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5ème mois

Nous entrâmes dans l'appartement. Il y faisait sombre. A peine la porte fut fermée derrière nous que les lampes s'allumèrent, révélant une vingtaine de personnes entassées dans notre petit nid douillé.

-Surprise! Crièrent-ils tous ensemble.

Une banderole «Bienvenue à la maison» était affichée au mur du salon.

Je regardai Eric, un sourire aux lèvres. On avait mis du temps à concocter cette surprise. Le jeune homme m'attrapa par la taille et m'embrassa passionnément sous les sifflements et autres applaudissements de nos proches. Puis il prit Gaëtan dans ses bras, le gardant ainsi un long moment. On discuta avec tout ce petit monde. L'humeur était légère, détendue.

-Je n'ai pas eu l'occasion de vous féliciter pour vos fiançailles, lança Brian, un des collègues d'Eric en examinant ma bague plus en détail. Hé béh mon vieux, t'as pas lésiné sur les diamants. Elle est splendide. Ta fiancée aussi d'ailleurs. Allez man je vais pas te monopoliser, du monde veut te voir. Madame.

Je lui rendis son salut tandis que les parents d'Eric vinrent à notre rencontre.

-Je sais que vous avez déjà eu l'occasion de vous rencontrer, mais je voudrais pouvoir vous présenter en bon est dû forme. Marion, je te présente donc mes parents, Madeleine et Richard Chevalet. Maman, papa, voici Marion Grégoire, ma fiancée et...Gaëtan notre fils.

Il prit le petit dans ses bras afin de le présenter à ses grands parents. J'avais peur qu'ils ne l'acceptent pas. Après tout, Gaëtan n'était pas biologiquement son fils, et tous les parents n'acceptaient pas que leurs enfants reconnaissent un bébé qui n'est pas le leur. Mais Madeleine et Richard le prirent très bien et semblaient même ravis de pouvoir pouponner. A la suite il me présenta à son frère.

-Jason je te présente Marion. Tu l'as déjà rencontré si tu te rappelles bien. Marion voici Jason et sa femme Cathy.

-Je me rappelle. Alors c'est toi qui as retourné le cerveau de mon frère! Me lança-t-il avec un grand sourire.

-Heu je..Balbutiai-je, gênée.

-Je plaisante. Bienvenue dans la famille. Ria-t-il en me donnant une accolade.

-Merci! Soufflai-je en esquissant un sourire.

-Et ce petit bonhomme alors?! Je peux? Me demanda alors Jason en tendant ses bras.

-Ou bien sur. Lui répondit Eric tandis que son frère prenait déjà Gaëtan contre lui.

Le jeune homme observa quelques secondes son neveu, et, un grand sourire sur le visage, il le leva au-dessus de sa tête afin de lui faire faire l'avion. J'étais heureuse. Moi qui avais peur que mon fils soit rejeté de cette famille, j'étais soulagée. Eric les avait bien préparé et ils avaient eu le temps d'assimiler la nouvelle. Il est vrai qu'on aurait certainement dus faire les présentations bien plus tôt. Quand on avait décidé d'élever Gaëtan ensemble aurait été un moment parfait. Certainement. Mais bien trop focaliser sur la construction de notre couple, de notre petite famille, et sur ma grossesse, nous avions quelque peu mis le reste de nos obligations de côté.

-Hey mon bonhomme! Comment ça va? Tonton Jay va t'apprendre comment rendre fou ton papa. Tu verras mon pote on va bien s'éclater. Puis, se tournant vers nous, le jeune homme ajouta complètement gaga, il est trop chou!

Alors que les garçons discutaient, se disputant les câlins du petit, j'observai Cathy du coin de l'oeil. C'était une jolie blonde aux yeux bleus, mais ce qui m'interpella fut le petit ventre arrondi qui se dessinait sous sa robe. Discret, il fallait vraiment observer pour s'en rendre compte. Je me mordis la lèvre, voyant là une bonne occasion pour faire plus ample connaissance.

-Alors, tentai-je, hésitante, si je ne me trompe pas....Gaëtan va avoir une petite sœur et un ou une cousine, n'est-ce pas?

Elle me regarda, surprise, et étudia mon ventre comme si c'était lui qui m'avait soufflé la réponse.

-Nous ne l'avons pas encore annoncé. Avec le..l'accident d'Eric on..on a préféré attendre. Ça fait 2 mois...déjà et..et vous? M'expliqua-t-elle, bredouillant.

-Félicitation! Moi ça fait cinq mois. Lui répondis-je avec un grand sourire, espérant la mettre à l'aise.

