Chapitre 3 : Monsieur Cliché
Je ne savais pas pourquoi j’avais quitté la librairie avec un livre du programme de l’académie sur l’histoire moderne de Konoha sous le bras. Peut-être était-ce une réaction machinale de mon inconscient. Peut-être était-ce parce que Iruka m’avait encore tant parlé de ce Kakashi ces derniers jours que je nourrissais l’idée de m’intéresser à ce qui intéressait… mon ami. Ou peut-être étais-je réellement intéressé par ce Monsieur Kakashi. J'en savais rien.
« Tu t’intéresses à l’histoire du village ma chérie ?
— Pas vraiment non. »
J’avais répondu honnêtement en portant ma tasse de thé aux lèvres. Mais d’après le regard inquisiteur de ma mère, cette réponse ne lui était pas suffisante.
« Peut-être que oui ou peut être que non. J’en sais rien. Ça te va comme réponse ?
— Tu es la matérialisation de l’arrogance de ton père. C’est pas croyable. »
Mon haussement d’épaule fit office de réponse alors que j’enfilais une nouvelle fois mes ailes imaginaires pour m'évader dans le monde des réflexions.
Iruka m’avait en effet dit que j’étais arrogante, comme un certain Kakashi dont il n’arrêtait pas de me parler depuis. Je ne savais même pas à quoi ressemblait ce Monsieur Kakashi. Et je n’en avais strictement rien à faire. Je ne savais pas si c’était réellement moi qui souhaitait m’intéresser à lui ou si c’était une façon de mériter l’amitié qu'Iruka nous portait. N’est-ce pas ce que les amis font ? S’intéresser à la vie de l’autre. S’intéresser était ma foi un bien grand mot.
« Alors ma fille… tu as feuilleté un peu le dictionnaire que je t’ai offert ?
— Oh oui j’ai pas arrêté ! M'enthousiasmais-je comme je le faisais pour chacune de mes passions éphémères. J’ai appris que mon esprit était probablement un véritable embrouillamini, et que passer mes nuits à apprendre de nouveaux mots était devenu une véritable assétude.
— Je vois que ton vocabulaire s’est diversifié.
— Oh, ce n’est pas grand-chose répondis-je d’un taux faussement hautain.
— Ma fille serait-elle atteinte de chleuasme ?
— De quoi ?
— De fausse modestie. Dans le but de recevoir des flatteries.
— Tu sais bien que je n’en ai que faire moi, de ce qu’on pense de moi. Répondis-je naturellement en terminant ma tasse de thé. Toi aussi tu as lu ce machin presque entier ou quoi ?
— Oui, bien-sûr. Et c’est parce que tu te fiches de ce que les autres penses des toi que tu as acheté un livre sur l’histoire moderne de Konoha que tu ne connais pas ?
—Exactement, répondis-je, agacé en répondant à son ironie.
— Je me demande quel mot tu as pu lire pour changer en si peu de temps. »
Son visage m’apparu comme taquin et sournois. Je roulai aussi tôt des yeux.
« Certainement pas Amour en tout cas. Je n’y suis pas allée une seule fois. Je m’en contre fiche. »
En revanche, j’avais tiqué sur un fait. Avais-je changé ? Bien-sûr que non. J’étais toujours la fille désintéressée que je pensais être. Indifférente à ce que le monde pensait de moi. Indifférence au monde qui m'entourrait. Et c’était très bien ainsi.
« Allez, dis à ta maman quel mot tu as lu. »
Je soufflai en posant ma tasse vide sur la table.
« Amitié.
— Et qu’en as-tu déduis ?
— Maman, j’ai l’impression d’être à une séance chez le psy là. »
Devant son silence interrogateur, ma réticence abdiqua.
« Ok, j’ai un amis.
— Oui, je sais. C’est Iruka. Répondit-elle le plus naturellement du monde.
— Ah.
— La vrai question que tu dois te poser est celle-ci : avoir un ami n’est-il pas contraire à l’indifférence dans laquelle tu penses t’identifier ?
