp de fortune soit installé. C'est-à-dire un sac de couchage et quelques brindilles ramenées de la lisière de la forêt. Je réfléchissais à sa question en remplissant ma gourde dans la rivière. J'y observais le courant sagement s'écouler. Il s'en allait à l'opposée de notre direction. Et je su à cet instant que j'allais véritablement à contre courant. Cela n'avait plus rien d'une métaphore et alors que peut-être oui, le Kraken existait lui aussi.

J'en fut certaine alors que je revenais au camps. Il y avait ce feu de camp qui éclairait la nuit. Mais aussi chaleureux et puissant fu-t-il, il ne parvenait pas à illuminer l'encre noir de son regard. Si bien que je cru enfin y lire quelque chose, mais avant que je ne parvienne à mettre le mot dessus, il enfila de nouveau ce masque d'indifférence alors que je m'assis en tailleur en face de lui.

« Alors... tu penses vraiment qu'il existe le Kraken ? Me demande-t-il en rigolant.

- Ouais. »

C'est toi, avais-je envie de répondre. Mais nous nous contentions tout les deux de cette réponse en entamant nos rations de survie. Nous mangeâmes en silence. Seul le crépitement du feu avait le courage de le chasser de temps à autre. Les rations ne survie étaient comme à leurs habitudes : dégueulasses. Je m'empressai de terminer la mienne sans grand intérêt et attendait impatiemment qu'il fit pareil.

« J'imagine que c'est le moment où tu m'expliques enfin ce qu'on va faire ? Demandais-je avec ironie alors qu'il venait de se ranger de dos dans son sac de couchage comme si je n'étais pas là."

Je supposai que le premier tour de garde m'incombait.

" C'est pas comme si ça t'intéressait. Me répondit-il en se tournant cependant vers moi »

Il avait retiré son bandeau frontal et ses cheveux habituellement défiant la gravité retombaient nonchalamment sur son front. Il avait cet œil qu'il gardait fermé et je fis instantanément le lien avec son Sharingan. Je n'en avais jamais vu et je ne me surpris même plus à en éprouver de la curiosité, bien que cela m'agaçait. De même que de le trouver beau m'agaçait encore plus.

« Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Pestai-je.

- Mmh... fit-il en faisant mime de réfléchir. Je me fiche de tout. De moi, du monde. Et même de toi. C'est pas ce que tu as dis ? »

Mais quel homme agaçant à la fin ! Cela dit, il avait raison. Essayait-il en faisant écho à mes propres mots de me faire dire des choses que je refusais de m'avouer ? Il pouvait toujours courir !

« Si. Je m'en souviens très bien. Et c'est toujours d'actualité.

- Alors pourquoi tu t'intéresses à ce qu'on va faire ?

- Je m'en fiche. C'est juste pour savoir à quoi m'attendre. Répondis-je pour reprendre contenance.

- Et pourquoi ?

- De quoi pourquoi ?

- Pourquoi tu souhaites savoir à quoi t'attendre ?

- Pour me préparer. Peut-être réfléchir à un plan et tout le touintouin. Je suis jamais partie en mission sans savoir ce qu'on allait y faire.

- Je fais ce qu'on me dit. Je laisse les autres décider à ma place. C'est bien ce que tu as dis non ? »

Quand il m'avait donné un coup de son livre douteux sur la tête, l'envie de le tuer avait naquis en moi. Maintenant, j'avais envie d'aller le couler dans la rivière. Peut-être qu'il verrait ce que ça fait de nager à contre courant au moins.

« Ouais, j'ai dis ça. Répondis-je sèchement, en détournant le regard sur la rivière. »

Que la rivière était belle. Que la rivière était calme et sereine. Chantonnant dans son lit elle allait simplement là où elle devait aller, sans se soucier du pourquoi ni du comment. J'aimerais m'y laisser porter et arrêter d'essayer de comprendre.

« Très bien. Alors tu me laisses dormir et tu montes là garde. C'est bien clair ? »

Me faire avoir avec mes propres mots...

« Très clair, Kakashi Taijo.

-Bien. »

Heureusement que je du monter la garde. Je n'aurais pas trouvé le sommeil sinon. J'avais bien trop de réflexions marines à faire naviguer sur les courants de mon indifférence. Pouvais-je encore dire que j'étais indifférente ? Je m'efforcai à me dire que oui, mais l'attaque que m'avait lancé le Kraken en personne m'avait laissée pantoise.
L'avait-il fait exprès ? J'en doutais fortement. Quel intérêt aurait-il à cela ? Il était probablement comme tout les autres. À s'amuser avec moi comme on s'amusait avec un casse-tête chinois. Sauf qu'il m'avait pourtant dit qu'il m'avait cernée. Quelle arrogance. Peut-être qu'il l'avait fait exprès finalement, bien que la raison m'échappasse.

