Mon cœur mouillé par ces frêles gouttes de pluie,
Tombant amèrement de mes yeux démunis,
Le noie dans une abysse infinie de tristesse,
Sans amour pour le soigner avec délicatesse.

Il a juste besoin d'une infime attention,
Pour le sortie du fin fond de cette prison,
Où ce monde sans pitié l'a fait plonger,
Le privant d'un bonheur tristement effleuré.

Je ne quitte jamais ce fétiche sourire,
N'empêchant pas néanmoins mon cœur de souffrir,
Personne ne soupçonne cette incessante douleur,
Que je camoufle avec ce futile bonheur.

Détestant croiser mon regard dans cette glace,
Renvoyant incessamment l'image tenace,
D'une adolescente détruite blessée,
Par les démons de sa vie oppressée, fissurée.
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Avis?