— J’ai quatre heure c’est ça ? »
Je vis ma mère pouffer de dire. C’était moi qui venait de la faire rire ?
« Ma fille qui fait de l’humour.
— C’était pas de l’humour. Retorquais-je. J’ai juste eu l’impression d’être une de tes élèves de tes cours de philo. »
Et, soit dit en passant, cette question m'agaçait pour une raison que j’ignorais. Je vis ma mère me réservir du thé et je compris à cet instant que cette conversation était loin d’être terminée…
« Et éprouves-tu de l’attirance pour quelqu’un ? »
Je manquais soudain de m'éttoufer avec le thé que j’avais amené à la bouche. Pourquoi cette question me gênait soudain ? Et Kami pourquoi la tronche masquée de Monsieur Cliché venait de se dessiner dans mon esprit ?
« Oui répondis-je honnêtement. Mais de l'attirance non sexuelle envers mon ami. Répondis-je fièrement en faisant écho à la définition du mot ami.
—Bien-sûr… répondit ma mère non sans un sourire moqueur.
— Je vais y aller. Dis-je en terminant mon thé. Il est tard et demain j’ai rendez-vous avec Godaime »
Je remerciais intérieurement la cinquième du nom pour m’avoir extirpé d’une discussion qui n’était pourtant pas censé m’évoquer quelque chose.
Je marchais tranquillement dans l’avenue déserte de Konoha, accompagné par le soleil couchant qui me rappelait sans cesse qu’il serait toujours plus haut que moi. Que les jours passaient sans m’apporter de réponses claires sur qui j’étais vraiment. Si bien que j’avais l’impression d’être l’héroïne d’une histoire en quête d’elle-même. Avais-je non seulement envie de savoir qui j’étais ?
J’étais bien moi, allongée sur mon nouveau radeau de fortune, voguant au gré des courants de l'indifférence… Pourquoi avais-je l’impression que l’on venait de me donner une rame ? Je ne savais pas m’en servir moi. Comment on fait pour ramer dans la direction voulu ? Et quand bien même, comment savoir où aller, quand vous ne voyez qu’un horizon plat et similaire à trois cent soixante degrés ? Plus je ramais ces derniers jours, et plus j’avais l’impression de tourner en rond. L’horizon me taquinant. Toujours le même. Toujours là même ligne que je ne parvenais pas à atteindre peut importe où j’allais, sans même savoir si je voulais l’atteindre.
Franchement, ramer à contre courant, c’est déstabilisant.
Soufflant pour chasser cette philosophie foireuse de mon esprit dérangé, j’appréciai la quiétude de l’avenue de Konoha à cette heure de la journée, et mes réflexions m’avaient vite amenée à m’assoir sur un banc pour ouvrir « L’histoire moderne de Konoha – Par Iruka Umino ». Ne sachant pas si je devais être étonné ou non que ce livre ait été écrit par « mon ami », je décidai d’entamer la lecture. J’y appris que le garçon qui avait sauvé Konoha d’Ichibi était ce fameux garçon que tout le monde méprisait. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi tout le monde le méprisait à ce point. Était-ce si difficile de ne pas faire d’amalgame entre démon et réceptacle ? Pas que j’en avais quelque chose à faire de lui, mais je supposais qu’il ne méritait probablement pas tout ce qu’il vivait. D’autant que c’était le fils de Yondaime. J’y avais appris aussi que ce Monsieur Kakashi avait été l’apprenti de Yondaime et qu’il avait avec son équipe mit fin à la troisième grande guerre en laissant malheureusement derrière eux un camarade. Pris d’une curiosité encouragé par les recits incessants à son encontre de mon ami Iruka, je remplaçait le livre d’histoire par mon dictionnaire flambant neuf aux page des noms propres.
Kakashi Hatake
Connu sous le nom du Ninja aux milles techniques, au-delà même des frontières du pays du feu.
Fils de Sakumo Hatake (décédé). Anciennement surnommé Croc Blanc de Konoha. (Déshonoré de son titre par la décision de la cours de Konoha)
Né le 15 septembre xxx.
