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Chapitre 4 : Kakashi Taijo

« C’est pas très correct de rentrer chez les gens par leur balcon vous savez ? Dis-je en ramassant rapidement les vêtements qui jonchaient le sol de mon petit studio.

— Je me moque bien de savoir ce qui est correct ou non… pas toi ? »

Je me figeais un instant face à la familiarité employé, puis reprit mes activités de ménage comme s’il n’était pas là.

« Je vais prendre ça pour un oui, avait-il annoncé avant de s’assoir sur mon évier désordonné. 

— Je peux savoir pourquoi vous êtes chez moi ? Demandais-je en bourrant la machine à laver de divers vêtements fraîchement ramassés du sol.

— Tu le sauras quand tu arrêteras de me vouvoyer et de faire le ménage comme si je n’étais pas là.

— Je me fais donner des ordres jusqu’à chez moi par un inconnu. C’est le pom-pom. Râlais-je en partant faire couler l’eau de l’évier, pour entamer ma vaisselle. »

C’est en partant chercher le liquide vaisselle que je me fus fermement attrapée le poignet par une main ferme, alors que mon prénom fut prononcé avec un sérieux contrastant drastiquement avec le personnage nonchalant, que j’avais pourtant pensé cerner. Mon corps fut parcouru de mille et un frissons au contact de sa main froide, qui continuait de serrer mon poignet.

Alerte tempête à l’horizon, ne cessait de m’alerter les cumulonimbus dans le ciel assombri par l’encre noir du Kraken.

« Tu vas être sous mon commandement. J’ai besoin de te connaître.

— Ça n’aurait pas pu attendre demain ? Demandais-je d’une voix que je n’avais pourtant pas voulu si tremblante.

— Tu comprendras vite que je n’aime pas retarder les présentations. Plus vite on se connaîtra, plus vite on pourra travailler en équipe.

— J’suis pas du genre travail d’équipe. Soufflais-je en reprenant fébrilement l’usage de ma main. Je me contente de faire ce qu’on me dit. Ajoutai-je plus faiblement en me caressant le poignet.

— Mais moi, je le suis. Et tu seras sous mon commandement. »

Sa voix traînante m’avait soudain parue plus froide et amer, et sa main s’accrocha de nouveau sur le bord de mon évier. Je voulais lui rétorquer que j’avais bien compris que j’allais être sous son commandement, mais je me retins.

« Et j’ai besoin de savoir si tu sais dans quoi tu t’engages, ajouta-t-il plus doucement. »

Mon haussement d’épaule fit office de réponse alors que je m'accoudai à mon évier pour lui faire face, les bras croisés. Si je savais dans quoi j’embarquais ? J’étais probablement en train de délaisser mon radeau pour embarquer un voilier que je ne savais pas piloter.

« Pas vraiment. Mais je m’en fiche. Je fais ce qu’on me dit. Je laisse les autres décider à ma place. Ça devrait t'aller comme réponse, vu que je vais être : sous ton commandement.

— Pas tout à fait.

— Que je le sache ou non, que je le veuille ou non, la décision de Tsunade-Sama est irrévocable. Alors que veux-tu que j’ajoute de plus ? Peut-être devrais-je être enthousiasmée ou alors devrais-je avoir peur ? Je n’en sais rien. Et toi aussi, tu comprendras bien vite une chose à mon sujet : je me fiche de tout. De moi, du monde. Et même de toi. D’accord ? »

Je m’étais emportée sans même me rendre compte que je m’étais redressé en faisant aller mes bras et mes mains dans tout les sens. Je l’avais même pointé du doigt !  Si bien que le rouge que je sentais palpiter dans mes joues, m'alertait sur le fait que je venais de m’énerver. Tellement que le vent fit dangereusement pencher mon voilier, alors que je m'évertuais à m’accrocher au mât pour ne pas sombrer dans la tempête antonyme de l'indifférence. Tant bien que mal je tentais de me boucher les oreilles pour ne pas entendre les sirènes me chanter que je ne faisais que de me mentir à moi-même.

« Iruka m'avais bien dit que tu étais arrogante. »

La voix traînante me fit sursauter à l’instant ou je me tendis compte que j’étais presque en train d'haleter.

« Vous connaissez Iruka ? Demandais-je pour me redonner une contenance.

— … Qui ne le connait pas ? Me répondit-il simplement en descendant de mon évier. »

Abasourdi par l’agacement qui venait d’exploser hors de mon corps, je suivi simplement du regard la silhouette pâle qui venait de bondir sur le rebord de ma fenêtre. Et, sans même avoir prévu de parler ni de me déplacer, j’ajoutais d’un pas vif en avant :

« Tu ne voulais pas qu’on fasse connaissance ?

