Depuis toujours j'ai voulu croire,
Que ce qu'on me disait était faux.
Qu'il y avait encore une lueur d'espoir,
Au fond de tous ces maux.

Tu es une partie de moi,
Que je ne peux regnier,
Même au plus bas,
Je continue de t'aimer.

À chaque fois que tu me rabaisses,
Je te trouve des excuses.
Même si ça me blesse,
Je préfère ignorer ce qui t'amuses.

Je cauchemarde parfois de toi,
Sans pouvoir me contrôler.
Sans trop savoir pourquoi,
Te voir me fait stresser.

Avec un simple regard ,
Le mien se détourne.
Laissant mon esprit hagard,
Pendant que tu retournes,

À tes piètres occupations,
Afin de t'éloigner de moi.
Personne ne remarque la dévotion,
Que j'ai toujours eu pour toi.

Même si aujourd'hui je commence à voir
Le vrai visage de celui qui m'a créé.
Avant je ne voulais pas apercevoir,
Un fragment de ce masque fissuré.

Des menaces silencieuses,
Lancées par tes yeux haineux.
Pendant que dans cette guerre périlleuse,
Je tentais en vain de te rendre heureux,

De te faire sourire,
En m'humiliant.
Mais même pas un rire,
Depuis tout ce temps.

Suis-je pour toi une poussière,
Dont tu regrettes parfois la venue.
En fait je veux juste rendre fière,
Le père que je n'ai jamais eu.