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NOAH

Story of my life de One direction


   L'eau chaude coule sur mon corps nu, me débarrassant de la purée assaisonnée au piment jalapeño que Lys m'a jeté dessus. J'avoue que je ne m'attendais pas à ça, je ne pensais pas qu'elle irait si loin. Bon, je l'ai peut-être un peu mérité, mais quand même, j'ai sûrement été brûlé au deuxième degré, si je me réfère à la quantité astronomique de piment que j'ai mis dans son plat.

   J'ai été surpris ce midi, lorsque la serveuse m'a reconnu. Je crois que c'est la première fois que je vis ça. De plus, je suis aux États-Unis, ce n'est pas du tout la langue dans laquelle sont faites nos chansons. Il faudra que je prévienne le groupe, ça leur fera sûrement plaisir après que je les ai abandonnés comme ils aiment le dire. Je sors de la douche et enveloppe mes hanches d'une serviette blanche. Mes cheveux châtains dégoulinent d'eau, je secoue ma tête éparpillant les gouttes dans toute la salle de bain. Je sors de la pièce étouffante de chaleur. Alors que je me rends à ma chambre, je tombe nez à nez avec Lys qui fait tomber le livre qu'elle tenait entre ses mains pour se cacher les yeux :

   — Au diable, horreur de la nature ! Mes yeux saignent, crie-t-elle.

   — Tu ne crois pas que tu en fais un peu trop, ronchonne ?

   Elle est mignonne dans son pyjama Winnie l'ourson, quoiqu'un peu ridicule, ce qui ne matche pas du tout avec sa personnalité de braise.

   — Tais-toi, Idiot. Je viens de subir un traumatisme.

   — C'est ça, je suis sûre que tu rêves de toucher à mes abdominaux.

   — Même pas dans mes pires cauchemars, je préfère qu'on me brûle à vif, siffle-t-elle.

   Je lève les yeux, décidément elle est extrêmement chiante. Je la dépasse et m'enferme dans mon antre. J'enfile mes vêtements avant de me jeter sur le lit deux places que comporte la pièce. Je profite de ce moment de détente pour informer mes amis de ce qui s'est passé au Peak 9. Ils répondent dans la minute, tous plus enthousiastes les uns que les autres. Peut-être que notre rêve est sur le point de se réaliser complètement, peut-être que nous pourrions enfin toucher les étoiles. Je me retourne et m'allonge sur le dos, contemplant le plafond fait de pierres blanches. Nous avons fait un sacré chemin quand je pense aux débuts de notre groupe. Nous sommes six, et cela depuis le collège, Mike, Joe, Louis, Maël, Max et moi. A cette époque la vie se résumée à la musique, je pensais musique, je rêvais musique, je parlais musique... C'était mon seul et unique but ; faire de la musique à mon tour. J'ai finalement réussi à rendre mes amis accros et à accomplir mon but.

   Cela me fait toujours rire lorsque je me rappelle que nous avons commencé dans le garage de mes grands-parents. Chaque samedi et mercredi nous y avions rendez-vous. Personne ne rater ces sessions d'entraînement. Au début nous faisions de la pop mais dès que nous avons découvert le rock, nous avons eu un coup de foudre, c'était notre voix, sans aucun doute. C'était notre style. Nous avons galéré pendant plusieurs années avant de trouver un producteur qui voulait bien de nous. Ce n'est qu'après trois ans de persévérance que nous l'avons déniché ou plutôt qu'il nous a déniché. Il s'est proclamé être fan de nos musiques, je m'en souviens comme si c'était hier. Nous avions fêté ça dans une boîte jusqu'au petit matin, c'est d'ailleurs là que j'ai connu Raphaël, j'avais vingt-et-un ans. Notre rencontre a été très spéciale. Alors que je me rendais au comptoir pour payer une nouvelle tournée – sûrement la quatrième – un idiot, qui était juste Raph', m'a dégueulé dessus. J'ai fini la soirée avec son sweat et il s'est joint à notre petite fête.

   Soudain mon téléphone sonne, je décroche rapidement ne voulant pas laisser ce son insupportable s'évaporer dans la pièce :

   — Raph' ! Que me vaut cet appel ?

   — Je voulais vérifier si tu étais toujours en vie, répond la voix de mon meilleur ami.

   — Plus pour longtemps, je crois.

   — Comment sont ces vacances ?

   Je me relève d'un bond et m'assois en tailleur, prêt à tout raconter à mon fidèle compagnon. Je lui fais part de la journée en précisant que j'ai signé un autographe, chose à laquelle il se réjouit.

   — Et avec ma sœur, demande-t-il, curieux.

   — Je crois qu'elle n'a qu'une envie, m'arracher les yeux.

   — Je suis désolé, Lys peut être très froide surtout avec la gent masculine.

   — Comment ça ?

   — Ça fait dix années que je ne l'ai plus entendu parler d'un mec. Elle les évite le plus possible, de peur de s'attacher. Je ne sais même pas pourquoi je te dis ça. Ne lui en parles, s'il te plaît, elle risque de me détester sinon.

