Hors du temps

Lucas se réveilla avec les premières lueurs de l'aube. Il avait oublié la veille de tirer les longs rideaux, mais cette erreur ne lui fit aucun mal, au contraire ce fut avec une bonne humeur qu'il se leva.

Il regarda ensuite avec contemplation le mirotement du soleil sur l'eau. Il y passa plusieurs dizaine de minutes, perdu dans ses pensées. Ces derniers temps, tous c'était précipité très rapidement, si bien qu'il en avait de la peine à suivre. Dire que la veille, il avait décidé de mettre fin à ses jours qu'elle drôle de monde.

Il finit tous de même à s'arranger à cette contemplations et partit dans la salle d'eau. Que ne fut sa merveilleuse surprise que de découvrire, qu'une serviette chaude avait été étendu sur un sèche-serviette.

Il enleva son pyjama et alluma la douche. L'eau encore froide, lui jaillient sur la main. Il recula. Il attendit quelques instants et passa ensuite sous le jet d'eau qui était désormais chaud.

Il sentit les milliers de gouttes lui réchauffaient le crâne. Il se détendu enfin depuis qu'il était arrivé à Hongrinois. Il prit ensuite le shampooing et le savon et se les appliqua sur le corps. Après s'être rincé, il éteinit la douche et pris sa serviette. Il se sécha le corps. Quelle immense satisfaction que de recevoir une serviette chaude sur le corps.

Il sorti ensuite de la pièce pour se diriger vers le placard. Il mit sa serviette autour de sa taille. Il chercha ensuite dans son sac quel que affaires à se mettre et récupéra caleçon et chaussettes. Il ouvrit enfin son armoire et récupéra un uniforme qu'il enfila par la suite.

Après s'être entièrement habiller, il mit ses mains dans ses cheveux et se coiffa ainsi à la va-vite.

Il allait vider son sac quand soudain quelqu'un toqua à la porte. Il se dirigea vers celle-ci et l'ouvrit. Il tomba sur Løpą.

- Bonjour Lucas, avez-vous bien dormi ?

- Très bien, que me vouliez-vous ?

- Je venais vous expliquer la suite du programme que je n'ai pas pu vous expliquer hier soir.

- Allez-y, je vous écoute.

- Très bien, le petit déjeuner se déroule dans le réfectoire qui se situe derrière l'escalier, il est ouvert jusqu'à midi.

- Comment puis-je savoir l'heure ?

- Un cadran est installé au dessus de votre lit.

Lucas tourna sa tête vers son lit et fut stupéfait de voir qu'en effet il y avait bien une horloge.

- Je serai à l'heure !

- Le déjeuner se déroule de midi à quinze heures dans le réfectoire toujours. Nous proposons également des petit-en-cas dans les salles d'entraînements. Le dîner se déroule de 18h à 23h. Et j'ai oublié de vous dire que le petit-déjeuner était disponible à partir de 6h. Avez-vous d'autres questions ?

- Où se trouve votre bureau ?

- Juste à côté des salles d'entraînement.

- Où sont-elles ?

- Au rez-de-chaussée, vous marchez face aux escaliers et vous allez tomber dessus. Il y en a au 3ème étages mais vous n'y avez pas accès. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, vous êtes libre de vous entraînez comme vous le voulez mais je vous conseille de vous en tenir au programme d'une demi-heure dans la salle de musculation pour aujourd'hui. Bon courage et à très vite.

Løpą sortit de la salle et referma ensuite la porte. Lucas se leva et se remit à la tâche qu'il avait commencé. Il ouvrit son sac et rangea dans son armoire toute sa nourriture et toute sa lingerie.

Il décida ensuite de descendre au réfectoire pour prendre son petit-déjeuner. Il ouvrit la porte de sa chambre et jeta un coup d'œil dans le couloir. Quatre ou cinq étudiants, qu'il ne connaissait pas, discutaient dans le couloir.

Il traversa en vitesse ce bataillon qui lui était inconnu et arriva bien vite au réfectoire, il pénétra ensuite à l'intérieur.

