Chapitre V
Clément se tenait devant moi, l'air exténué.
Il ouvre la bouche et dit :
<<- Je vous aime Mlle, s'il vous plait, pardonnez moi... >>
Je n'en reviens pas, il a fait tout ce chemin, juste pour que je lui pardonne?
Je reste là, sans bouger. Je ne sais pas trop quoi dire:
<<- Heu... Je pense que je t'aime aussi, comme un frère, tu es un membre de ma famille, tu comptes aussi beaucoup pour moi...
- Ce n'ai pas ce que je voulais dire, Mlle, je vous aime, mais pas en tant que membre de ma famille, je vous aime en tant que femme.
- C'est qui lui? >>
Je me retourne et vois que A-03 nous a rejoint. Ho non! Personne n'est au courant que j'ais un majordome, je suis vraiment dans la merde... Pitié, Clément, ne dit rien.
<<- Je suis son majordome, et vous?
- Je suis son collègue, attends, Lucy tu ne m'avais pas dit que tu avais un majordome... Pourquoi?
- Ne m'appelle pas comme ça! Et si je ne l'ai pas dit jusqu'à présent, c'est qu'il est le seul a savoir pour mon histoire et je ne voulais pas que tout le monde sois au courant. Je vais tout t'expliquer, mais que si tu me promet de le dire a personne.
- Vous ne devriez pas Mlle. Vous allez encore vous mettre dans un sal état.
- Merci Clément, mais quand j'aurai besoin de ton aide, je te ferai signe, pour l'instant, ce n'est pas le cas. Bon alors tu promet? >>
Dis-je en regardant A-03 dans les yeux.
<< - Promis.
- Très bien, mais j'espère pour toi que tu n'es pas sensible. Bon alors je commence: " Un vendredi, a 15h, en cours de SVT, mon principal de collège est rentré dans la salle de classe. Il m'a appelé et m'a demandé de venir dans son bureau un instant. J'ai cru que j'avais fais une connerie, en plus, je savais que certaines de mes amies fumaient, je pensais qu'il voulait me demander si moi aussi je le faisais ou si je pouvais donner plus de noms sur les personnes qui fumaient... Et franchement, j'aurai préféré. Lorsque je suis rentrée dans le bureau, il m'a dit de m'asseoir. Je l'ai écouté et me suis assise. Il commença à me dire que des corps avaient étés retrouvés chez moi par l'un de mes voisins. Apparemment, les corps appartenaient aux membres de ma famille. Je lui ai demandé s'il savait qui avait fait ça, et il m'a répondu que non. Je me suis levée et je suis retournée en cour. J'ai même pas pleuré tellement j'avais j'étais énervé et anéanti. J'avais plus la force de pleurer. Le soir, en rentrant chez moi, Clément, mon majordome, était en trin de m'attendre devant ma porte. Lorsqu'il m'a vu, il s'est incliné, puis m'a dit qu'il se mettait a mon service. Par la suite, je me suis éloignée de tout les amis que j'avais. J'en avais mar de leurs questions, c'est comme ça que je me suis retrouvée seule. La rage qui s'animait en moi a pri un jour le dessus et j'ai commencé a attraper l'épée que mon père gardait précieusement dans son bureau, et je l'ai dirigé vers un miroir dans lequel je voyais mon reflet. J'ai donné un grand coup dedans et il s'est brisé en mille morceaux, je me suis reçu un bout de verre dans l'oeil. Il s'était crevé. Je saignais beaucoup, mais je ne voulais pas mourrir, pas tant que je n'avais pas vengé ma famille. Il n'avaient même pas épargné les enfants! Clément m'a vu en trin de saigner et m'a emmené a l'hôpital. Les médecins m'ont mis un oeil de verre a la place du trou, mais je n'aime pas avoir un oeil fixe, alors j'ai mis un cache oeil. C'est a ce moment là que j'ai entendu parlé de votre organisation, dans les couloirs de l'hôpital. En attendant d'être majeure pour vous rejoindre, je me suis créé une nouvelle identité. Je ne pouvais pas montrer a la société un visage rempli de haine et de tristesse. Il fallait aussi que je m'entraîne physiquement. Savoir manier les armes été très important. Lors de mes 18ans, je vous ai rejoint... Et tu connais la suite.
Voilà, maintenant que tu sais toit, s'il te plait, ne dis rien a personne, je ferai tout ce que tu veux, mais ne le dit a personne...
-... Tu te sentais seule...?
- O...oui, mais pas totalement, j'avais Clément.
-...
- Tu es choqué?
- Bien sûr! Je suis choqué de savoir que tu as dû vivre avec ce secret sur tes épaules seule! Une personne normale aurait craqué, mais pas toi. Je suis divisé entre 2 sentiments, le respect et la colère. On va retrouver ceux qui ont fait ça et les tuer, c'est tout ce qu'ils méritent!
- Nous n'allons pas les tuer.>>
Lui repondis-je calmement.
<< Je vais les faire souffrir, leur faire regretter d'être venus au monde. J'ai déjà fait une liste de ce qui pourrait être douloureux pour eux, que ce soit moralement ou physiquement.
- Tu fais peur, tu sais?>>
Me dit A-03.
<< - C'est pas mon intention, désolé. C'est juste que rien que d'imaginer ces chiens souffrir autant que j'ai souffert voir plus, ça me rempli de joie, comme si j'étais devenue sadique...
- Oui, c'est ça. Sadique...
- Bon fin de l'histoire, pour la mission, c'est quoi nos noms de couverture ?
- Ok. Je t'appellerai Anny et tu m'appeleras Josh. Ok?
- Ok. Clément, toi, tu reste à l'hôtel.
- Oui Mlle. Au fait, pourriez vous réfléchir a ce que je vous ai dit un peu plus tôt s'il vous plaît?
- Heu... Je... J'y réfléchirait.>>
Il me regarde avec des yeux plein d'espoir, je me sens rougir. A-03 me prend par le bras en me disant que maintenant, nous devons aller au lycée commencer notre mission.
Je regarde une dernière fois en arrière, pour voir Clément, mais il a disparu. Il est peut-être reparti dans la chambre de l'hôtel.
Pourquoi mon coeur se serre-t-il ? Est-ce parce que je veux lui souhaiter une bonne journée et lui dire au revoir? Qu'est ce qui ce passe avec moi, depuis qu'il m'a dit qu'il m'aime tout a l'heure, je ne fais que penser à lui... Est ce que je serais amou... Non! Certainement pas, c'est juste qu'il m'a surprise! Je ne l'aime que comme un frère! Alors pourquoi est ce qu'il me manque déjà, alors que ça fait seulement cinq minutes que je l'ai quitté ?
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Cinquième chapitre, il est un peu plus long que les autres, j'espère qu'il vous a plus, laissez moi vos avis !^^
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