*3 - Le jugement* ✅️
Hors du temps
Lucas se trouvait dans un étrange paysage. Que faisait-il ici ? N'était-il pas censé être mort ? Tellement de questions tournaient dans sa tête. Elles se livraient un duel acharnées pour décider qu'elle serait celle qu'il poserait en premier.
Qu'en penserait sa mère ? Avait-elle vu son corps ? Avait-elle lu sa lettte ?
Lucas s'assit dans l'herbe, il sentait qu'il n'était pas encore mort. On lui avait toujours dit qu'une fois mort, il ne ressenterait plus rien, mais qu'il serait heureux. Pourtant ce bonheur, il ne le trouva pas. Cette sensation de libération n'était toujours pas présente. Avait-il fait une erreur en mettant fin à ses souffrances ?
Il sentait encore le vent soufflait dans ses cheveux, l'horreur qu'il avait ressentit, l'urine qui avait souillé son pantalon. Il sentait également une forte douleur autour du cou, comme s'il avait encore une brûlure de là où la corde avait tirée avant qu'elle lâche.
Il mit sa tête entre ses mains. Il avait voulu bien partir. Il aurait voulu que les gens voient comment il avait été traité. Que penserait-il de lui ? Parlerait-on de lui aux Infos ? Jugeront-ils les gens qui lui avait fait subir ça ? Où au contraire, feront-ils en sorte de balayer l'affaire ?
Le lieu où il avait atterri était un grand jardin, où de merveilleuses fleures se balançaient d'un côté et de l'autre. Ce jardin s'étendait à l'infini.
Lucas était seul, il le resterait sans doute jusqu'à la fin des temps. A croire que le destin était contre lui. Qu'avait-il fait de mal ?
Soudain l'atmosphère changea. Les fleurs autour de lui se mirent à brûler. Lucas se releva, que se passait-il ? La terre tremblait. Quelques chose arrivait.
Soudain Lucas fut balancé en l'air par une explosion provoqué sous ses pieds. De ce trou en émergeait de la fumée.
- Je crois que nous l'avons trouvé !
- Appelle le capitaine !
- Mais il n'acceptera jamais.
- Si c'est lui qui nous a fait venir ici !
Lucas se releva et s'approcha discrètement des voix qui parlait dans la fumée. Il avait l'impression qu'elle n'était pas humaine. Qu'est ce qu'était ?
Les créatures parlaient sa langue ce qui était étrange...
- Bon allez tais-toi ! Je crois que le petit humain nous écoute !
- C'est bon, on dégage ! Abritamula arrive dans tous les cas !
‐ Je crois qu'il vient car on ne doit pas être là normalement.
- Arrête de dire des sottises. Dans tous les cas, on ferrait mieux de déguerpir.
Il entendit du trou du bruit. Comme si les deux créatures s'étaient enfui.
Il se pencha encore un peu plus dans le trou. Il hésita. Et si il se penchait trop, tomberait-il dans le vide ? Où menait-il ?
- Que cherches-tu ? lui demanda une grosse voix dans son dos. As-tu perdu quelques choses ?
Il sursauta et tomba tête la première dans le trou. Toutes ces craintes furent annulé. Le trou avait été rebouché.
- Pouquoi tu m'as obligé à aller le voir ? Ce n'est qu'un imbécile comme tous ces hommes. Je t'avais prévu Clovis, aucun homme ne serait digne, dit la voix qui partit dans un monologue interminable.
Et voilà, Lucas ne serait jamais tranquille. Il y aura toujours quelqu'un pour se moquer de lui peu importe où il irait.
- Clovie, nous allons devoir mener nous même cette guerre contre DIEU et gérait en même temps la jarre.
Attend ! Il avait dit "DIEU". Cela voudrait peut être finalement dire qu'il était bien mort où qu'il était en plein délire.
- Vous êtes dans ma tête ? demanda-t-il en essayant de se relever malgré la douleur dans sa jambe.
- Dans ta tête ! Hahaha ! Tu es drôle toi ! Non, tu es belle et bien mort ! Dommage !
- Je ne suis pas triste au contraire, je suis même heureux. Je suis enfin libre de tous ce mal.
- Attend...attend ! T'as décidé de mourir ? Si c'est cela, t'es plus bête que je ne le pensais.
- Oui !
- Tu ne tenais pas à la vie. Cette vie où tu passes tes journées à te prélasser sur un canapé, en jouant au jeu vidéo et en pensant qu'à ta gueule.
Lucas réussit finalement à se relever et se tourna vers l'inconnu qui lui parlait.
