*4 - La fugue* ✅️
- 72 heures
Après s'être habillé, Lucas ouvrit son sac de cours et retira tous ces cahiers. Il soupira. Le dieu des morts avait tenu sa promesse. La journée qu'il avait vécu la veille avait été annulé. Posé dans son sac, son livre était intact, ainsi que son casque et son téléphone.
Il ouvrit la porte de sa penderie. D'où il prit quelques tee-shirt, jeans, chaussettes et caleçons.
Il avait pris une décision, il allait sauver l'humanité. De toute façon, ce ne serait que trois jours de plus.
Une fois ses affaires réunies, il descendis l'escalier. Il allait une deuxième fois abandonné sa mère. Cette fois-ci, ce serait différent, il n'y aurait pas son corps sans vie. Il n'y aurait pas de lettre.
- Bonjour Lucas ! lui dit sa mère. Le tirant ainsi de ses pensées.
- Bonjour maman.
Il n'avait pas envie de la croiser. Mais c'était trop tard. La séparation aurait été moins brutale. Il devait paraître normale.
Il s'assit à table. Il prit un vers de jus d'orange et deux tartines de beurre. Une fois qu'il eut avalé tous ça, il se leva et dit :
- A ce soir...
Sa voix se cassa, il se camoufla en s'enfuiant dans l'entrée. Il mit ensuite ses chaussures et ouvrit une boîte où sa mère avait caché de l'argent. Il prit la liasse. Il y en avait pour au moins mille euros.
Une fois les sous cachés, il remit son sac sur son dos et il ouvrit la porte de l'entrée.
Quand il passa enfin la porte, il relâcha toute la pression. Il pleura, ses larmes coulaient tellement qu'il aurait pu en remplir une piscine.
Il marcha longtemps sans savoir où il allait exactement. Il ne savait pas où trouver le passeur. Il espérait que le voyage ne saurait pas trop compliqué pour aller Hongrinois.
Il s'arrêta plusieurs fois dans des supermarchés pour acheter de quoi manger durant ces trois jours.
Il acheta tous d'abord deux lots de cinq paquet de chips. Il prit également trois bouteilles d'eau d'un litre. Il prit également quatre paquets de sandwich au jambon et au fromage. Il prit ensuite un paquet de bonbons pour relâcher la pression qui rester.
Une fois tous ces achats terminés, il se mit en direction de la sortie de la ville. Pour aller plus vite, il paya un ticket de bus. Il chercha une station qui le ferait sortir de la ville.
Une fois qu'il eut trouvé cette fameuse ligne, il attendit le bus.
Celui-ci arriva deux minutes plus tard, il était entièrement vide. Normale vu que nous étions un lundi à neuve heures et que personnes ne voulait quitter la ville à cette heure-là.
Lucas s'assit sur le premier siège. Il regarda ensuite la carte de la ligne accroché au plafond. Il fut surpris de voir qu'il y avait une station du nom de "Hongrinois", cela ne pouvait pas qu'être une coïncidence.
Étant au début de la ligne, Lucas s'adossa contre la vitre. Il ferma les yeux et s'endormie.
Quand il se réveilla, il sentit une présence derrière lui. Il se retourna brusquement et remarqua qu'un inconnu l'observait.
Il portait un tee-shirt vert fluo avec inscrit dessus vive le chômage ! Il portait également un vieu jean tout rapiéssé. L'inconnu avait de longs cheveux gras, sans doute qu'il ne s'était pas lavé depuis des jours. Il avait aussi une barbe bien touffu. Le gars puait l'alcool et l'odeur de la pisse.
Lucas dut se boucher le nez s'il ne voulait pas vomir. Cette odeur était insupportable.
Il le regardait toujours avec un grand sourire malicieux. Son regard lui lançait des braises. Lucas se sentit soudain en danger.
Pourquoi avait-il cette drôle d'impression ?
L'inconnu se leva de son siège et vint s'asseoir juste à côté de Lucas. Le jeune homme put remarquer les nombreuses blessures qui ornaient la main de l'homme.
L'homme finit par relâcher tout son corps sur le siège. Il soupira.
Lucas faillit vomir au sol son déjeuner qu'il avait avalé plus tôt dans la matinée.
L'odeur s'intensifia quand l'homme parla :
– Quelle drôle de rencontre je fais là ! Victor m'avait bien dit que je te trouverai ici. Je suis content de te rencontrer…
Lucas ne comprenait rien, que ce passait-il ? Qui était cet homme ? Et ce Victor ?
L'homme remarqua que Lucas se bouchant le nez. Il éclata de rire.
Lucas faillit s'évanouir. C'est comme s'il y avait une charogne juste à côté de lui.
– Où vas-tu mon grand ? Dis-moi !
Lucas hésita à parler. Et finit par se tourner vers la vitre et ne plus prêter attention à l'homme. Mais celui-ci lui tapa sur l'épaule et dit d'un ton autoritaire :
– DIS LE MOI !
Lucas sentit son cœur se retournait de panique dans sa pointrine.
– Je ne parle pas…aux inconnus, chuchota finalement Lucas.
– Je ne suis pas n'importe quel inconnu. Alors…dis moi !
Un silence s'installa dans le bus. Ce ne fut qu'à ce moment-là que Lucas se rendit compte que ce dernier était entièrement vide.
– Et si je vous disais…N…O…N…non !
L'inconnu arqualla un de ses sourcils. Puis il s'exclama :
– Je crois que j'ai été patient.
Puis l'inconnu se tourna vers la rangée de derrière et s'adressa au siège derrière.
