*5 - Le passeur* ✅️
-68 heures
Quand Lucas entra dans la pièce en bas des escaliers, il fut surpris de la beauté de l'endroit. La décoration avait été installé de sorte à ce que toutes choses présentent ici soit bien installé. Le lieu était juste indescriptible.
Lucas tourna sa tête vers une gigantesque bibliothèque. Elle était bondé de livres. Il se précipita vers celle-ci mais se stoppa net quand il se rendu compte que la plupart des ouvrages n'étaient pas écrit dans des langues qui existaient sur terre.
- Tu as l'air surpris ?
- Oui, je ne m'attendais pas à ce qu'il est autant de livres. Je suis juste triste que je ne puisse les lire.
- Ce ne sont pas des ouvrages prévu pour cette fonction là. Ils ont pour but d'informer les gens sur des informations qu'il ne connaitrerai pas.
- Mais un livre c'est fait pour lire...non ?
- Oui mais pas cela. Enfin bref... Je ne comprends pas pourquoi nous avons commencé de parler de cela. Il est temps que tu me racontes ton histoire plus en détaille. Vas t'asseoir là-bas, dit-il en poitant du doigt une table.
- Mais je ne veux pas manger. Moi, je veux...
- Pour pouvoir passer, il faut être patient. Tu as dis que tu acceptés les conditions. Alors laisse-toi les accepter.
Lucas souffla mais dut admettre que le passeur avait raison. Il avait accepté toutes les conditions pour lui permettre d'aller à Hongrinois. Il devait maintenant assumer son choix.
Il s'éloigna à contrecœur de la bibliothèque pour aller s'asseoir là où le passeur lui avait montré. Tandis que ce dernier partit dans une autre pièce.
Pendant son absence, Lucas regarda plus en détaille la pièce où il était. Malgré la bibliothèque qui servait de décoration au mur, cette pièce n'attirerait pas trop l'œil. En effet, le sol était fait dans un béton gris clair, trop clair. De plus, la lumière était d'une blancheur qui rendait presque aveugle. Lucas en était d'ailleurs toujours éblouie. Le plafond, quand à lui avait était recouvert pas des lattes de bois. Mais ces dernières avaient pris une teinte verte et sentait le moisi.
Lucas souffla une deuxième fois, il avait une mission à accomplir et ce passeur prenait tout son temps pour le conduire là où il le désirait.
Qu'est-ce qui prenait autant de temps à cet homme pour revenir, enfin si on pouvait toujours le comparer à un homme. Avec sa peau violette, on avait plus l'impression de ce retrouver face à une myrtille trop mur que devant un être vivant.
Lucas partit dans un fou rire. Il se sentait seul au milieu de la pièce, à rire tout seul à sa blague qui n'était même pas drôle. Après tout, le jeune homme avait été assez humilié dans sa vie pour ne plus avoir honte de rigoler tout seul.
Quand il fut enfin calmé, il put reprendre son souffle. Sa réparation redevint lente et régulière. Sa joie passagère laissa entrer l'impatience qui était la depuis le début.
Lucas tapa nerveusement des doigts sur la table. Ce bruit retentit à travers toute la salle. Il continua de plus belle, espérant que le passeur l'entendait. Le son augmenta et commença à résonner de plus en plus fort.
Lucas finit par s'en lasser. Il souffla une nouvelle fois et jeta, d'un regard furieux, un coup d'œil à sa montre. Cela faisait seulement que cinq minutes que le passeur était partit. Lucas faillit s'étrangler de surprise, il avait m'impression qu'il attendait depuis trois bonnes heures mais cela ne faisait que quelques minutes seulement.
Soudain, Lucas entendit un sifflotement venir de la pièce où le passeur était entré. Le bruit avançait de plus en plus. Et la créature violette finit par pénétrer dans la bibliothèque, tenant entre ses mains, un plateau chargé d'un service à thé.