Promu Chunin à l’âge de six ans.
Promu Jonin à l’âge de treize ans.
Carrière dans l'Anbu.
Seul détenteur vivant du Sharingan au service de Konoha.
Jonin Sensei de Naruto Uzumaki, Sasuke Uchiwa (déserteur) et Sakura Haruno.
Il existait donc à Konoha un Shinobi ayant été promu Jonin avant même que je ne devienne Genin ? Aucune photo n’était livré avec la description. Seul les Ninja décédés avait droit à leur portrait dans le dictionnaire apparemment.
Maintenant que je lisais son portrait, je me souvint avoir déjà entendu parler d’un Ninja non Uchiha porteur du Sharingan. Le Ninja copieur, ou un truc du genre.
« Pourriez-vous feuilleter vos page un peu moins bruyamment ? »
Je sursautai en quittant ma lecture. Je n’avais pourtant senti aucune présence.
« Pas que votre présence depuis tout à l’heure ne me gène. En revanche, j’ai du mal à m’imprégner de ma lecture. »
Sans même avoir le temps de répondre quelque chose, je me trouvai soudain toute petite. Assise devant la grande silhouette de Monsieur Cliché qui venait de refermer devant moi sa lecture douteuse dans un bruit clinquant.
Je relevai alors mon regard sur son visage. Visage était un bien grand mot pour décrire l’unique pierre d'Onyx qui me scrutait avec une sorte de curiosité déguisée de nonchalance. On ne parvenait pas vraiment à lire quoi que ce soit dans cet œil qui semblait lui aussi porter un masque d’indifférence. Je m’amusai à penser qu’il était peut-être même le cliché du Ninja. J’imaginai sans mal dans les écoles civiles, les enfants dessiner les Ninja avec un masque cachant la majeur partie de la tête. Mais ce Monsieur Cliché en faisait peut-être un peu trop à cacher son deuxième œil. Si bien que je me demandai s’il ne faisait pas exprès de se donner ce genre mystérieux. Cherchait-il à se cacher derrière un personnage ou bien cherchait-il au contraire à se créer un personnage pour exister à travers lui ? Ou peut-être était-il juste affreux et ne voulait pas faire peur aux gens ?
Tant de questions qui resteront comme d’habitude sans réponses.
Tant de questions que je me posais sans même savoir si je souhaitais connaître la réponse ou non.
« Si vous ne voulez pas être dérangé par l’extérieur, vous n’avez qu’à lire chez vous. Répondis-je d’un haussement d’épaule en reprenant ma lecture, en essayant de soutenir le regard qui me brûlait par-dessus mon crâne baissé.
— Vous vous intéressez aux Ninja d’élites ?
— Qu’est-ce que vous en savez ?
— Kakashi… Hatake. Avait-il lu par-dessus mon épaule.
— Eh bien, peut-être. J’aimerai bien savoir ce que cela peut vous faire. »
Je n’eu comme réponse qu’un haussement d’épaule désinvolte. Pensant pouvoir reprendre ma lecture après son départ, je réalisai soudain qu’il navait pas bougé d’un iota.
« C’est normal de s’intéresser aux génies qui protègent notre village. Monsieur Hatake est quelqu’un de brave, bienveillant, fort et courageux. Lui et son équipe ont mit fin à la dernière grande guerre. Me défendis-je pour me donner bonne conscience en récitant machinalement ce que j’avais appris. »
Le silence qui avait suivi ma tirade sans émotions fut brisé par la voix traînante de Monsieur Cliché.
« Il ne mérite pas toutes ces éloges.
— Vous êtes bien arrogant. Sachez tout de même que me contrefiche pas mal de ce que vous pensez de lui. »
Si ce Kakashi était l’ami d'Iruka, il devait très certainement être quelqu’un de bon et mériter l’admiration que mon ami lui portait. Et ne méritait certainement pas que Monsieur Cliché ne le dénigre de la sorte.