On discuta encore un moment de grossesse, de bébé, de travail...Cathy était une fille très sympathique. Elle semblait superficielle au premier abord mais se révélait d'une grande intelligence.

La soirée touchait à sa fin et je m'étais réfugiée sur le balcon. La fatigue commençait à me prendre, mais je ne voulais pas m'éclipser de suite dans la chambre. Alice me rejoignit, un verre de champagne dans une main, et un autre de champomy pétillant dans l'autre qu'elle me tendit.

-Avec tout ça, on n'a pas eu le temps de se voir.

Elle me serra dans ses bras. Je me rendis compte de la chance que j'avais de l'avoir à mes côtés. Elle avait été d'un grand soutien durant ces mois difficiles. En réalité, Alice était toujours là quand j'en avais besoin.

-Merci pour tout Alice...

On discuta un moment. Elle avait rencontré quelqu'un. Quelqu'un de bien cette fois. J'étais heureuse pour elle et j'espérai sincèrement que ce n'était pas le même genre qu'Arnaud. D'après ce qu'elle m'expliqua, il était tout son contraire, ce qui me rassurait tout en m'inquiétant. J'espérais qu'Alice n'essayait pas de fuir à tout prix le type d'homme qui l'intéressait dans le seul but de ne pas retomber sur un Arnaud. Je n'avais pas envie de la voir malheureuse dans une relation qui ne lui correspondrait pas, où elle se forcerait, se convaincant d'être heureuse juste parce que se serait un bon gars. Mais la connaissant, je savais aussi que je devais la laisser expérimenter, quitte à se tromper. Je devais simplement me contenter d'être là au besoin.

La soirée passa à une allure folle et on se retrouva bientôt seuls. J'avais dus chasser Sophie qui voulait absolument faire le ménage. Elle était finalement partie avec un double des clés afin de revenir le lendemain après midi pour le s'en occuper, m'interdisant formellement de faire quoi que se soit sous peine de la voir débarquer tous les jours dés huit heure du matin. Et pour le coup, je préférai lui laisser ma maison une matinée plutôt que de l'avoir dans les pattes toute la semaine. Je vis Louis et Eric discuter un instant à part. Mon frère lui fit un câlin, bref, mais qui me surpris. Louis n'était pas spécialement du genre démonstratif. Les deux hommes vinrent alors vers moi, sourires aux lèvres.

-Dis donc frangin, c'est mon mec! Le tien est à la salle de bain, non mais! Grondai-je avec un grand sourire tandis que Louis parti dans un fou rire interminable.

-Qu'est ce que tu peux être bête quand tu t'y mets! Eric m'a demandé d'être son témoin...Et j'ai bien évidemment accepté. Nous annonça mon frère, trop heureux pour garder la nouvelle pour lui plus longtemps.

-En parlant de ça, tu n'as pas encore choisi tes demoiselles d'honneur!

-On a tout le temps pour ça Sophie, soupirai-je, déjà fatiguée par l'emballement de ma sœur, Allez, filez, j'ai envie d'avoir mon fiancé pour moi toute seule.

-Hoo, faites pas trop de cochonneries. Me lança ma sœur avec un clin d'œil.

-C'est ça on t'en reparlera Sophie! Dis-je tout en lui donnant une tape sur l'épaule.

-Non ça ira. Grimaça-t-elle tout en se dirigeant vers la sortie.

-Et toi Louis fais pas mine de vomir, lançai-je à mon frère qui faisait le pitre derrière Eric, tu nous en as dis des plus sales avec tes ex!

Mon frère éclata de rire sous le regard noir de Maxence. Après des derniers bisous et au revoir, on se retrouva enfin seuls.

-Quelle soirée... Soupira Eric en m'attrapant par la taille.

-Comme tu dis...Répondis-je en passant mes bras autour de son cou

-Si tu es fatiguée, on peut aller de suite se coucher. Tenta-t-il, apparemment convaincu par son aberration.

Je le regardai comme si il avait dit une absurdité...Ce qui était d'ailleurs le cas. Sans un mot, je me décollai de lui, reculant dans l'entrée sans le quitter du regard. Une fois assez éloignée, je fis glisser ma robe, me retrouvant en string devant lui. D'un mouvement, Eric réduisit la distance nous séparant et colla son corps au mien. Nos lèvres se cherchèrent, jouant les unes avec les autres. Nos mains retrouvèrent leurs gestes familiers. Cette nuit, on fit l'amour comme jamais, profitant de chaque instant, de chaque contact, se consumant l'un l'autre comme si notre vie en dépendait. Cette dernière était courte. On l'avait bien compris. Et désormais, on n'en perdrait plus une miette.

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