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Dans une bulle

/!\ TW // Mention de suicide & de mort

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Se réinstallant sur son canapé, se sentant vidé de toute énergie, Chûya soupira avant de dire :

-Tu ne pouvais pas sonner, comme tout le monde? Abruti., il n'y avait pas de réelle violence dans ses mots, le roux semblait plus lassé qu'énervé. Tu as failli te prendre un coup, tu le sais ?

-Pourquoi j'aurais fait ça ?,le ton du châtain était moqueur. Si j'avais toqué, j'aurais raté ce spectacle. Non vraiment, je préfère te surprendre. Et puis, je vois que tu étais bien occupé. Un drama thaï, vraiment ?

Sans pouvoir le contrôler, Chûya sentit ses joues se teinter de rouge, la gêne prenant le dessus. L'autre, évidemment, le remarqua, le faisant même rire, ce qui fit grogner le plus âgé.

-Arrête de te moquer, Maquereau. Tu n'es pas venu jusqu'ici juste pour commenter mes choix de divertissement.

Le châtain ne répondit pas, ne tiquant même pas au vieux surnom, venant juste s'asseoir à son tour sur le canapé.

La scène était surréaliste pour Chûya. Ils avaient passé de nombreux moment, l'un et l'autre, sur ce canapé.

Et en voyant que l'autre s'était installé exactement là où il se mettait avant, la nostalgie s'empara de lui.

Chûya se retrouva alors submergé par les souvenirs, chaque centimètre de son salon semblant résonner avec les échos du passé. Les moments partagés avec Dazai étaient nombreux et variés, certains empreints de camaraderie, d'autres de rivalité acerbe, mais tous marqués par une connexion indéniable, une alchimie unique entre deux esprits forts et indépendants. Entre deux êtres dont beaucoup avaient dit qu'il s'agissait d'une âme dans deux corps.

Malgré leurs différences, Chûya ne pouvait nier l'impact que Dazai avait eu sur sa vie. Autant pour le meilleur, que pour le pire.

Et alors qu'il le regardait s'installer toujours plus confortablement, avec une aisance qui lui était propre, Chûya se rendit compte, encore une fois, que malgré tout ce qui avait changé entre eux, malgré toute sa colère, sa haine même, une part de lui était toujours attachée à cet homme.

Cette part de lui qui restait attachée à Dazai n'était pas seulement le souvenir des bons moments partagés. C'était aussi un rappel constant de la complexité de leurs liens et ce, dès leur rencontre.

Pourtant même si le roux était en colère contre son ancien partenaire, il ne pouvait pas nier toute l'admiration qu'il ressentait pour l'autre -bien qu'il n'avait pas du tout l'intention de l'avouer à l'autre-.

En parallèle de sa colère, de sa haine, il y avait aussi cette douleur. Une douleur profonde causée par la trahison, les multiples manipulations et les blessures infligées au fil des années et ce, même avant le départ du châtain de la Mafia. Une douleur qu'il avait enfouie au plus profond de lui-même, mais qui refaisait souvent surface dans les moments les plus inattendus et parvenaient toujours, pour son plus grand malheur, à le déstabiliser.

Chûya préféra finalement détourner le regard, fixant distraitement la télévision qui continuait de diffuser le drama thaïlandais. Il se sentait submergé par un mélange d'émotions contradictoires, incapable de trouver un équilibre entre la colère, le ressentiment, l'admiration et peut être d'autres émotions sur lesquels il ne voulait pas mettre de mots, de noms.

-Dazai..., commença-t-il d'une voix à peine audible, avant de se taire, incapable de trouver les mots pour s'exprimer.

Dazai tourna son regard vers Chûya,, ses yeux sombres reflétant une lueur d'émotion indéfinissable.

-Chûya, répondit-il simplement, son ton dénué de toute sa moquerie ou arrogance habituelle.

Le silence s'installa entre eux. C'était légèrement inconfortable, mais ni l'un ni l'autre ne semblait vouloir briser le silence. Pourtant, ils le savaient. Ils devaient avoir une discussion. Autant vis à vis de ce qu'il s'était passé ces derniers jours, que quelques années auparavant, quand Dazai avait quitté la Mafia Portuaire.

Le poids de tout ce qui s'était passé entre eux, les années de partenariat, d'amitié, de rivalité, et toutes les émotions complexes qui y étaient liées, le roux le sentait peser sur ses épaules.

Finalement, sachant aussi que s'il ne le faisait pas, l'autre ne le ferait pas non plus, Chûya brisa le silence.

- Ce serait bien qu'on parle. De...ce qui s'est passé récemment, mais aussi... ce qui s'est passé avant. Ta décision de quitter la Mafia Portuaire, sans un mot, sans un au revoir...Ta réapparition à l'ADA ?