C’est la réflexion que je m’étais faites, agrippé à mon radeau de fortune qui résistait à la tempête, faisant fit des courants qui ne savait plus dans quel sens aller.
Ce Monsieur Cliché était toujours mystérieusement accompagné d’un sentiment qu’il m’offrait dans une papier cadeau : l’agacement.
J’avais presque l’impression de le connaître et peut être même la drôle d’impression qu’il me suivait partout où j’étais. Dans les rues, dans mes pensées, dans mon monde de réflexions où j’avais l’impression qu’il était l’orage ou même la foudre faisant dangereusement tanguer mon radeau d’indifférence sous l’assaut des vagues scélérates. Bientôt, c’est d’une voile que j’allais avoir besoin. Mais comment se servir d’une voile quand on ne sait pas de servir d’une rame ?
Voguer à contre courant est épuisant.
« Et je me contre fiche pas mal aussi de ce que vous pensez de moi. Pensez juste à faire moins de bruit avec vos pages. C’est mon arbre ici. Mais passez tout de même une bonne soirée. Avait-il annoncé avant de bondir sur la branche au dessus de moi. »
Et Monsieur Cliché est agaçant.
*
« …manquant cruellement, c’est pour cette raison que j’ai décidé de te promouvoir Jonin. »
Les mains dans les poches, j’avais l’impression d’être le reflet d’un certain homme adossé contre un mur du bureau de Tsunade.
« Tu m’écoutes au moins ? »
La veille, j’avais accompagné le soleil couchant jusqu’à ce que le crépuscule, ne soit plus que le souvenir de la nuit qui s’était installé par-dessus mes épaules. Cette dernière n’avait pas été la seule à scruter mes épaules. Tant est si bien que le soleil couchant n’avait pas été le seul à m’accompagner non plus.
« Oui, vous venez de me promouvoir Jonin. »
Monsieur Cliché ici présent, l’avait été également tout le long de ma soirée de lecture improvisée en extérieur. Et nous avions lu chacun de notre côté, comme si l’autre n’avait même jamais été là. Mais la houle qui avait fait tangué mon radeau de fortune, s’amusait à me rappeler que son indifférence ne m’avait justement pas laissé indifférente. Si bien que j’avais maintenant l’impression de chavirer doucement loin des courants confortables dans lequel je navigais depuis toujours.
« Qu'est-ce qu’il fait là lui ? Demandais-je en pointant du menton Monsieur Cliché. »
Je m'étonnais moi-même de poser la question, et le regard interloqué que je reçu de mon Hokage, m’informa qu’elle n’était pas en reste. Elle ne rechigna toute fois pas à me répondre, non sans un certain agacement qui était de toute façon de paire avec cette vieille folle.
« Il a besoin d’un nouveau coéquipier pour des missions capitales que je vais lui confier. J’ai personne d’autre que toi sous la main. C’est pour ça que je t’ai promu Jonin.
— Il est Jonin lui ? Demandais-je en haussant un sourcil en direction de l’homme à moitié endormi contre le mur.
— Bien-sûr, qu’il est Jonin. Me répondit-elle comme si c’était une évidence même. Il est même chef d’escouade. Ne te fie pas aux apparences ma petite. Dois-je te rappeler que tu ne porte pas non plus sur ton visage la matérialisation de l'enthousiasme ?
— Non, Hokage-Sama. Répondis-je simplement d’un haussement d’épaule désinvolte.
— Il a insisté comme d’habitude sur le besoin de faire connaissance avec son coéquipier, alors je vous laisse quelques jours pour vous entrainer ensemble afin que les missions soient une réussites.
— Entendue.
— Pense à faire un Check-Up demain à l’hôpital pour l’amener à l’administration. C’est de rigueur pour les nominations Jonin.
— Ok.
— Pas de questions ?
— Non.
— Tu sais ce qu’implique les nominations Jônin ?
— Des missions de rang A plus fréquentes. Et de rang S. Dangereuses et parfois suicidaires. Récitais-je machinalement.