— Je pense avoir cerner le personnage. A demain 9h sur le terrain 15. On prendra l’occasion de discuter plus sérieusement. »

Et il était partit. Aussi vite qu’il était venu. Comme un voleur. Comme le putain de cliché du Ninja mystérieux qu’il était ! Alors que je me rendis compte que moi : je n'avais strictement rien apprit sur lui. Même pas son prénom.

 Il m’avait cerné ? Mais qui me cerne moi ? Celle qui se fiche de tout, cette coquille vide que même elle ne comprend pas ? Cette putain d’énigme qu’elle est aux yeux de tous ?

Est-ce que l’on pourrait au moins m’expliquer à moi, pourquoi je suis furieuse dès lors que je l’aperçois ?

Comment mettre des mots sur un ressenti que l’on ne comprend pas ?

Et cette nuit, les sirènes chantèrent. Encore et encore. La tempête s’était calmée, mais le vent perdurait. Et les sirènes continuaient de chanter.
Et moi, j’étais assise, recroquevillée. Tremblante sous la fine pluie qui continuait de tomber. Sanglotant contre le mât d’un voilier, que je ne savais pas piloter. Et le vent qui continuait de souffler, accompagnait le chant des sirènes qui continuaient de chanter, se moquant même de la houle qui continuait de nous faire tanguer. Et soudain, la rafale tendit très fort la voile, ne me laissant alors aucun autre choix que de me laisser chavirer, à contre-courant.

*

Si je savais dans quoi je m'embarquais ? S’il savait. S’il savait à quel point je m’en fichais d’être devenu Jonin... Aller risquer ma vie ? Qu'est-ce que cela pouvait me faire ? Quand bien même je mourrais dès la première mission, qu'est-ce que cela changerait ? La terre continuerait de tourner. La lune continuerait de contrôler les marrés. Et le courant continuerait d’avancer. Tout simplement.

Mais je ne pouvais m’empêcher de me poser la même question : dans quoi je m'embarquais ? Mais pour une tout autre raison. Car au final : c’était lui, cette embarcation. Et, à cette question je n’avais aucune réponse à y apporter. Et aussi étonnant que cela puisse paraître : j'avais peur. Peur de cette embarcation qui m’emmenait loin des courants de l’indifférence.

J’étais là, allongée tel une étoile de mer, en plein milieu d’un certain terrain 15 en observant les nuages avancer doucement sans jamais changer de direction. Ils étaient dictés par le vent et ne semblait pas se poser de question quant à la direction qu’ils devaient prendre. Ils se laissaient simplement porter par le vent comme moi je m’étais toujours laissé porté par le courant.

Et si je m’étais une nouvelle fois perdue dans les abîmes de ma philosophie foireuse, c’était pour une raison bien particulière.

Ce fichu Monsieur cliché semblait avoir oublié qu’il était apparu comme un voleur dans mon appartement la veille pour m’inviter ici. Tout le monde me connaissant aurait facilement affirmer qu’après trente minutes d’attente, je serais déjà bien vite rentrée chez moi. Et pourtant j’étais là et ça faisait trois putains d’heures que je l’attendais.  

Mon ventre criait famine et m'implorait de me sauver pour aller engloutir les réserves de l'Ichiraku. Je fermai les yeux en priant pour que mon estomac fasse de même. Et pourtant j’avais envie de croire qu’il ne m’avait pas oubliée. Son indifférence commençait à me taper sur le système alors que je me rendis compte une nouvelle fois que la mienne était en train de se faire aborder par le Black Pearl.

Un énième gargouillement de cet être à part entière qu’était mon estomac me fit rouvrir les yeux et je su à cet instant que mon cœur était encore assez jeune pour m’éviter une crise cardiaque.

Monsieur Cliché. Debout. M'enjambant. Penché si proche de moi que la seule vision fut une paupière exagérément arrondie.

« Yooo ! Mes excuses pour ce léger retard. Je me suis perdu sur le chemin de la vie. »

Je me redressai fissa en le fusillant du regard.

« Tant mieux pour toi, moi, je vais manger. 

— On devait s’entrainer. Me répondit-il en rangeant ses mains dans ses poches.

— Mais je t’ai attendu trois heures. Et maintenant, j’ai faim. Rétorquais-je en imitant sa position »

Nous nous défiâmes du regard un instant. Et son masque d’indifférence semblait lui aussi se voiler. Soit.

« Tiens, j’ai apporté Ichiraku. Finit-il par prendre la parole en sortant un sac de nulle part. »

Putain de cliché du ninja mystérieux qu’il était. Ce qu’il m’agaçait ! Mais j’avais faim, alors je pris la pitance tendue en décrochant un faible merci.