Il était plutôt jeune. Il était même assez beau. Il avait les cheveux bouclés d'un bruns plutôt clair, les yeux bleu d'une couleur aussi pur que le ciel. Il portait également une couronne en or sur la tête, d'où deux corne de la même couleur sortait de celle-ci. Il portait également une grosse tenu dans une matière inconnu sur terre qui ressemblait fortement à de l'or.
- Ah ben voilà ! Tu t'es enfin relevé !
- Qui êtes-vous ?
- Je te sens bien pressé, qu'as-tu de si important ?
- Rien mais j'aime bien comprendre les choses.
- Je m'appele Abritamula ! Mais pas la peine de me dire le tien, je le connais déjà ! Bon j'ai d'autres chats à fouetter aujourd'hui !
- Mais pourquoi je suis ici ?
- Bon. Je vais devoir procéder autrement apparemment ! Vas y pose tes questions je vais essayer d'y répondre.
- Où suis-je ?
- Au parafer.
- Je n'ai jamais entendu parler d'un telle endroit.
- C'est normale car tu ne le connais seulement qu'en tu meurs. Enfin bref, c'est un lieu avant d'accéder au paradis où à l'enfer, en fonction de comment tu es mort.
Cela s'annonçait mal pour Lucas.
- Ils existent ces lieux !
- Oui.
- Et je fais quoi la ?
- Tu es là car j'ai une mission de la plus haute importance à te faire accomplir.
- Et quel est cette mission ?
- Pfff !!! Tu as l'air bien pressé ? N'es-tu pas intéressé par d'autres questions ?
- Comment va ma mère ?
- Elle vient de rentrer et est entrain de lire ta lettre. Elle tient la poignée de la porte de ta chambre, son visage à l'air livide et blanc. Je crois qu'elle lâche même une faible larme.
Lucas sentit son cœur se déchirait. Il osa tout de même poser la question dont il n'avait pas envie d'entendre la réponse.
- Et mon père, est-il ici ?
- Non !
- Est-il mort ? M'as-t-on menti durant trois ans ?
- La seule chose que je peux dire, c'est que je ne l'ai jamais rencontré.
- Tans pis, je m'y attarderai quand je saurai ma mission. D'ailleurs, dite en moi plus !
- Je vais devoir partir du départ. Connais-tu les différents dieux qui gouverne ce monde ?
- Non.
- Non mais quel être incapable ! Sais-tu qui je suis ?
Lucas puisa dans ses souvenirs, et se rappela du nom que l'inconnu lui avait dit.
- Vous êtes Abritamula.
- Et...
- Ben, c'est tout !
- Pffff !!! Je suis le dieu des morts !
- Quoi ! Vous êtes donc celui qui dirige les enfers !
- Et le paradis.
- Mais non, ce n'est pas possible et DIEU dans tous ça.
- C'est le roi des dieu et DÉESSE, c'est la reine des déesses.
- Mais combien êtes-vous ?
- Un grand nombre mais la plupart sont inutile. Nous sommes qu'une dizaine à être d'une grande importance. Enfin bref, je vais t'expliquer cette mission.
- Je ne savais pas tous ça et moi ça me facine, de me rendre compte que toutes ces légendes sont vrai.
- Bon DIEU a envoyé sur terre une jarre dans lequel est contenu un virus mortelle pour éradiquer les humains et repartir à zéro.
- Bien fait pour eux !
- Attend, quoi ?
- J'ai eu une dure vie.
- Je sais mais de là à détester tous ces humains. Tu restes parmis eux. De plus, ceux éradiquer par le poison disparaîtront à jamais et ne passeront jamais par la case enfer ou paradis. Ils éreront dans un vide, seul à jamais.
- Cela ne change rien. Ils le méritent cruellement. Ils n'ont qu'à arrêter de penser à leur seul personne et se reconcentrer ensemble sur des vrais choses concrètes.
- Enfin bref. Je disais donc que DIEU a envoyé un poison mortelle sur la terre.
- Et ?
- Patience ! Clovis et moi ne pensons pas que cela soit la bonne solution mais...
- Quoi ? Que se passe-t-il ?
- Nous ne pouvons pas nous rendre sur la terre.
- Oui, et ?
- Et la jarre déversera tous son poison dans un peu plus de 72 heures.
- Mais en quoi consiste ma mission. Je devrai...?
- Oui, tu devras désactiver la jarre.
- Mais comment ? Où est-elle ? Comment m'y rendre ?
Tellement de questions envahirent la tête de Lucas.
- C'est normale que tu ne comprennes pas tout mais je vais t'expliquer. Cette jarre se trouve à Hongrinois. Pour s'y rendre il faut faire appel à un passeur.
