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Chapitre 8

Je me réveillai, allongé sur une table. Je voyais flou, je clignai des yeux plusieurs fois sans comprendre ce que je faisais hors de ma cellule. Les poings et le bassin attachés, je tournai les yeux en voyant simplement des ombres bouger. Je me souvins petit à petit que j'étais dans la cellule à penser à la petite fille de mes souvenirs quand on m'avait assommé. Après, c'était le noir. Je tentais de lever la tête pour voir de plus près ce qui devait être une grande femme.

-Êtes-vous sûr que ça marchera Wilson? s'imaptienta la femme. Ça va faire depuis plusieurs heures qu'il ne se réveille pas.

-Je ne sais pas, répondit ce dernier. C'est la première fois que je le teste sur quelqu'un. Il faudra sans doute attendre quelques jours.

-Bien, commencez.

Wilson soupira et je vis sa main se lever pour faire signe à quelqu'un. Puis il s'approcha de moi et posa une main sur mon front. Il fit une grimace.

-Il est réveillé, s'enquit-il.

-Je vais arranger ça, gronda la voix de Gus en tapant dans sa main.

-Non, laissez-le éveillé. Je veux voir si ça marche, l'interrompit la dame.

Wilson se pinça les lèvres. Je voulus parler, mais rien ne sortit. Je suivais des yeux Wlison qui me contournait. Il me colla une bonne dizaine de fils un peu partout sur mon corps avant de s'en aller. Il y eut un silence de mort durant lequel mon cœur battait la chamade. Je déglutis lorsqu'une décharge pénétra mon corps. Je hurlais de douleur tandis que je me débattais. Quelques secondes plus tard, l'électricité s'en alla. Haletant, à moitié assommé, je ne sentais plus mes membres. J'étais paralysé. Des bruits de pas retentirent autour de moi. Des murmures s'élevèrent sans que je n'en comprenne le moindre mot.

Une tête se pencha sur moi et deux mains vinrent se poser sur mon ventre. On appuya très fort comme pour tester mes intestins. Je gémis.

-Il faut faire des modifications, murmura Wilson. Apportez ma planche.

J'ouvrais à peine les yeux. Cette décharge m'a complètement anéantie. J'entendis des pas précipités venir à Wilson et quelque chose se poser non-loin de moi. J'attendis quelques secondes avant que quelque chose de pointu ne vienne déchirer la peau de mon avant-bras droit. Je hurlais de douleur tandis que la lame continuait sa course tout le long. Je me débattis, la douleur insupportable me montant à la tête. Le sang se mit à couler à flot.

-Venez voir, dit Wilson. Regardez, il va falloir que je change les fils, ils ne sont pas assez puissants. De plus, la résistance ne passe que jusqu'à son bassin.

Je ne comprenais rien. Tout se mélanger tandis que des doigts touchaient la chair de mon avant-bras. J'ignorais ce que faisais Wilson, mais j'avais bel et bien l'impression que j'étais dans une salle de torture. Sans prévenir, on arracha une veine et je sentis du sang gicler sur la table. je hurlais à m'en casser la voix. 

-Faites-le taire! s'agaça la femme.

Deux mains vinrent tenir ma tête tandis qu'une troisième me mis une corde autour de ma bouche.

-Attention!

Une nouvelle décharge arriva. Mes cris étouffés me faisaient mal au cœur tandis que l'électricité parcourait mon corps. J'avais chaud et froid en même temps, c'était très rapide. Comme si je brûlais très lentement sur un tas de bois. Puis tout s'arrêta. Toutes les lumières s'éteignirent.

-Que ce passe-t-il? s'écria la jeune femme.

-Je vais voir le générateur, grogna Lukas. Fursy, viens avec moi.

Mon torse se levait à une rapidité que je ne saurais dire si je tiendrais une seconde de plus. Ces décharges me pinçaient le cœur et m'éteignaient le cerveau. Je fis un mouvement brusque qui fit paniquer l'homme juste à côté de moi. Puis, de nouveau plus rien.

***

-Bon ça suffit.

Un poing cogna fort sur la table. Je sursautais. Mes yeux s'ouvrirent instinctivement puis se refermèrent lentement.

-Cette expérience ne mène à rien! hurla Lukas. Ils vont bientôt nous retrouver, si l'expérience échoue de nouveau...

-Lukas, je sais ce que tu ressens, murmura calmement Wilson. Tu l'as dit toi-même : ces expériences sur eux ne mènent à rien, je n'y arrive pas. 

-Ella? soufflai-je.

Ça m'était venu d'un seul coup. Je n'ai jamais voulus dire ça. J'entendis Lukas grogner.

-De quoi parle-t-il encore?

-Ils se sont donner des prénoms, ça te dérange? s'impatienta Wilson. Maintenant, dehors!

Les bruits de pas de Lukas s'éloignèrent et je me retrouvai seul avec Wilson. Ce dernier soupira et ouvrit mes yeux, une petite lumière bleue braquée sur moi. Il ne dit pas un mot tandis qu'il écoutait les battements de mon cœur et testait ma température. Je rouvris les yeux.

-Vous faites des expériences sur nous, pas vrai? marmonnai-je.

Wilson s'arrêta dans son geste, figé. On aurait dit que je lui avais fait mal comme un couteau planté droit dans le cœur. Ou dans l'avant-bras, à voir. Une larme tomba sur mon épaule. Je fronçais les sourcils et mon regard se posa sur les yeux embrumés de Wilson.

-Vous... Pleurez?

-Je n'ai pas le choix! s'écria-t-il en balançant ses affaires de médecin. Tu comprends ça? Je n'ai pas le choix! répéta-t-il en détachant chaque mots.