Il marqua une pause, sa voix se teintant de tristesse face à ses propres mots.

- Je veux comprendre, Dazai. Comprendre pourquoi tu as choisi de partir, pourquoi tu as fait certaines choses... et pourquoi tu as cherché à me joindre toute la journée alors qu'hier soir tu as été irrespectueux et ignoble avec moi.

Les yeux de Dazai s'assombrirent légèrement, faisant ressortir la teinte légèrement rouge qu'il avait souvent, lorsqu'il était encore la Mafia Portuaire, comme s'il était pris dans un tourbillon d'émotions. Le châtain prit une profonde inspiration avant de répondre d'une voix calme.

- Chûya, je sais que mes actions, à l'époque ont pu te blesser ou te laisser avec des questions sans réponse, mais je devais partir., le plus grand soupira.

Le roux sentait bien que c'était compliqué pour son ancien partenaire de parler de tout ça, mais il avait besoin d'avoir la réponse à ses questions.

- Est-ce que ton départ a un rapport.. Avec la mort de Oda Sakunosuke ?


Instantanément, Dazai se crispa. C'était léger mais Chûya le connaissait. Il l'avait remarqué aussi facilement que lorsqu'ils étaient toujours partenaires et instinctivement, il s'était rapproché de l'autre. Comme quand ils étaient encore des adolescents et qu'ils passaient certaines soirées, après une tentative de suicide de Dazai, ou l'utilisation de la corruption de Chûya, l'un contre l'autre.

Le regard de Dazai se durcit légèrement, ses traits se figeant dans une expression presque imperceptible de douleur. Il détourna les yeux un instant, semblant rassembler ses pensées avant de répondre d'une voix morne :

Odasaku... sa mort a été..., le châtain mordit sa lèvre. Il est mort dans mes bras. Il m'a dit, il m'a dit que c'était mieux pour moi, de vivre dans la lumière. Que je vivrais mieux. Qu'en tant qu'ami, il savait que ça m'irait et me conviendrait mieux. Et il avait raison, Chûya. Je suis plus heureux avec l'Agence que je ne l'ai jamais été à la Mafia Portuaire.

Chûya ressentit un pincement au cœur en entendant les paroles de Dazai. Il se souvenait de l'amitié étrange mais sincère qui liait Dazai et l'autre homme. Pour lui, la mort d'un sous-fifre n'était jamais une bonne chose, mais.. Pour Dazai, cela avait été différent cette fois là. C'était différent parce qu'il avait été particulièrement proche de leur camarade décédé, d'une manière que Chûya n'avait jamais totalement comprise et qu'il avait même, s'il était honnête, envié.

-Je comprends., murmura-t-il finalement, sa voix empreinte de compassion. Mais pourquoi partir seul ? Pourquoi ne pas m'en avoir parlé ? Pourquoi tu ne m'as pas demandé de partir avec toi...? On aurait pu trouver une solution ensemble, comme on l'a toujours fait.

Dazai plongea son regard dans celui de Chûya, et il ne le lâcha plus.

- Je n'ai pas vraiment réfléchi sur le moment. Mais je suppose que je pensais... que c'était mieux comme ça. Que c'était plus sûr pour moi si je partais seul. Je ne voulais pas t'entraîner là dedans, Chûya. Je sais que tu es entré dans la Mafia à cause de moi... Mais je sais aussi que tu es quelqu'un de loyal. Tu tiens à eux. Tu penses sincèrement que tu m'aurais suivi ?, un rire désabusé s'échappa des lèvres du châtain. Non. Tu aurais tout fait pour me retenir.

Chûya écouta attentivement les paroles de Dazai, essayant de comprendre les motivations complexes de son ancien partenaire. Mais... Dazai était Dazai et à vrai dire, il pouvait citer de nombreuses fois, de nombreux moments où le châtain avait pris des décisions unilatérales, souvent dans l'intérêt de les faire réussir une mission, même si cela signifiait le tenir à distance et dans l'ignorance.

Pourtant... Pourtant, la frustration que le roux avait en lui ressortie et cela se fit entendre dans sa façon de répondre à l'homme face à lui.

-Dazai, tu ne pouvais pas savoir ce que j'aurais fait si tu m'avais demandé de partir avec toi., dit-il sincèrement. Oui, c'est vrai. J'ai rejoint la Mafia à cause de toi, mais cela ne signifie pas que je suis incapable de prendre mes propres décisions.

L'autre allait contester, mais le roux l'en empêcha d'un geste de la main.

- Si tu avais eu besoin de moi, si tu m'avais demandé de partir avec toi, je l'aurais fait. Peut-être pas immédiatement, c'est vrai, peut-être pas sans poser des questions, c'est vrai aussi, mais je l'aurais fait.

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