Le passeur posa le plat au milieu de la table et vint s'asseoir en face de Lucas. Il servit ensuite une tasse au garçon puis à lui. Il prit sa boisson et avala une première gorgé.
- Alors, dis moi en plus ! En quoi consiste cette mission ?
- Je vous l'ai dit tout à l'heure, je n'ai pas le droit de vous en parler. C'est une mission totalement secrète. Et vous dites moi quels genres de missions avaient ceux que vous avez envoyé à Hongrinois ?
Un court silence s'installa avant qu'il ne réponde :
- Beaucoup sont mort au combat et peu avaient compris la mission qui leur avait confié. Mais tous devaient accomplir cette quête pour les dieux.
- Oui mais quels étaient leur mission ?
- Vendre, mentir, cacher, frapper, blesser, tuer, pendre. Mais ils avaient tous une mission avec une idée de vengeance derrière. Peu avaient des missions qui sortait de l'ordinaire.
- Et quels étaient ces missions ?
- Souvent c'était des négociations pour la marchandises. Mais ils avaient tous des prophéties. Et toi,quel est la tienne ?
- Je n'en ai pas...
Un silence pesant s'installa.
Le passeur regarda Lucas avec de gros yeux. Avant que ceux-ci ne tournent dans leur orbites. Le passeur le regardait désormais avec des yeux sans pupilles. Quand il parla, sa voix n'avait plus le même timbre, et on avait l'impression qu'une créature mystique lui avait emprunté son corps quelques instants. Il dit :
C'est par une erreur que tout va commencer.
Celui qui si sera lancer, en sera charger.
Cette erreur devra être réparé.
Sur terre , il sera renvoyé
Le passeur il devra trouver
A Hongrinois il devra chercher
Cette jarre pleine de poison
Dans une eau infesté de poisson
Dans son voyage, il découvrira
Le plaisir d'être en vie
Et la chance d'avoir des amis
Mais quand le temps lui manquera
Une guerre éclatera
Et avec celle qui aura ce pouvoir
Cette mission il l'accomplira.
Quand le passeur se tut enfin, un lourd silence s'installa dans la salle. Lucas n'en revenait pas, il venait d'entendre la prophétie de sa mission. Il allait ainsi devoir trouver "celle qui aura le pouvoir" pour finir sa mission. Il ne comprenait rien.
Au début, il pensait que cette mission serait d'une simplicité absolue. Mais désormais qu'il venait d'entendre cette prophétie, il avait l'impression que cette dernière serait d'un tout autre niveau.
Le passeur finit finalement par reprendre ses esprits. Il récupéra sa tasse et finit d'une traite son thé.
Lucas finit par sentir une certaine rage montait en lui, cette entretien avait trop duré, il devait passé.
Il tapa son poings sur la table avant de s'exclamer :
- Où est le passage ?
Le passeur prit la peine de se resservir avant se répondre d'un air calme et posé :
- Tu en as déjà marre de ma compagnie ?
- J'aimerai juste en finir avec cette mission pour reposer en paix.
- Non mais je ne suis pas si désagréable que ça, si ?
- Je veux juste continuer ma quête et réussir ma mission sans échouer comme tout ceux que vous avez aidé à passer.
- Je vois. Tu as dû déjà perdu beaucoup de temps. Qu'il en soit ainsi, je vais te permettre de prendre le portail. Suis moi.
Et le passeur se dirigea vers la bibliothèque, d'où il en tira un livre.
- Join tes deux mains et fait le vide dans ta tête.
Lucas fit ce que l'homme lui demanda.
Pour la partie mettre les mains l'une contre l'autre, c'était assez simple mais pour la partie faire le vide, c'était impossible.
Toutes les pensées du garçon se mêlait et s'entremêlait entre elle. Il n'arrivait pas à les faire partir. Plus il pensait à les faire disparaître, plus il avait l'impression qu'elle venait par millier.
- Prêt ?
- Oui ! mentit-il.
Et le passeur ouvrit le livre qui l'aspira.