– Tu penses qu'il faut en faire quoi ?
Aucune réponse. Mais l'homme fit semblant d'avoir entendu la réponse d'une certaine voie. Lucas était tombé sur un fou voilà tout.
– Je pensais aussi que c'était la meilleur solution Jérôme. Victor m'avait tenu informé déjà.
L'homme se remit face à Lucas et il attrapa les épaules du jeune homme. Il se mit à hurler :
– DIS MOI ! BORDEL C'EST PAS COMPLIQUÉ !
Lucas sentit la peur montait encore plus en lui. Que lui arrivera-t-il ?
Soudain, le jeune homme remarqua que son arrêt passa.
Il sauta par dessus les sièges, sous les paroles vulgaire du clochard. Puis il se précipita vers la descente du bus.
Quand ce dernier fut enfin repartit, le jeune homme pu enfin souffler.
Il avait eu tellement peur. Il le savait au fond de lui que cet homme ne lui voulait pas que du bien.
Quand son battement de cœur redescendu, il pu se rendre compte du lieu où il était.
En effet, il avait suivit son intuition et était descendu au fameux arrêt, Hongrinois.
Autour de lui, il n'y avait que la campagne à perte de vue. Seule une faible porte était dresser debout. Sans doute pour dissimuler un accès qui s'enfoncer sous terre.
Lucas sursauta quand il sentit une main se poser sur son épaule. Il cria quand il remarqua que cette même main était d'une horrible couleur violette.
Qui était cette horrible créature ?
Lucas se retourna encore horrifié. La bête qui se tenait désormais face à lui avait l'apparence d'un homme. Il portait un jolie costume deux pièces ainsi qu'une sublime cravate d'un rouge éclatant. Cependant, la couleur de peau de cet créature était d'un violet pur. Sa peau luisait au soleil. On avait comme l'impression que celle-ci était faite de cuire. La bête avait une très jolie bouche ainsi que des yeux d'une couleur jade. Ses cheveux était coupé court et ils étaient d'un châtain très clair.
La bête prit la parole en première, permettant ainsi à Lucas de reprendre ses esprits. Elle dit :
– Bonjour Lucas, je te salue.
Sa voix ressemblait étrangement aux créatures qu'il avait entendu dans le trou lors de sa rencontre avec Abritamula.
– Euh…qui êtes-vous ?
– Je suis le passeur. Le seul moyen pour toi de te rendre à Hongrinois. Le plus beau pays de la terre.
– Comment ça ?
– Il contient encore de vastes plaines et prairies sans grandes infrastructures. Il n'y a aucun bétonnage massif. Les nombreuses villes qui y sont présente respectent la nature et l'écosystème ambiant. De plus, ces villes sont d'une beauté à couper le souffle. Alors dis-moi, pourquoi veux-tu te rendre à Hongrinois ?
– Vous devriez le savoir, non ?
Un court silence s'installa dans l'air avant que le passeur ne reprenne la parole. Il dit :
– Je ne suis là que parce que tu m'as cherché. Ce lieu n'existe que pas ta seule volonté. Les autres ne le verront point. Pas même le clochard qui a tenté de te suivre mais qui n'a pas retrouvé ta trace. Alors dis-moi, les raisons qui t'ont poussé à m'appeler.
– Les dieux m'ont chargé d'une lourde tâche. C'est un sujet plutôt confidentiel. Malheureusement, cette fameuse mission ne peut être accomplie que dans le monde d'Hongrinois.
Un nouveau silence s'installa. Mais celui-ci dura bien plus longtemps. Le passeur finit par prendre la parole.
– Je vois. Les dieux, les dieux, ils en font toujours des bêtises ceux là. Et les emmerdes qu'ils ont, ils doivent ensuite les refiler à des hommes. Tu sais, tu n'es pas le premier des hommes à qui les dieux ont refilé leur merde et m'ont demandé de les faire passer dans le monde d'Hongrinois. Enfin bref, je suppose que tu es prêt à accomplir la condition pour pouvoir passer ?
– Effectivement, j'ai été averti sur les risques et je les accepte. Je suis prêt à vous suivre pour que vous me transportez à Hongrinois.
Le passeur fit avec sa bouche, un large sourire faisant ressortir ses dents d'un blanc éclatant.
Il partit ensuite vers la porte que Lucas avait remarqué plus tôt. Il l'ouvrit et pénétra à l'intérieur.
Lucas prit quelques secondes de réflexion avant de suivre le passeur.
De l'autre côté de la porte, il y avait un long escalier qui s'enfonçait sous terre.
Lucas pria pour ne tomber dans aucun piège, espérant tout de même arriver en un seul morceau à Hongrinois.
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Bonjour à tous,
Trois chapitres en deux jours, c'est énorme !
J'espère que vous avez aimé ce chapitre, l'histoire peut enfin commencer. Tous est déjà planifié, enfin je ne sais pas encore tous, comme le nom des chapitres. Quel sera le nom du prochain chapitre ?
J'avoue cela fait encore un peu court mais je pense que je vais faire court pour chaque chapitres. Enfin court, court, à peu près 2000 mots, c'est pas peu.
Enfin voilà, qui va-t-il crosait au village ? Ne vous inquiétez pas, il y aura d'autre chapitre avec les dieux.
Allez, il faut que je vous laisse, j'ai des chapitres à écrire moi.
Merci encore d'avoir lu.
Henri Larbes
P.S. : surtout n'hésitez pas à voter, commenter ainsi que partager cette histoire et ce chapitre.
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