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*2 - Le saut* ✅️

(⚠️: certains scènes risques de choquer la sensibilité, âme sensible s'abstenir...)

-78 heures

La tête face au toilette, il vomissait. Il recrachait toutes les merdes qu'on l'avait forcé d'avaler. Il avait remonté son pantalon et avait tant bien que mal rafistolé son tee-shirt.

Désormais tous les élèves de l'établissement allait accéder à son intimidé.

Quand enfin il eut fini de vider tous son estomac, il sortit des toilettes et se dirigea vers l'infirmerie du collège.

Se tenant le ventre dans ses bras, il pleurait. Personne ne l'avait aidé quand il avait porté plainte, il y a un an.

Là, il savait que rien ne changerait.

- Lucas Matuio, je commence à bien vous connaître. Quel est votre problème ? lui demanda l'infirmière avait une voix désagréable.

- J'ai vomi dans les toilettes, je me sens pas bien !

- Ah, tu as mangé ce matin ? Sais-tu pourquoi tu as vomi ?

Il n'avait pas envie de lui répondre même s'il en connaissait la raison. Elle lui ferait un refus totale et l'empêchera de rentrer chez lui.

- Installe toi là ! lui dit-elle.

Il executa l'ordre et fut pris d'un spasme. Il vomi sur le sol.

- Beurk ! Bon...bon...bon ! Je pense que je vais finalement te faire rentrer chez toi. Je vois que tu ne simules pas comme la dernière fois quand tu étais venu avec une rougeur à la joue et que tu m'avais dit que tu t'étais fait frapper dessus. Quelle blague, ah ! Enfin bref, peux-tu me donner le numéro de ta mère ?

Cette nouvelle d'être libre aujourd'hui ne lui fit rien. Il savait qu'une fois rentrer chez lui, tous le monde aura vu sa photo. Et que le lendemain, tous le monde en parleraient.

- Bien sûr...rot...c'est...

Il n'eut pas le temps de finir qu'il revomi une deuxième fois.

- Pardon...je disais que c'est le 06 ** ** ** ** !

- Très bien ! Peux-tu retourner dans la salle d'attente le temps que je l'appelle.

Lucas retourna dans la pièce précédente tandis que l'infirmière composait le numéro de la mère de Lucas.

Lucas se tenant toujours la tête dans les mains, il relacha quelques larmes. Ils étaient parti trop loin aujourd'hui. Il savait que rien ne pourrait être pire mais les connaissant, ils trouveraient un autre moyen de lui faire du mal.

L'infirmerie revint le voir bien trop vite à son goût. Il ne l'avait pas entendu discuter avec sa mère.

- Bon...bon...bon ! Plus je réfléchie, plus je me dis que je peux te faire confiance.

- De quoi parlez-vous ?

- J'ai eu une idée mais non ça ne fonctionnera pas.

- Vous avez eu ma mère au téléphone ?

- Oui...euh...non ! Je n'ai pas réussi à la joindre.

- Qu'est ce que je vais faire tous le reste de la journée ?

- Tu vas retourner en cours...bon...bon...bon. Je peux essayer ça !

Elle courut sans son bureaux et le laissa seul dans la pièce. Lucas se trouvait dans une totale solitude durant les quelques minutes que resta l'infirmière restait dans bureau. Puis elle revint et dit :

- C'est bon, je peux te laisser sortir seul et rentrer chez toi.

- Mais comment avez-vous fait ?

- J'ai appelé le directeur et il a accepté. Est-ce-que je peux te faire confiance ?

- Oui !

Il se leva de sa chaise mais il fit un peu trop vite et recracha le peu qui lui restait dans l'estomac sur le carlage.

*

Il regardait le magasin de livres de l'autre côté de la route. Tous ces ouvrages lui donnait tellement envie. Leur odeur, leur texture. Cette odeur lui redonnait goût à la vie.

Il traversa la route avec une grande difficulté mais parvint à entrer dans la boutique.