L’après-midi était passé quand que je ne m’en aperçoive. J’avais pensé naïvement que nous ne ferions que faire connaissance comme il l’avait si bien dit. Mais apparemment, pour Monsieur Cliché, faire connaissance s’apparentait plutôt à lire son livre tranquillement tandis que je m’évertuais à essayer de le toucher. Car, Môôsieur estimait qu’il était nécessaire pour lui de voir de quoi j’étais capable. Et il continuait de m’ignorer en esquivant la totalité de mes affronts avec une indifférence qui continuait de faire bouillir l’océan entier en moi. J’avais juste l’impression qu’il s’amusait à me tourner au ridicule. J’étais Jônin maintenant non ? Pourquoi je ne parvenais pas à l’atteindre et pourquoi avait-il tant de facilité à m’esquiver ?

Ça commençait à bien faire. Ah, il avait dit qu’un coup n’était proscrit ? Il allait voir ce que j’en pensais, moi, de son ignorance à mon égard. J’étais ma foi plutôt bonne en Taijutsu et plutôt habile. J’aimais également à croire que j’avais un style de combat assez mesquin, et tandis que mon clone continuait à lui tourner autour en se mettant à rire à gorge déployée dans le but de le déstabiliser, je sortis de ma cachette d’un bond maitrisé, afin de bloquer sa nuque entre mes jambes, lorsque j’atterri par-dessus ses épaules. Et, ne parvenant pas à effacer ce sourire victorieux de mon visage, je glissai malicieusement mon Kunai sur sa gorge masquée.

« Echec et Mat. 

— Bravo. Me répondit-il avant de disparaitre dans un pof de fumée. »

Je repris mon équilibre tant bien que mal en retombant au sol. Un fichu clone. Je restai sur mes gardes en posture de défense et me concentrai pour essayer de capter sa présence. Le terrain était grand et la seule cachette possible était cet arbre où je m’étais cachée. Cela dit, il n’y était pas. Où pouvait-il être ? La réponse me parvenu à l’instant où je me fis piéger par deux mains sorties de terre, agrippant mes chevilles. J’eu à peine le temps de crier de surprise que mon corps entier, sauf ma tête, venait d’être englouti par le sol.

Je vais le tuer, m’étais-je dit en le regardant s’assoir en tailleur devant moi, tourner délicatement une page de son fichue livre comme si je n’étais pas là, enterrer avec juste ma tête sortant du sol.

« Bienvenue dans l’équipe. M’avait-il juste annoncé en me donnant un coup de son livre sur ma tête. »

Oui, j’avais envie de le tuer.

*

Après notre séance d’entrainement, nous avions en effet quelque peu discuter. Je découvris alors que les missions que l’on allait nous confier étaient capitales pour empêcher le développement de l’Akatsuki. Il m’avait encore maintes fois demandé si j’étais prête mais je ne comprenais pas pourquoi il s’évertuait à me le demander sans arrêt. C’était des missions comme des autres non ? On allait probablement empêcher des livraisons de vivres ou des trucs du genre. Il m’a également confié que l’on partirait dès demain vers notre première destination et j’étais alors en train de préparer mes bagages.

Je ne savais pas combien de temps allait durer mon périple, de ce fait, je profitai de cette quiétude pour me plonger dans ma nouvelle passion du moment : l’histoire contemporaine de Konoha. Et plus particulièrement des faits concernant ce fameux Kakashi Hatake. Mon dictionnaire venait donc de rejoindre l’Etagère de la Poussière. Je m’étais de ce fait intéressé à l’histoire de son père. Et même si la houle me rappelais que je m'aventurais très certainement dans un dangereux typhon, je ne pouvais resté indifférente à leur histoire. Je n’avais pas les détails, dépendant j’imaginais facilement que de devenir orphelin si jeune n’avait pas été facile. La vie ne l’avait pas épargné ensuite. Découvrir son père dans une marre de sang, tuer de sa propre main sa bien aimée par inadvertance, recevoir le Sharingan d’un ami au seuil de la mort, étaient des choses qui n’avaient pas du le laisser indifférent, et devait de ce fait influer sur sa personne. J’étais consciente que la vie de Shinobi n’était jamais très joyeuse et que nous avions tous nos histoires tragiques, cela dit je ne pouvais m’empêcher de penser que la sienne l'était particulièrement. Je me surpris à me demander comment je réagirais si nous venions à nous croiser. Après tout, les heures passées à découvrir son histoire m’avaient donnée l’impression que je le connaissais depuis toujours.  Cependant, je me confortais dans l’idée que je ne le connaissais pas vraiment, et j’étais soulagée de savoir que je n’aurai pas à réfléchir là-dessus.

