Chapitre 48. Little ass-kicker.
Un silence mortuaire règne sur l'ensemble du village, les habitants sont silencieux, comme ci ils savaient ce que Rick allait dire.
-Vous pensez vraiment que si mon groupe et moi n'avions pas été là vous seriez toujours en vie? Un de vos amis est mort car il ne savait pas se défendre comme il devrait le savoir d'ailleurs. Ouvrez les yeux! Ces choses qui se trouvent à l'extérieur sont inhumain et démunis de tout sentiments. Vous devez apprendre à défendre vous et votre propre famille c'est indéniable dans ce monde, imaginez vous si à la place de votre ami, cela serait votre enfant ou votre femme ou peu importe. Vous ne pouvez pas compter sur la protection de quelques personnes seulement, vous devez arrêter de vivre avec la peur mais plutôt la combattre! Criait Rick pour se faire entendre.
Le silence reprend place comme à son habitude, de toute façons ils savent que Rick à raison.
-Comment voulez-vous qu'on apprenne? Demandait une femme dans la foule.
Je décide de prendre la parole avant même que Rick n'essaye.
-Nous avons suffisamment vécu pour vous apprendre, si tu te décides à apprendre, tu apprends c'est tout. Crachais-je.
-Les reines doivent être reprise, votre ancien leader est mort par légitime défense. Annonçait Rick.
La foule s'agite légèrement, ils parlent entre eux, je peux apercevoir des visages satisfait comme des visage mécontent.
-Pour ceux qui veulent que Rick reprenne le contrôle de la ville lève la main. Ordonnait Abraham en imposant sa carrure.
"Ce mec peut être persuasif des fois putain." Pensais-je.
Soudain de nombreuses mains apparaissent au-dessus de l'attroupement, quelques unes s'abstiennent mais la majorité approuve ce changement des plus inattendu.
-C'est du n'importe quoi! Vous avez perdu la tête! Disait un homme.
Tous les regards sont braqués sur lui.
-Mac' est morte, flinguée par ses gens qu'on ne connaît à peine et vous donnez le commandement de cette ville à un homme qui est entouré d'espèce de chiens de garde avec des flingues?
-C'est qui que tu viens de traiter de chien?! On vient de te sauver la vie du con! Toi et tous tes gosses seront mort sinon alors tu seras gentil tu vas rester tranquille! Grognais-je en prenant mon arbalète.
-Daryl tu te calmes! Je peux comprendre ses inquiétudes et je compte bien lui prouver le contraire. Retourner chez vous on contrôle la situation. On en reparlera demain. Songeait le leader en essayant d'apaiser tensions.
Malgré l'altercation, les habitants l'écoutent tout de même avec un peu d'hésitation.
-On devrait aller voir Victoria avant de rentrer. Proposait Michonne en rangeant son sabre dans son étuis.
On acquiesce de la tête avant de tous sauter de la plateforme en bois qui surplombe la ville.
-Rick on aimerait prendre la garde... Soufflait une voix derrière nous.
On jette tous un coup d'œil pour apercevoir les quatre hommes de gardes qui étaient cachés dans l'armurerie.
-Comment vous voulez qu'on vous donne cette responsabilité alors que vous étiez cachés comme des lâches? Putain ça me dégoûte. Crachais-je en le regardant.
Ils baissent tous les quatre la tête, honteux d'avoir eu peur en même temps ils ont de quoi avoir honte bande de petite tapette.
-Je suis d'accord mais au moindre problèmes vous rappliquer nous le dire c'est clair? Exigeait Rick.
-C'est bien clair. Répondaient-ils en même temps.
Je les regardent avec dégoût et reprend mon chemin dans la direction de l'infirmerie pour retourner voir la dure à cuire.
Je pense trop ces derniers temps, le baiser qu'il a eu entre nous oui le fait qu'elle c'est fait tirer dessus.
Je sens une main s'appuyer sur mon épaule, c'est Abraham.
-Il y a un truc qui te tracasse toi?
-Non je vais bien. Répondais-je en arrivant même pas à me convaincre moi même.
-Arrête tes conneries! Tu es Daryl Dixon et je sais quand monsieur a un truc de travers, je le vois sur ta tête enfin il y a pas que moi hein. Ironisait le grand roux.