Dès que il sentit cette odeur merveilleuse, il avait l'impression que la vie était parfaite, que sa vie...

Il se précipita vers les nombreux rayons avec une telle vitesse. Tous ses ouvrages lui firent oublier son mal de ventre.

Il prit un livre de sa main tremblante, l'ouvrit et en huma l'odeur. Celle-ci lui procura une sensation étrange dans tous son corps. Une impression de bonheur.

Une demi plus tard, en plein forme, il sortit de la boutique. Quand il sentit de nouveau l'air dans ses poumons, il fut tenter de faire machine arrière mais il fallait qu'il rentre. Il aurait pu y rester des heures encore.

Il commença à sortir de son sac son casque. La musique allait pouvoir lui combler ce manque. Les livres et la musique étaient le seul fil qui le retenait à la vie.

Soudain il les vit. Et merde ! Ils étaient que deux mais ils faisaient partis de son collège. Ils avaient l'air de bien s'amuser et de ne pas l'avoir remarqué. Ils passèrent devant lui sans le toucher ni même lui parler. Il devenait fou, il fallait qu'il arrête d'être obsédé par ça.

Il lança la musiques. Puis, il marcha en direction de son logis. Lucas avait hâte de retourner dans sa chambre, dans son refuge...

Il traversa les nombreuses rues, il voyait les gens assis au bar, ces même gens qui étaient heureux et qui aimaient tellement la vie. Ils avaient l'air de bien s'amuser. Une larme glissa le long de sa joue. Il la laissa glisser encore quelques centimètre avant de l'essuyer d'un revers de la main.

Après avoir marché pendant dix minutes, il passa par une petite rue. Dans quelques mètres, il serait enfin chez lui. Libre du monde de l'extérieur si odieu avec lui. Il pourrait à nouveau se replonger dans ses livres et retourner dans cet univers qu'il chérissait tant.

C'est dans cette même rue, qu'ils lui tombèrent dessus. Les deux même garçons qu'ils avaient rencontré une dizaine de minutes plus tôt. Il n'eut pas le temps d'hurler.

Les deux adolescents le rouèrent de coup et lui arrachèrent son casque des oreilles et le lui cassèrent en deux. Il lui prirent son téléphone et le jetèrent dans la rue.

Celui-ci explosa dans la rue. Puis un des deux garçons lui prit son sac et le vida au sol. L'autre lui cracha dessus et lui donna un coup de pied dans le ventre.

Ils rigolèrent et lui dirent :

– La photo est parfaite. Je ne pensais pas qu'il y aurait une telle horreur dissimuler sous ton pantalon.

Et ils repartirent comme ils étaient arriver. Tranquille les mains dans les poches, en discutant. Comme s'is ne venaient pas de tabasser quelqu'un.

Lucas cracha du sang et se releva. Il en avait plus que marre de la vie, de cette vie, de sa vie...

Il récupéra son téléphone, rangea ces affaires dans son sac. Putain, ils lui avaient déchire son livre préféré. Ils avaient cassé son casque Il pleura. Il craqua. Ils avaient détruit tout ce qui retenait Lucas de cette vie. C'en était trop.

Il rentra chez lui et claqua la porte. Il monta ensuite dans sa chambre et jeta ses affaires au sol. Il partit ensuite dans la salle de bain et se regarda dans le miroir. Les fumiers lui avaient cassé le nez.

Il prit du désinfectant dans l'armoire et se l'appliqua sur le nez. Il hurla. Cela lui faisait extrêmement mal. Il prit ensuite un mouchoir et nettoya le sang qui restait. Il prit enfin un pansement et se l'appliqua.

Il redescendu l'escalier. Il chercha sa mère mais aucune trace d'elle.

Ouf ! Il pourait le faire plus rapidement.

Il partit dans la pièce qui leur servait de garage. Il prit une corde. Et remonta les escaliers pour retourner dans sa chambre.