- Mais il y a forcément une contrainte pour utilisé le passeur ?
- Je vois que tu es assez malin car oui, il y a belle et bien un prix à payer. Mais je te l'expliquerai en tant voulu.
- Quand ?
- Patience...patience... Pour le moment, je vais te parler de ta mission qui consiste à détruire la jarre en 72 heures. Pour cela, je te donnerai une montre spéciale, avec dessus marqué le nombre de tour qu'il te reste.
- Mais une montre n'a que douze heures et non 72.
- C'est pour cela que tu auras le droit à six tours.
- Et que ferai-je après avoir réussi ?
- Tu pourra rejoindre ton père.
- Mais je suis mort où vivant lors de cette quête ?
- Ah pardon, je me suis mal fait comprendre. Tu reviendra à la vie pour trois jours. Le décompte se lancera dès ton réveil.
- Et mon suicide ?
- Il sera oublié ainsi que la journée que tu auras passé.
- Je commence quand ?
- Quand j'aurai fini de tout expliquer. Il me reste quelques détails à régler. Premièrement tu seras chez toi et devras fuguer pour rejoindre le passeur ou Hongrinois. Ensuite tu devras traverser toutes cette région et trouver où mon roi a caché cette malédiction. Ne me demande, seul lui c'est où elle a été placé.
- Et personne d'autre ?
- Si les Consultants des différents régions.
- Et pour le passeur comment le trouver ?
- Tu devras sortir de la ville, il t'attendra.
- Et qu'elle sera sa condition ?
- Ah oui ! J'ai failli oublier de te le dire. Tu perdras un tour de montre.
- Quoi ! Mais c'est injuste. Déjà que je n'ai pas beaucoup de temps mais perdre encore du temps alors là non !
- Tu devras donc trouver seul le passage qui mène à Hongrinois.
- Aurais-je le droit à un indice ?
- Dans les deux cas, cela n'est pas possible.
- Ah ! Et dernière question, aurais-je des compagnons ?
- Seul le temps nous le dira.
Il sortit de sa poche une montre en plastic de la marque flic, floc.
- Je vais devoir porter cette montre de gamin ?!
- Il faut croire que oui !
Et il la donna à Lucas. Celui-ci l'attrapa et l'attacha à son poignée. Il regarda le cadran. Les aiguilles étaient placées sur le douze.
- Tu as l'air surpris ?
- Oui, je m'attendais à ce que le temps ne soit pas encore lancé.
- Il se lancera seulement quand tu te réveillera demain matin.
Et Abritamula regarda une dernière fois Lucas et lui lança dessus une étrange poudre.
Celui-ci fut projeter en arrière. Il sentit la chaleur de cette poudre se répandre dans tous son corps. Il hurla.
Le vent sifflait à ses oreilles. Ses jambes lâchèrent et il tomba par terre. Son souffle fut coupé et il se sentit quitter cet endroit.
- Il est temps de partir et d'accomplir ton destin ! lui souffla à l'oreille une voix.
Lucas vit un flash blanc lui éblouir les yeux. Il se sentit absorbé comme rendu à son corps.
*
Il se réveilla en sursaut. Il était tout trempé de sueur. Peut être avait-il rêver ? Il regarda son réveil 7:30, l'heure de se lever.
Il retira sa couette et enleva son haut de pyjama. Sur son bras, il vit que ce qu'il avait vécu n'était pas un rêve, il portait la montre en plastique.
Sur le cadran, l'aiguille des secondes avait commencé se course. Son destin était lancé. Il lui restait donc 72 heures pour accomplir ce que les dieux lui demandaient.
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Bonjour à tous,
J'espère que vous allez bien et que vous avez une fois de plus apprécié ce chapitre.
Il était plutôt court pour une fois mais dans une histoire, il en faut toujours des plus court que d'autre.
Enfin bref, ce chapitre était surtout un long dialogue entre Lucas et Abritamula. Il apprend enfin l'objectif de sa vie.
Certain me diront sûrement "oui mais tu as accéléré un peu trop le début", c'est exactement ce que je recherche, je ne voulais pas que pendant dix chapitres racontait la triste vie pénible de Lucas.
Pour le prochain chapitre, ce ne sera pas tout de suite. Il faut me laisser le temps d'écrire. Mais il se passera de nouvelles discussion, qui est ce mystérieu passeur ? (Même moi, je ne sais pas encore [rire]).
Enfin voilà, bonne fin de journée à vous et merci d'avoir lu.
Henri Larbes
P.S. : surtout n'hésitez pas à voter, commenter ainsi que partager cette histoire et ce chapitre.
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