— …Bien. Tu peux disposer. »
J’avais presque entendu Monsieur Cliché s’énerver contre Tsunade-Sama en quittant le bureau.
*
« Tu es Jonin ?! S'exclama Iruka en prenant en main mon check-up.
— Ouais. D’ailleurs, c’est l’ancienne élève de ton Kakashi qui m’a oscultée.
— Ce n’est pas « mon » Kakashi. Souffla-t-il.
— J’en sais rien moi. Vu comment tu n’arrête pas d’en parler depuis. A croire que tu es amoureux.
— N’importe quoi ! S'enerva-t-il en ouvrant grand mon dossier Ninja. C’est juste que… je m’inquiète pour lui. Il va bientôt être envoyé sur des missions très dangereuses… Je déteste savoir mes proches en danger. Et maintenant je vais me faire du mouron pour toi aussi.
— C’est le lot de la vie de Ninja. Répondis-je en m'asseyant face au bureau.
— J’ai toujours eu du mal à m'identifier à cette philosophie… C’est pour ça que je préfère rester Chunin.
— On ne t’a jamais proposé de passer Jonin ?
— Moi ? Jonin ? Grand dieu non. Quand j’étais sous le commandement de Kakashi, j’ai rechigné à tuer un enfant au dernier moment. Et j’ai mis toute l’équipe en danger. Et j’ai failli me faire tuer par cet enfant... C’est Kakashi qui l’a tué. Il n’a pas hésité un seul instant. Sinon je ne serai plus là devant toi…. »
Le thé préparé par Iruka me fut servi et je fut soulevée d’une vague d’émotion faisant dangereusement tangué mon embarcation. La mort d'Iruka m’aurait-elle rendue triste ?
« Tu ne m’avais jamais racontée cette histoire.
— Je n’en suis pas très fière, il faut dire. Et puis, tu ne t’es jamais vraiment intéressé à mon sujet non plus. Tu es drôlement loquace en ce moment.
— Je t’emmerde ? Demandais-je en faisant tourner la cuillère dans le thé.
— Mais non, espèce d'idiote… Je te trouve changée. Il s’est passé quelque chose ?
— Ma mère m’a offert un dictionnaire. Avais-je répondu sans réfléchir. »
Je m’étais figée moi-même ensuite. Ne venais-je pas de m'avouer à moi-même que ce truc avait réellement eu un impact sur les flots de mon indifférence ?
« Un dictionnaire… ? S'interrogea Iruka en me scrutant.
— Ouais… Je dois y aller, balbutai-je en me relevant. Demain je m’entraîne avec mon futur coéquipier »
Celui qui hante tes pensées, ne cessait de me siffler les sirènes depuis les abymes.
« Oh, qui c’est ? Me demanda Iruka avec intérêt en me raccompagnant à la porte.
— Un gars bizarre. Du genre cliché du Ninja mystérieux. Je connais pas son nom. Merci pour le thé. A plus Iruka ! »
Je n’avais pas terminé mon thé. Je terminais toujours mon thé…
Tout va bien. Tout va bien, me répétais-je en sautant par-dessus les toits. Rien n’a changé. Tu es toujours cette même fille qui se moque de tout et dont tout le monde se moque. Tu vas rentrer dans ton appartement, et te retrouver seule comme d’habitude. Tu vas te couvrir d’un plaid bien chaud et te laisser porter par le doux courant de l’indifférence. Comme tu l’as toujours fait. Parce-que c’est ce qui est le plus facile.
Oui, je suis toujours là même, m’étais-je convaincu en pénétrant dans mon appartement vide.
« Yo ! »
Oh. Monsieur Cliché. Sur mon balcon. Ben voyons.
~~~
Yo !
Qu'on pensé mes petites fraises des bois de ce chapitre ? J'essai d'introduire Kakashi de manière fluide et pas d'un coup d'un seul u.u
J'espère que ce chapitre vous a plus. Je sais pas quand sortira le prochain. J'essairai de garder un rythme hebdomadaire.
Bien à vous
Sweetysamaa~
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