Cette salle était gigantesque, les tables étaient toutes parallèles, elles étaient longue et étaient au nombre de trois. Il n'y avait pas de chaise pour s'asseoir mais de long banc. Le couvert n'était pas installé à table, il fallait le chercher sur une longue table qui était collé au mur du fond. Les murs étaient peint de la même couleur que le reste de la maison, et le sol était parsemé de milliers de petit carreaux blanc et noir.

Dans la salle, il y avait déjà une vingtaine d'étudiants qui mangeaient. Lucas fit mine de les ignorer. Il marcha ensuite jusqu'à la table du fond, où il prit un bol en céramique. Il prit ensuite quatre grandes cuillères de graines qui lui était inconnu. Il se servit également d'un verre d'eau et prit un condiment marron, d'on il ne savait pas ce que c'était.

Le condiment était marron, et il collait à la peau. Il sentait une odeur exquise, c'était un mélange de fleur et d'herbe fraîchement coupé. Il en huma l'air et l'avala. Il faillit le recracher la matière était affreuse, il avait l'impression de manger du slime. Il jeta l'objet dans une poubelle et partit s'asseoir.

Il mangea ensuite les graines qui avaient le goût de miel. Ces mains tremblaient à la vue des étudiants qui venaient s'asseoir à proximité de là où il s'était installé. Un jeune homme vint s'asseoir en face de lui.

Il était une tête plus grande que Lucas, il avait les cheveux roux, les yeux marrons clair et des taches de rousseur lui parsemaient tous le visage. Il devait avoir un an ou deux de plus que Lucas.

Il commença à avaler le condiment qu'il devait apprécié. Il releva ensuite sa tête et croisa le regard de Lucas. Il lui dit :

- Bonjour, comment appelles-tu ? Je ne t'ai jamais croisé ici, tu es nouveau ?

- Euh...je...je m'appelle Lucas...je viens de...d'arriver ! dit-il tout stressé.

- Ah, d'accord ! Je me présente, je m'appelle Pruįs. Qui se dit Pouris, dit-il en lui tendant la main.

- Euh...enchanté, répondit-il en lui serrant celle-ci.

- Bon appétit Lucas ! dit-il avant de se lever et de partir s'asseoir à une autre table.

Lucas n'eut pas le temps de se soucier de lui que Løpą arriva et s'installa sur une haute estrade qui était juste derrière la table des aliments.

- Bonjour, je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais nous accueillons aujourd'hui, un nouvel élève. Vous aurez le temps d'aller lui parler mais nous avons du pain sur la planche. Les Ouķira se sont réveiller et Le Consultant veut accélérer l'entraînement des guerriers. Comme vous le savez, ils cassent toutes les règles du temps. C'est pour quoi, nous allons faire une sélection des meilleurs guerriers de l'établissement pour aller éliminer cette menace.

Un étudiant leva la main.

- Monsieur, où se trouve-t-il ?

- Il se trouve à la frontière de Glaçe. Ils ne tarderont pas à arriver. De plus, le grand guerrier Hortiito va venir s'entraîner dans les salles de l'étage un. Je vais vous demander de ne pas y aller sauf si votre entraînement ne constitue que cela. Les autres, ceux qui ont un autre entraînement en même temps, vous serez transféré dans les salles du troisième. Enfin, j'aimerai que tous les étudiants commencent les cours à 8h00 et finissent à 20h00. Nous allons tous faire pour empêcher la menace. Bonne chance à vous. Désormais, les déjeuners se dérouleront à une heure précise.

Et Løpą répartit de là où il était venu. Quand Lucas se retourna, il fut stupéfait de remarquer que tous les élèves étaient dans la salle. Tellement ils y en avaient que les banc débordaient, les étudiants étaient tous serré les uns contre les autres.

Lucas se leva et partit vers les salles d'entraînement qui lui avait été attribué.

Arrivé devant le couloir, il fut arrêté par un des gardiens de l'établissement. Il portait une longue robe blanche, et une capuche lui cachait le haut de la tête, ainsi qu'un gigantesque masque indescriptible lui cachait le visage.

- Vous n'avez pas le droit d'être ici, dit-il à Lucas.

- Euh...Løpą m'a de...demandé de venir...m'en...m'entraîner ici.

- Quel est ton statut ?

- Je...je suis enpremièreannée ! dit-il très vite tellement il était stressé.

-Très bien, allez passe.