-Arrête lâche moi va! Disais-je en décalant mon épaule. Elle c'est fait tirer dessus et j'ai pas envie qu'on la ramasse à la petite cuillère.
-Qu'on la ramasse ? Je pense plutôt que tu ne veux pas la ramasser. Soufflait Abraham.
-Je parlais de Maggie et moi.
-Si tu le dis. Renchérissait Ab' en se tournant les moustaches.
On arrive enfin devant l'infirmerie, ni une ni deux je pousse les deux battants des portes et pénètre à l'intérieur.
À ma grande surprise je la vois assise les jambes dans le vide sur le brancard'à boire un verre d'eau.
"Putain mais tu es increvable toi ma parole" criais-je a l'autre bout du couloir.
Maggie me devance et accourt vers elle en lui ouvrant grand ses bras pour ensuite l'enlacer vivement. Elle va l'étouffer si ça continue.
J'arrive un peu plus près d'elle et découvre son visage marqué par la fatigue et plus encore... La lassitude.
Elle a un bandage qui lui enroule le ventre ce qui lui donne un air beaucoup plus "malade".
-Doucement Mag' mon ventre! Grognait-elle.
-Excuse moi, comment tu te sens? Demandait-elle en desserrant son emprise.
-Je me suis pris une balle dans le bide à bout portant mais sinon ça va. Ironisait-elle.
Elle a pas perdu son humour pourri c'est déjà ça...
-Elle est prête à retourner chez elle. Affirmait le médecin en souriant. Je voulais vous remercier de m'avoir prévenu lors de l'attaque... Tenez je pense que ceci vous appartient. Disait-il en me tendant mon revolver.
J'acquiesce d'un mouvement de tête pour ensuite le saisir de vive mains.
-Tu es en mesure de marcher? Demandait Rick avec douceur.
-Oui je suis pas une poupée fragile. Répondait Victoria sèchement.
Je la connais et je sais qu'elle n'aime pas qu'on la traite comme une fragile, en même temps je peux comprendre avec son vécu.
Elle se lève doucement en posant ses pieds au sol. Elle réfléchit quelques secondes avant de prendre un léger élan pour s'extirper du lit d'hôpital.
Je prends tout de même son bras pour le passer au dessus de ma nuque, j'ai le droit à un sourire de remerciement. Maggie m'imite et l'aide aussi à tenir debout.
Abraham nous ouvre en grand les portes avec l'aide du jeune Carl.
Un soleil prêt à nous dire au revoir nous accueille à l'extérieur, le temps est doux aujourd'hui. Cette journée n'est pas si merdique que ça finalement.
Les nuages laissent place à quelques tâches bleu clair dans un ciel éclairé par la lueur du soleil orange vif se cachant derrière les montagnes.
Son visage pâle reprend quelques couleurs grâce aux rayons orangés.
Nous arrivons devant le portique de "notre maison", je pense que nous somme trop habitué à vivre ensemble alors pourquoi se séparer.
-Tu as faim? Lui Demandait Carol.
-Je préfère aller me coucher, je mangerai un morceau plus tard. Mais merci quand même.
Je la vois monter doucement les escaliers pour ensuite entendre la porte de la chambre se refermer.
-Le médecin l'avait dit qu'elle allait avoir besoins de repos. Affirmait Ab' en fumant un cigare devant la fenêtre ouverte.
-Je me suis moi même pris une balle dans le thorax, je peux affirmer que c'était épuisant. Ironisait Carl en train de s'empiffrer de gâteau.
-Fait pas ton radin. Grognais-je en lui piquant un biscuit.
J'aimerai aller la voir pour m'assurer qu'elle va bien mais je préfère la laisser dormir et puis je vais pas faire que ça de la surveiller tout le temps, je suis pas une putain de baby-sitter.
Voilà mon chapitre est terminé, j'espère qu'il vous plaît, je met du temps z écrire car le soir je suis crevée et puis comme ça ils sont plus élaborés ;) donnez vos avis je vous aimes fort les amis!❤️ PS: aller voir mon rantbook! J'organise une petite FAQ sur moi donc si vous le souhaitez posez moi des questions !
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