   Je me demande quel mystère a fait d'elle la femme qu'elle ait aujourd'hui, ce qui a réduit son cœur en cendres. Car il n'y a qu'un cœur brisé qui peut repousser aussi longtemps l'amour.

   — Ne t'en fais pas, mon pote.

   — Merci. Et puis je l'ai un peu prise au dépourvu avec ton arrivée.

    J'acquise, puis conscient qu'il ne me voit, je murmure une faible approbation pour montrer que je prête attention à ce qu'il dit.

   — Lys est du genre à tout planifier, continu-t-il, toute sa vie est répertoriée sur un agenda. Je suis pratiquement certain qu'elle planifie même ses heures où elle doit aller aux chiottes, finit-il dans un rire.

   Je le rejoins, et rapidement notre conversation part dans tous les sens, sans aucun fil conducteur. Ça fait une bonne vingtaine de minutes que je suis au téléphone avec lui quand un cri aigu perce mes tympans.

   — Je vais te laisser Ducon, le devoir m'appelle.

   Il raccroche dans un rire joyeux, me souhaitant bonne chance. Je m'extirpe de mon lit et me dirige vers la chambre de ma colocataire aigrie. Je toque deux fois et entre dans sa grotte à laquelle elle m'a interdit l'accès. Je la trouve assise sur son lit en train de se tirer les cheveux et fixer son ordinateur portable. Tout d'un coup elle me remarque et son regard lance des éclairs.

   — Qu'est-ce que tu fais là, Noah ?

   — Je t'ai entendu crier, tout va bien ?

   Je m'appuie sur l'encadrement de la porte, attendant sagement sa réponse.

   — Non, et encore moins depuis que tu as fait apparition dans ma chambre alors que je t'ai interdit d'y mettre les pieds.

   — Fais pas semblant, je sais que tu m'adores dans le fond.

   — C'est beau de rêver.

   — Comme tu veux, ma jolie. J'étais prêt à t'aider en tant que gentleman.

   — Ma jolie ? relève-t-elle.

   J'ignore ses paroles et continu dans ma lancée :

   — Tant pis pour toi, dis-je en fermant doucement la porte derrière moi.

   — C'est pour le boulot.

   Enfin, elle se décide de me parler. Le ciel va nous tomber sur la tête cette nuit je crois.

   — Je dois écrire un article sur Noël, sauf que je n'y arrive pas.

   — Ça ne doit pourtant pas être si compliqué. C'est Noël, tout le monde est inspiré par cette période, dis-je en m'approchant de son lit.

   — Non, je déteste Noël.

   Mes yeux s'écarquillent, c'est la première fois que j'entends ça. Comment peut-on détester cette fête ? C'est tellement beau, l'amour et la joie règne durant cette courte période.

   — Je trouve ça tellement commerciale, et puis c'est une utopie cette fête, elle n'a aucun intérêt.

   Je me penche vers elle pour examiner son travail. Il se résume simplement à un titre pour le moment « Noël, une fête pleine de cadeaux ». C'est quoi ce titre pourri ?

    — Qu'est-ce que tu racontes Lys. Noël, c'est une fête remplie d'amour, de bienveillance-

   — Tu ne me feras pas changer d'avis Noah, me coup-t-elle, sors maintenant.

   — OK, OK.

   Je m'en vais, les mains dans les poches. On dirait qu'elle cherche à ériger un mur invisible entre nous. Cela me donne envie de le démolir, de le détruire pierre par pierre pour enfin découvrir ce qui se cache derrière. Je me rends au salon pour prendre un verre d'eau, lorsque je passe devant le frigo je remarque qu'une feuille et une tonne de post-it y ont été accrochés ; la listes des règles de Lys en fait partie – non, la dictature de Lys, plutôt. Parfois je me demande si je suis dans le doit de respirer ici. Une règle a été rajoutée :

       o Interdiction de me déranger lorsque je travaille ;

   C'est marrant comme je constate que Raph' a raison, Lys planifie toute sa vie ; ses post-it se résument à des choses à faire ou à ne pas oublier toutes plus futiles les unes que les autres, comme :

      o Faire mon café cinq minutes après m'être levée ;

     o Allez acheter du café avant 12H...

   C'est vraiment flippant. Je pars me coucher, mes dernières pensées avant de m'endormir sont pour Lys. Pour essayer de découvrir ce qu'il se cache sous cette carapace de colère et peut-être, je dis bien peut-être, lui faire apprécier Noël.

.☆。• *₊°。 ✮°。

Bon dia !

J'espère que vous allez bien today ! <3

Aujourd'hui je vous poste le nouveau chapitre de "A Bad Christmas", j'espère qu'il vous plait autant que les précédents :)

N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire ou un vote, ça fait toujours plaisir !

Dans ce chapitre nous avons abordé de nouveau le point de vue de Noah, est-ce que cela vous plait ?

Que pensez-vous de ce chapitre ?

Je vous laisse, je vous donne plein d'amour !! <3

Loveeeee  ✮

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