Et la garde le laissa entrer dans le couloir. Lucas se dirigea vers les salles de musculation et s'arrêta devant.

Il ouvrit la porte battante et fut stupéfait de se rendre compte qu'il n'y avait personne.

La salle était immense, d'énorme fenêtre donnaient sur un magnifique paysage, il offrait une vue sur les montagnes qui embellissaient le paysage. Il y avait toutes sortes de machines dans la pièce. A passer par le vélo d'appartement, aux altères et au tapis de course. Il y avait tout un tas d'autres trucs que Lucas ne connaissait absolument pas.

Il s'avança vers une altère et mit sa main sur la barre en plastique, il essaya de soulever les premières altères, les plus petites, celle qui pesaient 1kg ou 2.

Il poussa quand il réussit à en soulever une, il n'avait jamais fait ça de sa vie. Il commença à se dire qu'il pourrait soulever les plus grosses.

Il en remarqua une qui avait l'air très lourde. Il regarda les poids et fut content de voir insrit dessus "60 kilogrammes".

Il posa ses deux mains sur la barre de fer et inspira profondément avant d'expirer. Son cœur battait à tous rompre. Il était exiter de savoir quel poid il pourrait soulever.

Il inspira une dernière fois et se lança, il serra plus fort ses mains et essaya de lever l'altère. Sa transpiration dégoulinait de partout. Il sentait le tee-shirt de son uniforme lui coller à la peau. Il avait beau tirer de toutes ses forces, l'objet ne bougea pas d'un centimètre. Il s'allongea par terre et souffla.

Soudain un homme plus grand que lui pénétra dans la salle. Il avait sans doute deux fois l'âge de Lucas. Ses gros bras montraient ses longues années d'entraînements, ses pectoraux faisaient une trace sur son tee-shirt. Il avait de long cheveux blond, tiré en arrière par une queu de cheval.

Il s'installa devant l'altère que Lucas n'avait pas réussi à soulever toute à l'heure. Il la leva comme un vulgair paquet de chips. Il la lâcha ensuite et la récupéra de son autre mains, comme une vulgaire balle.

- Comment faites-vous ça ? ne put s'empêcher de demander Lucas.

L'homme se retourna puis dit :

- Il n'y a aucun secret dans la vie, pour réussir il faut s'entraîner, ne pas perdre courage, toujours avancé droit devant, tu arrivera toujours à tes objectifs.

- Êtes-vous Hortiito ?

- Oui, c'est moi.

- Alors vous êtes un grand guerrier, alors pourquoi n'allez-vous pas comprendre ces Ouķ...bidule ?

Il éclata de rire puis dit :

- Je ne suis pas le meilleur, et d'ailleurs, je ne suis pas assez fort pour faire cela.

- Mais vous avez vu vos muscles.

- Ce ne sont que des images. Je suis Fortou. Cela veut dire que je suis né comme cela et que mon pouvoir et de soulever n'importe quoi.

- Mais alors vous pouvez soulever des montagnes ?

- Non, mon pouvoir n'est pas assez puissant pour cela, personne n'a réussit à avoir un pouvoir à 100% d'ailleur. Je ne peux recevoir que 20% de celui-ci, enfin bref, j'ai d'autres choses à faire.

Et il partit sans dire un mot.

Lucas se releva et réessaya toute l'après-midi à soulever ses foutus objets.

Il y passerait toute ses journées s'il lui fallait. Il n'aurait d'autre choix que de s'entraîner dur ne serait ce-que pour arriver à la cheville des Ouķiras. Quelle d'autres épreuves lui réservait le futur ?

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Bonjour à tous,

J'espère que vous allez bien depuis le temps que je n'ai pas publié un chapitre car j'étais partie en voyage de correspondance en Espagne.

Enfin bref, j'espère une fois de plus que vous avez aimé ce chapitre.

Les éléments se mettent en place petit à petit et j'en suis ravie. Le seul problème, c'est que pleins de nouvelles idées sortent dans ma tête et j'ai envie de les faire mais enfin bref, ce sera pour plus tard.

Je n'ai pas énormément de chose à vous raconter alors à la prochaine.

Henri Larbes

P.S. : surtout n'hésitez à voter, commenter ainsi que partager cette histoire et ce chapitre.