Il récupéra ensuite un papier et un crayon et se mit à écrire :

"Maman !
Je suis désolé de t'infliger ce mal. Je ne veux absolument pas te blesser. Je souhaite que tu te souviennes seulement de qui j'étais ; ton petit garçon. Celui à qui tu as tant de fois dit "je t'aime". Mais vois-tu ce même fils, à grandit…et…il ne fut pas tranquille. Il était harcelé par d'autres et cette fois-ci, ils étaient allé trop loin. Alors s'il te plaît, ne regarde pas cette horreur, appelle les secours et laisse les gérer.

Je suis désolé de t'infliger cette souffrance. Je ne veux pas que tu te retrouves seul mais je ne peux plus endurer. Ne t'en fais pas, je veillerai sur toi accompagné par papa. Comme à l'époque où nous étions une famille si heureuse…

Pardon maman, ton fils prend son envol et ne reviendra pas. Rien ne pourra le ramener alors n'essaie pas, s'il te plaît…

J'espère néanmoins rester à jamais dans ton cœur. Je t'aime…"

Et il signa sa lette. Il prit ensuite une enveloppe en papier et la rangea à l'intérieur. Il posa la lettre devant sa porte et partit récupérai les clefs de sa chambre que sa mère avait caché dans un pot à l'entrée.

Une fois ce geste fait, il ferma sa porte à clef. Et souffla. Il pleura. Les lourdes larmes lui inondées les joues.

Il se releva. Il hésitait. Il tremblait. Il était stressé.

Il avait déjà fait son choix et ne devait plus reculer.

Il ouvrit la fenêtre de sa chambre et vit le crochet qui dépassait du mur au dessus de celle-ci. Il prit la corde et l'y attacha. Il fit ensuite un nœud coulissant.

Il respira une dernière fois. Ce choix, il ne pourrait plus le changer. Il avait hâte d'en finir avec la souffrance de sa vie. Il avait hâte de partir pour ne plus subir leur coups et leurs moqueries. Il passa la corde autour de son cou et serra la nœud.

Il pouvait encore fait marche arrière, enlever la corde, ouvrir la porte et récupérer la lettre. Mais s'il le fesait qu'elle serait leur prochain coup ? Comment serait-il humilié cette fois-ci ?

Il ne pouvait pas prendre ce risque. Il ne pouvait pas  perdre cette chance de perdre la vie.

Il était peu probable qu'il ne souffres pas une dernière fois. Lucas souffla. Son cœur battait à une vitesse hallucinante. Il était si proche de la mort.

Lucas était prêt. Il mit en avant sa première jambe et jeta la deuxième. Il tomba mais fut arrêté par la corde. Elle l'étranglait, il avait mal au cou. Il souffrait. Il mourirait étrangler et non suite à la rupture de ses cervicales. Il souffrirait et rien ne serait rapide.

Il essaya d'hurler, de se débattre, de pleurer.

Il revit sa vie défiler devant ses yeux. Il vit son père sourire. Il entendit le rire de sa mère. Il sentit la saveur exquise des plats de sa grand-mère auquel il ne gouterait plus jamais. Tellement d'amour, tellement de sourires, tellement de joie. Il pleura. Il allait enfin retrouver cette sensation. Ce sentiment qu'il avait si longtemps perdu. Il allait retrouver son père.

Soudain le crochet céda et Lucas bascula dans le vide. Il hurla. Le fil de sa vie s'accélèra. Il allait accéder à la libération de cette vie.

Soudain, il vit devant des yeux un éclair blanc. Il se sentit retiré de son corps. Il se vit décollait de celui-ci. Il aperçu au sol une marre de sang. Et son corps écrabouillait. Il se sentit emportait. Loin, très loin, là où aucun mortelle n'aurait jolis accès.

Tout d'un coup, un nouveau flash passa devant ses yeux. Quand il les réouvrit, il se trouvait dans une belle campagne. Où était-il ? Était-il au paradis ? En enfer ?
Ou était son père alors ? Était-il réellement mort ?

Il se leva. Une seule question tronait sa tête. Dans quelle lieu se trouvait-il ?

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