Il avait pété un plomb ou quoi? Je m'énervais à mon tour :

-C'est normal pour vous de me planter un couteau dans le rbas sans anesthésie? C'est normal pour vous de me torturer comme ça?

-NON!

Silence.

J'aurai bien aimé, à ce moment-là, pénétrer les pensées de Wilson pour voir sa culpabilité et surtout ce qu'il fou. Je ne suis pas un animal, il n'a pas à me tester. Je me débattis, Wilson me regardant avec dégoût.

-Finalement, vous êtes tous les mêmes, dit-il d'un air grave. Tout ce que vous voulez, c'est vous enfuir d'ici!

Je m'arrêtais dans mes gestes. Je regardais avec maladresse le docteur. Il n'allait pas bien, quelqu'un lui avait retourné le cerveau. Wilson soupira et balbutia qu'il s'excusait. Il s'en alla dans sa salle-de-bain privée. Je demandais calmement :

-Ça fait combien de temps que je suis évanoui?

-Cinq jours.

Je me pinçais les lèvres, ne sachant quoi dire. Je baissais les yeux qui allèrent sur mon avant-bras droit : il y avait des points de sutures. Je clignais des yeux avant d'apercevoir un fil bleu débasser de mon bras. Paniqué, je me mis à gémir. Wilson, qui m'avait entendu, vint à moi. Voyant que je n'étais pas bien, il s'approcha de mon bras.

-Pardon... Pardon... Pardon...

Il répétait ça en boucle tandis qu'il détacha mon poignet pour me couper le fil. Je ne bougeai plus trop affolé par la situation. J'attendis que Wilson se redresse pour que je m'écrie :

-C'est n-normal ça?

Wilson fit lentement non de la tête, le regard dans le vide. Il enleva ses lunettes et s'assit au sol. Je le regardai avec peine. Avant que je ne pus dire quoi que ce soit, une alarme assourdissante retentit. Wilson releva instinctivement la tête, affolé. Il prit ses lunettes et partit en courant dans la salle tandis que je hurlais son nom.

-Wilson! Qu'est ce qu'il se passe?!

Parti. Agacé, je vis que Wilson avait oublié de me rattacher le poignet. Vite, j'enlevai mon deuxième lien et me leva. Une pression me retint et je manquai mon souffle. Je me ralongeai aussitôt. Puis je regardais mon bassin qui lui aussi était attaché. Raaah! Je cherchai le nœud tandis que j'entendais des hurlements en haut. Je reconnus celui de Ella. Ella! Ella? Que faisait-elle encore?

Je détachais enfin mon nœud et me leva. Tremblant, je marchais lentement jusqu'à la sortie, une main sur mon ventre douloureux. Comme un vieux, j'avançais très lentement, le dos courbé. Mes courbatures me faisaient si mal que j'avais du mal à respirer. Des hommes courraient dans tous les sens, des armes à la main, d'autres allant se réfugier quelque part. Lentement, je pris les escaliers, l'endroit où Fursy m'avait pointé son couteau sur la gorge et montai tant bien que mal. La couleur de l'alarme me faisait mal aux yeux. Enfin, j'arrivai à l'étage supérieur et ouvrit la porte. Il y avait le long couloir dans lequel il y avaut ma cellule. Haletant, j'entendis les hurlements de Ella et la voix de Lukas retentir à la cantonade :

-C'est bon! Je la tiens! 

Ils apparurent tous les deux, Ella se débattant dans les bras de Lukas. Il la tenait fermement, ses gros bras entourant le ventre de Ella.

-Laisse-la tranquille! rugis-je.

Alors que je m'apprêtais à lui en coller une, des doigts se refermèrent sur mon poignet et me tirèrent vers l'arrière. Faible, je ne pouvais rien faire. Je me retournais. Je vis une femme rousse aux magnifiquent yeux verts émeraudes. Tellement fasciné par ses yeux, je ne m'étais pas rendu compte qu'elle avait levé la main et me donna une claque sur la joue. Sous la pression, je tombais à terre. Je la frottai tandis qu'elle revint vers moi.

-Ceci n'est pas de vos affaires, s'agaça-t-elle. Laissez 900 tranquille.

Elle posa son pied muni d'une chaussure à talons sur mon torse et commença à appuyer.

-Ai-je été claire?

-O-Oui, balbutiai-je.

Des mains me prirent par les aisselles et me soulevèrent. Je me retrouvais presque en l'air, sur la pointe des pieds, les bras tenus en arrière. La femme s'approcha de moi et observa mon visage.

-Vous êtes un beau jeune homme. Dommage que vous ne soyez pas des notres.

-Je ne le serais jamais, grondai-je en baissant les yeux. Vous êtes des monstres.

Elle ria diaboliquement. Des frissons parcoururent mon corps frêle.

-Alors vous avez compris n'est-ce pas?

-Vous êtes des monstres! hurlai-je en me débattant. Comment osez-vous nous tester?! Vous n'êtes même pas fichus d'être des êtres humains!

Je me débattis, trop énervé pour comprendre ce qu'elle disait. Les hommes qui me tenaient m'emmenèrent une nouvelle fois dans ma cellule.

J'avais tout compris. Ils faisaient des expériences sur nous d'où le fait qu'ils nous nomment par des nombres. Ils ne sont as fichus de nous donner des prénoms. Nous sommes des objets dont ils se servent pour en faire ce qu'ils veulent. Pour eux, nous ne sommes rien. C'est ce que je trouve de plus répugnant. Pire encore, si Ella passe sur cette table et reçoit ces décharges, elle ne survivra jamais. Elle est beaucoup trop fragile.

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