Lucas se sentit broyé, detruit de l'intérieur. Il avait du mal à respirer.
Allait-il mourir ici et ne jamais revoir son père.
Il hurla mais aucun son ne sortit de bouche. Sa vue se brouilla, il perdit connaissance.
*
Il en avait eu des passagers peu sympa mais lui.
Gérard, ageait de 58 ans, se dirigeait vers sa voiture après avoir fini son service de chauffeur de bus.
Il avait d'abord travailler comme pilote de ligne, c'était sans doute la meilleur partie de sa vie. Puis ayant eu un accident, il avait du arrêté à seulement 30 ans.
Sa blessure n'avait jamais guérie et il avait été obligé de se reconvertir en chauffeur de bus, quel métier de merde.
Il était le seul conducteur de cette ligne, où il n'y avait jamais personne depuis 50 ans.
Quand il s'assit sur son siège, il soupira. Que des connard, pensa-t-il. Il n'avait eu qu'aujourd'hui deux pauvres passagers. D'ailleurs le minus, l'avait bien emmerder.
Gérard tourna la clef et alluma la voiture. Celle-ci démarra avec un vilain bruit, ce qui signifiait que le véhicule était plus un tas de ferraille qu'autre chose. Gérard alluma la radio, pous écouter les informations :
- Bonjours à vous Jean-pierre, vous êtes ici pour nous parler de votre métier. Quel-est-il ?
- Eh bien écouté, Lynda, je suis très content d'être invité ici. Je suis pilote de ligne du prochain Ar45Ty et j'en suis fière, cette avion pourrait bien...
- Ferme ta gueule, connard ! cria Gérard qui changea de station.
- Alors Sonia, prêt pour une heure de rock intense.
- Eh bah oui Pascal.
- Alors on part avec Under Pressure de Queen.
Gérard éteigna la radio, il en avait marre.
Il roula ainsi pendant une heure, avec le bruit du moteur dans les oreilles. Il arriva finalement chez lui à 18h05.
Il sortit de sa caisse et claqua la portière. Il s'était garé sur trois places de parking.
Il pénétra ensuite dans son immeuble et gravit les étages jusqu'au neuvième. Une fois devant la porte de son appartement, il l'ouvrit.
Le désordre régnait chez lui, il n'avait pas de femme, pas d'enfant, pas d'animaux...personne qui pourrait l'emmerder toute la journée à lui criait dessus ou à chialer, pensait-il.
Il posa ses affaires sur la table de la salle à manger et ouvrit son armoire. Il se prit un paquet de chips au vinaigre et s'installa ensuite devant la télé, dans son salon.
Il prit la télécommande et l'alluma. Il ouvrit ensuite son paquet de chips et regarda la chaîne d'infos.
- ...c'est pour cela que nous déclarons une disparition inquiétante. Ce matin, un jeune homme du nom de Lucas Matuio a disparu. Toutes les autorités le recherche. Toutes personnes ayant un contact avec lui ou l'ayant croisé, merci de contacter le numéro à l'écran. D'ailleurs une image s'affiche également.
Gérard failli s'etrangler. La photo correspondait avec le jeune homme qui l'avait fait chier dans la matinée. Il était d'ailleurs descendu suivit par un mec plutôt louche, et si...non, c'était impossible, il n'était pas montait en même temps.
Gérard prit son téléphone et composa le numéro avec grande difficulté. Il appela.
- Allo ? Je vous écoute monsieur.
- Je suis chauffeur de bus et je crois que...
*
Lucas se réveilla où était-il ?
Il se leva et regarda sa montre.
Était-il mort ?
Il avait perdu un tour plus que cinq.
Non sa montre était toujours là.
Pas de doute, il était enfin arriver à Hongrinois.
Il se mit à marcher de façon aléatoire. Il ne savait pas où aller mais ce fit la promesse qu'au premier village qu'il croiserait. Il prendrait le temps de s'arrêter.
Il était seul, seul avec un seul but ; tous les sauver !
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