La première partie de la nuit était passée lentement et douloureusement. Il y avait toujours eu en moi deux sentiments qui pourtant ne vont pas de paire. Il y a avait l'indifférence, mais aussi la fierté. Et je me sentais bafouée d'être moquée de la sorte, encore une fois. Et encore plus, par cette personne, qui, bien que je continuais de le nier... j'admirais.

Je l'admirais alors même que je ne l'avais jamais vu réellement combattre. J'avais lu ses exploits et cela me suffisait. Je trépignais d'impatience de le voir à l'action, et j'avais encore une fois ce désir de lui montrer de quoi j'étais capable. Mais en me laissant ainsi dans l'ignorance, il m'empêchait de lui montrer mes valeurs et atouts. Nous aurions pu parler ce soir de stratégie par exemple.

Mais c'était ma faute. C'est moi, qui les mettait, ces barrières.

C'est la réflexion que je m'étais faites alors que je senti mes yeux se fatiguer. J'allais devoir le réveiller pour son tour de garde. Il dormait paisiblement. Il semblait avoir un sommeil lourd. Sa respiration était sereine et je cru que j'aurais pus l'observer des heures ainsi. Au moins, quand il dormait, il n'était pas agaçant. C'était même tout l'inverse. A l'instant même où je pris la décision de me lever, je vis son œil s'ouvrir.

Quelle réactivité ! J'avais tout juste bougé un bras.

« Qu'est-ce que tu comptais faire ?

- Te réveiller.

- Et pourquoi ça ?

- Pour... ton tour de garde ? Répondis-je avec hésitation.

- Il ne me semble pas t'avoir ordonner une telle chose.

- Comment ça ?

- Je t'ai dis : laisse-moi dormir et montes la garde. N'est-ce pas ?

- ...Oui.

- Alors fais ce qu'on t'a demandé

- Très bien, Kakashi Taijo. »

Mais quel enfoiré ! Il pouvait bien me parler de travail d'équipe ! J'allais m'endormir d'un moment à l'autre mais j'avais bien trop de fierté pour l'avouer.

« Tu es fatiguée ? Me demanda-t-il soudain, d'un ton plus doux après un silence. »

Je ne répondis pas. Après tout, il ne m'avait pas ordonnée de répondre.

« Je t'ai demandé quelque chose. Répond.

- Non. Mentis-je. »

Je ne savais pas comment je m'étais retrouvée plaqué contre un arbre avec son corps contre le mien. Je déglutis. J'allais me faire dévorer par le Kraken.

« Pourquoi tu ments ?

- Qu'est-ce que ça peut faire ? Tu me dis de monter la garde je monte la garde.

- Et tu t'endors et on se fait attaquer dans notre sommeil ?

- Eh oh ! C'est toi qui m'a donnée l'ordre hein ! M'exclamais-je en faisant aller vainement mes jambes dans le vide.

- Et tu y obéis bêtement parce que je te l'ai demandé ?

- C'est quoi ton petit jeu au juste ? M'énervais-je. Tu joues avec mes propres mots et après tu te plains que je t'obéisse. Y a un truc qui tourne pas rond chez toi !

- J'espérais que tu comprennes que d'obéir stupidement sans même réfléchir de son propre chef va à l'encontre du travail d'équipe. Répondit-il en me lâchant. Les missions que l'on nous a confié, c'est se débarrasser de têtes sur le BingoBook. Les plus grosses possibles. Pour couper cours au financement de l'Akatsuki. Ça va pas être une partie de plaisir et ça va être dangereux.... Et, le plus important... Tu dois être capable de me contredire quand tu estimes que je me trompe. Compris ?

- Compris, Kakashi Taijo. Articulais-je en me frottant les poignets.

-Bien, je t'écoute. Me répondit-il d'un doux sourire que je devinai, comme si rien ne venait de se passer.

- Je pense qu'il faudrait mieux que l'on tourne pour mieux monter la garde, afin qu'elle soit plus efficace. Répondis-je, encore sous le choc.

- Bonne réponse ! Allez, au dodo ma petite ! »

J'étais donc en train de me faire porter tel un sac à patates par le Kraken. Qui s'avérait alors pouvoir se transformer en petite pieuvre inoffensive, alors qu'il était en train de me border dans mon sac de couchage.

« Bonne nuit. Tu me diras si tu rêves du Kraken. Se mit-il à ricaner d'un clin d'œil. »

Non, il était bel et bien un Kraken agaçant.

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Yo !

J'espère que ce cinquième chapitre vous aura plu ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

A bientôt pour la suite !

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