Mon voilier avait déjà assez à faire face à la tempête qu’avait déclenché Monsieur Cliché. De ce fait, pas besoin d’en déclencher une nouvelle, me dis-je en referment le livre.

J’étais maintenant chez ma mère depuis plusieurs heures. J’avais décidé d’aller lui dire au revoir. C’était une habitude avant chaque départ en mission. Après diverses discussions philosophique foireuses, nous nous dimes au revoir sur le seuil de son appartement.

« Fais bien attention à toi ma chérie. J’ai appris avec qui tu partais, je suis soulagée. Je sais qu’avec lui il ne t’arrivera rien.

— Tu le connais ? Demandais-je en enfilant mes sandales.

— Ma fille ! Quelle ignorante tu fais. Tout le monde le connait !

— Ah, ok. Répondit-je d’un haussement d’épaule.

— N’oublie pas d’aller faire un petit coucou à ton ami Iruka avant de partir. Il sera rassuré. »

*

Tout ces marmots qui courraient hors de l’école m'agaçaient presque autant que Monsieur Cliché.

« Tien, quel bon vent t’amène ?

— Ah, Iruka ! Je venais t’informer que je partais en mission demain.

— Quoi toi aussi ? Décidément je vais me faire du mourron autant pour toi que Kakashi ! Râla-t-il alors qu’il continuait sa route. »

Je me levai du banc sur lequel je l’avais attendu pour le suivre.

« Ton Kakashi aussi prend la route demain ? Demandai-je avec un intérêt qui me surprit moi-même.

— Oui. Mais il faut dire qu’il y a une vague de départ demain. C’est toujours pareil, ils partent tous en même temps et rentre tous en même temps. Et après c’est la cohue au bureau des missions !

— Vu sa puissance et ses compétences, il doit sûrement partir sur des missions importantes et dangereuses. Dis-je en gardant les mains dans les poches.

— Je t’en pris remue bien le couteau dans la plaie. Mais tu as raison… il n’a pas trop le droit de m’en parler, mais il m’a assuré que cela n’allait pas être une partie de plaisir… Et quand il dit ça, il rentre toujours blessé. »

Je déglutis. De ce que j’avais compris, ce Kakashi était appelé comme le meilleur Jonin de Konoha. De ce fait, si lui-même craignait de rentrer blessé, Iruka ne devait pas s’inquiéter pour rien.

Nous continuâmes  de marcher jusqu’à ce que nous soyions arrivés devant son appartement. J’avais accepté son invitation à manger chez lui. Je devais m’avouer que cela m’avait fait pensé à autre chose qu’à Monsieur Cliché qui faisait maintenant parti du tableau dans mon esprit.

Et voilà. C’était le jour J. J’attendais Monsieur Cliché au porte de Konoha, et je savais que j’allais bientôt embarqué à bord d’un nouveau bateau que je connaissais pas. Je n’avais pas eu de détails concernant la mission, il m’avait juste conseillé de prendre assez de vivres pour plusieurs semaines.

J’étais donc, adossée avec la nonchalance qui allait de paire avec moi, contre un arbre. Je me dit alors qu’arriver en retard était l’une de ses habitudes, quand il apparu enfin de nulle part avec une excuses tout droit sortie des fond marins.

« Désolé, un vieux ma demandé d’aller lui pêcher une baleine, ça m’a prit un temps fou ! »

Je ne pu m’empêcher d’esquisser un rictus.

« Et si tu me disais enfin comment je dois t’appeler ? Je pense que ça pourrait être pratique si on doit « travailler en équipe ». Non ? 

— Taijo devrait suffire. Me répondit-il sans attendre pour prendre la route. »

Je me relevai de mon arbre.  Cliché Taijo ? Ça sonnait plutôt bien. Mais, aussi étonnant que cela puisse paraître, je voulais vraiment connaître son prénom. J'emboitais son pas par derrière.

« Taijo… ? »

Je le vis s’arrêter, et retourner son visage masqué. Il cachait un sourire trahi par son seul œil visible. Mon cœur se mit à bondir. Je le trouvais….

« Kakashi Taijo ! »

… Beau ?

~~~

Yo !

J'espère que ce chapitre vous aura plu !

Qu'en avez vous pensé ?

J'ai décidé que je publierai n'importe quand sur cette ff. Vous aurez peut être la suite cette semaine ou même dans deux semaines j'en sais rien.

Je vais faire ce que je veux !
♡´・ᴗ・'♡

Bien à vous !
Sweetysamaa

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